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Les Lecteurs CD & SACD

Quel intérêt du 24/96 en hifi ?

Message » 13 Sep 2008 23:38

Tu as enregistré à travers un micro ? C'est par là que tout passe dans un enregistrement et il y a de l'électronique associé.. je pense que le type de micro y est pour quelque chose.

J'ai enregistré des vinyles sur DAT Sony il y a longtemps (en 44 KHz ou 48 KHz) et j'ai gardé le son vinyle dans tous les cas. Toutes mes bandes analogiques aussi ont été passées sur DAT sans changement de qualité sonore non plus. Mais il n'y avait pas de micro dans tout cela... Tandis que tous les CD, et ma chaîne, en 1995, je les avais mis à la poubelle...
jbpfrance
 
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Message » 14 Sep 2008 1:18

jbpfrance a écrit:Tu as enregistré à travers un micro ? C'est par là que tout passe dans un enregistrement et il y a de l'électronique associé.. je pense que le type de micro y est pour quelque chose.


je n'ai rien enregistré du tout... On parle d'enregistrements DSD faits par le label 2L (un concerto de Mozart là en l'occurence)
corsario
 
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Message » 14 Sep 2008 2:01

On a souvent avancé une autre explication : les masters étaient destinés au pressage sur vinyle, et les ingénieurs avaient appris à ne faire que cela. De plus, techniquement, qui peut le plus (passer en pressage vinyle nécessite des contraites) peut le moins (passer en CD en nécessite moins), donc lorsque les deux formats cohabitaient, ils devait plutôt masteriser "pour vinyle", sachant que ça passerait toujours sur CD, que "pour CD", sachant que cela pourrait planter la gravure sur vinyle.

Or, il est possible qu'il y ait eu une certaine tendance à aplatir la dynamique des aigus pour éviter de saturer le vinyle, qui ait conduit à des masters fatigants à l'écoute (donc des CD idem), tandis que par usure des hautes fréquences, le vinyle retombait sur un rendu correct... A moins que ce ne fut une simple mode dans les années 80 d'avoir un son criard, comme de tout compresser à fond dans les années 90-2000.

Je suis tombé aussi, dans mes rarissimes CD de classique, sur un Peer Gynt de chez Deutsche Gramophon masterisé en 14 bits ! Vu dans Cool Edit, la waveform saute les niveaux numériques de 4 en 4. Je n'ai vérifié aucun autre CD particulier de cette époque, mais s'il y a du 14 bits qui se balade là dedans, ça faut un peu de souffle, par rapport à du vrai 16 bits.
Pio2001
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Message » 14 Sep 2008 4:52

C'est bien beau le 24/192 ou le 16/44.1 mais quand on écoute deux albums différents du même groupe comme Metallica St. Anger et Death Magnetic on se dit que tout ça n'est que détail... Et je suis sûr qu'à la base ces deux album ont été "enregistrés" en 24/192... L'un est pourri à tout les niveaux (qualité sonore inclu) et l'autre est écoutable... :mdr:

Le changement de producteur, ingé son et console du studio donnera beaucoup plus de différence que le changement de "résolution" d'enregistrement... C'est un autre débat, je sais, mais apparemment la dynamique du CD est rarement bien exploité dans la majorité des productions alors pourquoi parler du 24/192 ?
Loony
 
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Message » 14 Sep 2008 7:48

Loony a écrit:C'est bien beau le 24/192 ou le 16/44.1 mais quand on écoute deux albums différents du même groupe comme Metallica St. Anger et Death Magnetic on se dit que tout ça n'est que détail... Et je suis sûr qu'à la base ces deux album ont été "enregistrés" en 24/192... L'un est pourri à tout les niveaux (qualité sonore inclu) et l'autre est écoutable... :mdr:

Le changement de producteur, ingé son et console du studio donnera beaucoup plus de différence que le changement de "résolution" d'enregistrement... C'est un autre débat, je sais, mais apparemment la dynamique du CD est rarement bien exploité dans la majorité des productions alors pourquoi parler du 24/192 ?


