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Conseils, Guides et Tutos pour la correction acoustique passive

Piece sourde

Message » 11 Juil 2016 8:33

Le mieux est de trouver une bonne âme près de chez toi, capable de mettre un coup de microphone dans ta salle.
Ça doit se trouver.

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Bachi
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Message » 11 Juil 2016 12:34

Oui je vais chercher ca
Merci
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Message » 23 Déc 2016 22:28

Bonsoir

Je up :bravo: ce sujet car son thème est celui qui se rapproche le plus du problème que je souhaite vous soumettre.

Mon salon est partiellement traité grâce à 6 panneaux de laine de roche DIY de 15cm de profondeur (10cm de LDR + 5cm de vide d'air), 60 cm de largeur et 130 cm de hauteur, soit environ 4,7 m2 de surface amortissante disposés à l'arrière de la position d'écoute.

Ce dispositif, en plus de l'ameublement conventionnel du salon, m'a permis d'obtenir un TR régulier, compris entre 0,4 et 0,5s, à partir de 150Hz et jusqu'à 5KHz. Ce résultat est conforme à mes objectifs. En revanche le TR plonge à partir de 5Khz pour se situer vers 0,25s à 10KHz. Je précise que ces données ont été produites grâce à des mesures effectuées avec le logiciel REW.

Vous voyez sans doute poindre ma question à l'horizon : Comment réduire l'absorption dans l'aigu sans dégrader les performances acquises dans le médium ?

En première hypothèse, j'envisageais de disposer sur la paroi absorbante des stores vénitiens en bois ou des canisses en bambou. Qu'en pensez-vous ? Auriez-vous d'autres solutions DIY, plus prévisibles en terme de résultat, à me proposer ?

Par avance je vous remercie pour vos contributions et vous souhaite de joyeuses fêtes. :wink:
holggerson
 
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Message » 24 Déc 2016 15:26

Un TR se mesure avec une méthodologie stricte, conforme aux normes ISO. L’utilisation de REW avec sinus glissant est adéquate à condition que la source (l'enceinte) soit omnidirective ! En conséquence, les TR que tu indiques ne sont pas des TR au sens strict et tes résultats ne sont fiables que dans les basses fréquences, zones où l’enceinte est quasi-omni.

Malgré tout, dans toutes les pièces, même les petites salles domestiques, le TR chute dans les aiguës . Si en plus, tes panneaux sont placés dans l’axe des tweeters, la densité d’énergie des hautes fréquences va être réduite dans le champ réverbéré.

Maintenant, je ne suis par certains qu’il faille tellement se préoccuper d’un TR à 10 kHz, même dans une salle audiophile !

Cependant, si cet aspect te préoccupe vraiment, tu peux substituer des panneaux en LdR qui sont dans l’axe des tweeters par des panneaux perforés qui présentent l’avantage de posséder une absorption sélective. En pratique, il suffit de recouvrir tes panneaux DIY avec une plaque perforée judicieusement dimensionnée.

http://www.acousticmodelling.com/helmholtz.php

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Message » 25 Déc 2016 16:50

holggerson a écrit:Ce dispositif, en plus de l'ameublement conventionnel du salon, m'a permis d'obtenir un TR régulier, compris entre 0,4 et 0,5s, à partir de 150Hz et jusqu'à 5KHz. Ce résultat est conforme à mes objectifs. En revanche le TR plonge à partir de 5Khz pour se situer vers 0,25s à 10KHz. Je précise que ces données ont été produites grâce à des mesures effectuées avec le logiciel REW.
Vous voyez sans doute poindre ma question à l'horizon : Comment réduire l'absorption dans l'aigu sans dégrader les performances acquises dans le médium ?

Il est normal que le Tr chute de moitié entre 2 et 10kHz de même que la réponse en fréquence.
Il est aussi normal qu'il double entre 200Hz et 30Hz.

Avec 0,4 à 0,5 s dans une pièce d'habitation, je ne sais pas si on doit parler de performance ou de choix très personnel sachant que 0,4s est le Tr idéal à 500Hz pour une salle de 900m3 !

A titre d'exemple, voici les courbes du Tr recommandé par Dolby et THX pour une salle de 180 m3 (avec en bleu clair les fourchettes de tolérance).
Pour une salle plus petite le Tr est bien sûr, plus court.

Image

0,4 ou 0,5 s dans un salon peut toutefois se comprendre pour l'écoute de chants liturgiques ou sons particuliers équivalents. Dans ce cas, il faut penser davantage diffusion que absorption car si le traitement n'est pas uniformément réparti (spatial) et équilibré (fréquentiel), les interférences peuvent vite poser problème.

