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[BD] Monsters : Coffret Universal (1931-1954)

Message » 09 Nov 2012 15:00

Reçu le mien ce jour, il est sorti à combien d'exemplaires?
Riffhard
 
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Message » 09 Nov 2012 21:40

Riffhard a écrit:Reçu le mien ce jour, il est sorti à combien d'exemplaires?


5000 il me semble.
tenia54
 
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Message » 10 Nov 2012 11:44

tenia54 a écrit:
Riffhard a écrit:Reçu le mien ce jour, il est sorti à combien d'exemplaires?


5000 il me semble.

Merci de l'information :thks:
Riffhard
 
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Message » 11 Nov 2012 15:12

D'autres photos du coffret FR (crédits : blu-ray.com) :

http://forum.blu-ray.com/showpost.php?p ... stcount=33
tenia54
 
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Message » 25 Déc 2012 15:52

En france contrairement en UK et allemagne (tout 2 ont un digipack),il y a 2 sortes de coffrets avec ou sans cercueil ,résultat si un est sold out ,le coffret n'est plus dispo du tout !

Vu qu'en france ils ont mis des Slims tout pourris dans le cercueil,impossible d'en faire un coffret sans lui !

En Espagne ca semble être aussi un Digipack ,en italie il n'y a pas de version cercueil !

Si vous tenez vraiment au cercueil il en reste sur amazon allemagne ,vu que c'est une exclu amazon Allemagne,c'est les mêmes discs qu'en france ,italie , espagne et UK

j'ai pris le coffret UK c'est le moins cher d'europe, a 30 euros je pense que c'est raisonnable !

Le plus beau reste le digibook Us ,mais c'est le plus cher de tous 130 $ :wtf:
jhudson
 
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Message » 26 Déc 2012 12:38

Frankenstein (1931)

Réalisateur : James Whale

Synopsis : Victor Frankenstein est obsédé par l'idée de créer la vie. Il parvient à animer une créature assemblée à partir de différents cadavres. Rejetée, déployant un tempérament violent, elle finit par se rebeller contre son créateur.

Il faut reconnaître que Frankenstein est un bien meilleur film que Dracula, version américaine ou espagnole. Tod Browning semble s'être désintéressé du projet (auquel il était surtout lié via la participation de Lon Chaney, décédé avant le début du tournage) en dehors de quelques scènes magistrales.
James Whale a quant à lui une approche bien plus cinématographique et stylisée d'un scénario qui, comme celui de Dracula, est en fait une adaptation d'une pièce de théâtre. Cela contribue surtout ici à un changement de style et d'approche de l'espace à chaque grande articulation du récit. On commence par une ambiance poisseuse et obscure, on bascule dans un expressionnisme articulé autour d'un axe vertical, on passe ensuite au naturalisme et au soleil pour des scènes dans le village en fête pour revenir en dernier lieu dans un décor très épuré et des ambiances nocturnes.
Mais ce qui rend bien sûr le film mémorable, c'est la prestation mythique (et muette) de Boris Karloff, et ses traits émaciés, aidée par le travail du maquilleur Jack Pierce.
En tout cas, c'est, pour l'époque, un modèle d'économie narrative et d'évocation visuelle, sachant rendre la créature sympathique à différents moments clés de l'histoire.
La version présentée est la version intégrale réintégrant les éléments coupés à la demande de la censure après 1934.

L'image : très belle copie de référence pour ce film, rayures et défauts pratiquement inexistants. Le contraste est un peu moins impressionnant que sur Dracula, mais ce dernier est paradoxalement la restauration "Frankenstein" du coffret, faite à partir de plein d'éléments piochés à gauche et à droite et liée par quelques manipulations électroniques. Le plan séquence au milieu des villageois dans les rues le jour du mariage est impressionnant de netteté.

Le son : peu à dire, si ce n'est que la bande passante et la dynamique sont tout à fait raisonnables, que le souffle a été réduit et les craquements éliminés.