Ca c'est 10000 fois vrai : on s'en aperçoit dans les post des "meilleurs enregistrements" (dans le forum "musique") : l'influence de la qualité de la prise de son, de l'ingé son, etc... est bien plus importante que le format.

Mais les prises de sons vont en s'améiorant (en tout cas en jazz et en classique). Et j'avais envie d'avoir le master (24/192) de pas mal de bons enregistrements pour que ça soit encore mieux; Et la surprise c'est que finalement ça n'apporterait rien (mais je n'en suis qu'à un seul morceau testé, donc bon...)

Sur le fond tu as 100 fois raison, c'est une évidence qu'il faut souvent rappeler.
corsario
 
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Message » 14 Sep 2008 10:17

Je me souviens qu'à une certaine époque je me suis fait lapider pour avoir sorti une publication de l'AES (reprise dans un article de Audio Critic) qui concluait par :
"hundreds of double-blind listening tests at matched levels, conducted over a period of more than a year, that the two-channel analog output of a high-end SACD/DVD-A player undergoes no audible change when passed through a 16-bit/44.1-kHz A/D/A processor"

Si différence audible, il y a, elle doit être ténue !

Le problème serait plutôt de savoir où s'arrête la transparence d'un système et l'acuité auditive de l'humain ?

Des expériences que j'ai réalisée:
- Il y a parfois de grandes différences entre la couche SACD et la couche CD d'un même disque :o . J'impute cela sur le compte d'un mastering différent ! (C'est marqué sur l'étiquette :mdr: )
- Il y en a où je cherche toujours la différence.
- De même, il y a une belle différence entre un CD avec un (re)mastering en 24/96 et "l'original" certainement fait en 16/44

Par exemple, je possède 3 versions du "Louis and The Good Book" : le vinyl, le CD de 1980 (les débuts du CD, c'est d'ailleurs le premier CD que j'ai acheté) et le CD de 2001. Des 3, je préfère le CD de 2001.
- Le CD 2001 est assez un naturel dans la restitution mais l'age de l'enregistrement transparait clairement. (1950)
- Le vinyl est trés beau aussi mais moins tranparent et plus coloré. Cela se traduit par un joli son, moins naturel mais l'age de l'enregistrement est plus gommé (le vinyl est en quelques sorte l'anti-ride de la hifi. Le vinyl, parce que je le vaut bien ! :oops: :mdr: )
- Le CD de 1980 est trés mauvais lorsque l'on connait les 2 autres. C'est plus raid, la trompette se transforme parfois en casserole. :o

Bref, tout cela pour dire que je suis convaincu que le Hi-res est indispensable dans les studio pour les besoins du mixage. Mais j'attends toujours que l'on me démontre la supériorité de ce format à la maison. Si différence audible il y a, elle doit être assez faible, un peu comme un changement de cable ! :oops: Ceci dit, je suis pour la Hi-res à la maison. Dans le doute, appliquons le principe de précaution, qui peut le plus, peut le moins. De plus, les disques sont pas chers alors pourquoi s'en priver ?

Cordialement
FDRT
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Message » 14 Sep 2008 12:22

Salut à tous,

Très instructive expérience que ce comparatif, et bravo pour l'ouverture d'esprit qui règne.

S'agissant de l'intérêt du 24 bits à l'enregistrement c'est surtout que ça nous permet de conserver au mieux la dynamique théorique de 96dbs des 16bits du cd : par convention on cale en général le 0db des enregistreurs numériques au -18dbfs (voir plus bas dans certains cas) pour se préserver des crêtes de signal.
Ce qui ne nous laisse plus guère que 13 bits utiles.
En enregistrant avec une résolution de 24 bits on sera tjrs au dessus de la résolution max du cd même en prenant un headroom de plus de 18db.

En pratique ça joue essentiellement sur les bas niveaux et d'après mon expérience ce n'est pas perceptible en enregistrement de "variété" ie prise de son de proximité ou alors c'est exceptionnel .
C'est par contre différent en prise de son stéréo (ou multicanal) directe sur les bas niveaux, queues de reverb, extinction de notes en ambiance naturelle.
-> Il n'y a aucun avantage à ne pas enregistrer en 24 bits.

