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[BD] À la merveille

Message » 29 Oct 2013 19:54

Image

Année : 2012
Durée : 112 min
Réalisateur : Terrence Malick
Acteurs : Olga Kurylenko, Ben Affleck, Javier Bardem, Rachel McAdams

Le synopsis :

Après la passion qu'ils ont vécue à la Merveille - Le Mont-Saint-Michel - Neil est certain d'avoir trouvé la femme de sa vie : Marina. Mais leur relation se fragilise...

Le film : ♥♥♥♥

Poétique, mélancolique, envoûtante et singulière (voire expérimentale), "À la merveille" est une romance dramatique sensorielle ... lire la suite

Le Blu-ray Disc : Image

- Format vidéo : 1080p24 (AVC) / [2.35]
- Piste sonore : International (Anglais/Français/Espagnol/Russe/Italien) DTS-HD Master Audio 7.1
- Sous-titres : Français partiels. Français pour malentendants

• Image : Un transfert HD sublime au léger grain cinéma préservé, à la définition tranchante, aux détails qui foisonnent dans tous les recoins de l'écran, à la profondeur de champ scotchante, aux couleurs étincelantes et aux contrastes denses. Une merveille !
• Audio : Les voix sont ancrées solidement sur la centrale, la superbe BO est majestueusement spatialisée, les ambiance sont précises, la balance frontale excelle et les (rares) effets surround viennent nous caresser avec beaucoup de sérénité. Une piste sonore HD acoustiquement prodigieuse !

- Région : B (France)
- Éditeur : Metropolitan Vidéo
- Date de sortie : 02 octobre 2013

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le loup celeste
 
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Message » 29 Oct 2013 22:06

Merci pour ce test (et aussi pour tous les autres ! :wink: ). :thks:
opbilbo
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Message » 30 Oct 2013 1:51

Ce que j'en disais (paru dans l'Hebdo) :

Image
A la merveille (To The Wonder) - Terrence Malick


Metropolitan, 2013 (FR)
BD-50, Zone B
2.35, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 26854 kbps
Multiple languages / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 2060 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
STF, STF pour sourds et malentendants, amovibles

L'image du Blu Ray de To The Wonder est une pure merveille, dans la digne lignée de celle de The Tree Of Life. La définition est constamment au top (minus évidemment les 1eres minutes, filmées en SD sur un téléphone), sans qu'aucun défaut ne vienne entacher le plaisir du visionnage. Que ce soit le niveau de détails, le naturel de l'image, la restitution des couleurs ou des contrastes, l'ensemble est un ravissement de chaque instant, rendant amplement justice à la grande qualité de la photographie du film à travers un encodage au diapason. L'ensemble est tellement propice à cela que la galerie de captures est doublée pour la peine.

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Malheureusement, la déception est de mise pour la partie sonore. La raison est simple : un manque flagrant de puissance du à un mixage bien trop bas. Que ce soit La ligne rouge, The Tree of Life ou maintenant To The Wonder, les Blu Rays de ces films possèdent (en fonction de l'édition) un panneau introductif où Terrence Malick nous invite à monter le son pour profiter du film avec un volume sonore important. Eh bien, peine perdue ici : même en montant sérieusement le volume, impossible d'obtenir un volume sonore adéquat. Pour les connaisseurs, j'ai un ampli Yamaha RX-V467. Mon réglage de référence est -32.5 dB, pour une gamme allant de -60 dB à +20 dB. Je suis monté à -10 dB sans avoir l'impression que ce soit suffisant, -5 dB paraissant un volume adéquat.
En l'état, la piste manque du coup sérieusement de punch, ne serait-ce que pour permettre aux multiples pistes musicales de s'envoler de manière convaincante. Les dialogues, une fois le son monté plus que largement, sonnent un chouia sourds, la faute probablement au mixage de la piste. Reste une spatialisation honnête mais un peu limitée, et une reprise honnête des graves mais le film n'est pas particulièrement prompt à l'utilisation du caisson.

Au final, difficile de juger si le problème de niveau sonore est restreint à la présente édition française ou non. Les éditions françaises, anglaises et US présentes toutes des pistes différentes sur le papier (DTS HD MA 5.1 48/16 sur le disque US, DTS HD MA 5.1 et 7.1 48/24 avec core mi-débit sur le disque UK). N'ayant que l'édition française, je ne peux comparer et juger globalement, même si les retours des éditions US et UK ne pointent pas de problème de ce type. En état, je ne peux donc que sanctionner avec déception la note finale.

