A propos de la Grèce, les effets de l'accord du 13 juillet au sommet de la zone euro semble avoir des effets annexes (autres que le volet économique) :
Moshe Ya’alon, ministre de la Défense israélien a reçu aujourd’hui son homologue grec Panos Kammenos à Jérusalem. Les deux ministres ont signé un accord « sur le statut des forces » autorisant les militaires des deux pays à séjourner sur le territoire de l’autre en vue d’exercices militaires conjoints.
Durant leur entretien, les dirigeants ont notamment discuté de « sécurité maritime, de sécurité énergétique et de coopération dans l’industrie militaire », selon un rapport du ministère grec.
L’accord stipule que la marine israélienne pourra dorénavant intervenir pour neutraliser toutes attaques islamistes contre les intérêts grecs et ceux de l’Etats Hébreu, sur les eaux chypriotes et en méditerranée Orientale.
Des unités d’élite de Tsahal pourraient aussi, en cas de besoin, se déployer sur les plateformes gazières de Chypre, ou s’installer sur des bases militaires grecques.
« Nous apprécions cette coopération militaire qui se traduit par l’entraînement de nos soldats et officiers sur le sol grec », s’est félicité Moshe Ya’alon. Et Panos Kammenos de rappeler : « C’est la guerre ! Le terrorisme et le djihad ne frappent pas que le Proche-Orient, mais également les Balkans et l’Europe ».
Seul les Etats-Unis avait ratifié un tel accord avec l’Etat hébreux jusqu’à présent.
Visiblement, on est loin du programme en 40 points de Syriza. Celui qui a permis à Tsipras de remporter les élections législatives il y a 6 mois. On le savait déjà pour le volet économique et la politique intérieure, ça a déjà été amplement discuté mais c'est aussi le cas du volet militaire/diplomatie, et là c'est plutôt habilement passé sous silence : toutes les dispositions du programme (pas de soldats grecs au-delà des frontières de la Grèce, abolition de la coopération militaire avec Israël, soutien à la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, négociation d’un accord stable avec la Turquie et fermeture de toutes les bases étrangères en Grèce et retrait de l’OTAN) ont volé en éclats et Tsipras est rentré dans le rang.
Programme en 40 points de Syriza :
Audit de la dette publique et la renégociation de raison d’intérêt et la suspension des paiements jusqu’à l’économie a relancé et le retour de croissance et d’emploi.
Exigez l’Union européenne de modifier le rôle de la Banque centrale européenne pour qu’elle finance les États et les programmes d’investissement public.
Augmenter l’impôt sur le revenu à 75% pour tous les revenus supérieurs à 500.000 euros.
Changer les lois électorales pour un système proportionnel.
Augmenter les taxes sur les grandes entreprises à celui de la moyenne européenne.
Adoption d’une taxe sur les transactions financières et une taxe spéciale sur les produits de luxe.
Interdiction de la spéculation des produits financiers dérivés.
Abolition des privilèges financiers pour l’Eglise et de l’industrie de la construction navale.
La lutte contre la secrète des banques [mesures] et la fuite des capitaux à l’étranger.
Couper les dépenses de façon drastique militaires.
Augmenter le salaire minimum au niveau pré-coupe, 750 euros par mois.
Utilisez les bâtiments du gouvernement, des banques et de l’Eglise pour les sans-abri.
Ouvrez salles à manger dans les écoles publiques d’offrir un petit déjeuner gratuit et un déjeuner pour les enfants.
Avantages pour la santé gratuits pour les salaires au chômage, sans-abri et les personnes à faible.
Subvention jusqu’à 30% des paiements hypothécaires pour les familles pauvres qui ne peuvent pas faire face aux paiements.
Augmentation des subventions pour les chômeurs. Augmenter la protection sociale pour les familles monoparentales, les personnes âgées, handicapées et les familles sans revenu.
Réductions fiscales pour les biens de première nécessité.
La nationalisation des banques.
La nationalisation de l’ex-publics (services et services publics) les entreprises dans des secteurs stratégiques pour la croissance du pays (chemins de fer, les aéroports, la poste, de l’eau).
Préférence pour les énergies renouvelables et de la défense de l’environnement.
Salaires des chances pour les hommes et les femmes.
Limitation de l’embauche précaire et le soutien pour les marchés de durée indéterminée.
Extension de la protection du travail et les salaires des travailleurs à temps partiel.
Récupération des collectifs (du travail) des contrats.
Augmenter les inspections du travail et les exigences pour les entreprises faisant des appels d’offres publics.
Les réformes constitutionnelles pour garantir la séparation de l’Église et l’État et la protection du droit à l’éducation, les soins de santé et l’environnement.
Les référendums sur les traités et autres accords avec l’Europe.
Abolition des privilèges pour les députés parlementaires. Suppression de la protection juridique spéciale pour les ministres et d’autorisation pour les tribunaux d’engager des poursuites contre des membres du gouvernement.
La démilitarisation de la Garde côtière et de lutte anti-insurrectionnelle des forces spéciales. Interdiction pour la police de porter des masques ou d’utiliser des armes à feu lors de manifestations. Changer cours de formation pour la police de manière à souligner les thèmes sociaux tels que l’immigration, la drogue et les facteurs sociaux.
Garantir les droits de l’homme dans les centres de détention des immigrants.
Faciliter le regroupement des familles immigrées.
Dépénalisation de la consommation de drogues en faveur de la lutte contre le trafic de drogue. Augmenter le financement pour les centres de désintoxication.
Réglementer le droit à l’objection de conscience dans les projets de lois.
Augmenter le financement pour la santé publique à la moyenne européenne. (La moyenne européenne est de 6% du PIB;. En Grèce 3%)
Élimination des paiements par les citoyens pour des services de santé nationaux.
La nationalisation des hôpitaux privés. Élimination de la participation du secteur privé dans le système national de santé.
Retrait des troupes grecques de l’Afghanistan et les Balkans. Pas de soldats grecs au-delà de nos propres frontières.
Abolition de la coopération militaire avec Israël. Soutien à la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
Négociation d’un accord stable avec la Turquie.
Fermeture de toutes les bases étrangères en Grèce et retrait de l’OTAN.