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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

[HUMOUR]...regles d"or et banc d"essais...

Message » 11 Aoû 2008 20:04

Bien le bonjour a tous,

( Avec l"accord de son auteur " peg-harty " )

Pour ceux qui n"eurent pas la chance de decouvrir ce veritable joyau d"humour dans les meandres de HCFR , voici quelques extraits me semble-t-il de ce qu"a ecrit ce sacré monsieur qu"est "peg-harty " ...je n"en dit pas plus...SAVOURER... :mdr: :mdr: :mdr:




ecris par "peg-harty"
original a partir de cette page ===> viewtopic.php?f=1033&t=29694407&st=0&sk=t&sd=a&start=330

Passionné de Hi fi depuis ma plus tendre enfance (au bas mot 30 ans d'expérience) je vous livre mes "secrets" qui, du coup, n'en sont plus

REGLE D'OR NUMERO 1)
Ne pas écouter le vendeur, mais ses besoins.

Exemple : vous cherchez un ampli Audio-vidéo avec trois milliards d'entrées et de sorties et vous vous faites refourguer un ampli à tubes avec une magnifique entrée PHONO (8 étoiles dans la nouvelle revue de l'acheteur d'ampli à tubes N° 2569)
Résultat : Le son est magnifique, certes, mais vous ne possédez que le vieux 45 tours de Joe Dassin "les petits pains au chocolat" et, dommage, vous avez vendu votre rega planar il y a environ 8 ans pour acheter un lecteur DVD Leader Price que vous branchez donc en analogique sur la prise auxiliaire.

(explication du vendeur : ben ouais, monsieur, y'a pas de prises numériques sur notre Tublard 450 car, à cause de la conversion ana/numerico y'aurait une baisse de qualité sur vot' 45 tours de Joe Dassin)

REGLE D'OR NUMERO 2)
Ne pas investir dans un système très haut de gamme quand on ne possède QUE le disque de Joe Dassin.

Plus sérieusement, quoique.

REGLE D'OR NUMERO 3)
essayer différents cables... les écouter... attentivement... par exemple sur le disque de Joe Dassin.
Ben, y'a une différence entre les cables. Les uns sont archi analytiques, d'autres plus doux, d'autres privilégient le grave, d'autres le médium ou encore les aigus. Malheureusement, certains analytiques peuvent être aussi trop "agressifs" or Joe Dassin ne l'était pas.

REGLE D'OR NUMERO 4)
Déterminer votre comportement.
Est-ce que vous préférez 236592365 titres en MP3 ou un seul 45 tours de Joe Dassin ? On sait qu'aucun cable, ni ampli ne possède autant de défauts cumulés qu'un seul MP3. Même en compression minimale, y'a presque plus de basse, presque plus de détails. Réécoutez l'original (si vous le possédez bien sûr) c'est bluffant sans changer un seul matériel, ni même un cable, ca respire, ca groove. Le MP3, c'est de la regression sonore mais MAIS MAIS CHOUETTE y'en a plein !

REGLE D'OR NUMERO 5)
Il n'y a pas de règle d'Or numéro 5

REGLE D'OR NUMERO 6)
Se souvenir qu'un bon amplificateur s'étalonne sur ses voisins.
A un, ca passe mais c'est léger
A deux, c'est mieux, mais c'est léger
A trois, après 22 heures, les distorsions apparaissent (comme des bruits de balais au plafond ou sur le plancher)
A quatre, une dominante vers 17 kilohertz (ca ressemble à un bruit de sonnette)
A cinq, les dominantes 17 kilohertz arrivent en rafale
Vers neuf, ca attire la police.
A quoi sert un ampli qui monte à dix quand on écoute au casque ?