Pour le 192khz c'est une autre paire de manches concernant l'audibilité pratique sauf pour les oreilles en or, disons que les supports d'enregistrements ont des tailles de plus en plu gigantesques,les adcs de dernière générations l'intègrent presque tous, que les algos de filtres anti-repliement semblent plus simples à mettre au point et rejettent les artefacts possibles loin des limites la perception humaine.
Comme c'est bon pour le marketing et qu'il est tjrs possible de spéculer sur des améliorations techniquos/génétiques possibles qui modifieraient notre ouïe là aussi :
-> Il n'y a aucun avantage à ne pas enregistrer en 192khz.

Et pour le marché de la hifi, c'est quand même vachement plus vendeur un beau stick 24 bits 192khz Haute Définition que rien du tout.
Que ce soit audible est une autre paire de manche quand le mastering est bien fait, mais seuls les sourds peuvent dirent ça...


Pio2001 a écrit:
Or, il est possible qu'il y ait eu une certaine tendance à aplatir la dynamique des aigus pour éviter de saturer le vinyle, qui ait conduit à des masters fatigants à l'écoute (donc des CD idem), tandis que par usure des hautes fréquences, le vinyle retombait sur un rendu correct... A moins que ce ne fut une simple mode dans les années 80 d'avoir un son criard, comme de tout compresser à fond dans les années 90-2000.


En partie la cause du son insupportable des 80's pour ce qui est de la musique de variété ie produite en multipiste c'est d'une part l'utilisation à fond du midi, l'explosion des effets numériques et leur usage outrancier et l'omniprésence en studio des consoles SSL série G 1er série qui avaient un son pointu et tranchant vraiment détestable.
On ajoute les convertisseurs moyens embarquées dans les 1ers multipistes Sony ou Mitsubitshi ou dans les dats pro 1er générations comme les Pcm 2500, sans parler des codeurs F1.
Et comme les pros doivent gérer au mieux leur investissement, il a fallu attendre que ce soit amorti pour passer à une autre génération de matériel.

C'est simplifié bien sur, il faut aussi prendre en compte l'arrivée de nouveaux ingé sons pour qui le gros du boulot consistait à "mixer" du midi avec une malheureuse poignée de piste acoustiques et en europe des habitudes de travail qui ont basculées sans état d'âme au numérique pas totalement mature (et pratiquaient de nombreuses conversions a/n/a au cours d'une prod), alors qu'aux states on enregistrait encore sur 2" analogique.


Bon dimanche, je vous laisse
Car je m'en vais allah messe.
alpacou
 
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Message » 14 Sep 2008 15:19

- Le CD de 1980 est trés mauvais lorsque l'on connait les 2 autres. C'est plus raid, la trompette se transforme parfois en casserole. :o


Faut dire qu'un CD acheté avant la mise sur le marché du CD qui n'interviendra qu'à la toute fin de 1982 et en France en 1983... doit sonner curieusement :lol:
haskil
 
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Message » 14 Sep 2008 15:28

Sorry, j'ai confondu le C et le P. :wink: Alors le C c'est 1980 et le P c'est 1992 ! C'est donc un CD de 1992 a priori ! Quoiqu'il en soit, j'ai toujours préféré la version vinyl avant qeu je découvre celle remasterisée de 2001.

Cordialement
FDRT
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Message » 14 Sep 2008 15:39

Alpacou : Tu dis gross modo la même chose que les preneurs de son et techniciens que je fréquente.

Oui, moins de bruit numérique pour les enregistrements classiques non compressés plaident en faveur du 24 bit (souvent en 48 kHz d'ailleurs) et les petites choses dont tu fais état (queues de réverbération par exemple) sont mieux reproduites par lui. Evidemment ça s'entend mieux sur certains types de production que sur d'autres. Et évidemment, la différence n'est pas celle entre un 78 tours et un microsillon !

Pour le 192 kHz : ça permet de faire des filtres plus simples en sortie de lecteurs, que le 16/44.1 non suréchantillonné dans le lecteur.


L'intérêt pour la hifi vu du coté consommateur des résolutions plus élevées que le 16/44 ? Avoir pour moins cher des platines de grande qualité... quand les meilleures platines de salon en 16/44 sont des usines à gaz pour justement éviter les limites du CD né natif.


