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Transition énergétique et Environnement

Message » 19 Mar 2015 17:07

Robert64 a écrit:Gaz à effet de serre : le bal des hypocrites
Publié le 8 décembre 2014 dans Environnement
Aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique.
Par Michel Gay.
À partir des données rendues publiques par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) depuis plus de dix ans, on constate qu’aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique (CO2) à un niveau en rapport avec l’enjeu climatique défini par le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat). On constate même l’inverse en Allemagne, où les émissions de CO2 ont augmenté ces trois dernières années après leur tentative malheureuse de remplacer une partie de leur production d’électricité nucléaire par des éoliennes et du photovoltaïque, et surtout par du charbon pur assurer la « véritable » production.
Aucune des réductions d’émissions importantes ne résulte d’une politique environnementale librement décidée. De plus, la diversité des situations énergétiques de chaque pays augure mal de la possibilité d’arriver à un accord sur une politique commune susceptible d’enrayer, ou même de ralentir, la consommation d’énergies carbonées à l’origine des émissions de CO2. Dans les faits, la prise de conscience que l’humanité fait face à un enjeu mondial et de long terme n’existe pas. Les réponses organisées, quand il y en a, sont à la fois nationales et conjoncturelles, et presque jamais à la hauteur de l’enjeu.
Pour les climatologues, ce qui importe c’est le volume total des émissions de tous les pays, puisque les effets sont mondiaux. Les deux premiers émetteurs (Chine et États-Unis) comptent pour plus de 40% du total des émissions de CO2 de la planète. Les six premiers (ajouter Inde, Russie, Japon et Allemagne) y contribuent pour 60%.
On constate que l’Allemagne, championne des « énergies vertes » (parfois présentée à tort comme étant « en avance » sur la France), est le sixième plus gros contributeur en CO2 de la planète, alors que la France, dix-huitième de ce classement, ne fournit que 1% des émissions mondiales. Pour faire bonne mesure, l’Allemagne émet 9 tonnes de CO2 par habitant et par an, alors que la France n’en émet que 4,5 tonnes.
Bien que toujours dans les dix premiers du classement en produit intérieur brut (PIB), la France « rétrograde » régulièrement dans celui des émetteurs de CO2. C’est une bonne nouvelle qui signifie aussi qu’elle est un « petit contributeur », dont l’action pour contrer le réchauffement climatique ne peut être que symbolique.
Enfin, pendant que l’Allemagne affiche ses éoliennes et son photovoltaïque, ses centrales à gaz et à charbon émettent 350 millions de tonnes de CO2 pour produire son électricité. Par comparaison, la France est beaucoup plus efficace : elle n’en émet que 30 millions de tonnes, grâce principalement à son énergie nucléaire.
Pour autant l’importation de combustibles fossiles pour un montant voisin de 70 milliards d’euros par an (montant de notre déficit commercial en 2013) alimente principalement le transport et les bâtiments. C’est donc une transition vers des technologies compétitives visant au remplacement des énergies fossiles dans ces deux secteurs qui devrait être privilégiée. Malheureusement, comme le constate la Cour des comptes, l’essentiel de l’effort actuel porte sur le déploiement des renouvelables électriques, éolien et photovoltaïque, via une lourde taxe indirecte sur l’électricité consommée par les ménages et les services (la CSPE1), sans gain perceptible sur les émissions de CO2, tout en affaiblissant une industrie nationale compétitive, le nucléaire.
La France, pays hôte de la prochaine conférence internationale de 2015 sur le climat, souhaite éviter les échecs précédents. Prenant acte de cet état de fait, elle pourrait proposer une nouvelle méthode de travail : confier au « club » des quinze pays les plus gros émetteurs de CO2 (représentant 75% des émissions du globe), la mission de définir entre eux une méthode de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Seul un travail patient, discret, loin des micros et des caméras, mené au sein de cet unique ensemble de ces 15 pays peut permettre de trouver une méthode acceptable pour diminuer les émissions de CO2. Dans ce cas, il est vraisemblable que la cohorte des « petits » émetteurs de CO2, l’adopterait.
Elle pourrait, en parallèle, assigner à sa propre transition énergétique l’élimination des combustibles fossiles remplacés par de l’électricité produite par des technologies non carbonées, efficaces et économiques, telles que le nucléaire et l’hydraulique. Plutôt que de copier des exemples ayant visiblement échoué, comme en Espagne, en Italie et maintenant en Allemagne, le vrai rôle de la France devrait être d’aider à la diffusion de moyens de production d’électricité nucléaire dans les pays émergents forts consommateurs d’énergies fossiles, et donc de plus en plus émetteurs de CO2.
Dans le cas contraire, une conférence mondiale de plus se conclura par une succession de discours convenus, universalistes en surface, en pratique pro-domo2, et à usage purement médiatique.

