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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

► CRITIQUES des derniers films vus

Message » 29 Aoû 2018 18:18

alcatol a écrit:
jhudson a écrit:
Je ne me souviens pas que le film mettait en avant l'Islam



Je dois donc avoir un problème avec tous les films qui décrivent une quête religieuse, quelle qu'elle soit ... Mon avis n'est donc que subjectif.

Je n'ai pas ressenti du tout le même agacement dans l'excellent "Hacksaw Ridge", ou un Adventiste du Septième Jour Américain pacifiste s'engage dans l'armée tout en refusant de toucher une arme. On comprend ses principes et sa position sans aucune lourdeur ...


Moi aussi souvent, un film comme The Tree of life de Malick me donne des boutons tellement c'est peu subtile .

Depuis qu'il fait plus qu'un film tout les 10 ans, son étoile s'est quelques peu ternie...
jhudson
 
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Message » 29 Aoû 2018 23:16

Il me semble que tu es trop dur avec Tree of Life, je comprends le manque de subtilité pour toute la partie new age transcendantale. Seulement je n'oublie pas toute sa partie sur la famille réalisée de manière remarquable. Cette partie est d'ailleurs d'une qualité assez peu vue dans la production contemporaine ne se souciant qu'assez peu de l'image, pourquoi le faire puisque les personnages peuvent parler ? Cela demande un attachement aux classiques d'avant le parlant, Malick aime l'image quand tant d'autres réalisateurs ne cherchent qu'à garnir d'une image autour des acteurs. La plupart des films d'aujourd'hui pourraient se voir sans l'image que cela ne serait pas gênant pour la compréhension, l'expérience serait à tenter :lol:

A propos de Malick j'ai vu un cycle sur tcm ou paramount, avec à la suite Bonny and Clyde d'Arthur Penn et La balade sauvage de Malick. Et bien en face à face sur un thème assez similaire, je préfère le Malick. Bonny and Clyde m'est apparu comme un bon divertissement mais avec une réalisation assez effacée à l'inverse de La balade sauvage. Je comprends parfaitement qu'on le classe dans une catégorie film culte. C'est un film détonnant ne se prenant pas au sérieux avec une réalisation sympa et cohérente de bout en bout. Malick a progressé dans sa qualité de réalisation avec Tree of Life mais ce dernier film est inégal et sur l'ensemble La balade sauvage me semble donc prendre le dessus.
Kishizo
 
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Message » 30 Aoû 2018 7:50

The Tree of Life, c'est surtout et avant tout un très grand film sur le pardon, bien avant n'importe quelle quête religieuse.
tenia54
 
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Message » 30 Aoû 2018 23:47

Le film n'est plus très frais dans ma tête alors je viens de relire le sujet dédié dans lequel nous intervenions tous deux.
Je suis d'accord avec toi, la quête religieuse est accessoire, mais le pardon ne me satisfait pas non plus, le film brasse beaucoup plus large.
La prétention est de filmer la vie et l'univers, Malick place sa caméra comme un observateur, sa transcendance est là.
J'aime cette idée de décrire une famille et son destin et la replacer en perspective d'une oeuvre plus grande.
Pour le résumer simplement, l'arbre de vie est ce qui relie le monde du ciel au monde de la terre, ses racines étant profondément implantées alors que ses feuillages se dressent vers le ciel, symbole de l'univers spirituel. Il est fait mention de l’arbre de vie dans la Bible ainsi que dans la religion bouddhiste, dans laquelle il est appelé « Bodhi ». D’après les traditions chrétiennes, juives et musulmanes, l’arbre de vie symbolise l’immortalité au milieu du paradis, le cycle vie-mort-résurrection qui prouve que la régénération l’emporte toujours.
http://www.wemystic.fr/guides-spirituel ... re-de-vie/

Seulement à mon sens sa liaison de la terre au ciel est ratée et m'a fait totalement sortir du film, le style est trop pompier. Le spectateur n'est pas dans une fête foraine dans laquelle il doit en prendre plein la vue, la liaison doit être subtile et il n'y a pas besoin de lui dessiner un escalier. Plutôt que d'amener le spectateur à ressentir, il cherche à montrer. Le passage des racines aux branches se fait à l'aide d'un escabeau ou à dos de dino du haut d'un building.
Je préfère nettement le résultat à l'ambition moins démesurée d'Itinéraire d'un enfant gâté de Lellouch qui replace le destin de son personnage en Afrique ou encore Into the wild de Sean Penn se terminant en Alaska. Et également sa Balade sauvage dans laquelle son "désintérêt à expliquer la violence de ses personnages et leur absence de sens moral" https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... nscendance est tout sauf démonstratif mais amène justement à rechercher l'explication ailleurs. Je préfère ce type de cinéma.
Kishizo
 