Ne faut-il pas préférer que le suréchantillonnage et le recalcul sur 24 bit soient évacués du lecteur final au profit d'un format natif ? Et d'une autre façon ne vaut-il pas mieux que ce soit les professionnels en studio qui éventuellement passent leurs bandes en 16 bit (44 ou 48) en 24/48, 24/96, 14/192 ou DSD pour proposer une galette dans ces formats plutôt que ce soit le fait de machines de salon à des prix exhorbitants ?

Lire un CD en 16/44 dans un lecteur à 5 000 euros me parait moins judicieux que lire une galette en 24/96 ou 24/192 ou DSD dans un lecteur à 500 euros... pour un résultat identique.... voire meilleur dans le second...


Pio, de mémoire les premiers DAC philips fonctionnaient en 14 bits réels... C'est d'ailleurs ce format là qui a failli être choisi... et DGG était une filiale de Philips.

Par ailleurs, les premiers enregistrements numériques Denon (d'abord publiés sur LP car sortis bien avant le CD) ... soufflent comme des boeufs... dont, par exemple, le premier qu'ils ont commercialisé : le récital de Vlado Perlemuter... que j'ai et ai écouté pas plus tard qu'hier puisque j'en ai une copie dans mon itunes (je l'ai en LP et en CD) : on entend nettement la quantification numérique : faut dire que le niveau n'est pas très élevé et pas utile d'écouter très fort... De même que les premiers Decca (Concert nouvel an et 4e de Mahler par Metha : ça souffle...).
haskil
 
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Message » 14 Sep 2008 15:52

FDRT a écrit:Sorry, j'ai confondu le C et le P. :wink: Alors le C c'est 1980 et le P c'est 1992 ! C'est donc un CD de 1992 a priori ! Quoiqu'il en soit, j'ai toujours préféré la version vinyl avant qeu je découvre celle remasterisée de 2001.

Cordialement
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Un cas très drôle : une copie de LP sur CD-R faite il y a 10 sur un lecteur/graveur de salon Philips sonnait déjà plus agréablement que la version CD du même titre quand cette dernière était désagréable à écouter : typique, les Who (il a fallu attendre l'édition CD/SACD avec une piste CD excellentissime décimée du report DSD de Tomy pour qu'il soit écoutable en laser, idem de certains Pink Floyd (dégueulasses en CD écoutables en LP : comparaison faite chez LaurentV)...

Donc, il y a un blème : un amateur lambda pouvait garder sur un CD-R le son des LP qu'il aimait... et les maisons de disques étaient incapables de produire un CD aussi bon que le LP qu'on connaissait ! :o :o

En fait, les bandes mères étaient préparées pour la gravure du microsillon par des gens qui touchaient beaucoup aux boutons pour faire entrer dans les limites du vynile (en plus mono dans l'extrême grave par la volonté de la norme de gravure... et tendance mono dans l'aigu à cause des cellules...) et le disque continuait d'être "produit" au sens artistique du terme à ce moment là... car la production et l'artiste donnaient leur BAT sur un test pressing très différent de la bande finale... du point de vue équilibre... J'ai quelques souvenirs :o de ces différences là... dommage que j'ai jeté certaines preuves (mais il doit m'en rester... en LP)...

Pour le CD, on a numérisé tout droit... des bandes quand il aurait fallu les corriger pour les rendre plus proches du LP...

D'ailleurs maintenant... des éditeurs publient des CD en partant de pressages microsillons neufs de l'époque !!!!!!!!!!!!


Une autre chose : typique du son criard de certains CD mal réédités : mauvais étalonnage du magnéto utilisé pour la réédition, Dolby différent utilisé pour lecture que pour l'enregistrement originel... voire oubli de le mettre en marche :o (Plusieurs EMI ont souffert de cela... enregistrés avec Dolby... réédités sans Dolby...)

Et pour finir le fameux deamphasys : tous les CD n'ont pas cette norme appliquée et tous les lecteurs ne l'appliquent pas à la lecture...