Article inspiré par l’étude de Hubert Flocard (hubert.flocard@gmail.com) « Dix ans d’émissions CO2″.


Sur le gras: voilà, c'est ce que je disais je ne sais plus quand: la réduction n'est liée qu'à une seule chose: la contrainte, qui fait que les ingénieurs se creusent la cervelle pour trouver des solutions moins consommatrices, parce que ça coûte la peau des noix de bouffer du pétrole et que moins on en bouffe, mieux l'entreprise se porte. C'est donc l'amélioration de la performance énergétique de l'économie qui permet les réductions d'émissions. Je le redis: la contrainte. si nous avions un système qui nous permettait de gérer cette contrainte, en la rendant prévisible, nous pourrions améliorer les choses dans des proportions encore plus importantes. Mais qu'est-ce que ça pourrait être ce dispositif qui nous permettrait de gérer la contrainte, de prévoir les coûts, et d’augmenter les rentrées fiscale permettant de financer la transition... Il faudrait chercher, on doit bien pouvoir trouver ça... :siffle:
Joich
 
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Message » 23 Mar 2015 11:02

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Message » 23 Mar 2015 16:46

Dis-donc, McPhy, ça va pas fort fort, non? :-?
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Message » 23 Mar 2015 17:15

Joich a écrit:Dis-donc, McPhy, ça va pas fort fort, non? :-?

Cest bien le problème. 8,5 mio€ de perte en 2013.
Ca tient grâce à l'introduction en bourse. Nous avons en France un sacré problème de santé financière des entreprises à mon avis due à la faiblesse des marchés et l'inertie de l'économie. Il n'y a pas de constance dans les projets. Ce ne sont que des "coups". Je trouve des entreprises avec des chiffres en rouge à la pelle tous les matins. C'est particulièrement préoccupant.
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Message » 23 Mar 2015 19:21

Quand des entreprises fonctionnent ,on les ponctionne ...le genre super profits : c'est pas bien vu de gérer sa boîte en France ...on préfère subventionner les activités sans avenir ...
Phil
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Message » 24 Mar 2015 9:01

adpcol a écrit:Quand des entreprises fonctionnent ,on les ponctionne ...le genre super profits : c'est pas bien vu de gérer sa boîte en France ...on préfère subventionner les activités sans avenir ...
Phil


...ou celles du passé :grad:
Joich
 
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Message » 24 Mar 2015 12:15

alain_38 a écrit:
Joich a écrit:Dis-donc, McPhy, ça va pas fort fort, non? :-?

Cest bien le problème. 8,5 mio€ de perte en 2013.
Ca tient grâce à l'introduction en bourse. Nous avons en France un sacré problème de santé financière des entreprises à mon avis due à la faiblesse des marchés et l'inertie de l'économie. Il n'y a pas de constance dans les projets. Ce ne sont que des "coups". Je trouve des entreprises avec des chiffres en rouge à la pelle tous les matins. C'est particulièrement préoccupant.