REGLE D'OR NUMERO 7)
se détacher de la technique
C'est certainement celle que les audiophiles (je ne m'exclue évidemment pas) ont le plus de mal à suivre. Leurs épouses sont beaucoup plus logiques et l'expriment avec de tendres "arrête de tripatouiller les cables" et autres "Au lieu de t'acheter ce MonsterAvhSpeed8xxl dont j'entends même pas la différence, t'aurais mieux fait de te payer l'intégrale de Joe Dassin"

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banc d"essai pour rire de l"ampli " Auduio Recherche AR VSi 4 "

Première approche

La première chose qui frappe lorsqu'on teste l'AR VSi 47.2, c'est son poids. Le constructeur, fidèle à son habitude a largement surdimensionné tous les composants (béton armé, plomb et sac de sable). Notre Fendouic n'ayant pas réussi à se faufiler dans les couloirs qui mènent à notre auditorium (à cause des enceintes Kripsch qui bloquent le passage) nous avons, et c'est une grande première, réalisé notre test dans la cour de l'entreprise.
La partie restitution sonore a été confiée à de petites enceintes d'ordinateur (puissance 2,5 W musicaux) car, comme précisé dans la notice (entièrement sérigraphié sur plexiglass, preuve du savoir-faire d'Audio Recherche) cet amplificateur travaille en pure Classe 3 (et donc à la puissance maxi d'un Watt musical).

Avec ce type de petites enceintes (306 grammes sur la balance ) vous devrez néanmoins penser au vent ou encore aux pieds qui peuvent se prendre dans les cables. Nous conseillons donc vivement de les coller sur une plaque de marbre ou encore de les arrimer au sol avec des cordes. (certains audiophiles réussissent aussi à les stabiliser en empilant trois ou quatre exemplaires de l'encyclopédie Universalis. cf l'excellent ouvrage de Jami Huraga : Comment obtenir un son d'exception avec des enceintes de PC - édition du Système D High Technologie).
Attention ! Cette opération, qui nécessite du soin et de la précision, annule aussi la garantie du constructeur. Mais le risque en vaut la chandelle.

La Face avant
On retrouve la familière austérité des produits Audio Recherche. Une façade en béton avec juste une prise "On". Le constructeur considère, à juste titre, que la touche "Off" est inutile car il suffit de débrancher la prise de courant pour l'éteindre. Nous avons affaire à un véritable objet d'art que l'on aura plaisir a voir trôner au milieu de son salon. A condition, de renforcer le plancher vu le poids considérable de cet amplificateur.

La face arrière
Là aussi, pas de surprise et rien de superflu. Une entrée Walkman (en 6,35) , une entrée radio-réveil (en 6,35), une entrée phonogramme (en téflon blindé). Les entrées numériques, présentes à l'arrière de l'appareil ont intentionnellement été murés par le constructeur pour signifier qu'elles ne doivent pas être utilisées. Nous sommes en présence d'un matériel "pur analogique" qui sait se faire respecter et c'est tant mieux. La construction, d'un seul coffrage, inspire confiance et nous rappelle qu'avant d'investir les cercles audiophiles, la maison Audio Recherche construisait des HLM. Les plus vieux ont plus de quarante ans et tiennent encore debout. Dans une époque où l'on sacrifie facilement à la mode du jetable, audio Recherche fait, une fois de plus, preuve d'exception.

Première écoute "a froid"
Test Numéro 1 : Joe Dassin "les petits pains au chocolat".
C'est doux, il faut tendre un peu l'oreille, mais l'impression d'espace est bluffante. La spatialisation, à condition d'arrêter de respirer, est exceptionnelle tout en gardant une dimension humaine. Les audiophiles savent que ce titre est un des plus difficile à reproduire. au deuxième couplet, notemment sur le passage très subtil des "laï laï - laï laï laï". Ici, pas de compromis et on jurerait que Joe Dassin est à côté de vous et on se sent vraiment en prise direct avec l'artiste disparu. Un collaborateur du journal, pourtant habitué aux sons d'exception s'est même jeté à genoux devant l'amplificateur en criant au miracle. Peu de mécanique, même hors de prix réussissent à atteindre ce degré de "Laï Laï - Laï Laï Laï".

Deuxième écoute "à chaud"
Test numéro 2 : Joe Dassin "les petits pains au chocolat"
Après une heure de rôdage, la musicalité gagne encore et de nouvelles nuances apparaissent. En collant l'oreille contre les enceintes, on entend Joe Dassin distinctement respirer entre les phrases. Cette expérience est unique et en même temps un peu traumatisante. Nous décidons d'arrêter les essais pour nous recueillir.

