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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

► CRITIQUES des derniers films vus

Message » 20 Avr 2014 16:50

damrod a écrit:Hier

Le matin captain america 2
Pas mal 15/20
Mais note abaissee a 14 a cause de la 3d qui fait ch...r et la camera folle a la transformers qui gene plus qu'autre chose

Laprem le film de l'année lol
Need for speed
Ok c genre ff2 e plus mauvais c dire....le black ridicule, l'histoire basique.....10/20 pour les caisses, mais 8 au final car 3d de m..de qu'en plus on paye 2 euros pour aucun plus plutot du malos
Comme sur les tv lg passives, tu as une paire de lunettes en plus des tiennes, une baisse notable de luminosite...pour rien

Du coup je me demande si je vais pas passer chez grand optical ils font des surlunettes 3d surmesure pour ta paire optique....mais avec deux verres gauche, normalement ca transforme ton film 3dise en 2d.....ca regle pas le pb du surcout de 2euros ni la baisse de luminosite mais au moins tu te debarrasses de la gene visuelle

Le seul film en 3d bien c avatar....les autres c de la postprod marketing de ***** !


Un film tiré d'un jeu vidéo, ca ne peux pas être un chef d'oeuvre, au mieux ça peut être une série B regardable,ou on prend un acteur relativement connu sorti de Breaking bad ,ça pue le marketing a plein nez !

Genre de film qui aurait mérité d’être un direct to video
jhudson
 
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Message » 21 Avr 2014 21:28

tupeutla a écrit:
chris.24 a écrit:Supernatural - saison 1 (bluray FR)

J'ai abandonné au cours du second épisode...

L'un des deux frères est insupportable, prétentieux, imbus de sa personne. Le casting est orienté beaux mecs, belles nanas, c'est lourdingue. Les dialogues ne cassent pas 3 pattes à un canard, le doublage n'est pas folichon (oui je regarde en VF et j'assume). Mais ce qui est encore plus gênant là dedans c'est la désinvolture avec laquelle les histoires sont traitées : les héros n'ont presque pas peur, les persos secondaires ne sont pas forcément hyper expressifs non plus d'ailleurs dans leur frayeur (cela devrait être le cas vu les thèmes abordés) et cette absence d'émotion, d'implication, conduit à une superficialité qui nuit à la crédibilité. Les frères cabotinent (surtout un) malgré les événements horrifiques et ce décalage fait qu'on ne rentre pas dans l'histoire...

8/20


Tu es passé complètement à côté de l'histoire ! C'est si mauvais qu'on en est à la 10e saison (il ne devait y en avoir que 6) et que c'est noté 8,8 sur l'IMDb !
Le ton de la série est délibérément choisi comme étant tragi-comique. Inutile de dire que je suis un inconditionnel de Sam et Dean. :oldy:


Pareil, et pourtant au début j'ai eu la même réaction que Chris. Maintenant je ne rate pas un seul épisode.
Arsenic
 
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Message » 21 Avr 2014 23:23

Image

My sweet Pepper land - vu en VOSTFR au ciné Art et Essai de Besançon, grande salle.

Synopsis allociné : Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise...

La séquence introductive, construite comme un court métrage à la dialectique parfaite, donne le ton du film à la manière d'un diapason : on rit de cet humour absurde, puis on rit jaune, puis c'est le silence de plomb dans la salle. On devine alors qu'on va naviguer entre humour décalé et âpreté glaçante. Et effectivement la suite n'est pas en reste avec un mélange des genres étonnant mais qui fonctionne quasiment de bout en bout. Tout à tour western spaghetti avec son lot de gueules burinées, critique sociale et juridique, lutte politique, romance subtile et drame social, ce film à nul autre pareil creuse son sillon décalé à la manière d'une conte pour adulte bien décapant dans un monde qu'on sent en pleine transition. Baran y joue le rôle du héros justicier qui défend une vision idéaliste de son pays à l'opposé du fonctionnement tribal qui sévit dans cette région. Il va devoir lutter pour faire respecter ce qu'il représente, tout en protégeant l'institutrice qui incarne le changement par l'éducation. Ce combat, où il est question de vie et de mort à tout instant, est mené au sein d'une nature sublimée comme un éden qui contraste volontairement avec la misère des hommes : les lumières sont remarquables, les paysages grandioses. Dans un tel contexte, on ne peut qu'admirer le combat de cet homme et de cette femme et leur souhaiter de réussir. Par son héroïsme au quotidien et la tension qu'elle génère, la mise en scène fait alors passer les super héros hollywoodiens pour des lopettes sans relief et sans saveur. Ici, on a carrément des supers "Supers héros" avec de vrais pouvoirs : ceux qui permettent au changement de s'opérer.

