Betekaa a écrit:pour le chômage, nouveau record à la hausse...
les allemands battant eux aussi un record... à la baisse
Et ca risque pas de s'arranger en france....vu la situation éco.
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Betekaa a écrit:pour le chômage, nouveau record à la hausse...
les allemands battant eux aussi un record... à la baisse
Kolian a écrit:Betekaa a écrit:pour le chômage, nouveau record à la hausse...
les allemands battant eux aussi un record... à la baisse
Et ca risque pas de s'arranger en france....vu la situation éco.
La configuration dans mon profil
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papinova a écrit:Betekaa a écrit:certes, mais il n'y a quasiment plus personne au centre, et la jeune garde est assez pitoyable...
Et Marine alors ?
rmsk a écrit:
Remy
oyo a écrit:
Ah non le FN est un merdier monumental. Il y a par exemple une enquête sur le financement du micro parti de MLP. Je crois qu'il s'appelle Jeanne.
M. Loustau a aussi participé aux débordements en marge de manifestations contre le mariage pour tous, aux Invalides, à Paris, où il a été interpellé le 23 avril 2013. Malgré cela, il a été promu au fil des années. Il a été propulsé, en mars 2012, au poste clé de trésorier de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen. En septembre dernier, il est devenu, d’après Le Monde, le responsable du cercle Cardinal, un nouveau cercle du FN rassemblant des petits patrons.
D’après plusieurs documents et témoignages d’anciens de ce cercle du GUD recueillis par Mediapart, le bras tendu d’Axel Loustau n’est pas un geste anecdotique. De fait, s’ils ne sont plus officiellement aux manettes du groupe radical, les anciens gudards qui entourent Marine Le Pen – Frédéric Chatillon, Axel Loustau et Olivier Duguet (trésorier de Jeanne entre 2010 et 2012, condamné en juin 2012 dans une affaire d’escroquerie au préjudice de Pôle emploi) –, en ont gardé les traditions et le folklore.
Craignant des menaces ou des représailles, plusieurs témoins n’ont accepté de nous livrer leurs récits qu’à condition que leur anonymat soit préservé, mais certains d’entre eux se disent prêts à témoigner devant la justice. Un seul a accepté d’apparaître. Denis Le Moal, militant du GUD entre 1986 et 1995, qui a « beaucoup côtoyé Frédéric Chatillon », a livré en janvier un témoignage inédit, publié sur Mediapart, remis au tribunal de grande instance de Paris par le journaliste Frédéric Haziza, dans le cadre d’une procédure en référé engagée par Chatillon pour faire censurer des passages de son livre. Depuis, l’ancien gudard a donné à Mediapart un grand nombre de détails, malgré les « menaces de mort » qu’il affirme avoir reçues après s’être exprimé.
Que disent les témoignages recueillis par Mediapart ? Ils évoquent les soirées réunissant la fine fleur du GUD des années 1990, autour du trio Chatillon-Loustau-Duguet, dans leur quartier de prédilection, place Léon-Deubel, dans le XVIearrondissement de Paris, dans un bar ou dans les locaux de la société d’Axel Loustau.
Leurs sujets favoris restent « les juifs, les camps d’extermination », « Hitler, qu’ils appellent « Tonton » », relate un témoin. « Il n’y a pas une soirée où il n’y a pas un salut nazi. Quand ils sont entre eux, ils se lâchent complètement car ils sont en confiance. Et quand ils sont dans un restaurant où il y a du monde, leur blague est de faire des petits saluts, en levant juste la main. Toutes leurs conversations tournent autour de cela. »
Certains rendez-vous restent dans les mémoires. Comme cette soirée organisée chez un ancien du GUD, à deux pas de la place Charles-de-Gaulle, à Paris, pour commémorer la mort de Jörg Haider, leader de l’extrême droite autrichienne décédé en 2008, connu pour ses propos antisémites. « Il y avait un portrait d’Haider sur la cheminée avec un ruban noir, pour célébrer la perte d’un grand homme. Ils faisaient des saluts nazis », raconte le même témoin. Ou encore la soirée d’anniversaire d’Olivier Duguet, en 2009, à son domicile dans les Hauts-de-Seine : « Des chants nazis étaient passés. Il y avait une quinzaine de personnes, pratiquement toutes chantaient. »
Par mail ou sur Facebook – sur des comptes où ils figurent parfois sous pseudonymes et dont ils changent souvent les noms –, les « blagues » et allusions au nazisme et aux juifs sont « permanentes », affirme l’un des témoins. Sur Facebook, le compte d’un certain « Alex Soulatu » – anagramme d’Axel Loustau et qui affichait sa photo – enchaînait, avec ses amis, des références implicites à la Shoah, ironisant sur « 6 millions de Franciliens inquiétés par le gaz ». Ces publications, datées du 22 janvier 2013 et que Mediapart s’est procurées, ont depuis été supprimées, ainsi que toute la page.