D'un autre côté, se féliciter d'avoir créé un pôle à 80% rhonalpin, euh.....
Pendant ce temps, les grands (Ballard, Hydrogenics...) sont sur le marché depuis plus de 20 ans et se positionnent pour tout verrouiller.
Une boîte comme le canadien Hydrogenics a investi des centaines de millions de dollars pendant 15 ans et pense sortir du rouge dans 2 ou 3 ans.
Mais ils sont capables de proposer de vrais produits industriels et pas des bricolos. Sans subventions, mais avec de vraies banques. On sait faire ça ?
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Message » 24 Mar 2015 13:31

vue la frilosité de nos banques c'est impossible en france actuellement.
Ils sont ou les N°1 francais en dehors du luxe aujourdhui ...

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Message » 24 Mar 2015 13:38

Oui, mais alors ce n'est peut-être pas la peine de crier au loup parceque les subventions ne vont pas au bon endroit, que l'administration fait rien qu'à faire couler ceux qui bossent, alors que le soucis principal est celui des banques qui ne font plus leur boulot.
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Message » 24 Mar 2015 14:01

En même temps, pourquoi ne font-elles plus leur boulot? La financiarisation de l'économie et la possibilité de gagner gros sans risques (enfin, forcément, on renfloue dès qu'il y a un pet de coincé dans le système :roll: ) en dehors de l'économie "réelle" est certainement une raison majeure. Mais est-ce que cette économie réelle est à la hauteur? Est-ce qu'elle donne envie d'investir? Et est-ce qu'en France l’État est à la hauteur des enjeux? Il croit tellement que la richesse doit venir de lui qu'il oublie qu'en subventionnant ou en taxant il déséquilibre complètement le système économique. Ne pas oublier qu'en France (comme à peu près partout je suppose) on taxe et on subventionne pour des raisons idéologiques, pas pour des raisons pratiques. Du coup on aide des secteurs qui doivent disparaître, et on perturbe des secteurs d'avenir. Exemple? Tout ce qui tourne autour de la transition énergétique, justement. On subventionne pour construire des aéroports ou des autoroutes alors que ce sont des infrastructures ultra-consommatrices d'hydrocarbures. Et on détaxe les systèmes d'avenir au détriment d'autres (pour des raisons pas toujours très claires), créant des effets d'aubaine, tout en freinant le développement des alternatives.
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Puisque on vous dit qu'il y en a encore!

Message » 25 Mar 2015 10:19

Shell to receive US Government backing to resume Arctic exploration

The US government is expected this week to give the go-ahead to controversial plans by Shell to restart drilling for oil in the Arctic. Sally Jewell, the Interior Secretary, will make a formal statement backing the decision as soon as March 25, the earliest point at which her department can confirm an approval given last month by the Bureau of Ocean Energy Management (BOEM).

This is expected to spark protests from environmentalists who have campaigned against proposed exploration by the Anglo-Dutch group in the Chukchi and Beaufort seas off Alaska.
The US Interior Department had been forced to replay the decision-making process after a US federal court ruled last year, in a case brought by environmental groups, that the government had made mistakes in assessing the environmental risks in the drilling programme.

However, the BOEM, an arm of Jewell’s department, has backed the drilling after going through the process again, despite revealing in its Environmental Impact Statement “there is a 75% chance of one or more large spills” occurring.

According to the Guardian, Professor Robert Bea of the University of California in Berkeley, who made a special study of the Deepwater Horizon accident, has raised new concerns that the recent slump in oil prices could compromise safety across the industry as oil producers strive to cut costs. Bea, who has worked as a consultant to BP and Shell, told the Guardian:
“We should all be concerned about trade offs between production and protection ... With the significant reduction in the price for oil, there are equally significant pressures to reduce costs so that acceptable profitability can be maintained.”

Bea was brought in by Shell in 2004 to review how the group had assessed the risks associated with the proposed drilling in the Chukchi Sea. “At the end of the week’s discussions, we agreed to disagree,” he said.

