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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Blackkklansman - Spike Lee - 2018

Message » 29 Aoû 2018 7:58

Spike est de retour au cinéma après quelques années d’egarement. Bien sûr on reste loin de ses manifestes que sont “ Do the right thing” et “Nola Darling” mais il retrouve du mordant, fait de la politique comme d’hab. et régale le public avec son histoire improbable d’un flic noir infiltrant le ku klux klan (je ne vais quand même pas mettre de majuscules !).
J’ai pas forcément trouvé John David Washington (fils de Denzel) percutant comme acteur, et même assez en retrait alors qu’il avait un boulevard pour s’exprimer, mais son alter ego Adam Driver a une présence sobre très efficace.
Mention spéciale au groupe d’acteurs blancs qui jouent les klansmen, tous très bons dans leurs rôles veules et bas de plafond.
Je reverrai également avec plaisir Laura Harrier, qui joue une sorte de petite amie platonique (curieux cette relation dans le film) du héros.

On se regale évidemment des nombreuses saillies anti Trump (enfin c’est mon cas), de l’humour à la Spike Lee, et puisqu’il s’agit évidemment de pur cinéma politique, de l’oppostion permanente Noirs/Blancs parfaitement mis en scène par Spike Lee jusqu’au risque de nausée vu de ce côté de l’Atlantique. Welcome back Spike !

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Message » 29 Aoû 2018 8:10

Il me tente pas mal ce film
Darkhan
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Message » 29 Aoû 2018 10:31

Darkhan a écrit:Il me tente pas mal ce film


Tu peux te laisser tenter... 8)

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Message » 29 Aoû 2018 11:55

En phase avec toi Autrichon même si j'ai regretté éprouver des petites longueurs (oxymore inside) d'une part et que certaines situations m'ont semblé hautement improbables d'autre part (je n'ignore pas que c'est tiré d'une histoire vrai mais bon...).
La fin est un coup de poing dans l'estomac dont la forme, je dirais, littéralement outrancière, m'interroge cinématographiquement parlant. Absence de subtilité ou pas, je ne sais pas bien mais Spike Lee souhaite manifestement être efficace dans sa geste politique avant tout.

Mention spéciale à l'image et à l'environnement 70's que j'affectionne en général et qui la est totalement immersive.

Clairement plutôt un bon cru.
Unjeff
 
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Message » 03 Sep 2018 22:28

Carrément, j'ai passé un très bon moment au ciné en regardant ce Film.
Un bon Adam Driver, oui oui et fin assez "rentre dedans".
Disaster
 
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Message » 30 Sep 2018 16:37

Très bon film effectivement.
A voir pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu.
Reconstitution et ambiance années 70 très bien vues, dialogues sympa aussi.
En plus, on voit le fils de Denzel en premier rôle. A suivre.
DARCY74
 
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Message » 25 Fév 2019 13:46

Oscar du meilleur scénario pour Spike Lee, qui a essayé de quitté la salle quand Green Book a remporté celui du meilleur film! :mdr:

C'est le genre de film qu'il supporte pas car pour beaucoup ca nourrit le mythe du "sauveur blanc", perdre contre un tel film l'énerve, surtout que dans le passé il avait perdu contre Miss Daisy et son chauffeur , un autre film que Lee ne supporte pas.
jhudson
 
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Message » 28 Fév 2019 12:34

Personnelement j'ai trouvé Green Book plus subtil que "le sauveur blanc " qui aide le "nègre" en difficulté et que Blackkklansman en général dans ce qu'ils peignent respectivement.
Il y a dans Greenbrook une profondeur, une complexité humaine qui manque au film de Spike Lee, de ces points de vue assez simpliste voir caricatural.( De fait il dépeint un monde à la pensée simpliste et caricaturale, le kkk.)
Mais Spike Lee ne passe pas par dela le bien et le mal. Il reste dans la description de clivages. Et d'une certaine manière les entretiens.
D'un coté il y a Je suis black et fier de l’être et je ne vaux pas moins qu'un blanc, voir je vaux mieux. Et de l'autre un chemin vers l'humanité qui fait que peut importe la couleur, le genre sexuel, les origines sociales ou ethniques, puisque l'être humain.
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Message » 28 Fév 2019 15:31