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Jean-Pierre Lafont
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Message » 27 Déc 2016 13:29

Bachibousouk, Jean-Pierre Lafont, merci de vous être penchés sur mon cas.

Je précise mes intentions. Il s'agit pour moi d'adapter mon salon à l'écoute musicale, principalement de musique classique. Les idées que je souhaiterais mettre en application sont les suivantes :

- Un TR pas forcement très bas mais régulier, autant pour des raisons matérielles (volume de matériaux et/ou complexité de mise en oeuvre) que pour des raisons d'esthétique sonore : comme le grave n'est pas traité (et ne le sera probablement pas), je redoute les gros déséquilibres de TR entre le bas et le haut du spectre.

- Le murs face aux enceintes plutôt absorbant, le murs derrière les enceintes diffusant. Pour l'instant, le murs à l'arrière des enceintes est bien plus diffractant que diffusant car j'y ai disposé des éléments de décoration et d'ameublement. Pour l'instant, je me demande si je dois continuer à charger les parois sur ce principe, ou si il est préférable d'acquérir de bons diffuseurs.

Je comprends de vos interventions que la question de la réverbération de l'aigu est secondaire, que je devrais d'une manière ou d'une autre développer les parties diffusantes, et que je dois améliorer mon protocole de mesure pour obtenir des indicateurs fiables. A cet effet, pensez-vous qu'une enceinte omnidirectionnelle prévue comme celle-ci, pour des applications grand public, pourrait faire l'affaire pour des mesures acoustiques ?
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Message » 27 Déc 2016 20:32

Je comprends mieux.
Si vous ne traitez pas les basses c'est déjà plus simple.

A l'avant: Placez des corner-traps (absorbeurs large bande) dans les angles à l'avant. Taille: visuellement à la limite de l'acceptable pour un salon.
Diffusez sur les murs latéraux en débordant la zone où un miroir vous permettrait de voir les enceintes.
J'imagine que vous ne voulez pas toucher au plafond. Placez au moins un tapis entre les enceintes et la zone d'écoute.
Pour le reste un mobilier en relief devrait suffire (étagères avec livres épars, bibelots, statues... Evitez les meubles et objets résonants.

La recommandation de Bachibousouk faisant référence à la norme ISO-3382 et complétée par mes exemples sont la procédure à suivre pour mesurer la réverbération.
Le souci est que la réverbération est un ensemble de réflexions diffuses uniformément réparties. Ceci n'existe pas dans une pièce d'habitation. Pour être plus clair la réverbération n'existe pas dans les pièces de moins de 300m3, .... et encore... il faut qu'elles soient hautes de plafond avec des reliefs importants (architecture gothique par exemple). Sinon, il faut un volume encore plus grand (>1000m3).

Ce que vous appelez réverbération est un méli-mélo de réflexions spéculaires précoces et tardives, d'échos et de résonances diverses. Et ça ne se mesure pas nécessairement avec une sphère pulsante qui de toute façon, devra être placée à plus de 1,50m des parois (sol et plafond compris).
Idéalement, vous devriez effectuer vos mesures à l'endroit ou l'énergie réfléchie est égale à l'énergie directe. Mais avec des résonances localisées, des tweeters directifs et des basses tournantes... Le mieux est encore de placer le micro à votre point d'écoute préféré et d'essayer d'équilibrer le tout.

Chez à diffuser de manière aléatoire partout où vous pouvez.
Je maintiens la recommandation de ne pas chercher à avoir une réverb droite sur toute la bande. Inspirez-vous de l'allure de courbes précédemment citées.

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Message » 27 Déc 2016 22:37

Jean-Pierre Lafont a écrit:Le souci est que la réverbération est un ensemble de réflexions diffuses uniformément réparties. Ceci n'existe pas dans une pièce d'habitation. Pour être plus clair la réverbération n'existe pas dans les pièces de moins de 300m3, .... et encore... . Sinon, il faut un volume encore plus grand (>1000m3).
Ce que vous appelez réverbération est un méli-mélo de réflexions spéculaires précoces et tardives, d'échos et de résonances diverses.