Shell declined to comment on the prospective Arctic go-ahead but has previously said a decision on whether to start drilling again this summer would depend on a number of factors including regulatory and legal certainty.

Ben van Beurden, the chief executive, told a recent financial results conference that he was keen to proceed: “We have retained very significant capability to be ready this year to go ahead. So will we go ahead? Yes, if we can.”

On the issue of safety a spokesman for the company said: “We’ve said clearly that our plans must meet our own high bar as well as the one set by US regulators. Both have taken unprecedented measures to ensure offshore operations and contingency plans in the US Arctic are second to none.”

Shell was forced to halt operations in Arctic the middle of 2012 after the failure of a key piece of safety equipment that would be used to tackle oil spills. The situation for the company became worse when the drilling rig it was using, the Kulluk, ran aground after it was being towed back to port.
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Message » 25 Mar 2015 10:24

Le pragmatisme US ...
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Message » 25 Mar 2015 10:46

alain_38 a écrit:
Joich a écrit:Dis-donc, McPhy, ça va pas fort fort, non? :-?

Cest bien le problème. 8,5 mio€ de perte en 2013.
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Oui, mais chez Mc Phy, ils ont quand même annoncé à tout le monde savoir commercialiser un système de stockage quasiment "dispo sur étagère" alors que le zinzin est loin d'être au point. Et il est clair que quand on passe tous les fonds propres à faire de la R & D d'urgence, on ne vend pas, et on va dans le mur.
A++
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Message » 29 Mar 2015 19:16

Pour information. Nouveau lien pour suivre les données relatives à la consommation électrique, la production par filière, les échanges commerciaux, etc.
http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
alain_38
 
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Message » 09 Avr 2015 8:39

La dernière tribune de Jancovici (qui en plus devrait faire plaisir à Keron :mdr: )

C'était dans les Echos du 10 mars.

Affranchir l’économie des combustibles fossiles est désormais au cœur d’un certain nombre de visions de l’avenir. Les uns le souhaitent pour préserver le climat, d’autres pour s’affranchir d’une dépendance peu confortable à des importations, mais dans les deux cas de figure l’action à mener est de même nature. Pour baisser la consommation d’énergies fossiles, c’est en théorie très simple : il faut la remplacer par d’autres, et cela va d’autant plus vite que dans le même temps on parvient à se débrouiller pour moins consommer d’énergie tout court.

Economies et substitution, voici donc les deux mamelles de la décarbonation. Pour économiser ou substituer dans les meilleures conditions, il va souvent falloir investir : dans des bâtiments améliorés, dans des moyens de transport modifiés, dans des procédés industriels repensés, dans une énergie décarbonée (dont il faut rappeler que le nucléaire fait partie), dans une agriculture adaptée.

Et investir est plus facile quand le loyer de l’argent est bas, et le débouché sécurisé. Or, par définition même puisqu’elle permet l’arrivée d’entrants à tout moment, la "libre concurrence" est créatrice d’insécurité. Dans le passé récent, nous avons plutôt apprécié – et donc promu - cette insécurité à bonne dose, stimulante pour la créativité des producteurs et donc le bonheur du consommateur.

Mais cette même insécurité devient beaucoup moins intéressante lorsqu’elle empêche de réaliser des investissements lourds qui doivent être "protégés" sur longue période pour être rentables. Ce n’est pas un hasard si c’est bien au chaud, à l’abri de la libre concurrence, que sont nés le TGV, Airbus et le parc électrique français : il fallait de la visibilité et de l’argent pas trop cher pour pouvoir se lancer.

Décarboner l’économie sera une entreprise de longue haleine, et très gourmande en capitaux. En pareil cas, revenir à des monopoles régulés, ou ne pas en sortir, ne devrait pas être considéré par principe comme une hérésie. Il est temps de s’ouvrir l’esprit ! !
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