Conclusion
Pour moins de 65000 euros, l'ampli Audio Recherche VSi 47.2 est une excellente affaire. Malgré une puissance que certains jugeront insuffisantes nous sommes en face d'un équipement qui bouleversent toutes les idées reçues. Innovation et Tradition, tels sont les mots qui viennent à l'esprit après notre expérience. Il faut l'entendre pour le croire, mais la légèreté du son est inversement proportionnelle à la masse du VSi 47.2
Nous aurions voulu le garder encore quelques jours dans notre cours pour tester l'équipement sous la pluie. Nous regrettons aussi de ne pas avoir pu savourer l'écoute de "Pop corn" des Hot Butter en gravure directe. Malheureusement, le seul exemplaire que nous avions sous la main était rayé et se contentait d'une succession de "pop" "pop" "pop" "pop" qui ne nous a pas permis de tirer de conclusion sur musique électronique moderne.

Nous avons aimé :
La sobriété remarquable et typiquement suédoise.
La garantie "fissure" de deux ans
Le petit balcon pour poser la pochette de Joe Dassin
Le prix et la marge distributeur

Nous n'avons pas trop aimé :
Rien

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banc d"essai pour rire : Les enceintes LDL 5 de chez liedl

Nouveau venu dans le monde audiophile, l'entreprise Liedel nous a confié les deux premiers exemplaires de sa nouvelle série d'enceintes LDL 5 (cinq pour le diamètre du haut parleur de basse). puissance : 2,5 W musicaux
Poids : 306 grammes dim : 17x8x9 cm prix : 1450 euros la pièce

Peu d'enceintes que nous classerons dans la catégorie "petit poids plume d'exception" ont eu le privilège d'avoir reçu autant d'éloges de la part de la presse spécialisée, des professionnels du son et d'artistes que le modèle LDL 4. C'est donc avec une certaine curiosité enfreint d'impatience que nous déballons ces tout nouveaux LDL 5 de leur écrin.
Dès le premier contact nous sentons à qui nous avons affaire. L'emballage est en carton massif, rigoureusement rectangulaire de couleur bleue, la couleur de l'entreprise. A peine discerne-t-on un L en or (qui veut dire Liedel) sur le bord inférieur droit. Ce genre de détail augure avec bonheur de l'esthétisme dont a toujours su faire preuve cette innovante entreprise.

Déballage
Le contenu de la boîte est conforme à ce que l'on peut attendre dans cette catégorie d'enceintes : Le bi-cable de liaison haut-parleur vers l'unité de puissance (notons la qualité impeccable de la prise Jack 3.65 en plastique rifleté pour éviter le dérapage des doigts et qui prouve que Liedel ne laisse rien au hasard), l'alimentation (séparée !) des hauts parleurs et enfin, les deux monstrueusement raisonnables boîtes en plastique moulé.
Le tout est accompagné d'un manuel d'information très détaillé en douze langues (dont la française) et qui devrait faciliter l'installation. Ainsi, trois pages sont consacrées au branchement rouge et blanc vers les LDL 5 ce qui est loin d'être inutile quand on sait les ravages que peuvent provoquer une inversion de phase sur des éléments de reproduction sonore.

Installation
Comme à son accoutumée le manuel précise l'importance du placement dans l'espace de cet équipement. Nous avons constaté nous-mêmes à de multiples reprises que le fait de déplacer ne serait-ce que de deux centimètres (c'était déjà le cas pour les fameuses LDL 4) les enceintes de l'auditeur pouvait conduire à de très perceptibles baisses de puissance. Nous avons donc scrupuleusement respecté les indications constructeurs et appliqué, à l'aide d'un petit rapporteur, l'angle idéal de 47° (le sommet étant composé par notre tête).
Comparativement aux LDL 4, ce nouveau modèle a gagné en poids (306g contre 280g soit près de dix pour cent ). Il faudra en tenir compte pour les supports.
Nous avons relié pour notre essai les LDL 5 au désormais très classique Audio recherche 2.65, notre référence dans la gamme "pure analogique Classe 3". Cet ampli, petit frère du 4.26 que nous avons testé récemment délivre 0.8 W musicaux par canal et devrait pouvoir piloter remarquablement ces Liedel nouvelle mouture

