Film de Jordan Peele.
Pour la première fois Chris, photographe, noir, vat être présenté à la famille de sa petite amie Rose, blanche.
Avant de partir il fait part de son étonnement et de son inquiétude: Rose n'a prévenu personne de sa couleur de peau. Elle le rassure. Ils partent en week end. Sur place rapidement Chris se sent mal à l'aise chez sa belle famille.
J'avais vaguement entendu parler du film comme réussit. Aussi j'y suis allé avec le seul résumé du dessus sans voir de ba, ni lire de commentaire. J'ai passé un super moment devant un film de genre à petit budget. Bien vu et habile, il est plus anxiogène qu'horrifique. C'est effectivement une belle réussite qui nous ballade un peu avant le final.
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Je confirme que je ne m'attendais pas non plus à une aussi bonne surprise.
Du début à la fin il maintient l'ambiance anxiogène dont tu parles et je n'ai pas été déçu du tout d'avoir tenté cette séance.
Du début à la fin il maintient l'ambiance anxiogène dont tu parles et je n'ai pas été déçu du tout d'avoir tenté cette séance.
- Sebass
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Idem. J'ai beaucoup apprécié. La tension monte petit à petit. On n'arrive pas à croire à ce qu'on devine et pourtant...
Une sacrée bonne surprise.
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Dirty Vincent - Membre HCFR
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Vu hier. J’en attendais sans doute trop, au final bon petit thriller avec psychopathes inside, mais pas non plus un chef d’oeuvre.
Perso je voyais venir de loin le coup du basculement de (je vais pas spoiler)... Avec quand même une ou deux surprises bienvenues lors de la scène finale.
Le fait que le réalisateur (Afro américain) ait inversé les rôles entre les bons et les mauvais est sans doute ce qui a fait réagir la critique aussi favorablement et c’est vrai que c’est à souligner. SI on neutralise cet aspect (mais le peut-on aux Usa) il reste le thriller, qui m’a donné un air de déjà vu
Perso je voyais venir de loin le coup du basculement de (je vais pas spoiler)... Avec quand même une ou deux surprises bienvenues lors de la scène finale.
Le fait que le réalisateur (Afro américain) ait inversé les rôles entre les bons et les mauvais est sans doute ce qui a fait réagir la critique aussi favorablement et c’est vrai que c’est à souligner. SI on neutralise cet aspect (mais le peut-on aux Usa) il reste le thriller, qui m’a donné un air de déjà vu
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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primare21 a écrit:Film de Jordan Peele.
Pour la première fois Chris, photographe, noir, vat être présenté à la famille de sa petite amie Rose, blanche.
Avant de partir il fait part de son étonnement et de son inquiétude: Rose n'a prévenu personne de sa couleur de peau. Elle le rassure. Il parte en week end. Sur place rapidement Chris se sent mal à l'aise chez sa belle famille.
J'avais vaguement entendu parler du film comme réussit. Aussi j'y suis allé avec le seul résumé du dessus sans voir de ba, ni lire de commentaire. J'ai passé un super moment devant un film de genre à petit budget. Bien vu et habile, il est plus anxiogène qu'horrifique. C'est effectivement une belle réussite qui nous ballade un peu avant le final.
Le synopsis me fait pensser a un remake de Devine qui viens diner 1967 de Stanley Kramer !
- jhudson
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Guess who's coming to dinner est une "situation comedy" la ou "Get out" est un thriller à tendance vaguement gore, mais tu as raison, le seul fait qu'on puisse en effet rapprocher les pitch à 50 ans d'écart montre bien que la situation des Afroaméricains n'a pas progressé des masses depuis 50 ans...
Le coté thriller m'a plus rappelé ce film:
https://en.wikipedia.org/wiki/A_Perfect_Getaway
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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autrichon gris a écrit:Guess who's coming to dinner est une "situation comedy" la ou "Get out" est un thriller à tendance vaguement gore, mais tu as raison, le seul fait qu'on puisse en effet rapprocher les pitch à 50 ans d'écart montre bien que la situation des Afroaméricains n'a pas progressé des masses depuis 50 ans...
Le coté thriller m'a plus rappelé ce film:
https://en.wikipedia.org/wiki/A_Perfect_Getaway
Oui j'avais cru comprendre que ce n'était pas une comédie ....
