J-C.B a écrit:Non Sagem, je ne me borne pas à l'amplification. Je veille d'une manière accessoire à ce que l'ampli débite sur une charge quasi résistive. Parce que j'ai lu des propos de certains qui s'intéressent à ça. J'ai à ce propos mis une condition de choix qui ne m'est aucunement personnelle mais dont je perçois le sens et l'utilité dans des cas critiques.
Jean Claude je pense qu'on ne s'est pas compris.
Le RLC employé par alex dans son enceinte est un moyen détourné pour arriver à ses fins sur la courbe de réponse filtrée de l'enceinte qui collera au mieux à la fonction de transfert choisie.
Colbert a indiqué que ce dispositif allait perturber l'ampli, créer des harmoniques impaires etc.
J'ai simplement expliqué que la conséquence de la mise en place de ces RLC notamment dans le grave allait lisser l'impédance vue par l'ampli, et le rapprocher d'une charge résistive avec une courbe plus lisse et une phase électrique également. Le but des RLC mis en oeuvre ici n'est pas de faire ça au départ, mais on se retrouve avec ça. Est-ce que ça apporte un problème ? Je disais pas forcément, certains amplis préfèrent même a priori ou n'en sont pas plus gênés que ça.
Par contre on m'a répondu que l'emploi de ces réseaux étaient inutiles voire contre productifs mais on ne m'a toujours pas montré pourquoi ni comment faire autrement (hors actif) pour filtrer les haut-parleurs en limitant les accidents dans la courbe liés aux pics d'impédances.
Pour le reste, et vu le prix des composants des filtres passifs et le temps passé pour un résultat moyen, je reste fidèle à mes visions actives et surtout asservies. Il n'y a pas lieu de se froisser de tels propos, chacun fait ce qu'il veut comme il le peut.
Je fais beaucoup de mise au points avec une émulation en actif de mes filtres passifs, c'est un peu fastidieux mais très efficace et au final apporte un gain de temps important dans la mise au point ainsi qu'une économie substantielle sur les composants de test.
Quand je monte enfin le passif c'est presque le bon tout de suite.
Beaucoup de ceux qui critiquent le filtrage passif ne le maîtrisent pas vraiment, au mieux voient un peu comment ça marche, mais sont incapables d'en concevoir un qui marche vraiment. Les outils de simulation sur courbes réelles et mesurées permettent de savoir exactement où l'on va, et si on en maîtrise certains aspects il n'y a pas de mauvaises surprises (s'il y en a c'est qu'on s'es trompé quelque part). Il faut oublier les formules de calculs, feuilles de calcul et j'en passe qui ne pourront pas donner un résultat optimal.