écoute subjective auditeur A
Joe Dassin "les petits pains au chocolat" - édition originale - 45 tours/minutes
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ensemble respire. Toutes les nombreuses nuances (refrain/couplet) sont formidablement restituées. Avec un haut médium admirable et un aigu tout en finesse que l'on peut encore améliorer en augmentant à peine le volume et en tournant légèrement le potentiomètre aigu vers la droite. On entend très distinctement les "Laï Laï - Laï Laï Laï" avec un naturel étonnant. A tout moment on s'attend à voir surgir Joe Dassin de sa petite boîte. Tout au plus, en tendant vraiment l'oreille, peut-on percevoir un ronflement persistant mais qui diminue dès qu'on tourne le volume vers la gauche. Pas vraiment gênant. Peut-être est-ce dû à l'ampli Audio Recherche qui est connu pour délivrer cette petite irrégularité flatteuse dans la courbe de réponse. Attention, nous sommes dans l'infinitésimal et souvent un petit coup du plat dans la main dans le coffrage en béton suffit à, sinon l'éliminer, du moins à fortement le diminuer.
Ce qui surprend le plus, c'est la capacité des LDL 5 à retransmettre avec naturel l'émotion initiale de l'artiste. Quand il dit PAIN, on comprend PAIN et non BAIN comme sur d'autres systèmes valant jusqu'à deux fois plus cher. Les basses sont puissantes (à mettre à l'actif de l'imposant 5 centimètres). Après avoir écouté pendant trois heures consécutives le même morceau, je dois avouer qu'on ne ressent aucune fatigue. Les LDL 5 sont réellement à considérer à quiconque recherche un absolu et la garantie d'un grand constructeur.
9/10

écoute subjective auditeur B
Joe Dassin "les petits pains au chocolat" - édition originale - 45 tours/minutes
Dès les premières notes de l'oeuvre, on est transporté dans l'univers de la musique de Joe Dassin avec un grand "J". Aucun essoufflement, c'est aéré, transparent, vigoureux mais fin, avec un respect absolu des trois dimensions sonores. Au moment des "Laï Laï - Laï Laï Laï" on se surprend à tapoter avec les doigts sur la caisse des LDL 5, preuve d'une musicalité exemplaire (les doigts ne savent pas mentir). Le petit ronflement (plutôt Freuuuuu que vraiment brmmmmm), perceptible mais comme l'évoquait l'auditeur A, nullement gênant, est à mettre à l'actif de l'étage de l'alimentation séparée sur ce modèle et qui gagne à être éloignée de la membrane des LDL 5 d'au moins quatre mètres.

Conclusion :
Pour 2900 euros, la LDL 5 franchit les limites de la très haute fidélité pour pénétrer en plein dans ce que nous pourrions appeler le Réalisme Absolu. Il faudra, bien évidemment, veiller à ne pas associer n'importe quel ampli à ces petits joyaux sous peine de dévaloriser l'ensemble. Avec un Audio Recherche de la série AVs on atteint l'accord parfait.

Nous aimons :
Le petit prix
Les dimensions raisonnables
L'approche design de l'emballage
La connectique complète
Le manuel en douze langues

Nous n'aimons pas trop :
rien

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Dernier test : LES CABLES


Boehlbach XXL série 2A
Cable HP en Argent Pur - 5 brins de 1 cm chacun

Contre

Sinn Londeq 0.1 :
Cable HP 99,9999% Cuivre OFC - 1 brin de 0.1 mm


Match au sommet ce mois ci avec le banc d'essai comparatif complet des deux cables HP les plus convoités du monde audiophile. Deux philosophies totalement différentes mais un prix et une réputation qui les réservent aux amateurs vraiment exigeants qui savent que, au final, c'est le choix de ce maillon qui permettra - ou non - de réellement transcender leur équipement.
Les deux marques ont depuis belle lurette prouvé qu'ils savaient chacun véhiculer de façon brillante les micro informations ultimes contenues dans les supports musicaux mais les approches sont tellement radicalement opposées qu'il nous a semblé judicieux de les confronter à nos appareils de mesure, puis, à nos oreilles expertes.