primare21 a écrit:Personnelement j'ai trouvé Green Book plus subtil que "le sauveur blanc " qui aide le "nègre" en difficulté et que Blackkklansman en général dans ce qu'ils peignent respectivement.
Il y a dans Greenbrook une profondeur, une complexité humaine qui manque au film de Spike Lee, de ces points de vue assez simpliste voir caricatural.( De fait il dépeint un monde à la pensée simpliste et caricaturale, le kkk.)
Mais Spike Lee ne passe pas par dela le bien et le mal. Il reste dans la description de clivages. Et d'une certaine manière les entretiens.
D'un coté il y a Je suis black et fier de l’être et je ne vaux pas moins qu'un blanc, voir je vaux mieux. Et de l'autre un chemin vers l'humanité qui fait que peut importe la couleur, le genre sexuel, les origines sociales ou ethniques, puisque l'être humain.


Blackkklansman est avant tout un film anti Trump, qui ne demande pas de faire dans la nuance, car les partisans de Trump n'en font pas!

Je ne me prononcerais pas sur Greenbrook que je n'ai pas vu .

Par contre pour Miss Daisy et son chauffeur , il y a des raisons de ne pas l'apprécier.

En faite Lee reproche que des films ont tendance a entretenir des Stéréotypes bien trop vu dans le passé.

Je me demande même s'il apprécie Sidney Poitier, car il n'aime pas ses films qui se voulaient pourtant progressif a l'époque et il n'est pas le seul a faire ce genre de reproche .

Pourtant il a ouvert une voie aux autres acteurs noirs US.
jhudson
 
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Message » 28 Fév 2019 18:25

primare21 a écrit:Personnelement j'ai trouvé Green Book plus subtil que "le sauveur blanc " qui aide le "nègre" en difficulté et que Blackkklansman en général dans ce qu'ils peignent respectivement.
Il y a dans Greenbrook une profondeur, une complexité humaine qui manque au film de Spike Lee, de ces points de vue assez simpliste voir caricatural.( De fait il dépeint un monde à la pensée simpliste et caricaturale, le kkk.)
Mais Spike Lee ne passe pas par dela le bien et le mal. Il reste dans la description de clivages. Et d'une certaine manière les entretiens.
D'un coté il y a Je suis black et fier de l’être et je ne vaux pas moins qu'un blanc, voir je vaux mieux. Et de l'autre un chemin vers l'humanité qui fait que peut importe la couleur, le genre sexuel, les origines sociales ou ethniques, puisque l'être humain.


Ayant vu les 2, je ne trouve pas du tout que green book soit plus subtil ! C'est avant tout un exercice d'acteur (de haut vol !) dans un Sud reconstitué et nécessairement dépeint à gros traits (On a 1h30 de film pour passer du racisme de "lips" à l'admiration, pas 3 mois de tournée !). Spike Lee est dans un autre registre à mon avis, plus politique, plus militant.

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Message » 28 Fév 2019 21:33

Oui le film de Spike Lee est plus ouvertement militant et politique. C'est même sa ligne directrice.

Greenbook ne décrit pas le racisme extrême, radical et quasi dogmatique du kkk. Mais Spike Lee en fait presque une bande de charlots, de guignols. Certes les images finales remettent les choses en perspective, mais quelque part cela décrit presque des situations anecdotiques aux Usa. Spike Lee montre que ces anecdotes changent peut avec le temps, hélas.
Greenbook montre le racisme de base, social, ordinaire, presque naturel des hommes blancs peut scolarisé des années 50 aux Usa. Et aussi celui plus dur, institutionnel, politique, hypocrite chez les riches et immédiatement dangereux dans les classes moyennes dans les états du sud. Sa ligne directrice tend à montrer que par dela les différences, les clichés, les clivages, il y a une communauté: l'humanité.
C'est en ce sens que je le trouve plus subtil, complexe, et aussi plus politique et militant.