Les bonus : tous les bonus des éditions précédentes sont repris, ils sont sous-titrés et en SD. Il y a souvent des redites de l'un à l'autre, les plus intéressants restant ceux sur les évolutions de la créature d'un film sur l'autre ("Son of Frankenstein" semble un volet intéressant, malheureusement absent du coffret).
Sledge Hammer
 
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Message » 26 Déc 2012 13:08

La Momie (The Mummy) (1932)

Réalisateur : Karl Freund

Synopsis : Dans les années 20, une expédition archélologique découvre en Égypte une momie préservée dans des conditions étranges, celle du grand prêtre Imhotep. Cette dernière parvient à reprendre vie. Dix ans plus tard, une nouvelle expédition guidée par un certain "Ardath Bey" tombe sur le tombeau intact d'une princesse de la même époque. Il s'avère qu'Ardath Bey a quelques visées sur elle et sur sa réincarnation actuelle.

On continue ici encore dans le bon. Karl Freund avait été un chef opérateur crucial dans l'esthétique du cinéma allemand des années 20 (Murnau, Lang...) et après son arrivée à Hollywood, il s'était vu confier la photo de productions majeures. Sur Dracula, il a apparemment remplacé au pied levé un Tod Browning plus ou moins démotivé et on lui a confié assez logiquement la réalisation de ce qui est dans les faits un remake déguisé de Dracula (un bonus montre les parallélismes dans l'histoire, les dialogues et la distribution). La Momie améliore au moins Dracula sur un point : la relation entre le "monstre" et la femme qu'il vise est ici au centre de l'intrigue, alors qu'elle n'est jamais expliquée dans Dracula (pourquoi le comte traverse-t-il les mers pour pourchasser une inconnue complète ???)
Boris Karloff hérite ici d'un maquillage totalement différent de celui de Frankenstein et donne ici une illustration de sa polyvalence en tant qu'acteur. Son Imhotep est tout en sous entendus et en demi-teintes, et il parvient à donner une épaisseur et du pathétique à un personnage qui aurait pu être moins riche. Le maquillage est une nouvelle fois très impressionnant, notamment dans la scène mythique du film, le plan où la momie reprend insensiblement vie.
Si la suite ne retrouve jamais le même niveau d'évocation et de mystère, les péripéties restent solides. Zita Johann, qui n'eut qu'une brève carrière dans le système hollywoodien, campe à la fois l'ingénue et la projection des vies antérieures de la princesse, avec de remarquables facilités. David Manners, le jeune premier, fait une plus forte impression que dans Dracula.

L'image : jusqu'à présent la plus impressionnante du coffret. Peu de manipulations perceptibles, grain discret mais présent, excellents contrastes et dégradés. Un modèle en technique pour un film de cette époque.

Le son : comme on pouvait s'y attendre, l'utilisation de la bande-son reste modérée. Résultat une nouvelle fois propre.

Les bonus : repris des éditions précédentes et donc tous en SD. On peut notamment apprécier le portrait de Jack Pierce, maquilleur de presque tous les premiers films de monstres d'Universal, et des anecdotes sur les relations difficiles entre Johann et Karl Freund, aboutissant par exemple à ce qu'elle soit jetée, pour de vrai, aux lions (pour une scène finalement coupée au montage...).

À noter que Karl Freund, après quelques autres films tout à fait honorables en tant que réalisateur, est ensuite redevenu directeur de la photo, et qu'il a terminé sa carrière en concevant le système d'éclairage et de cadrage de "I Love Lucy". À ce titre, son travail a encore de nombreuses répercussions aujourd'hui, vu qu'il est encore la norme sur toutes les sitcoms jouées en studio et en public.
Sledge Hammer
 
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Message » 01 Jan 2013 14:33

Une petit avis sur votre film préfère. Parmi les 8 présents. J ai revu. L homme invisible. Dracula. L étrange créature. Et la Momy. Pour l instant je préfère l homme invisible. !! Et vous ?
jcdusse
 
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Message » 01 Jan 2013 20:12

jcdusse a écrit:Une petit avis sur votre film préfère. Parmi les 8 présents. J ai revu. L homme invisible. Dracula. L étrange créature. Et la Momy. Pour l instant je préfère l homme invisible. !! Et vous ?


