edflive a écrit:Que de beaux échanges, il ne nous manquait que le principe d’incertitude d’heisenberg pour être complet sur l’appréciation d’un phénomène
Ce que je retiens c’est que le câble est à la HIIFI ce qu’est l’homéopathie à la médecine, le commun des mortels croit en son efficacité tandis que le corps scientifique est plutôt dubitatif sans apporter de preuve formelle du moins acceptable par tout un chacun. Les très beaux échanges autour du savoir et de la croyance ont confirmé ce manque de preuve absolu.
Les retours d’expérience de Pio2001 m’invitent à conclure qu’il y non pas un sujet mais deux :
- L’influence des câbles sur la restitution sonore en tant que phénomène scientifique qui adresse de la déformation des signaux électriques en fonctions des câbles.
- L’influence des conditions psychologiques sur l’appréciation de la restitution (écoute successive, écoute avec a priori, etc ..)
Je renonce donc à mes tests en aveugle et propose de réorienter ce post autour de ces 2 thèmes,
- pour l’approche scientifique, certains d’entre vous ont-ils rapports scientifiques sur l'influence des cables sur les signaux électriques dans un contexte de sources CD (fréquences et dynamique limitées) ? Idéalement ce qui m'intéresse c'est l'influence comparée avec un changement d'ampli, de préampli.
- Pour l’approche psychologique, connaissez-vous des études qui croisent plaisir et conditions d’écoute ?
Par avance merci de votre participation
Je'actualise le post initial pour faciliter la compréhension des nouveaux entrants
Ah Heisenberg, oui cela ferait du bien.
Je pense aussi à l'Empirisme Logique de l'Ecole de Vienne qui ne ferait pas de mal pour la question de la "Vérité" et du statut de la "preuve scientifique". Ce sont des courants des années 30 dans la lignée des pensées de l'incertitude justement. Donc ça n'est pas neuf.
Enfin bref.
Oui, Les deux points soulevés par Pio sont majeurs et surtout indissociables. Et pour les 2 "camps" d'ailleurs (objectivistes versus subjectivistes pour résumer à la hache, même si c'est plus nuancé que cela). Par ailleurs, la notion de paralogisme est parfaitement partagée entre ces 2 "camps".
Par rapport au premier point, c'est assez simple de se procurer des études. Mais, je réitère ce que j'avais écrit avant :
"
(...)tu as le quantifiable, qui vaut pour ce qui est mesuré par rapport aux conditions dans lesquelles cela a été mesuré et par rapport à ce que l'on sait mesurer. (...)"Mais pour le 2ème point, alors là... Car en sus de la dimension "psychologique", tu as de toute façon une dimension "esthétique", ce qui est encore autre chose. C'est cela qui me faisait écrire :
"Je pense aussi qu'il y a une grosse confusion entre les dimensions techniques (qui font partie de la hifi) et scientifiques (là ? Mis à part pour des avancées fondamentales dans le traitement des signaux, et donc les protocoles d'écoutes). Que nous dit la Science sur l'expérience esthétique ? Rien... parce qu'elle ne le peut pas.
Or la Hifi, c'est une expérience esthétique et technique (à priori dans cet ordre), pas scientifique..."Là c'est un vrai casse tête et je ne vois pas comment, rigoureusement, tu peux mettre en évidence ces éléments psychologiques et esthétiques.
Un texte cité dans un autre topic prenait en compte une structure en 11 items par rapport à une écoute critique.
Je pense que c'est pertinent. Toutefois, cela illustre la complexité extrême de ta démarche :
1. le sujet musical
2. l’enregistrement
3. la mise en oe uvre du système de reproduction
4. le traitement du signal
5. la source émissive
6. l’influence du local d’écoute
7. la perception physiologique, ou audition
primaire
8. la cognition, ou compréhension du
message
9. les conditions d’écoute (champ proche,
libre ou lointain)
10. la représentation esthétique
11. le ressenti musicalDonc bon courage, et franchement, c'est dans cette liste que je crois voir les causes de ces discussions qui tournent en rond, et qui seront, sans doute, destinées à le faire toujours.
Amicalement,
david