jacko a écrit:Ben je dirai que cela ne peut pas se faire ... du moins pas simplement !
Par essence un DAC (le chip) doit être le plus précis et exacte possible.
La performance va varier suivant le niveau de dynamique, la maîtrise de la diaphonie, la sensibilité au jitter, etc.
Ce qui donne le timbre, c'est surtout tout ce qui se passe autour du chip.
Par exemple j'avais écouté le Pioneer LX91 équipé en Wolfson, j'avais trouvé ça assez mollasson. Le même DAC dans un LINN Akurate DS, une écoute plus dynamique, vivante et précise.
J'avais un Intégra research RDV1 équipé en PCM1704 et un Shanling CDT-100 équipé du même chip, l'écoute était très différente.
Depuis j'ai fait changer les AOP et d'autres bricoles dans le Shanling, il sonne mieux qu'avant, il est devenu plus précis.
Il est très difficile, voir impossible de déterminer le caractère d'un chip, à moins que les observations soient générales dans tous les cas de sa mise en oeuvre.
En effet, c'est une fois mis en oeuvre que l'on peut établir la caractéristique sonore du composant.
Peut être faudrait il créer un DAC avec un socket amovible sur lequel on pourrait changer le chip. Cela permettrait de passer d'un chip à l'autre sur la même plateforme hardware ... même dans ce cas, je ne suis pas certain qu'il soit possible d'être objectif.
dans ce qu'on appel un dac en général on a
une alimentation
un etage récepteur numérique (SPIF/AES synchrone et/ou un USB synchrone ou asynchrone (qui peut avoir sa ou ses propres horloges))
un SCR (optionnel)
une une horloge (optionnel, l'étage d'entré pouvant la recomposée)
un etage (optionnel) de filtre numérique (qui peut embarquer ou non un contrôle de volume numérique)
LE DAC
un etage de conversion IV (quasi non optionnel sur 95% des dacs
un filtre analogique (optionnel si pas de filtre numérique en amont du dac)
un etage buffer de sortie
et bien sur chaque etage apporte sa signature sonore…
dans certains dac plus moderne on peut avoir en amont du DAC un FPGA qui peut faire encore plus de choses.