Je comprend bien cela , mais n'y a t il pas contradiction avec :
Jean-Pierre Lafont a écrit:A titre d'exemple, voici les courbes du Tr recommandé par Dolby et THX pour une salle de 180 m3

De quel Tr dans 180m3 Dolby et THX parlent ils ?
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Message » 27 Déc 2016 23:47

Réverbération dans le sens du champ diffus comme l’évoque JPL.
Malgré tout, même si le champ diffus n’est pas réalisé, la mesure du Tr est toujours possible en revenant à sa définition, c’est-à-dire la durée correspondante à une décroissance énergétique sur 60 dB.
Il peut y avoir confusion entre la formule du Tr selon Sabine, «valable» dans les conditions de champ diffus et la définition du Tr au sens mathématique (durée de la décroissance énergétique diffuse ou non).

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Message » 28 Déc 2016 14:33

Intéressant.
Il peut y avoir confusion entre la formule du Tr selon Sabine, «valable» dans les conditions de champ diffus et la définition du Tr au sens mathématique (durée de la décroissance énergétique diffuse ou non).

Je ne suis pas sûr que tout les lecteurs de ce sujet soient capables ou aient envie de se pencher sur le volet mathématique de la décroissance énergétique. Personnellement j'en serai incapable.
Les lois qui régissent l'établissement et l'extinction d'un champ sonore diffus ou spéculaire (séparément) sont connues et les calculs sont accessibles pour des géométries simples, mais le mix des deux devient vite très ardu.
Je sais calculer la réverbération que dans un espace où les surfaces sont supposées homogènes et diffuses. La plupart du temps, on se base sur l'absorption moyenne de chaque paroi à défaut d'analyser séparément chaque surface. Donc on zappe tout ce qui crée les résonances dont on sait qu'elle augmentent ponctuellement la durée de la décroissance.
Les logiciels qui utilisent le ray-tracing font un travail un peu plus fouillé mais tout aussi imprécis car il faudrait considérer des cônes (de diamètre variable) au lieu de rayons. Pour cette raison, les logiciels coûteux ne s'aventurent pas en dessous de la fréquence de Schroeder.
Je peux aussi calculer la décroissance modale dans une pièce vide, ou dont le mobilier n'influe pas trop sur le résultat, à condition là aussi que les parois soient isotropes, homogènes et leurs caractéristiques connues, ce qui n'est jamais le cas.
Je peux calculer les fréquences d'un écho flottant mais beaucoup moins son intensité.
Enfin, je ne sais pas calculer la durée ni l'intensité d'un ensemble de réflexions spéculaires précoces ou tardives dans un espace chaotique.

Je viens de citer plusieurs approches différentes dont seule la première concerne la réverbération. L'emploi de ce terme pour désigner la décroissance sonore (Sound Decay) est un abus de langage né d'une mauvaise habitude ou d'une certaine paresse, au même titre que son usage sur le terrain. Il ne peut que conduire à des incompréhensions et des erreurs car ni les méthodes de mesure ni les modes de calcul ne sauraient être réunis sous un même vocable.
L'acoustique est domaine déjà suffisamment compliqué, il est inutile d'ajouter de la confusion. Appelons un chat un chat et la vie sera plus facile.

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Jean-Pierre Lafont
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Message » 28 Déc 2016 15:07

A cet effet, pensez-vous qu'une enceinte omnidirectionnelle prévue comme celle-ci, pour des applications grand public, pourrait faire l'affaire pour des mesures acoustiques ?


Pour se faire plaisir dans une démarche amateur, bien sûr.

Je ne suis pas sûr que tout les lecteurs de ce sujet soient capables ou aient envie de se pencher sur le volet mathématique de la décroissance énergétique.


Je pensai plutôt à la mesure du Tr et non à sa prédiction. Le sens mathématique évoqué dans le cas présent, désignant plutôt la durée de la décroissance du niveau "réverbéré" de 0 à -60 dB et non un modèle prévisionnel correct.
La mesure de la durée de réverbération est toujours possible quelque soit la nature du champ sonore, au sens mathématique de la décroissance :wink:

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Message » 28 Déc 2016 15:41

L'acoustique est domaine déjà suffisamment compliqué, il est inutile d'ajouter de la confusion. Appelons un chat un chat et la vie sera plus facile.


Ahhhh, mais Jean-Pierre c’est vous qui être à l’origine de cette confusion dans vos messages du 25 & 27 décembre, relevés par tcli.

