Petite news de ma part sur le topic adéquat (j'ai bien ri en lisant les dernières pages sur l'héritage et l'immo dans Politique intérieure
).
J'achète mon premier appart à 25 ans.
77M², T3 avec une belle pièce de vie à Meylan, bon quartier de Grenoble assez bien fréquenté (vallée du Grésivaudan).
Prix : 165 000€ négocié, à la base le mec voulait le vendre plus de 200 000, mais il y a du rafraîchissement à faire. Dans son jus des années 60. Construction de qualité pour l'époque.
Ingénieur, salaire moyen (correct pour mon âge) de 2200€ net imposable par mois X12 et deux trois petits avantages.
J'ai pas mal de cash mais il est bloqué et bien où il est.
Du coup je veux tout emprunter.
Il faut compter 179K pour l'appart, le crédit + assurance et la caution logement (racket bancaire).
On me les file sans problème chez le premier courtier que je rencontre à 1,45% et une assurance négociée à 3000€ sur 25 ans. Je vais voir si je peux faire mieux ailleurs. EDIT : au final le crédit me coûterait dans les 37K tout inclu.
Evidemment il faut prendre la carte bancaire, l'assurance logement + une autre cochonnerie pendant au moins un an.
A ce propos, avec le changement facile de banque, les banques en ligne avec carte gratuite, les consommateurs ont la tentation d'être mobiles. Les banques n'aiment évidemment pas trop et j'ai ouïe dire qu'elles commençaient à demander des engagements sur 10 ans sinon augmentation des taux du crédit.
En tous cas à Grenoble l'immo a bien baissé pour un certain nombre de logements, la crise est passée par là. Et puis il y a pas mal de faune, ce qui ne facilite pas la vie de certaines municipalités où je pourrais avoir le même appart bien placé pour 30/40K de moins sans que ce soit complètement la cité. Pour le coup il est facile d'acheter un bien sans avoir des revenus extraordinaires.
Par ailleurs en lisant un bout de PLU bien touffu, j'apprends que le nombre de logements augmente fortement, mais que le nombre de personnes par ménage baisse nettement par rapport aux années 70/80 par exemple.
Divorces, les veuves qui vivent plus longtemps, ceci je pense participe nettement à la tension sur les prix.
Au delà de ça il y a les quartiers "en vue" où il faut être, un peu façon Apple. Donc 300 ou 400K c'est pareil, un peu de crédit en plus et ça le fait.
J'ai par ailleurs l'impression qu'à Grenoble il y a nettement plus de disparités qu'auparavant au niveau des prix. La différence entre les bons et les moins bons quartiers.
Par contre j'hallucine quand je vois l'évolution des prix à Lyon, quoiqu'il y a aussi là-bas beaucoup plus de disparités j'ai l'impression. Les quartiers où il faut être, où on paie très cher, et les autres... parfois à moins d'un km. Est-ce lié à une dégradation grandissante d'un certains nombre de quartiers de villes...?