Métier : Conducteur de travaux ? A conseiller à un jeune

[Analogeek]

Et c'est amplement suffisant .

Je n'ai jamais eu pour motivation de m'éclater au travail, j'avoue même que cette simple perspective m'angoisse énormément .

C'est la peur devant l'inconnu,là.
Je me suis toujours éclaté à mon boulot car j'ai pu ou su choisir les postes qui m'intéressaient.
De plus, vu que le boulot, on y passe une grande partie de notre temps d'éveil, autant s'y amuser.
A+

C'est exactement ce que je fais

[Robert64]

.?..
C'est bien la raison pour laquelle tout le monde ne peut pas être manager, quand bien même il serait très compétent sur le plan technique. Malheureusement comme en France on confond niveau de salaire et niveau dans l'organigramme tout le monde cherche à le devenir.
...

Oui, le problème c'est qu'on ne sait pas assurer une carrière élevée à quelqu'un qui veut rester technique.On est malheureusement amené à faire d'un bon ingénieur un médiocre manager.
Les ricains ont résolu le problème en créant les postes d'expert, (junior, senior, master) qui dépendent directement de la DG, ont un budget propre et ont le même niveau hiérarchique qu'un directeur d'unité (pour les masters). Ils ont des missions complètement transversales.
A+

[gloinfred]

Pas de ça chez nous ... ça aide pour trouver des emplois
qqes uns de nos jeunes joueurs ont trouvé du travail chez Bouygues telecom ou bâtiment

Quand tu joue avec le DRH...ou un X pont

Un X jouer au rugby ? C'est pas le gars qui calcule 20 fois les trucs, fait des plans et enfin se décide a opter pour la meilleure décision ?

Tu serais surpris de voir la proportion de gens avec un cerveau dans les équipes de rugby, et la proportion de rugbymen (ou ex rugbymen) chez les cadres sup...

[gloinfred]

Dites... Je me demandais... en lisait le titre du topic...

Comment on devient conducteur de travaux à 25 ans? Je me demande, hein, parce que pour conduire un truc, j'ai toujours dans l'idée qu'il faut avoir un peu l'expérience dudit truc. Avant de savoir comment le conduire, apprendre à savoir comment il fonctionne... Des gens brillants, au leadership naturel, il y en a toujours. Mais j'ai toujours du mal avec les chefs de 20 ans. Aujourd'hui, quand on entre dans une boîte avec un diplôme d'ingé tout frais tout neuf, on est cadre. OK. Donc on peut expliquer au mec qui bosse depuis 20 ans mais qui n'est pas cadre comment faire son travail.

Ça me gêne...

Un de mes meilleurs chef de chantier avait moins de 30 ans, était ex rugbyman et avait fait serveur dans un bar pendant 3 ans après avoir obtenu son diplôme d'ingé. Il avait de la rigueur, du charisme, et savait mobiliser ses équipes. Le fait de ne pas savoir faire le job ne le pénalisait absolument pas (et savoir faire tous les jobs sur un chantier industriel conséquent est de toute façon impossible).

Dans l'industrie, c’est pareil: il n'y a pas besoin de savoir utiliser une machine outil pour gérer un atelier.

[gloinfred]

Si tu ne comprends pas le travail de ceux que tu es censés manager, ça ne peut pas fonctionner.

Impossible de hiérarchiser les charges de travail et leur difficulté, impossible de distinguer ceux qui sont vraiment utiles et ceux qui t'enfument (qu'ils soient subordonnés, clients ou commerciaux) et au final impossible de se faire respecter. Ca tourne rapidement au ridicule.

Sur chantier, comprendre le travail des gens n'est pas forcement compliqué. Si il a un rouleau dans la main, il est soit scribe, soit un peintre

Sur les presta intellectuelles, le risque d’enfumage est clairement plus important si on ne connait pas le job.

[poilau]

Dans mon secteur il y a largement un rapport de 1 à 10 dans la difficulté des tâches à accomplir.

Si tu ne sais pas les hiérarchiser, si tu ne sais pas reconnaître d'emblée si une demande utilisateur revient à coder un simple MOVE ou devoir réaliser une requête de malade, le carnage est assuré.

Il faut absolument savoir détecter ce genre de difficultés le plus en amont possible (et un responsable est toujours en première ligne lors de la prise de décision), afin de pouvoir filtrer les demandes farfelues, aiguiller vers des solutions moins coûteuses, évaluer le travail au juste coût et être capable de le répartir dans son équipe afin de mettre la personne la plus fiable pour chaque tâche. Au plus ces difficultés sont repérées tardivement et au plus ce le coup de gouvernail sera coûteux.