Boehlbach XXL série 2AP :

Le câble de tous les superlatifs. Un véritable monstre torsadé. 5 brins en argent pur de 1 cm chacun, une gaine en téflon, un maillage en cuivre tressé à la main dans un environnement sans oxygène, en l'occurrence, la station Mir2. Nous connaissons le degré d'exigence de la maison Boehlbach qui teste en station orbitale chaque brin pendant quatre mois.
L'explication en est simple et nous est révélé par Mr Boehlbach Jean Etienne lui-même : "Nos futurs utilisateurs ne sont pas encore complètement conscients de l'importance du rodage en milieu d'apesanteur. Nous éliminons par ailleurs généralement 4 câbles sur 5 qui ne répondent pas tout à fait à notre politique de communication"

Le verdict du laboratoire :

Préambule 1 . Deux techniciens de Boehlbach ont procédé aux mesures de nos appareils de mesure. L'un a été déclaré défaillant et la maison germanico-suisse nous a aimablement prêté l'un de leur propre matériel pour notre série de test.

Préambule 2 . Le test a eu lieu en milieu confiné, toute lumière éteinte, dans une cage de faraday (en argent pur, elle aussi, car la sensibilité du câble arrive aux limites des possibilités des oscilloscopes actuels)

Les images parlent d'elles mêmes. A l'oscilloscope, la réponse en signaux carrés montre clairement des carrés (voir photo 1). De véritables angles droits qu'une vérification méticuleuse à l'équerre allait vite confirmer. Jamais nous n'avions vu un tel beau carré (2 cm de large sur 2 cm de long environ), bien loin des vagues losanges auxquels nous étions habitués sur les matériels concurrents mais qui coûtent, il est vrai, cent fois moins chers.
En sinusoïdale nous devons nous frotter les yeux. Impensable il y a encore six mois (voir figure 2). Une courbe qui monte, franchit l'axe médian pour redescendre et ainsi de suite dans un ballet d'une régularité toute chorégraphique. Le délire !

Le verdict à l'écoute

Notre équipement :
- Pointe en diamant pur de chez chour (PDD9a) sur sa Platine Clorenz (TD195MK6)
- Ampli Audio Recherche 2.65, notre référence dans la gamme "pure analogique Classe 3"
0.8 W musicaux sur son lit de plexiglass sérigraphié
- La ronde des Enceintes LIEDL 4 – nos 2.5 W musicaux de prédilection.
- Le Divan Ikéa "Créateur" placé à égale distance de l'ampli.

Auditeurs : Messieurs Boehlbach Kurt, chef d'orchestre du Symphonic Orchestra de Vienne et Londek Olaf, trompettiste professionnel à Oslo.

Préambule : Nous avons eu un peu de mal à insérer les câbles de cinq centimètres de diamètre aux bornes de notre ampli audio Recherche. Nous avons également dû résoudre un autre problème, à savoir ré élever le canapé Ikéa de deux mètres pour arriver à la même hauteur d'oreilles que les hauts parleurs. En effet, malgré nos efforts, nous n'avons pas réussi à les maintenir au sol. Peut-être est-ce dû à la rigidité du câble, ou encore à la légèreté des LIEDL 4 (280 grammes), ce point reste encore obscur.

Disque test : 45 tours en gravure directe "Joe Dassin" "les petits pains au chocolat"

Dès les premières mesures, nous n'entendons rien. Peut-être est-ce dû à la faible puissance (o.8 W musicaux en pure classe 3) de sortie de l'audio Recherche 2.65. Pour en avoir le cœur net, nous décidons de nous rapprocher et de ne plus respirer (cette astuce simple nous avait déjà servi pour le banc d'essai des déjà mythiques LIEDL 5). Et là, merveille, Joe Dassin apparaît, plus vivant que jamais. Aucune note ne manque à l'appel, même les silences s'entendent parfaitement. Ce cable, de l'avis général de la moitié des auditeurs se fait totalement oublier pour laisser place à la musique de Joe. Chaleur, convivialité festive, moment de pure émotion qui nous fait même oublier qui nous sommes. Nous nous surprenons à remuer les lèvres au moment des "Laï Laï – Laï Laï Laî". Nous devenons Joe et, de mémoire de testeur, c'est la première fois que cette métamorphose s'opère. Ce que nous soupçonnions à la lecture de l'oscilloscope se confirme : Les signaux carrés chantent justes !
Nous sablons le champagne offert par la maison Boehlbach et nous nous embrassons, conscients d'avoir entendu ce que peu d'oreilles ont eu le privilège de savourer.