Et c'est vrai que dans les deux cas, raconter des histoires sur de tels sujets en moins de deux heures, impliquent des simplifications et des partis prit.

En format court, les pubs UV Suntan étaient franchement bien vue.
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Message » 01 Mar 2019 0:41

primare21 a écrit:Oui le film de Spike Lee est plus ouvertement militant et politique. C'est même sa ligne directrice.

Greenbook ne décrit pas le racisme extrême, radical et quasi dogmatique du kkk. Mais Spike Lee en fait presque une bande de charlots, de guignols. Certes les images finales remettent les choses en perspective, mais quelque part cela décrit presque des situations anecdotiques aux Usa. Spike Lee montre que ces anecdotes changent peut avec le temps, hélas.
Greenbook montre le racisme de base, social, ordinaire, presque naturel des hommes blancs peut scolarisé des années 50 aux Usa. Et aussi celui plus dur, institutionnel, politique, hypocrite chez les riches et immédiatement dangereux dans les classes moyennes dans les états du sud. Sa ligne directrice tend à montrer que par dela les différences, les clichés, les clivages, il y a une communauté: l'humanité.
C'est en ce sens que je le trouve plus subtil, complexe, et aussi plus politique et militant.

Et c'est vrai que dans les deux cas, raconter des histoires sur de tels sujets en moins de deux heures, impliquent des simplifications et des partis prit.

En format court, les pubs UV Suntan étaient franchement bien vue.


Justement en parlant des politiques, quand Jesse Owens a remporté 4 médailles d' or a Berlin en 1936 (il faut le faire en pleine Allemagne Nazi :mdr: ), le président Franklin Delano Roosevelt ne lui a envoyé aucun message de félicitation, Owens lui en voudra et aura cette phrase malheureuse :

Hitler didn’t snub me it was FDR who snubbed me. The president didn’t even send me a telegram.

Ca donne l'idée du racisme aux USA.
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Message » 01 Mar 2019 11:07

jhudson a écrit:
primare21 a écrit:Oui le film de Spike Lee est plus ouvertement militant et politique. C'est même sa ligne directrice.

Greenbook ne décrit pas le racisme extrême, radical et quasi dogmatique du kkk. Mais Spike Lee en fait presque une bande de charlots, de guignols. Certes les images finales remettent les choses en perspective, mais quelque part cela décrit presque des situations anecdotiques aux Usa. Spike Lee montre que ces anecdotes changent peut avec le temps, hélas.
Greenbook montre le racisme de base, social, ordinaire, presque naturel des hommes blancs peut scolarisé des années 50 aux Usa. Et aussi celui plus dur, institutionnel, politique, hypocrite chez les riches et immédiatement dangereux dans les classes moyennes dans les états du sud. Sa ligne directrice tend à montrer que par dela les différences, les clichés, les clivages, il y a une communauté: l'humanité.
C'est en ce sens que je le trouve plus subtil, complexe, et aussi plus politique et militant.

Et c'est vrai que dans les deux cas, raconter des histoires sur de tels sujets en moins de deux heures, impliquent des simplifications et des partis prit.

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Justement en parlant des politiques, quand Jesse Owens a remporté 4 médailles d' or a Berlin en 1936 (il faut le faire en pleine Allemagne Nazi :mdr: ), le président Franklin Delano Roosevelt ne lui a envoyé aucun message de félicitation, Owens lui en voudra et aura cette phrase malheureuse :

Hitler didn’t snub me it was FDR who snubbed me. The president didn’t even send me a telegram.

Ca donne l'idée du racisme aux USA.


Oui ! Par contre l'amitié entre Owens et son concurrent allemand à la longueur aux JO de 36, Lutz Long (Owens 1er, Long 2è) est réelle (sans doute un peu mythifiée), comme quoi tout est possible dans ce monde affreux !