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Message » 31 Aoû 2018 11:04

Peut-être que ça me passe au-dessus de la tête pour ce film là, et pourtant je ne suis pas fan des films prechi-precha, mais je ne trouve pas The Tree of Life fondamentalement démonstratif. Il est énormément plus proche du poème fonctionnant par les images typiques des analyses de rêve (la porte, l'eau, le plage, l'arbre, la mère aimante, le père réaliste, etc) que, pour moi, dans une véritable prétention de filmer la vie et l'univers. Je vois ce que tu veux dire, mais je pense le film comme quelque chose de plus simple et au coeur bien plus intime. Les dinosaures et l'univers sont convoqués pour soutenir quelque chose de simple et ancestral, mais aussi d'intime, replaçant finalement cette mère à sa position de fourmi sur Terre, mais je pense que le centre du film reste constamment cette famille. On peut partir de certains éléments plus larges, mais c'est pour chaque fois revenir à cette famille (qui évidemment fait écho plus largement, hein, mais on se comprend - j'espère -).

Ainsi, si c'est L'arbre de vie, pou moi, le film ne cherche jamais tant à montrer le ciel, à passer à plus haut. Au contraire, il vient piocher là dedans pour chaque fois expliquer ce qui se passe au sol. Ce gamin qui nait, qui grandit, qui aime, qui aime moins, qui culpabilise, et finalement qui retrouve et qui pardonne. On est dans un élan profondément humain, qui personnellement me renvoie directement au Nouveau Monde, et tout sa 1ere partie qui amène du paradis à l'enfer dans une sorte de grand mouvement puissamment évocateur.
tenia54
 
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Message » 03 Sep 2018 21:00

Kishizo a écrit:Il me semble que tu es trop dur avec Tree of Life, je comprends le manque de subtilité pour toute la partie new age transcendantale. Seulement je n'oublie pas toute sa partie sur la famille réalisée de manière remarquable. Cette partie est d'ailleurs d'une qualité assez peu vue dans la production contemporaine ne se souciant qu'assez peu de l'image, pourquoi le faire puisque les personnages peuvent parler ? Cela demande un attachement aux classiques d'avant le parlant, Malick aime l'image quand tant d'autres réalisateurs ne cherchent qu'à garnir d'une image autour des acteurs. La plupart des films d'aujourd'hui pourraient se voir sans l'image que cela ne serait pas gênant pour la compréhension, l'expérience serait à tenter :lol:

A propos de Malick j'ai vu un cycle sur tcm ou paramount, avec à la suite Bonny and Clyde d'Arthur Penn et La balade sauvage de Malick. Et bien en face à face sur un thème assez similaire, je préfère le Malick. Bonny and Clyde m'est apparu comme un bon divertissement mais avec une réalisation assez effacée à l'inverse de La balade sauvage. Je comprends parfaitement qu'on le classe dans une catégorie film culte. C'est un film détonnant ne se prenant pas au sérieux avec une réalisation sympa et cohérente de bout en bout. Malick a progressé dans sa qualité de réalisation avec Tree of Life mais ce dernier film est inégal et sur l'ensemble La balade sauvage me semble donc prendre le dessus.


J'ai plutôt vu le coté démonstratif religieux du film et de sa fin qui en rajoute une couche si on n'avait pas bien compris!

Finalement vu les réactions plus haut, il n'était pas aussi démonstratif que cela vu que chaque personne y a vu autre chose..

En général le thème de la famille est tellement utilisé dans la plupart des films, que c'est intéressant quand c'est une famille dysfonctionnelle.


Déja que La ligne rouge et Le nouveau monde ont une structure narrative très proche, on voit surtout des gens qui marchent avec une voice over ...

Sa façon de filmer la nature reviens dans la plupart de ses films, mais la on comprend qu'il ne filmait pas la nature, mais l’œuvre d'un être suprême pour en prouver l’existence.

