► CRITIQUES des derniers films vus

[menthalo]

LES GARDIENS DE LA GALAXIE (2016)



blockbuster se voulant décalé par rapport aux Codes du Space Opera
j'ai trouvé le "décalage" grotesque, très artificiel
ne parlons pas de l'humour qui tombe à plat

Un walkman, une BOF de Hit des 70's, un Beau Gosse ne masquent pas un scénario d'une banalité affligeante

Seul point fort du film : c'est le meilleur rôle de Vin Diesel

Bonus :
Pour les amateurs de vrai décalage de Space Opéra

[Maedhros]

ouf, je finissais pas croire que j'étais le seul à ne pas avoir accroché à ce film

[nashtulsa]

ouf, je finissais pas croire que j'étais le seul à ne pas avoir accroché à ce film

Ah bah non, vous êtes deux !

[Mr Eric]

ouf, je finissais pas croire que j'étais le seul à ne pas avoir accroché à ce film

pareil ! on est donc 3 (à mettre dans le même sac que Kick Ass pour moi). C'est pas mauvais, mais je vois pas ce qui a pu plaire autant à pas mal de gens

[Maedhros]

Voilà, ça bouge, effet spéciaux, action tout ça mais pour moi il manquait le petit qqch qui fait qu'on est embarqué

[menthalo]

En tous cas le visionnage des Gardiens de Galaxie,

çà m'a surtout envie de revoir Le Guide du Voyageur Galactique

Humour British à la Monthy Python très très très décalé !!

[alcatol]

AQUARIUS (DVD)

Synopsis : Clara, la soixantaine vaillante, habite un vieil immeuble sur le front de mer de Recife. Ses nouveaux propriétaires souhaitent (de plus en plus fermement ...) que la dernière propriétaire leur vende son bien pour pouvoir démolir ... Clara se battra, avec ses propres ressources.

Très beau et subtil portrait de femme, dans un Brésil "'middle class" actuel. Le scénario, sans être audacieux, soutient habilement l'attention du spectateur pendant plus de 2h20, en évitant toutes les outrances que promettait le synopsis (La lutte de David contre Goliath). On déguste de façon impressionniste la richesse de l'expérience de vie d'une intellectuelle, utilisée astucieusement comme de multiples remparts à la voracité masquée des puissances d'argent.

16/20

[jhudson]

Vu un documentaire sur Harold Lloyd sur ARTE, un acteur comique du muet de talent certes mais qui n'a malheureusement pas survécu au parlant comme beaucoup d'autres, ou il n' était plus drôle du tout !

Documentaire qui essaye de nous faire croire qu'il était meilleur que Chaplin qui lui a passé le parlant assez facilement.

Et on voit un extrait d'un film de Lloyd avec une vielle routine celle du miroir sur une porte et donc quand la porte s'ouvre il prend la personne qu'il voit comme son reflet, une fois il voit une image d'un petit vieux et fait une drôle de tête, après c'est un personnage noir et la il part en hurlant, PATHETIQUE!

Surement moins a une époque ou D. W. Griffith a fait passer le Ku Klux Klan pour des héros (dans Naissance d'une nation on voit des acteurs blancs maquillés de noir, commettent les pires méfaits , surtout violer les femmes blanches, le fleuron du film raciste qui a pourtant dans sa forme montré la voie au cinema , dans le fond c'était tout autre), faisant renaitre le Klan et les lynchages par la même occasion, ceux qui prétendent que les films n'ont aucune répercussion se trompe lourdement .

Ce genre de blague raciste n'était pas rare, mais jamais Chaplin n'aurait jamais fait ce genre de gag , on voit pas mal d'acteurs noir dans ses films, bien plus que dans les autres films de l'époque, et ils sont utilisés comme des personnages blancs !

[frg]

Et on voit un extrait d'un film de Lloyd avec une vielle routine celle du miroir sur une porte et donc quand la porte s'ouvre il prend la personne qu'il voit comme son reflet, une fois il voit une image d'un petit vieux et fait une drôle de tête, après c'est un personnage noir et la il part en hurlant, PATHETIQUE!

Hors toute appréciation de valeur sur Lloyd, je pense qu'il est très hasardeux de se risquer à ce genre de jugement sans plus de réflexion.

La critique historique se doit en effet de se replacer dans le cadre et les mœurs de l'époque.
Apprécier suivant nos morale, conventions et usages actuels mènent le plus sûrement à un verdict totalement biaisé.

Et je parle d'expérience : je pense notamment à des blagues que nous racontions il y a 40 ans, qui à l'époque ne prêtaient absolument en rien à malice, ne visaient en rien à rabaisser une quelconque communauté ou groupe d'individus, ne partaient en rien d'un quelconque préjugé, ou de quelque racisme que ce soit, et qui aujourd'hui nous vaudrait presque un procès, et certainement l'anathème !