Image : 10/10
Son : 7/10
Film : 8/10


Incomplet. Imparfait. Inabouti. To The Wonder peut se voir un prolongement de The Tree of Life, reprenant notamment ses visuels, ses méthodes de mises en scène, ses cadrages à fleur de peau.
Cependant, il manque au film ce qui permettait à The Tree of Life de fonctionner : un courant pour le faire avancer, peu importe les détours du montage, qui faisaient sens et n'empêchaient jamais le récit de continuer de se dérouler.

The Tree of Life était une rivière, tortueuse mais avec son courant. Ici, le montage fonctionne plus par à-coups, par succession de vignettes interrompues par un montage semblant maladroit, et qui ne fait que ressortir l'absence de véritable moteur narratif. Evidemment, je n'attends pas de To The Wonder un film narrativement balisé, bien carré et structuré. Mais le manque constant de motivation finit par lasser, surtout en 2e moitié de film. On saute d'un endroit à un autre, d'une femme à une autre, avec ces personnages ne dépassant que trop rarement l'esquisse, mais toujours en mouvements, à pied, en voiture, en train, en métro, en avion. Les sentiments vont et viennent, les lieux s'alternent, les rideaux passent de blanc à noir, et les étendues d'eaux au départ sans limite deviennent étroites et empoisonnées. Certes, mais où vont donc ces personnages ? Pourquoi brassent-ils tant de vide ?

Parce qu'ils s'ennuient, parce que l'ennui d'Affleck attire le désintérêt, l'attise, et ce désintérêt finit par être le nôtre. Difficile de saisir les émotions, de capter la tendresse qui est offerte, de s'ouvrir, tout cela finit par devenir froid, distant, refermé sur soi-même. Par-dessus ce couple se greffent quelques passages sur le boulot d'Affleck, des réactions d'habitants d'une zone polluée (et donc, dont la beauté a été corrompue), et des interventions de Javier Bardem, mais c'est tellement épars qu'on se demande pourquoi ne pas les avoir carrément complètement éliminés. C'est d'autant plus dommage qu'ils soient présents sous leur forme actuelle, car ils sont frustrants, tant ils auraient pu apporter un plus notable permettant d'élargir les thématiques du film à autre chose que ces 3 personnages principaux. C'est probablement la plus grosse déception du film, car en l'état, il n'en subsiste plus que quelques minutes, qui le plus souvent consistent à montrer un prêtre qui doute mais répète jusqu'à plus soif que Dieu est partout / en nous / autour de nous / près de nous / nous / ...

Rarement face-à-face, tournant l'un autour de l'autre dans des mouvements souvent commencés, rarement finis, les personnages errent plus qu'ils n'existent, ce qui pourrait fonctionner si tout cela ne finissait pas par laisser à une distance poliment ennuyeuse toute création d'émotion, d'autant plus que les questionnements existentiels de Malick n'ont rarement été écrits avec une telle naïveté quasi puérile (le monologue de Bardem en fin de film est quasi involontairement hilarant, mais surtout presque insupportable). C'est dommage car visuellement et thématiquement, To The Wonder aurait pu être grand, très grand, autant au moins que Le nouveau monde ou The Tree of Life. Il est évident que visuellement, le film est invariablement supérieur à 95% des productions actuelles, et que la très grande majeure partie du film pourrait être tiré en poster tant c'est magnifique.

Pour autant, le film est d'une beauté absolue qui compense en partie son manque de liant, notamment la 1ere moitié du film, d'une grâce folle, et qui fonctionne parfaitement comme un prolongement de The Tree of Life.

Le problème, c'est que cette 1ere partie s'arrête avec le départ des filles, et l'arrivée soudaine de Rachel McAdams, le tout centré sur Ben Affleck. C'est une cassure nette qui stoppe complètement le film dans son élan, et brise la dynamique narrative entre Kurylenko et Affleck, ainsi que la montée progressive des éléments de dissension du couple. Soudainement, c'en est trop, alors elles s'en vont, et voilà...

Pour autant, le film reste d'une grande légèreté et d'une grande fluidité, la beauté et la fluidité des sensations prenant le dessus sur les gros problèmes de structure. C'est juste magnifique, une évocation de la beauté en elle-même, que ce soit celle de la nature, des gens ou des sentiments.
tenia54
 
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Message » 30 Oct 2013 11:59

Idem. :thks: :wink:
opbilbo
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