Nota : dans ce film, l'actrice Golshifteh Farahani (qui a une formation de pianiste à la base) joue elle-même du hang, qui est un instrument à percussion contemporain qui dégage de très belles sonorités. Voici l'occasion de le découvrir pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.youtube.com/user/HangMassive
Emmanuel Piat
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Message » 22 Avr 2014 0:26

Vu Minscape le début est intriguant, la suite aussi mais je trouve que la fin est un peu facile ,quand on y repense c'est même limite vraisemblable.

Les 2 acteurs principaux sauvent le film

essayer de manipuler quelqu'un qui lit dans les pensées ,c'est comme essayer de fausser un détecteur de mensonge en bien plus difficile ,qu'on soit un génie ou pas .Et puis elle aurait pu se libérer de ses parents d'une autre façon


Finalement Trance tenait bien plus la route et les motivations aussi !
jhudson
 
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Message » 22 Avr 2014 0:37

Emmanuel Piat a écrit:Image

My sweet Pepper land - vu en VOSTFR au ciné Art et Essai de Besançon, grande salle.

Synopsis allociné : Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise...

La séquence introductive, construite comme un court métrage à la dialectique parfaite, donne le ton du film à la manière d'un diapason : on rit de cet humour absurde, puis on rit jaune, puis c'est le silence de plomb dans la salle. On devine alors qu'on va naviguer entre humour décalé et âpreté glaçante. Et effectivement la suite n'est pas en reste avec un mélange des genres étonnant mais qui fonctionne quasiment de bout en bout. Tout à tour western spaghetti avec son lot de gueules burinées, critique sociale et juridique, lutte politique, romance subtile et drame social, ce film à nul autre pareil creuse son sillon décalé à la manière d'une conte pour adulte bien décapant dans un monde qu'on sent en pleine transition. Baran y joue le rôle du héros justicier qui défend une vision idéaliste de son pays à l'opposé du fonctionnement tribal qui sévit dans cette région. Il va devoir lutter pour faire respecter ce qu'il représente, tout en protégeant l'institutrice qui incarne le changement par l'éducation. Ce combat, où il est question de vie et de mort à tout instant, est mené au sein d'une nature sublimée comme un éden qui contraste volontairement avec la misère des hommes : les lumières sont remarquables, les paysages grandioses. Dans un tel contexte, on ne peut qu'admirer le combat de cet homme et de cette femme et leur souhaiter de réussir. Par son héroïsme au quotidien et la tension qu'elle génère, la mise en scène fait alors passer les super héros hollywoodiens pour des lopettes sans relief et sans saveur. Ici, on a carrément des supers "Supers héros" avec de vrais pouvoirs : ceux qui permettent au changement de s'opérer.

Nota : dans ce film, l'actrice Golshifteh Farahani (qui a une formation de pianiste à la base) joue elle-même du hang, qui est un instrument à percussion contemporain qui dégage de très belles sonorités. Voici l'occasion de le découvrir pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.youtube.com/user/HangMassive



Golshifteh Farahani c'est vraiment quelqu'un (elle parle plusieurs langues dont le Français),elle s'est mis a dos le régime et les intégristes religieux en quittant le pays , elle dit que si elle faut qu'elle tourne nue pour un film on ne l’empêchera pas, quand on voit certaines actrices tout faire pour ne pas se dénuder !