Vous ne pouvez pas vous décharger ainsi :grad:
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Message » 28 Déc 2016 16:17

Bachibousouk a écrit:
Ahhhh, mais Jean-Pierre c’est vous qui être à l’origine de cette confusion dans vos messages du 25 & 27 décembre, relevés par tcli.
Vous ne pouvez pas vous décharger ainsi :grad:

Désolé, je n'avais pas compris la question ou plus exactement la configuration de holggerson. Je pensais à un volume plus grand et une application cinéma.

tcli a écrit:
Jean-Pierre Lafont a écrit:A titre d'exemple, voici les courbes du Tr recommandé par Dolby et THX pour une salle de 180 m3

De quel Tr dans 180m3 Dolby et THX parlent ils ?

L'exemple est calculé sur la base de réflexions essentiellement diffuses observées dans une zone restreinte (4 à 8 points aux 2/3 de la salle). La diffusivité est en partie obtenue par le volume de la pièce et par l'éloignement des parois vis à vis de la zone d'écoute.

Cela dit, quand je mesure la réverbération, je prends soin de ne pas exciter les fréquences en deçà de la fréquence de Schroeder. Je mesure la décroissance modale séparément. Le stimulus n'est pas le même, le fenêtrage et la transformée de Fourier non plus. J'ai un logiciel qui sépare les deux procédures.
L'écart temporel entre les deux est souvent de 1 à 4 dans une pièce d'habitation (60m3).
Si je dois mesurer les deux ensemble pour ne garder qu'un indice unique, je le décris comme la décroissance énergétique et j'utilise un autre logiciel.

Pour les lecteurs qui ne voient pas bien la différence, voici une comparaison "lumineuse": :mdr:
Imaginons que la façade d'un immeuble exposé au soleil rayonne sur l'ombre d'un autre immeuble voisin. Les murs blancs du premier immeuble éclaircissent l'ombre du second d'une lumière diffuse. Les objets éclairés par cette lumière ne produisent pas d'ombre nouvelle sur le sol. La lumière est réverbérée.

Cet immeuble possède aussi des fenêtres qui renvoient sur la zone d'ombre des taches claires bien délimitées. Un observateur situé dans la zone d'ombre pourra regarder les murs de l'immeuble s'il est dans la zone de lumière réverbérée tandis qu'un autre sera ébloui s'il regarde fixement une fenêtre depuis la zone de réflexion. Ce dernier verra aussi son ombre se dessiner dans le carré lumineux sur le sol. C'est la réflexion spéculaire du soleil sur le sol.
On ne peut pas dire que cette zone est baignée d'une lumière douce et tamisée quand elle est quadrillée de spots éblouissants.

Il y a là une analogie avec le son dans une pièce. La source sonore (le soleil) rayonne sur les surfaces. Les surfaces diffuses renvoient la réverbération acoustique tandis que les surfaces lisses (comme le verre) renvoient des réflexions spéculaires qui produisent des résonances et des échos.
On ne peut pas appeler réverbération une zone bariolée d'échos et de réflexions isolées.

Je pense que le contresens vient de l'administration qui appelle "réverbération" à peu près tout ce qui traine. Il suffit d'avoir fait quelques études d'impact ou le lire la norme NF S31-057 alinéas 10.2 et 10.3 pour apprécier la simplification extrême du vocabulaire employé. Il faut excuser le législateur qui s'adresse à un public large et surtout non-spécialisé. Le contenu des réflexions n'entre pas dans la définition globale d'une nuisance. Seul, le niveau par bande d'octave est noté, assorti d'un indice de décroissance utile uniquement dans le cadre de l'élévation du niveau sonore qu'il peut engendrer dans la pièce de réception.
C'est peut-être cet usage que certains auteurs ou enseignants auront pris pour une définition.

Ici, par contre, nous sommes soucieux (enfin... nous devrions l'être) de faire la distinction entre la réverbération qui apporte de l'ampleur au programme sonore et les échos qui brouillent les sons ou les résonances qui le colorent. L'une est désirable alors que les autres sont nuisibles. Or, beaucoup affichent une courbe ou une valeur unique sans distinguer ce qui est utile et ce qui ne l'est pas. C'est bien là le coeur de la question.

Enfin, pour info: La norme ISO-3382 définit la courbe de décroissance: "décroissance de la pression acoustique en fonction du temps après l'extinction de la source".
et la réverbération: temps exprimé en secondes pour que la pression décroisse de 60dB à un taux donné par la régression linéaire de la courbe de décroissance.

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Message » 30 Déc 2016 15:50

Merci JPL pour l'explication avec la lumière comme analogie, qui est beaucoup plus facile à comprend. Il n'est pas évident d'expliquer les éléments invisibles (son, énergie, champ électromagnétique, etc.). :D
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