Alors, si le gag décrit plus haut est aujourd'hui regardé comme méprisable, il était peut-être simplement vu comme drôle à l'époque, même par les antiracistes et promoteurs de l'émancipation des noirs(*) aux USA les plus convaincus.

Si Lloyd s'était vu en femme dans ce miroir avant de s'enfuir, l'aurais-tu taxé de détestable misogyne ?
Après tout, il me semble légitime que quelqu'un qui verrait son apparence changer radicalement soit effrayé au plus haut point, non ?

Ceci pour dire que parfois, une gag, une blague, une illustration, etc. est juste ce qu'il est, et rien d'autre.
Y chercher absolument un sous-texte, relève parfois plus de nos dilemnes internes que de ceux de leur auteur...

Je ne dis pas que Lloyd n'était pas raciste, je mets simplement en avant que je ne peux pas me baser uniquement sur ce gag pour tirer cette conclusion !


(*) Parce que c'est comme cela qu'on osait alors les désigner, quel que fut la considération (ou le manque de) qu'on avait pour ce groupe ethnique !
Aujourd'hui, pour rester dans la norme du politiquement correct, afin de ne pas se faire vilipender, il faut dire "afro-américain".

Jutst my two cents...

[Mr Eric]

Euuh... le post de jhudson est ironique hein ?

non parce que sinon il est complètement à côté de la plaque comme tu le dit frg. Déjà au niveau du contexte historique il est évident que ce qu'on peut considérer comme raciste aujourd'hui ne l'était pas à l'époque. Faut-il rappeler qu'au pic de sa carrière dans les année 20, cela ne faisait que 60 ans que l'esclavage avait disparu aux US et qu'encore une grosse partie du pays était ségrégationniste ? La comparaison avec Chaplin est également un peu ratée : Chaplin n'est pas américain mais anglais, il n'a pas eu la même éducation que Lloyd ni le même lien avec l'histoire raciste du pays, ce "racisme socialement acceptable" de l'époque qu'utilise Lloyd lui est complètement étranger (et même certainement choquant pour un anglais).

il n'y a pas d'excuse à ce type de racisme à la vue de notre société actuelle, mais il est nécessaire de remettre ça dans son contexte avant de juger. Comme le dit aussi frg, c'est un simple gag à l'époque, sans aucune portée autre que de faire rire dans le contexte de l’Amérique des années 10/20. Ce n'est pas le gag qui fait le racisme, c'est le racisme qui fait le gag. Le cinéma en était à ses débuts, tout comme l'évolution de la société et de ses problèmes raciaux (toujours pas terminés si on regarde ne serait-ce que les derniers Oscars...) et Rome ne s'est pas faite en un jour. Il a fallut attendre bien longtemps après Lloyd pour que les noirs américains deviennent autre chose que des faire valoir des blancs ou des malfrats dans les films. Il était effectivement très courant à l'époque du muet de faire jouer des rôles de noir par des blancs.

Toujours sur la partie Chaplin : il a été beaucoup plus facile à Chaplin, acteur de théatre qui avait déjà pas mal tourné avant de se lancer dans le cinéma, de passer au parlant car c'était tout simplement son métier. Lloyd n'a connu que le cinéma, muet de surcroît, avec ses codes et ses habitudes, ça a donc été beaucoup plus difficile pour lui de passer au parlant. Comparer Lloyd et Chaplin c'est plutôt hors de propos tellement les deux acteurs sont foncièrement différents : Chaplin est un comique, Lloyd est un clown (doublé d'un cascadeur, ce qui était surtout sa marque de fabrique, au-delà du comique de ses situations). C'est pas pareil AMA...

[starfox]

Vu hier soir sur Arte (heureusement qu'il reste encore une chaine de télé pour passer de chouettes films).

Très chouette film donc que Le Trou...

Evocation quasi-documentaire du travail d'évasion de cinq taulards dans la prison de la santé. Durant quasiment tout le film, on voit des hommes, à tour de rôle, taper comme des sourds dans le ciment, creuser en sous-sols, déblayer des gravas, cier des barreaux, cier des gonds de porte, traverser des galeries souterraines, etc... Autant dire que tout ça n'est pas très verbeux et que le film se concentre principalement sur la difficulté de la tâche avec un point de vue réaliste très pointu.

A ce titre, Jacques Becker n'hésite pas à filmer sans plan de coupe pendant de longues minutes des gars taper dans un sol en ciment avec un barreau de lit jusqu'à atteindre le sous-sol du dessous. La longueur des plans est donc vraiment étonnante, mais bizarrement pas chiante du tout. Et pour couronner le tout, pas de musique non plus. Le réalisme poussé dans ses derniers retranchements...