La pudibonderie US n 'est rien a coté de celles de la plupart des pays musulmans .

Dans ses films elle condamne le sort qu'on réserve aux femmes, il y a un film sur Canal en ce moment Syngué Sabour - Pierre de patience dont c'est le sujet

Elle devait avoir le rôle féminin dans Prince of percia mais les autorités l'ont empêcher de quitter le pays !
jhudson
 
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Message » 22 Avr 2014 9:57

la pudibonderie us c'est totalement terminé.
Quand je vois leurs séries et bon nombre de films je me dit que c'est plutôt les français qui ont fait deux pas en arrière.
et trois pas niveau religion ou minorités.
On ose plus rien dire ici.
TELLOUCK
 
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Message » 22 Avr 2014 10:14

Vu deux films "maritimes".
Capitaine Philips, autant dire que c'est un grand film, Greengras est un grand réal, pour mémoire, le film retrace un acte de piraterie au large de la somalie.
Le film est traité comme un documentaire par moment, Tom Hanks est comme d'hab, ce Mr tout le monde à qui il arrive des choses extraordinaire (c'est le James Stewart de notre époque).
Le rythme est à la fois rapide et posé, pas de manichéisme, du grand cinéma (peut être un 1/4 d'heure de trop), vous sortez du film lessivé.
All is lost, le gravity de la mer...., le film est assez court, Redford seul à bord d'un voilier en passe de couler après avoir heurté un porte contenair.
Un seul mot de dialogue, un rythme assez lent, Redford n'est pas tout jeune......
Pour connaître très très bien le bateau et les situations de "mer", je peux vous dire que le film est quasi sans faute d'un point de vue technique.
Peut être faut-il être du "métier" pour tout apprécier, mais c'est un excellent film, qui se rapproche de captitaine Philips par son côté documentaire.
Je connaissais pas le réal (mais je vois que c'était lui l'excellent Margin Call), mais encore un real à suivre.
(Capitaine Philips sera pour moi est des film vu en 2014).
nuit americaine
 
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Message » 25 Avr 2014 7:03

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Nymphomaniac Volume I

Le maitre danois a encore frappé.

Joe est retrouvée, blessée, dans la rue, par un homme qui la recueille chez lui. Elle lui raconte son histoire.
Entourée dans son enfance d'un père aimant, d'une mère tout le contraire, elle va ériger la sexualité d'abord comme expérience, comme rempart, et enfin comme mode de vie structuré.
Cette première partie s'articule, comme souvent chez le cinéaste, par un découpage en plusieurs chapitre.
Chacun d'entre eux est d'une richesse inouïe, tant formelle (le cadrage, la photo, du grand art) que sur le propos. Mille idées, mille questionnements et mille interpellations qui sont parfois des coups de poing au coeur et l'âme (numéro sidérant d'Uma Thurman) jaillissent à la seconde.

Stacy Martin, filiforme, à peine formée (effrayante ambiguité qui ramène toujours à l'oedipe), à l'incroyable beauté diaphane, illumine la pellicule à chaque instant, tout en promenant son inhumanité douloureuse tout le long de la narration.
Le sexe n'apparait pas chez elle comme une libération, mais comme une prison, qu'elle l'harmonise au gré de ses amants comme un morceau de Bach ou qu'elle l'expérimente comme objet de pouvoir. Il la protège et l'isole en même temps, et toujours plane l'ombre du père, entre trauma (terrible scène de delirium tremens) et madeleine de Proust (le frêne).

Bref, il y aurait tellement à dire sur ce film qu'un simple post n'y suffit pas. A rapprocher de l'excellentissime Shame de Steve McQueen, sorte de pendant masculin, tout aussi douloureux et magistral.
A réserver bien entendu à un public très averti, on est aux limites (parfois franchies) de la pornographie, mais le voyage vaut le détour pour qui s'intéresse à l'âme et ses tourments.