Je n'ai rien contre les films qu'il parle de la religion quand l'auteur s’interroge plutôt que nous asséner sa vérité a coup de belles images.
jhudson
 
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Message » 06 Oct 2018 0:17

Barbara de Mathieu Amalric avec Jeanne Balibar et Jeanne Balibar et encore Jeanne Balibar...

On se demande ou veux en venir Amalric , car visiblement il n'en rien a faire de Barbara , on dirait qu'il veux démontrer a quel point Jeanne Balibar est tellement une grande actrice qu'elle peux interpréter Barbara et en être son clone!

Quitte a employer les moyens les plus malhonnêtes, car dans le film il a repris un vieux documentaire en 16 mm avec la vraie Barbara, et a retourné des plans avec Jeanne Balibar , parfois c'est vraiment Barbara avec sa voix a l'écran , donc forcément ....

Le pire c'est qu'on s'ennuie ferme , j'ai tenu 45 minutes ...

Encore un film encensé par la critique qui est visiblement devenue sourde et aveugle, dommage qu'elle ne soit pas aussi muette ! :siffle:

Car je suis sur que certains n'ont même pas vu la supercherie , ils croyaient voir Jeanne Balibar interpréter Barbara alors que c'était la vraie , c'est sur qu'on ne peux pas faire plus ressemblant, arnaque donc ! :mdr:
jhudson
 
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Message » 09 Oct 2018 18:27

LEAVE NO TRACE (CINE)

Synopsis : Un père (vétéran Américain bien attaqué) et sa fille vivent en ermites dans un parc national. L'administration Américaine leur propose, faisant preuve de pas mal de compassion et d'énergie, de réintégrer le formidable mode de vie américain. Cela fonctionnera-t-il ?

Remarquable "petit" film alternatif de la part d'une jeune réalisatrice, qui avait déjà été plébiscitée à Sundance pour son Winter's bone (avec Jennifer Lawrence). Celui-ci est comme une estampe japonaise : Très élégant, aux lignes simples et calmes, infiniment nuancé, évident dans son évocation comme dans son scénario, d'une grande beauté formelle dans les cadrages et le montage. Une belle réussite.

18/20
alcatol
 
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Message » 03 Nov 2018 20:34

GIRL (CINE)

Synopsis : Lana réussit son inscription dans la meilleure école de danse de Belgique. Persévérante et très douée, elle gère de front les épreuves et blessures physiques induites par cet art exigeant, et son impératif absolu de vouloir changer de sexe. Son petit frère, quand il est énervé, l'appelle Victor ... qui se sent fille depuis l'age de 6 ans. Son entourage familial, médical et artistique l'accompagnent au mieux.

Excellente fiction qui évoque avec beaucoup de justesse (pour s'en convaincre, voir ensuite le documentaire https://www.youtube.com/watch?v=vGyZals_lDI) la vie, les épreuves et l'impératif absolu de la quête des transgenres. Sensible, toujours pudique et réaliste, le film est tout autant un hymne à la tolérance et à l'intelligence (Les pays scandinaves ont bien de l'avance sur ce point !), qu'une belle évocation de l’exigence infernale des techniques de la danse classique. L'acteur Victor Polster (Lana/Victor) est incroyable, justement récompensé par le Prix du meilleur acteur, le film recevant lui la caméra d'or.

18/20
alcatol
 
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Message » 07 Nov 2018 3:28

Maryline de Guillaume Gallienne

Déja le film est malhonnête a la base, car jamais on nous fera croire qu'un réalisateur va engager une actrice n'ayant jamais joué dans un film sans lui avoir au préalable faire passer un casting et en lui donnant un texte a dire , ce qui est la base de tout casting...

Et pourtant , a chaque fois elle est engagé d'office par un réalisateur alors qu'on nous a montré avant qu'elle était parti d'un autre film en plein tournage avec le costume d'époque qu'elle portait , ce qui aurait du la mettre sur une liste noire d'office.

Et pourtant tout le film essaye de nous faire croire qu'une fille qui débarque de la campagne va avoir un rôle aussi facilement et sans passer un casting (on en voit un dans le film mais c'est du n'importe quoi)

Donc Guillaume Gallienne part sur de mauvaises bases pour développer son histoire, prendre les spectateurs pour des imbécile c'est rarement gagnant , comme choisir la facilité scénaristique .