Sinn Londeq 0.1 :

Une solution audiophile aux antipodes du classicisme. Pas d'Argent Pur mais un extraordinaire cuivre OFC (99,9999%) usiné en un micro fil de 0.1 mm. Le 0.0001% restant est un secret de fabrication jalousement gardé dans les locaux R & D de la maison Sinn, mais ce câble possède une odeur entêtante qui nous fait penser à de la pomme ou du cidre. Nous n'en saurons pas plus mais la piste est intéressante. Au dos du packaging figure par ailleurs le logo Max Kevlar et la mention "pour une rémunération juste des producteurs de cidre normand" .
Un très joli brin de câble à la finition parfaite que l'on a plaisir à se passer de mains en mains avant que l'ingénieur suédois ne nous le confisque pour le réparer.
Joint au téléphone Monsieur Londeq tient à préciser "qu'ils appliquent les dernières touvailles de la biologie molléculaire et que, bien sûr, plus c'est fin, plus c'est bien. Au microscope atomique, on remarque nettement que les électrons de musique circulent mieux sur des petits trucs que sur des gros machins"

Le verdict du laboratoire.

Soumis, comme son concurrent aux signaux carrés, nous constatons que ceux-ci sont également carrés. Pareil, mais beaucoup plus petits. (voir figure 1, l'agrandissement) Nous nous interrogeons pour décider si de plus petits carrés sont aussi bien que des grands carrés et convenons que l'important est que leurs angles soient bien à 45°. Ce qui est le cas. La polémique est close. Les deux carrés en compétition sont tout aussi carrés l'un que l'autre, mais celui de BOEHLBACH est beaucoup plus grand.

La sinusoîdale du Londeq 0.1 elle aussi monte et descend en franchissant la ligne médiane, mais en plus petit. (voir figure 2)C'était prévisible vu la technique retenue par le constructeur suédois. A la loupe, nous retrouvons cette danse qui nous avait déjà tellement amusé avec le précédent cable.

A ce stade de la compétition, nous ne réussissons pas à départager les compétiteurs. C'était prévisible à ce niveau de performance.

Le verdict à l'écoute

Le matériel, évidement est identique à celui utilisé pour les XXL série 2AP. Première bonne surprise, aucun problème pour insérer le brin de 0.1 mm dans les bornes de notre amplificateur. Malheureusement, il sort tout le temps. Nous le coinçons avec une allumette (suédoise) cassée en deux. Cette excellente astuce que nous avons découverte dans le manuel technique numéro 4 de l'hypermarché Bonborama nous a bien souvent dépanné pour ancrer solidement les câbles un peu spécifiques de la maison Londek.

Disque test : 45 tours en gravure directe "Joe Dassin" "les petits pains au chocolat"

Une fois de plus, Joe Dassin surgit de sa boîte avec une présence tellement réaliste qu'elle nous fait douter qu'il soit mort. On a envie d'approcher les mains pour toucher l'artiste mais elles ne brassent que du vide. Il faut se rendre à l'évidence, il n'est pas là. Ce n'est que sa voix et ses musiciens qui sont là. A ce stade, nous essayons de nous remémorer si dans le test précédent, Joe Dassin était plus ou moins là. Ce n'est pas facile. Parfois, il est peut-être encore plus présent ici, mais sur les "Laï Laï – Laï Laï Laï" les avis divergent. Pour trancher, nous sommes obligés de préciser que nous nous réfugions dans la subjectivité pour nous accorder que Joe Dassin sort formidablement bien des deux câbles testés mais avec (peut-être) une taille légèrement différente.

Conclusion :

Avec un rapport qualité/prix extraordinaire eu égard à leur performance (1447 euros/mètre) Le Boehlbach XXL 2AP et le Sinn Londeq 0.1 sont des valeurs sûres qui ne sont pas prêtes d'être égalées. L'audiophile exigent ne pourra que se féliciter de son achat car dans un cas comme dans l'autre, nous devrions inventer de nouveaux mots pour les décrire car transparence ou clarté ne suffisent plus.
Nous sommes véritablement en présence de deux câbles d'exception au rendu finalement très très proche. (à la limite de nos appareils de mesure et de nos oreilles, faut-il encore le rappeler). Avant de choisir il faudra impérativement faire pouf-pouf.