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Message » 01 Mar 2019 12:45

L'histoire des Zétazuniens avec leurs athlètes noirs...

Mohamed Ali, interdit de combats pour avoir refusé d'aller au Vietnam ""Ma conscience ne me laissera pas aller tuer mes frères ou de pauvres gens affamés dans la boue pour la grande et puissante Amérique. Les tuer pourquoi? Ils ne m'ont jamais appelé nègre, ils ne m'ont jamais lynché, ils n'ont jamais lâché les chiens sur moi. (...) Comment pourrais-je tuer ces pauvres gens? Mettez-moi en prison!"

Thommie Smith, et John Carlos, radiés de leur fédération à vie. Peter Norman l'Australien à lui aussi été suspendu à vie par sa fédération pour avoir porté le même badge en faveur des droits civiques que les deux sprinteurs américains sur le podium. Les deux américains ont porté son cercueil lors de ses funérailles.

Pour Jesse Howen et Hitler il y des témoignes concordants de Jesse Howen et de témoins. Ils se serraient serré la main et auraient échangés quelques mots tout à fait cordialement lors d'une réception qui a suivit les épreuves, Hitler étant admiratif des performances athlétiques de l'américain. Mais l'histoire est écrite par les vainqueurs. Et la photo qui aurait été prise des deux hommes n'a jamais été publiée. J'écris au conditionnel car hormis les témoignages concordants de Jesse Howen et d'Allemands présent lors de cette réception, rien ne prouve cela. Et pour le climat raciste souvent décrit dans les articles sur cet épisode de l'histoire Jess Howen a toujours dit qu'il fut toujours bien accueilli par les Berlinois et, qu'il n'avait ni vu, ni entendu, ni ressentit la moindre hostilité à son égard ni en Allemagne ni dans le stade.

De nombreux Jazzmen sont venus faire carrière en Europe dans les années 50. Le climat y étant bien plus détendus qu'aux Usa.

Si mes souvenirs sont bon, Missipi Burning a été le premier film dénonçant ouvertement de la violence du kkk dans le sud.

Une autre pub pour la route http://www.culturepub.fr/videos/aides-anti-sida-foret/
Dernière édition par primare21 le 02 Mar 2019 12:14, édité 1 fois.
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Message » 01 Mar 2019 14:35

autrichon gris a écrit:
jhudson a écrit:
Justement en parlant des politiques, quand Jesse Owens a remporté 4 médailles d' or a Berlin en 1936 (il faut le faire en pleine Allemagne Nazi :mdr: ), le président Franklin Delano Roosevelt ne lui a envoyé aucun message de félicitation, Owens lui en voudra et aura cette phrase malheureuse :

Hitler didn’t snub me it was FDR who snubbed me. The president didn’t even send me a telegram.

Ca donne l'idée du racisme aux USA.


Oui ! Par contre l'amitié entre Owens et son concurrent allemand à la longueur aux JO de 36, Lutz Long (Owens 1er, Long 2è) est réelle (sans doute un peu mythifiée), comme quoi tout est possible dans ce monde affreux !


Il y a eu un film récent sur Owens ; La Couleur de la victoire 2016 , quand on y voit son amitié avec Lutz , on se dit encore un truc romancé ...

Le racisme qu'il a subit avec les officiels US a été bien plus fort qu'avec les Nazis a Berlin.

Et pas du tout a ce qu'il parait, Lutz avait laissé un message a Owens s'il mourrait , d’après cet article:

http://asad.athle.com/asp.net/espaces.h ... x?id=20517


D'ailleurs la phrase malheureuse d' Owens est récupéré par des sites d’extrêmement droite , ils sont forts pour se servir de la vérité et la détourner en leur faveur.

En faisant des recherche je suis tombé sur 2 sites de ces sites mais aucun ne mentionne par contre son amitié avec Lutz comme si ça les dérangeait, comme ça a dérangé a l'époque .
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