La situation a même quelque peu régressé depuis quelques temps , d’après Trump le Ku Klux Klan sont des gens bien ,normal c'est son lectorat !
Je lis souvent que les films n'auraient aucune influence sur les gens, un film pourtant démontrerait le contraire: Naissance d'un nation de 1915.
Avant ce film le KKK était quasiment mort, c'est ce film qui l'aurait fait renaitre de ses cendres !
http://www.slate.fr/story/100367/naissa ... is-censure
- jhudson
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- Inscription Forum: 27 Mar 2006 15:52
Intéressant cette histoire de KKK et de Birth of a Nation...
L'Amérique n'en a pas fini avec ses démons ! Bon, on a les nôtres également, parfais faudrait balayer devant notre porte, mais c'est un autre sujet.
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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- Inscription Forum: 21 Oct 2009 14:18
- Localisation: Strasbourg
autrichon gris a écrit:Intéressant cette histoire de KKK et de Birth of a Nation...
L'Amérique n'en a pas fini avec ses démons ! Bon, on a les nôtres également, parfais faudrait balayer devant notre porte, mais c'est un autre sujet.
Certaines scénes de Birth of a Nation sont en gerber tellement c'est fait pour attiser la haine de tout raciste !
L'idée qu'un homme noir puisse toucher une femme blanche rende malade ces gens , donc pas étonnant que ces personnes se sentent proches des nazis ,il leur faut préserver la "pureté" de la race blanche , ironique alors que ces personnes sont en pleine perversion !
En france on a eu le colonialisme qui a abouti a l’Algérie , et pendant longtemps personne ne pouvait en faire des films en france (comme parler des agissement de l'armée français qui employaient des méthodes que les nazis avaient employé) se souvenir du film La Bataille d'Alger 1966 de Gillo Pontecorvo interdit en France .
Chaque pays ont fait des choses peu reluisantes , peu les assument des années même après, comme le japon qui a massacré chinois et Coréens (beaucoup ne voit qu'ils ont massacré surtout des américains comme si le reste n'avait pas d'importance)
Ca m’énerve que souvent les gens ne font pas la différence, et parle de "chinois" ou "japonais" pour tout asiatique, c'est un autre sujet méme si cela est aussi une forme de racisme !
- jhudson
- Messages: 14136
- Inscription Forum: 27 Mar 2006 15:52
primare21 a écrit:Film de Jordan Peele.
J'avais vaguement entendu parler du film comme réussit. Aussi j'y suis allé avec le seul résumé du dessus sans voir de ba, ni lire de commentaire. J'ai passé un super moment devant un film de genre à petit budget. Bien vu et habile, il est plus anxiogène qu'horrifique. C'est effectivement une belle réussite qui nous ballade un peu avant le final.
+1
Vu à l'instant sans savoir de quoi cela parlait
Une bonne surprise
Climat anxiogène plus proche en quelque sorte des univers de cinéastes comme Lynch/Polanski que des productions US habituelles de films de genre
- menthalo
- Messages: 1849
- Inscription Forum: 25 Aoû 2002 18:18
Jusque dans les années 60, il était impossible pour un film de suggérer une relation entre un blanc et une femme d'une autre "race", à cause des exigences des États du Sud, inscrites dans le Code de production. Ça s'appelait la "miscegenation", le métissage.
Il était même impossible de montrer une femme noir dans un rôle positif à l'écran. La MGM se débrouillait pour ses comédies musicales pour que les numéros de Lena Horne puissent être coupés dans certaines parties du pays, sans que ça gêne l'intrigue principale.
Quand en 1956 Universal a mis en chantier "The Mole People" (Le Peuple de l'enfer), il y a un souci soulevé par un type du studio : le héros sauvait une jeune femme blonde en jupette plutôt affriolante de sa captivité sous terre, mais elle n'était pas chrétienne. Du coup, on a dû tourner une deuxième fin postiche où la nénette se prend une pierre qui la tue lors de l'explosion d'un volcan, histoire de respecter la règle... qui était en fait destinée à éviter au public le spectacle d'un noir dans une relation romantique avec une femme blanche (cf. la façon dont c'est subverti dans Le Monde, la Chair et le Diable).