ps : ce coup ci, c'est bon, j'arrête !
ps 2 : z'avez vu l'heure à laquelle je procède aux tests de matériel ? testeur, c'est pas une vie
ps 3 : c'était pour faire plaisir à une fille... je peux rien leur refuse...
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Message » 11 Aoû 2008 20:27

merki pour cette bonne tranche de rire :mdr:
minicos
 
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Message » 11 Aoû 2008 20:50

Je m'en souviens :lol:
tatane
 
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Message » 11 Aoû 2008 21:01

:lol:

Il faudrait plus souvent faire des déterrages des posts de Peg-Harty :D

... ou pourquoi pas les mettre en post-it ! :idee: :wink:

J'avais également conservé celui-ci dans mes favoris : viewtopic.php?t=29749151
syber
 
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Message » 12 Aoû 2008 0:40

Pour moi, le sommet, c'est celui-ci : viewtopic.php?t=29791945

Malheureusement, la compréhension de tous les gags est réservé à une élite... Qui a fait fonctionner un logiciel home cinema sur les drivers d'un autre ? Qui se rappelle du bug VIA Southbridge (parodié ici en PIA), qui faisait que la carte mère corrompait les données du disque dur à cause de la carte son ?...
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Message » 12 Aoû 2008 6:43

Pio2001 a écrit:Pour moi, le sommet, c'est celui-ci : viewtopic.php?t=29791945

Malheureusement, la compréhension de tous les gags est réservé à une élite... Qui a fait fonctionner un logiciel home cinema sur les drivers d'un autre ? Qui se rappelle du bug VIA Southbridge (parodié ici en PIA), qui faisait que la carte mère corrompait les données du disque dur à cause de la carte son ?...


Bien le bonjour a tous,

Celui la du bonheur en lingots... :mdr: :mdr: :mdr:

Il est vrai que celui qui n"a jamais fourré ses mains dans un ordinateur ou carrement monter des pc , et/ou eu l"occasion d"installer des progs telechargés sur internet...aura un peu de mal a comprendre...mais comme deja dit , tout ce que dit "peg-harty" est tellement vrai , mais dit d"une certaine façon... :-? :o :roll: :lol: :) :D :mdr:

Amusez-vous bien , parceque cela vous le coup de lire...

Bien a vous...
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Message » 12 Aoû 2008 8:11

Vu que je suis au taf, j'ai arrêté de cliqué sur les liens et dénicher les posts de peg-harty, mes collègues commençaient à me regarder d'un drole d'oeil quand je piquais des fous rire :D

C'est bien au dessus qualitativement de ce que l'on trouve sur rire et chansons, comme par exemple :

"C'est un petit canard sur le lac, triste et en train de pleurer.
Arrive un crocodile qui lui demande :
- Hé, canard, pourquoi pleures-tu ?
- Sniff, sniff, j'sais pas qui je suis, j'sais pas qui je suis... sniff, sniff...
- He bien... t'es un canard, bien sur, dit le crocodile, regarde, bec jaune, plumes, pattes, bref ça montre que t'es un canard quoi !
- Chic alors, j'suis un canard ! Rétorque la canard tout content de savoir qui il est, et demande à son tour :
- Dis, et toi, tu es quoi ?
- Devine ! dit le crocodile.
- Hum... dit le canard, queue agitée, petits bras, grande gueule, veste en cuir... T'es Italien ?!"

Je suis d'accord, cela n'a strictement rien à voir avec les sujets précédents, mais j'aime bien le canard :mdr:


Je plussois avec tout ceux qui pensent que peg-harty est le digne successeur de sa majesté Sim et sa baronne de la tronche en biais.

pour finir, une citation de Deng Xioping : Si la Chine ouvre ses portes, des mouches entreront forcément

Bonne journée :oops:
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Message » 12 Aoû 2008 10:18

Ah oui je me souviens aussi de ce banc d'essai du "Audio Recherche". Ca m'avait bien fait rire et je me le suis relu avec grand plaisir. Merci :wink:
NotTwinTurboYet
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Message » 15 Aoû 2008 11:30

Peg nous parle cinéma .....
viewtopic.php?f=1202&t=29856960
yvo
 
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