Il faudrait que je les revoie (j'ai le coffret mais pas encore regardé,je les ai vu ca fait un moment)de mémoire la Fiancé de Frankenstein est bien au dessus des autres,et le fantôme de l'opéra ensuite !

Le fils Frankenstein ,Karloff a regretté de l'avoir tourné,il a laissé tombé le rôle ensuite,un film plus humoristique qu ' effrayant ,avec Atwill a qui des probléme avec son bras mécanique !

Abbott et costello ne sont pas loin

Si on voulait rester dans le trip,Arte a diffusé Ed Wood en HD ,film inédit en blu ray en france !
jhudson
 
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Message » 03 Jan 2013 0:42

Vu le loup garou et. L opéra. Je préfère toujours l homme invisible. Bon il me reste plus qu à voir à priori 2 très bons les 2 frankeinsteins. Mais après avoir vu les 6 premiers je place quand même l homme invisible bien au dessus des autres. Avis personnel.
jcdusse
 
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Message » 09 Jan 2013 12:15

alors ! toujours pas d'avis sur votre tiercé !! vos 3 films top de ce coffret ..
jcdusse
 
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Message » 09 Jan 2013 16:00

L'Homme invisible (The Invisible Man) (1933)

Réalisateur : James Whale

Synopsis : Un étranger entièrement couvert de bandages s'installe en plein hiver dans l'auberge d'un petit village anglais. Il compte mener des expériences mystérieuses. Serait-il l'assistant d'un savant célèbre qui a disparu après avoir mené des recherches dangereuses ? Et aurait-il un vague rapport avec le titre du film ?

Après de longues négociations, James Whale (réalisateur de "Frankenstein") a accepté de revenir au film d'"horreur" chez Universal en ayant toute liberté artistique durant le tournage. Il fait appel à un vieux complice pour écrire un scénario basé sur le roman de H.G. Wells, là où le studio ne voulait conserver que le titre et le nom de l'auteur (une version alternative de l'histoire suggère plutôt que Wells avait un droit de regard sur l'adaptation et qu'Universal a préféré prendre ses précautions). Il engage pour le rôle principal Claude Rains, qui n'a aucune expérience à Hollywood, s'entoure de quelques collaborateurs au théâtre et de Frankenstein et tire les paraboles politiques de Wells dans une direction plus proche de la comédie noire.

Le résultat : un film un peu grinçant mais très agréable à suivre, en raison d'un rythme soutenu (on n'est plus dans une adaptation de pièce de théâtre et ça se voit...), de scènes franchement comiques dans le village (le couple d'aubergistes, le premier pétage de plombs de l'homme invisible) et d'un ton toujours léger. Plus qu'un homme rendu fou par une drogue (l'explication du scénario), Jack Griffin est surtout, pour appeler un chat un chat, un sale con, un type "normal" à qui le pouvoir est monté à la tête (les fans du Seigneur des anneaux apprécieront, les lecteurs de la République de Platon, avec la parabole de l'Anneau de Gygès encore plus). Le cabotinage de Claude Rains (réduit à une simple voix jusqu'au plan final) vaut largement le jeu de pas mal de méchants dans les James Bond, son rival auprès de sa fiancée est un mollasson veule que James Whale supprime dans une scène franchement jubilatoire. Malgré un "body count" comparativement très élevé (150 morts, pour la plupart hors champ !), le résultat est donc très distrayant, malgré quelques passages qui ont très mal vieilli (le jeu des acteurs dans la scène entre la fiancée et son soupirant...). Débarrassé du poids d'avoir à se coltiner un mythe comme celui de Frankenstein (ou celui de Dracula... ou celui de la résurrection des morts dans l'Égypte ancienne), Whale signe en fait un film assez personnel et fluide.