Sinon, Get Out ne s'en prend pas vraiment aux racistes déculpabilisés, style ceux qui prennent la parole depuis l'élection de Trump. C'est là où le film est plus retors. Il s'en prend aussi aux "libéraux" bon teint, les gens qui sont convaincus d'être progressistes et de contribuer à la fin du racisme, tout ça parce qu'ils ne nourrissent pas de haine viscérale envers les noirs. Bref, les gens qui ont bonne conscience, et qui mettent d'ailleurs le protagoniste mal à l'aise par leurs gestes de sollicitude exagérée pendant tout le début.
Il était même impossible de montrer une femme noir dans un rôle positif à l'écran. La MGM se débrouillait pour ses comédies musicales pour que les numéros de Lena Horne puissent être coupés dans certaines parties du pays, sans que ça gêne l'intrigue principale.
Quand en 1956 Universal a mis en chantier "The Mole People" (Le Peuple de l'enfer), il y a un souci soulevé par un type du studio : le héros sauvait une jeune femme blonde en jupette plutôt affriolante de sa captivité sous terre, mais elle n'était pas chrétienne. Du coup, on a dû tourner une deuxième fin postiche où la nénette se prend une pierre qui la tue lors de l'explosion d'un volcan, histoire de respecter la règle... qui était en fait destinée à éviter au public le spectacle d'un noir dans une relation romantique avec une femme blanche (cf. la façon dont c'est subverti dans Le Monde, la Chair et le Diable).
Sinon, Get Out ne s'en prend pas vraiment aux racistes déculpabilisés, style ceux qui prennent la parole depuis l'élection de Trump. C'est là où le film est plus retors. Il s'en prend aussi aux "libéraux" bon teint, les gens qui sont convaincus d'être progressistes et de contribuer à la fin du racisme, tout ça parce qu'ils ne nourrissent pas de haine viscérale envers les noirs. Bref, les gens qui ont bonne conscience, et qui mettent d'ailleurs le protagoniste mal à l'aise par leurs gestes de sollicitude exagérée pendant tout le début.
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
Sledge Hammer a écrit:Sinon, Get Out ne s'en prend pas vraiment aux racistes déculpabilisés, style ceux qui prennent la parole depuis l'élection de Trump. C'est là où le film est plus retors. Il s'en prend aussi aux "libéraux" bon teint, les gens qui sont convaincus d'être progressistes et de contribuer à la fin du racisme, tout ça parce qu'ils ne nourrissent pas de haine viscérale envers les noirs. Bref, les gens qui ont bonne conscience, et qui mettent d'ailleurs le protagoniste mal à l'aise par leurs gestes de sollicitude exagérée pendant tout le début.
Sauf erreur de ma part, c'est ce qui est dit du film depuis sa sortie. Il s'attaque à l'appropriation culturelle involontaire et bien pensante notamment, et les progressistes qui ne font en fait que continuer de véhiculer des clichés. Le père de famille dans le film résume très bien ce type de personnage.
- tenia54
- Messages: 6308
- Inscription Forum: 22 Nov 2010 22:40
menthalo a écrit:
+1
Vu à l'instant sans savoir de quoi cela parlait
Une bonne surprise
Climat anxiogène plus proche en quelque sorte des univers de cinéastes comme Lynch/Polanski que des productions US habituelles de films de genre
Sur le DVD est présente une fin alternative
c'est clairement la fin que j'imaginais vu le ton du film
La fin officielle est très hollywoodienne :
Dommage au final
- menthalo
- Messages: 1849
- Inscription Forum: 25 Aoû 2002 18:18
Yep Menthalo il ya eu une fin alternative tournée. Le réalisateur a expliqué son choix de fin, et pourquoi la fin alternative ne fonctionne pas. Sauf si elle sous entend une enquête bâclée par des flics trop contents d'avoir un noir comme coupable. Comme ce n'est pas le propos du film, le choix de la fin cinématographique s'imposait.
- primare21
- Messages: 1094
- Inscription Forum: 27 Sep 2011 14:45
- Localisation: Entre Nantes et Rennes
Peele s'est dit qu'avec l'actualité du moment, le public visé en aurait ptet eu déjà assez à la télé et a du coup changé la fin pour quelque chose d'opposé.
Pourquoi pas, même si effectivement, il y a une certaine rupture de ton.
Pourquoi pas, même si effectivement, il y a une certaine rupture de ton.
- tenia54
- Messages: 6308
- Inscription Forum: 22 Nov 2010 22:40
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