undertaker88 a écrit:Avec des raisonnement comme ça on va pas loin.
Mais avec une absence de raisonnement, on se laisse prendre à des illusions et on tombe dans l'erreur. Ainsi:
Le systeme est "pourri" et cela va etre trés dur de juger.
Mais dans ce cas, on se fiche de la différence CD/CD-R — d'une part. Et d'autre part, si le système est bon ça ne change rien.
Car, quand tu écris:
Avec un bon systeme il bien plus facile de juger et de voir si on est sensible à l'effet recherché.
C'est tout simplement erroné:
- si le système est bon et que je n'entends rien, ça ne prouve ni qu'il n'y a rien à entendre ni qu'il y ait quelque chose à entendre
Sauf si le sujet percevant est défectueux (critique de celui qui perçoit et non probation de la chose à percevoir), dis-tu — mais:
- l'expression "être sensible à l'effet recherché" est fortement ambigüe car
* ou bien elle veut dire que l'effet n'est perceptible que par certains individus pourvus de tel ou tel organisme (et en ce cas: comment savoir si ce n'est rien d'autre que leur subjectivité propre)?
* ou bien elle signifie que l'effet n'est perceptible que si l'on cherche à l'entendre (et en ce cas: comment distinguer perception et autosuggestion?)
Si il y a rien à entendre......... ou si on est pas entrainé à entendre.
Double obscurité:
1/ S'il n'y a rien d'entendu, on ne sait ni s'il n'y a rien à entendre, ni s'il y a quelque chose à entendre
2/ L'expression "être entraîné à entendre" ne repose sur aucun critère susceptible d'en définir la signification mais oscille entre autosuggestion et prétention à "l'oreille d'or".
rockit a écrit:Et bien merci pour ce déploiement de théorie sociologique et philosophique. Je me dois donc de me mettre au niveau et de devenir plus sérieux...
Tu devrais aussi noter que
- une fois données des explications techniques pour montrer que le phénomène est impossible
- une fois avancées des tests (double aveugle) montrant l'échec répété à saisir le phénomène si l'on rend impossible l'autosuggestion
- une fois avancées des explications sociologiques et psychologiques permettant de comprendre comment la croyance est possible
- une fois avancées des explications épistémologiques sur la nature erronée des raisonnements soutenant cette croyance
il devient tout de même assez difficile de soutenir l'idée………
N.B.
rockit a écrit:Chaque étude sociologique appartient finalement à son époque et n'est jamais qu'une interprétation particulière d'un fait ( ic et nunc, évidemment).
Non — l'argument ne porte pas nécessairement.
Car autre chose est une analyse (socio ou psycho etc) qui
prouverait une thèse positivement (là on pourrait encore employer l'argument relativiste — quoi qu'en réalité cet argument soit au bout du compte très faible).
Mais lorsque l'on
réfute une thèse en en détruisant les fondements, c'est autre chose.
Cdlt