Les effets spéciaux étaient assez impressionnants pour l'époque, quoique les trucages sur fond noir ne font guère illusion avec la HD. C'est en tout cas intéressant de voir une production reposant sur les effets optiques plus que sur le maquillage (comme les trois précédents) et j'ai apprécié les multiples techniques utilisées pour manifester les mouvements de l'homme invisible. L'époque pré-images de synthèse avait du bon : elle stimulait la créativité des techniciens plutôt que le rendu brut...

À noter toutefois, dans le documentaire bonus, le film est d'une certaine façon, comme La Momie par rapport à Dracula, un remake de Frankenstein, plein d'éléments clés du film précédent (le scientifique qui s'isole, la fiancée courtisée par un autre, la figure paternelle qui met en garde, le "monstre" qui sème la panique dans les rues) étant réactualisés ici.

Autres remarques :
- Claude Rains est bien entendu connu aujourd'hui pour son Commissaire Renault dans Casablanca (et pour Le Fantôme de l'opéra... et pour quelques autres seconds rôles marquants)
- Gloria Stuart surjoue affreusement dans sa première scène mais est bien plus potable dans la suite. C'est encore une des nombreuses actrices de ces films de monstres Universal à avoir été centenaire. Elle est passée essentiellement à la postérité pour deux raisons : elle a plus ou moins créé la SAG (le principal syndicat des acteurs) et elle a incarné Rose dans les scènes "d'aujourd'hui" de Titanic, ce qui lui a valu une nomination aux Oscars à un âge canonique. Sa fiche Wikipedia suggère en tout cas une vie riche et bien remplie
- son père dans le film me disait quelque chose. Effectivement, c'est l'ange gaffeur de La Vie est belle
- un logo NRA au début du film ? Pas d'armes à feu au menu, c'est le symbole de la National Recovery Administration, un des piliers du New Deal de Roosevelt (une sorte de signe de conformité de la production à des règles de bonne conduite en matière de main d'œuvre)
- il est intéressant de voir L'Homme invisible en tandem avec la version de 1932 de L'Île du Docteur Moreau, une autre adaptation de Wells exécutée cette fois-ci par Paramount qui voulait apparemment avoir sa part du gâteau dans la vogue des films d'épouvante. On y retrouve dans un rôle mineur Bela Lugosi, avec cette fois-ci Charles Laughton dans un numéro magistral de savant démiurge. Le maquillage est là aussi de tout premier ordre.

L'image : un peu plus bidouillée que dans Frankenstein et La Momie mais très satisfaisante en matière de contraste et de définition

Le son : une franche réussite du fait de l'élimination du souffle de bande. Une bonne part de la présence de l'homme invisible se manifestant par les bruitages et effets sonores sur fond de silence, c'était la décision à prendre.

Les bonus : un documentaire un peu attrape-tout (la fin, au sujet des suites) mais les parties centrées sur James Whale, notamment sa relation avec Carl Laemmle père et fils sont très instructives. Et j'avais complètement oublié "Le Fils de l'homme invisible"...
Sledge Hammer
 
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Message » 09 Jan 2013 18:04

merci sledge pour ce super compte rendu !! perso je trouve que les effets spéciaux sont fabuleux pour l'epoque !! je peux connaitre ton tiercé ...
jcdusse
 
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Message » 11 Jan 2013 11:49

j'attends les ^prochains test de sledge avec impatience ...
jcdusse
 
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Message » 11 Jan 2013 15:47

Je commente les films après les avoir regardé dans l'ordre. Je vais essayer d'en faire un ou deux par semaine. En tout cas, merci de tes encouragements...
Sledge Hammer
 
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