Cartel

[lag@uffre]

Et bé. C'est bien loupé. Au début on s'interroge, l'étrangeté des dialogues, des personnages insaisissables pourraient peut-être glisser vers quelque chose de nouveau. Que Nenni. C'est juste mal fichu. Tout devient didactique, donneur de leçon, incongru et surtout vide. On ne saura jamais de qui on raconte l'histoire et aura jamais éprouvé d'empathie pour qui que ce soit. La morale est sauve malgré l'impunité dont jouissent les salauds. Le seul bon aspect de l'entreprise, le rapport des meurtriers à leur besogne, ça fait léger.

edit: Je crois que j'ai un problème avec McCarthy.

[autrichon gris]

edit: Je crois que j'ai un problème avec McCarthy.

Normal, c'était quand même un sacré parano, doublé d'un psycho-rigide notoire....




Bon, je file en courant...... !

[Arsenic]

Bon donc encore une bouse de Scott, comme d'hab.

[marck5]

film superbement pensé ou la mise en scene aristocratique de scott,avec sa capacité à faire dire aux images beaucoup de choses,danse parfaitement avec un scenario de haute volée.le cheminement languissant du fil de l'histoire etant le parfait reflet d'un propos societal qui se veut ineluctable et d'ou le faste crepusculaire en est le parfait ecrin.

9/10

[jhudson]

Ridley a appris le suicide de son frère pendant le tournage ,ça a pu avoir une répercussion sur le film

[Unjeff]

film superbement pensé ou la mise en scene aristocratique de scott,avec sa capacité à faire dire aux images beaucoup de choses,danse parfaitement avec un scenario de haute volée.le cheminement languissant du fil de l'histoire etant le parfait reflet d'un propos societal qui se veut ineluctable et d'ou le faste crepusculaire en est le parfait ecrin.

9/10

Hello,

Je te rejoins presque complètement marck5.

On a souvent glosé sur AVATAR (pas moi) en jugeant son propos écologiste simplissimement gnangnan et sa mise en scène hyper calibrée... Mais force est de constater que certains films prenant complètement le contre pied de telles critiques en subissent eux mêmes de peu enviables....

Evoquer Avatar m'est aussi venu car finalement notre rapport au réel nous impacte aussi bien sociétalement que sur d'autres sujets comme l’environnement (le concept de Développement durable s’appuyant d'ailleurs aussi bien sur le pilier sociétal qu'environnemental).

J’ai aussi pensé à La possibilité d’une île en voyant ce film et plus généralement à Houellbecq qui tisse un champ du possible à partir d’une analyse de l’évolution de la morale occidentale et de ses mœurs (entre autre). En particulier dans notre rapport au cu.l (ou dit autrement au désir) . Mais il y est question de cynisme aussi. Bref, autant de sujets abordés dans ce Cartel qui m’a bien embarqué même si de prime abord ce film pourra décontenancer ou sembler boursouflé, voir vain…

[primare21]

film superbement pensé ou la mise en scene aristocratique de scott,avec sa capacité à faire dire aux images beaucoup de choses,danse parfaitement avec un scenario de haute volée.le cheminement languissant du fil de l'histoire etant le parfait reflet d'un propos societal qui se veut ineluctable et d'ou le faste crepusculaire en est le parfait ecrin.

9/10

[marck5]

Hello,

Je te rejoins presque complètement marck5.

On a souvent glosé sur AVATAR (pas moi) en jugeant son propos écologiste simplissimement gnangnan et sa mise en scène hyper calibrée... Mais force est de constater que certains films prenant complètement le contre pied de telles critiques en subissent eux mêmes de peu enviables....

Evoquer Avatar m'est aussi venu car finalement notre rapport au réel nous impacte aussi bien sociétalement que sur d'autres sujets comme l’environnement (le concept de Développement durable s’appuyant d'ailleurs aussi bien sur le pilier sociétal qu'environnemental).

J’ai aussi pensé à La possibilité d’une île en voyant ce film et plus généralement à Houellbecq qui tisse un champ du possible à partir d’une analyse de l’évolution de la morale occidentale et de ses mœurs (entre autre). En particulier dans notre rapport au cu.l (ou dit autrement au désir) . Mais il y est question de cynisme aussi. Bref, autant de sujets abordés dans ce Cartel qui m’a bien embarqué même si de prime abord ce film pourra décontenancer ou sembler boursouflé, voir vain…

tiens Unjeff,ton parallele avec avatar pour pointer les postures est fort judicieux.
je dirais meme que la structure d'avatar dans ce qui est sa façon d'aiguiller l'imaginaire du spectateur par les etapes de l'histoire narrée tel un champ à ouverture constante est tres proche de celle que forme le kaleidoscope des dialogues ô combien savoureux de cartel.

oui le rapport au reel a toujours ete central societalement parlant et se tromper sur lui est un drame aux consequences insoupçonnées.
une île...oui je pense voir ce que tu veux dire par là...encore une question de perception du reel ou toute personne peut etre seule parmi la foule.
cartel embarque bien vers moults sujets qui forment un tout superbe.

[marck5]

film superbement pensé ou la mise en scene aristocratique de scott,avec sa capacité à faire dire aux images beaucoup de choses,danse parfaitement avec un scenario de haute volée.le cheminement languissant du fil de l'histoire etant le parfait reflet d'un propos societal qui se veut ineluctable et d'ou le faste crepusculaire en est le parfait ecrin.

9/10

je vois que cartel ne t'a pas laissé insensible toi aussi.

[primare21]

J'ai adoré ce film très pictural, ou chaque coup de brosse est léger, facile, quasi j'men foutiste, tel le personnage principal.
Avec un contraste violent cette narration légère, pleine d'humour nous brosse une histoire très sombre, très profonde, dénuée de rédemption.
J'ai bien aimé les niveaux de lectures multiples: sociétaux, philosophique, initiatique, collectif, individuel...dans un tout a priori foutraque mais très cohérent.

A mon sens c'est un des très bon film de 2013.
Peut être un film qui sera redécouvert et apprécié plus tard. Après tout Blade Runner fut un bide à sa sortie.

[marck5]

oui cette structure kaleidoscopique ou tout est à sa place pour former un tout implacable.
legereté...gravité...ineluctabilité,oui ce qui est visité est somptueux.

[lag@uffre]

Et bé, j'ai par contre entendu dire que la VL clarifait le concept, le film devenant plus énergique malgré sa plus grande longueur, à voir.

[teamsound]

Superbe film les dialogues et ces personnages "Tarantinesque", la scène culte de Cameron Diaz sur a Ferrari
Bref pour moi un très bon Ridley Scott 9/10 aussi.

[Keron]

Je suis resté en dehors du train. Je ne savais pas que c'était Scott qui avait réalisé ce film. Tant mieux car très franchement, j'aurai encore été plus critique avec ce film tant j'ai aimé son cinéma d'avant Promotheus. Au vu du casting démesuré, j'ai le sentiment qu'il manque l'essentiel et que le film oscille entre l'humour d'un film gore ou d'un sérieux film de mafia.

Certes il y a de très belles images avec un traitement des couleurs psychédéliques, mais quitte à aller dans ce style, autant viser directement un Only God Forgive de Nicolas Winding Refn dont l'image m'a durablement marqué.

[lag@uffre]

Je ne sais pas si OGF a un rapport, mais j'ai trouvé que les élucubrations philosophiques sortaient de nulle part, de façon ultra didactique et que l'ensemble manquait de cohésion. Après la référence à Tarantino ne peut que me rassurer sur le fait que je n'ai pas aimé.