FORGET ABOUT LOVE !
Arsenic
 
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Message » 25 Avr 2014 10:40

Pas vu Nymphomaniac, Mais Lars von Trier me saoule un pu depuis quelque film, certes c'est brillant etc............., mais ces films on est souvent plus content de l'avoir terminé qu'autre chose, cela manque de plaisir pur ........... (rappelez vous Dogville.........)
Et pour revenir sur Shame, film qui te fout mal à l'aise, et le côté arty branchouille est un peu "facile", voir Fassbender marché ds les rues de NY la nuit sur du Bach, joué par Gould, c'est presque cliché, bon cela reste un bon film, mais tu le vois une fois.
Pour moi, le sexe ne doit pas être intellectualisé et surtout au cinéma, soit on est dans le "fun" pur, soit on est dans le second degré genre humour, la chair ne doit jamais être triste.
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Message » 25 Avr 2014 11:13

Je rebondis sur le sexe au cinéma, pour les plus jeunes, le cinéma des années 70 et 80 était beaucoup "sexe" et souvent côté marrant.
Revoir des films de Tinto Brass, genre la "clef", ou les Pasolini (Decaméron, contes de Canterburry) est toujours rigolo, voir même quelques films Japonais de la période "roman porno" des années 70, le côté sexe plaisir de ces films est toujours très travaillé, on ne pouvait pas montrer grand chose........
Pour terminer, les quelques actrices italiennes de ces années là étaient des bombes de sensualité, Stefania Sandrelli, Francesca Dallara, Serena Grandi etc..............
La Bellucci est l'héritière de ces actrices (le talent en moins......).
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Message » 25 Avr 2014 11:23

IL ETAIT TEMPS (About time : BD)

Synopsis : Un jeune homme apprend par son père que les mâles de la famille ont la possibilité de voyager dans leur passé : Comment va-t-il utiliser, lui, cette faculté qui semble "magique" sur le papier ? Nous suivons le déroulement de sa vie sentimentale, familiale, paternelle ...

Charmant, touchant : Le pitch n'est pas loin d'être parfaitement exploité, alors qu'il est forcément casse-gueule. Bien entendu, aucun effet spécial n'est nécessaire pour restituer avec beaucoup de justesse les nombreuses situations amusantes, embarrassantes, conflictuelles et bien sûr "temporellement paradoxales". Le scénario semble légèrement tirer parfois vers du "déjà vu", comme "Un jour sans fin" ou "4 mariages et 1 enterrement", mais c'est pour mieux s'en échapper ensuite. Les acteurs sont tous parfaits, leurs choix judicieux (Pas de mannequins "Ricorée" à la chemise hyper-bien repassée ... ;-)). La philosophie finement distillée tout au cours du film, puis clairement exposée à la fin, est d'une justesse absolue et d'une belle profondeur, rafraîchissante, optimiste. Un film tout mignon, qui donne la pèche, et va ravir les ados, post-ados, vieux ados : Bref, tout le monde un peu sensible aux choses de la vie !

16/20
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Message » 25 Avr 2014 11:44

C'est gnan gnan au possible oui... berk.
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Message » 25 Avr 2014 11:51

4,2 sur 5 sur Allociné : Je parle des avis "spectateurs" donc ceux qui payent. Mais certaines critiques sont contrastées, c'est vrai : Les Goûts et les Couleurs ...
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Message » 25 Avr 2014 16:39

C'est toujours partagé sur ce réal. J'étais assez jeune quand j'ai apprécié 4 mariages et 1 enterrement (scénariste), mais depuis, je trouve son cinéma vraiment très facile. Ça enfonce des portes ouvertes, ne prend aucun risque thématique, ... il a quand même un bon œil pour certaines situations coquasses, mais c'est vraiment "safe", ça caresse dans le sens du poil, tout le monde rentre chez soi et tout peut continuer comme avant. Donc effectivement assez surpris de l'impact de ses films chez le cinéphiles.
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Message » 26 Avr 2014 18:20

Kill charlie countryman
Très bon film , une histoire d'amour un peu à la "true romance" mais en moins violent (bien que :-? ) avec un excellent Shia Leboeuf et une super bande son.
15/20
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