De plus l'histoire n'est pas des plus claire (en gros c'est une fille qui a du mal a s'exprimer vocalement qui veux devenir actrice) et repose que sur la performance (qui a tendance a en faire trop parfois, on ne sera pas étonner d'apprendre qu'elle viens du théatre) de son actrice principale Adeline D'Hermy.

Ce film a beaucoup des travers des films d'auteur français actuels.

Le seul passage touchant on le doit a Vanessa Paradis (qui joue juste et vrai) qui vole la vedette alors qu'elle a peu de scénes, elle est plus crédible que le rôle principal qui reste trop mal défini ...

On passera sur le réalisateur allemand qui est une caricature.

Note: Perte de temps, Adeline D'Hermy aura peut être l'occasion de retourner , car elle a du potentiel et rend son personnage assez attachant pour qu'on ne zappe pas le film avant la fin
jhudson
 
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Message » 12 Nov 2018 0:07

FIRST MAN (CINE)

Synopsis : La vie familiale et professionnelle de Neil Amstrong, du début du programme GEMINI jusqu'au retour sur terre d'APOLLO 11, après ses premiers pas sur la lune ...

Un très très gros bof ... Clairement déçu par ses très longues 2h20mn (J'ai regardé ma montre à 1h00, puis 1h30, puis 2h00).

Une partie "technique" chronologique assez fatigante, Chazelle trouvant sans doute très "hype" de filmer très fréquemment en super-gros plan des boutons, des boulons, des tuyaux et des cadrans, des visages aussi mais avec une caméra épileptique portée à l'épaule, et ajoutant une musique tonitruante (et tout aussi insignifiante que celle de LALALAND) pour les décollages et un alunissage tellement vus qu'ils en deviennent banals (ah zut, j'ai divulgaché ? :ane: ),
Une partie "sentimentale" intercalée temporellement dans la partie technique, sensée donner de la chair à tout cela, mais qui tombe complètement à plat, tant les mises en situation, ultra-banales et donc fades, sont bourrinées longuement tout au long du film ...

Autant Whiplash m'avait plu, autant je suis passé totalement à coté de celui-ci (tout comme de l'insupportable et amusical Lalaland)

11/20 : Pour moi à oublier.
Dernière édition par alcatol le 12 Nov 2018 9:46, édité 1 fois.
alcatol
 
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Message » 12 Nov 2018 0:14

alcatol a écrit:FIRST MAN (CINE)

Synopsis : La vie familiale et professionnelle de Neil Amstrong, du début du programme GEMINI jusqu'au retour sur terre d'APOLLO 11, après ses premiers pas sur la lune ...

Un très très gros bof ... Clairement déçu par ses très longues 2h20mn (J'ai regardé ma montre à 1h00, puis 1h30, puis 2h00).

Une partie "technique" chronologique assez fatigante, Chazelle trouvant sans doute très "hype" de filmer très fréquemment en super-gros plan des boutons, des boulons, des tuyaux et des cadrans, des visages aussi mais avec une caméra épileptique portée à l'épaule, et ajoutant une musique tonitruante (et tout aussi insignifiante que celle de LALALAND) pour les décollages et un alunissage tellement vus qu'il en deviennent banals (ah zut, j'ai divulgaché ? :ane: ),
Une partie "sentimentale" intercalée temporellement dans la partie technique, sensée donner de la chair à tout cela, mais qui tombe complètement à plat, tant les mises en situation, ultra-banales et donc fades, sont bourrinées longuement tout au long du film ...

Autant Whiplash m'avait plu, autant je suis passé totalement à coté de celui-ci (tout comme de l'insupportable et amusical Lalaland)

11/20 : Pour moi à oublier.


Pour un "vieux de la vieille" comme moi qui a vécu en direct cette extraordinaire aventure, quel intérêt d'avoir même envie de voir un tel film... :oldy:
tupeutla
 
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Message » 12 Nov 2018 0:41

Thelma de Joachim Trier

Bonne surprise que ce film qui fait penser a Carrie mais s'en détache heureusement.

Le rythme est assez lent, si vous n'accrochez pas dés le début...

Tout tourne autour du personnage principal, Eili Harboe assure avec un jeu tout en finesse .