L’antisémitisme n’est pas seulement au cœur de prétendues « blagues ». « Leur référence, c’est Robert Faurisson (historien révisionniste maintes fois condamné pour avoir nié l’existence des chambres à gaz, ndlr) », affirme l’un des témoins.
Ce récit rejoint le témoignage de l’ancien militant du GUD Denis Le Moal, qui détaille dans une attestation de trois pages (à lire sous notre onglet « prolonger ») la « haine maladive des juifs » de Chatillon. Selon lui, « il ne s’agit aucunement d’erreurs de jeunesse », car ses « engagements de jeunesse » et ses « rapports avec les milieux néonazis français ou européens ne se sont jamais démentis ». Frédéric Chatillon, celui qui confectionne le matériel de propagande de Marine Le Pen et l’accompagne dans certains déplacements, connaît bien cette mouvance : il a travaillé lui-même à la principale librairie négationniste de France, Ogmios.
Les activistes ultras n’hésitaient pas à rencontrer d’anciens dignitaires nazis. En 1992, Frédéric Chatillon et ses camarades rendent visite, à Madrid, à l’ancien Waffen-SS Léon Degrelle – ce fondateur du mouvement collaborationniste Rex en Belgique, qui estimaitqu’« Hitler c’était le génie foudroyant, le plus grand homme de notre siècle ». Dans le documentaire « Léon Degrelle ou la Führer de vivre », diffusé sur la RTBF en 2009, Chatillon raconte, filmé de dos, leurs « dîners » et « réunions » avec l’ancien Waffen-SS, qu’il a vu « régulièrement ». « Il nous donnait l’envie de combattre, enfin de militer pour nos idées. On revenait de là, on était galvanisés. On avait vraiment envie de continuer dans notre engagement, nos idées, c’était vraiment des moments très très forts », témoigne-t-il.
Dans ce film, on voit également Axel Loustau se faire dédicacer, en 1992, le livre de Degrelle, en lui adressant une poignée de main et un « mon Général, c’est un très grand honneur ».
Le « cardinal » Axel Loustau à la tête d’un cercle patronal du FN
Il est censé n'être qu'un simple prestataire de services. Axel Loustau est en réalité bien plus que cela. A 43 ans, ce chef d'entreprise dans la sécurité privée est le responsable d'un nouveau cercle frontiste, lancée en toute discrétion : le cercle Cardinal. Ce cénacle est destiné à rassembler des patrons de PME-PMI, officiellement pour faire remonter leurs doléances à Marine Le Pen. Laquelle doit en tirer des propositions qui correspondent à ce secteur. Pour l'instant, M. Loustau a surtout rassemblé autour de lui des patrons de restaurants et de bars.
Cardinal est complémentaire d'un autre cercle, baptisé Audace. Présidé par Antoine Melliès, il vise à rassembler les jeunes actifs tentés par le "marinisme". M. Loustau n'en est pas très éloigné puisqu'il était présent à la première réunion de ce cercle, à Fréjus, juste avant l'université d'été du Front national jeunesse, début septembre.
A l'origine, un autre projet
En réalité, l'idée de s'adresser aux petits patrons ne vient pas de MM. Loustau et Melliès mais de Marion Maréchal-Le Pen. La députée du Vaucluse était en effet entrée en contact avec des entrepreneurs lyonnais. Elle avait présenté son projet à la direction du FN qui l'a confié à d'autres acteurs, qui ne sont pas des proches de la jeune élue.
M. Loustau est aussi au cœur du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, dont il est trésorier. Coutumier des intimidations en tous genres, cet ancien du Groupe union défense (GUD) et ami de longue date de son ancien président Frédéric Chatillon, avait par ailleurs été interpellé en avril 2013 esplanade des Invalides à Paris, à la suite de violences après les manifestations contre le mariage homosexuel.
Le Monde - Droite(s) extrême(s) | Abel Mestre et Caroline Monnot - 14 octobre 2014
poilau a écrit:
J'avoue être envieux du talent de ces journalistes qui arrivent à broder un tel pavé sur ça.
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