Historiquement, j'aurais du mal à replacer Le Trou dans le contexte de l'époque quant à son aspect fondateur du film de prison, mais j'imagine parfaitement un Don Siegel (pour l'évadé d'Alcatraz) ou même un Kubrick (pour l'esthétique froide de quasiment tous ses films) s'inspirer très fortement de ce film.

[jhudson]

Vu hier soir sur Arte (heureusement qu'il reste encore une chaine de télé pour passer de chouettes films).

Très chouette film donc que Le Trou...

Evocation quasi-documentaire du travail d'évasion de cinq taulards dans la prison de la santé. Durant quasiment tout le film, on voit des hommes, à tour de rôle, taper comme des sourds dans le ciment, creuser en sous-sols, déblayer des gravas, cier des barreaux, cier des gonds de porte, traverser des galeries souterraines, etc... Autant dire que tout ça n'est pas très verbeux et que le film se concentre principalement sur la difficulté de la tâche avec un point de vue réaliste très pointu.

A ce titre, Jacques Becker n'hésite pas à filmer sans plan de coupe pendant de longues minutes des gars taper dans un sol en ciment avec un barreau de lit jusqu'à atteindre le sous-sol du dessous. La longueur des plans est donc vraiment étonnante, mais bizarrement pas chiante du tout. Et pour couronner le tout, pas de musique non plus. Le réalisme poussé dans ses derniers retranchements...

Historiquement, j'aurais du mal à replacer Le Trou dans le contexte de l'époque quant à son aspect fondateur du film de prison, mais j'imagine parfaitement un Don Siegel (pour l'évadé d'Alcatraz) ou même un Kubrick (pour l'esthétique froide de quasiment tous ses films) s'inspirer très fortement de ce film.

Le film devait durer un peu plus mais il a été coupé par le producteur, le début du film devait être un plan séquence montrant la prison de loin et ensuite rentrant par une fenêtre pour montrer l'intérieur , mais on ne voit que le début.

Ce film est très connu a aux USA, c'est devenu le film étalon du genre évasion de prison

Jacques Becker est mort avant de pouvoir le finir , c'est son fils Jean qui a pris la relève .

[alcatol]

HIDDEN FIGURES (CINE)

Synopsis: Trois "Afro-américaines" sont embauchées comme "calculatrices" dans un centre de la NASA en Virginie, état ou sévit toujours la ségrégation raciale. Nous suivons la difficile progression professionnelle d'une aspirante ingénieur, d'une Astro physicienne géniale, d'une future informaticienne, l'impact sur leur vie familiale de l'énorme pression engendrée par la guerre froide technologique URSS- USA, les brimades permanentes d'une ségrégation absurde et contre-productive ...

Intéressant biopic parfaitement réalisé, dans la tradition de ce genre de cinéma US. Les actrices sont impeccables, les 3 destins habilement mêlés dans une même unité de temps, lieu et action : Soit la course à l'espace des années 60, l'arrivée de l'ordinateur, l'évolution lente des mentalités vis à vis du racisme institutionnalisé. Bien troussé, passionnant même, une réussite.

16/20

[jhudson]

Steve Jobs 2015 de Danny Boyle , du pur Aaron Sorkin en tant que scénariste, donc hyper dialogué sans temps mort!

L'angle de ce biopic est de ne prendre que les moments ou Steve Jobs présentait le produit phare de l'entreprise dans lequel il travaillait , mais en ne montrant que ce qui se passait avant ou après, car ce sont les moments de la vie de Jobs les plus connus du public.

Boyle filmant chaque époque dans un format différent 16 mm, vidéo SD, 35 mm, vidéo HD, ect...

Il y a eu un autre film Jobs en 2013 que je n'ai pas vu.

J'ai aussi revu Des hommes d'honneur 1992 qui est le premier script de Sorkin, apparemment le film est d’après sa pièce de théatre . Nicholson (nominé au oscar pour ce rôle) n'a jamais été aussi sobre que dans ce film et aussi effrayant , ça viens surement de la direction d'acteur de Rob Reiner qui est aussi acteur a la base !

[menthalo]

ENNEMIS JURES (2011)
réalisé par l'acteur Ralph Fiennes



Shakespeare au scénario et dialogue

puisqu'il s'agit de l'adaptation de sa pièce de théâtre CORIOLAN dans un pays imaginaire des balkans de nos jours

L'adaptation est intéressante et le sujet éminemment politique renverra à des situations contemporaines
Le casting est impeccable

Seul bémol, le côté du montage Cut et Caméra à l'épaule de certaines scènes a fini par me fatiguer par moment

A découvrir car les qualités l'emportent sur ces défauts mineurs