Très supérieur a son Back Home qui parlait beaucoup trop, beaucoup trop de pathos, ici les dialogue sont rares l'ambiance prend le dessus, ce qui n'est pas évident a faire sans ennuyer le spectateur.

Note : A voir ++


Cold Skin de Xavier Gens qui signe a ce jour son meilleur film

Un genre de variation de la Forme de l'eau dans son sujet.

Le film a un peu du mal a démarrer, mais dés l'entrée du personnage incarné par Aura Garrido, on rentre dans le vif du sujet et ça va monter en tension tout le long du film.

Bonne interprétation des 2 autres acteurs du film Ray Stevenson et David Oakes,

On sens que le scénariste est Espagnol car le traitement de l'histoire n'est pas édulcoré, mais tourné en anglais , on souvent surpris.

La relation qu'a Gruner et Aneris ressemble a celui qu'avait les propriétaires du Sud des USA pendant l'esclavage, ou le "maitre" prenait comme maitresse une esclave mais ne la traitait pas aussi bien que cela, car il l'a considéré comme inférieur.

Le scénario se sert du fantastique mais fait échos a la réalité d'un passé plus glorieux, on peux aussi pensser aux Indiens qu'on a massacré pour prendre leur territoire, considérés aussi comme inférieur.


Note : A voir


The Titan

Le réalisateur passe complétement coté de son sujet.

On sait par le maquilleur des SFX, qu’énormément de plans de transformation ont été coupé, et c'est justement la ou ça prêche, car on s'attendait a voir en détail un changement progressif et ce qui en découlait.

Sam Worthington assure au début car c'est un bon acteur, mais son personnage perd la parole et il ne peux ensuite plus faire grand chose pour sauver le film avec un maquillage recouvrant le visage.

Note: Perte de temps
jhudson
 
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Message » 12 Nov 2018 1:15

alcatol a écrit:FIRST MAN (CINE)

Synopsis : La vie familiale et professionnelle de Neil Amstrong, du début du programme GEMINI jusqu'au retour sur terre d'APOLLO 11, après ses premiers pas sur la lune ...

Un très très gros bof ... Clairement déçu par ses très longues 2h20mn (J'ai regardé ma montre à 1h00, puis 1h30, puis 2h00).

Une partie "technique" chronologique assez fatigante, Chazelle trouvant sans doute très "hype" de filmer très fréquemment en super-gros plan des boutons, des boulons, des tuyaux et des cadrans, des visages aussi mais avec une caméra épileptique portée à l'épaule, et ajoutant une musique tonitruante (et tout aussi insignifiante que celle de LALALAND) pour les décollages et un alunissage tellement vus qu'il en deviennent banals (ah zut, j'ai divulgaché ? :ane: ),
Une partie "sentimentale" intercalée temporellement dans la partie technique, sensée donner de la chair à tout cela, mais qui tombe complètement à plat, tant les mises en situation, ultra-banales et donc fades, sont bourrinées longuement tout au long du film ...

Autant Whiplash m'avait plu, autant je suis passé totalement à coté de celui-ci (tout comme de l'insupportable et amusical Lalaland)

11/20 : Pour moi à oublier.


Comme Damien Chazelle est dans le club très fermé des réalisateurs a Oscar, toute la critique va trouver chacun de ses films fabuleux / géniaux !!! :hehe:

Je pense que c'est mort pour Damien Chazelle qui va tout faire pour ne pas déplaire ...

Pas encore vu, mais j'ai vu le début de Lalaland pourquoi ce film a eu un Oscar , très inférieur a Whiplash.

Ryan Gosling peut être assez inodore et en faire le minimum quand il s'y met, ou très bien comme dans The Nice Guy .
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Message » 21 Nov 2018 22:39

THE LOBSTER (2015) de Yorgos Lanthimos

Image

récompensé à Cannes en 2015

Je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir en l'empruntant à la médiathèque
et je n'ai pas été déçu :lol:

Un film d'anticipation dystopique
Hollywood en produit à la tonne depuis plusieurs années mais ici

il s'agit d'un fable grincante et dérangeante sur la vie en société et du couple 8)

Le réalisateur dirige cette oeuvre dans une veine tragico-comique servi par un casting d'acteurs impeccable ! :P

Si vous avez apprécié Mother ! de Darren Aronofsky

tentez l'expérience du visionnage du Homard
:wink:
menthalo
 
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