Bref, il y a plein de raisons humaines, esthétiques ou techniques qui expliquent que le premier venu peut faire chez lui une copie exemplaire sur CD d'un LP du commerce... quand les maisons de disques n'y réussissent pas toujours...


Alain
haskil
 
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Message » 14 Sep 2008 16:06

haskil a écrit:L'intérêt pour la hifi vu du coté consommateur des résolutions plus élevées que le 16/44 ? Avoir pour moins cher des platines de grande qualité... quand les meilleures platines de salon en 16/44 sont des usines à gaz pour justement éviter les limites du CD né natif.
...
Lire un CD en 16/44 dans un lecteur à 5 000 euros me parait moins judicieux que lire une galette en 24/96 ou 24/192 ou DSD dans un lecteur à 500 euros... pour un résultat identique.... voire meilleur dans le second...


Ce que j'aime bien chez toi, Alain, c'est cette complexité de caractère qui oscille entre raison, ojectivisme et naïveté et préjugés ! Il semble que les formats HD soit natifs maintenant dans l'enregistrement, cela demande donc un travail supplémentaire aux producteurs pour générer un 16/44. Regarde déjà ce qui se passe dans le monde de l'édition : Les masters 24/96 sont vendus vraiment plus chers que le 16/44 qui est lui-aussi plus cher que le MP3 ! :o (Il n'y a qu'à voir les tarifs Linn!)

Je ne pense pas que soit différent pour les fabricants d'appareils. Le seule chose qui va en profiter, ce sera les marges bénéficiaires ! :evil:

Si les prix étaient directement liés aux coûts associés à la technologie employée, le CD comme le SACD ou DVD-Audio serait déjà vendus à moins de 1€ !

Cordialement
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Message » 14 Sep 2008 16:36

FDRT,

Je ne te dis pas ce que j'aime bien chez toi, alors tu gardes tes remarques pour toi ! D'accord ? D'avance merci !


Ceci dit :

- Le back catalogue enregistré en analogique ou dans un format numérique qui n'est pas HD... pèse lourd !

- Le 24/48, voire le 16/48 domine largement comme formats y compris dans la musique classique... ou certaines maisons réputées enregistrent encore en 16 bits...

Si les prix étaient directement liés aux coûts associés à la technologie employée, le CD comme le SACD ou DVD-Audio serait déjà vendus à moins de 1€ !


C'est le cas... pour le premier et le dernier... Le prix d'un CD vierge est tombé sous l'euro depuis un certain temps ! Et le prix d'un pressage de CD à l'unité est beaucoup moins cher que ne l'était celui d'un vynile : chute vertigineuse même...

Mais comme tu confonds un peu les choses expliquons les :

- Le prix d'un CD enregistré pressé donc n'obéit pas du tout à la même logique tarifaire que les produits hardware :

quel que soit le coût de production d'un CD enregistré il sera vendu à un prix identique à celui d'un CD qui aura couté dix, vingt ou cent fois plus à produire que lui. Un CD de guitare classique vaut le même prix qu'un CD d'une symphonie avec choeurs et soliste : dans le disque, et c'est propre à cette économie là : il y a une péréquation qui fait que les frais réels sont répartis sur tous les produits vendus. Le prix résiduel du CD en tant qu'objet ne pèse plus très lourd dans le prix d'un disque vendu dans le commerce... du temps du LP, le prix de fabrication d'un 33 tours pesait un peu plus lourd ; surtout en France ou l'album pesait plus lourd qu'ailleurs ou les disques étaient sous pochette simple dans la plupart des cas.


Donc, je disais que, comparaisons faites moultes fois sur ce forum et ailleurs, l'avantage d'un disque de format HD lu sur une platine HD c'est que le résultat est identique voire meilleur qu'un CD lu sur une platine purement CD vendue, elle très cher, rançon d'une grande complexité... pour tirer le maximum de ce format 16.44...

D'autre part, ajoutais-je : je préfère laisser le soin aux éditeurs, malgré leurs erreurs de ci de là, de rééditer leur fond de catalogue en résolution HD que de devoir acheter une platine CD la peau des fesses pour tirer le maximum d'un CD...

Ce résultat aurait pu se produire si DVD-A ou SACD s'était imposé. Ce ne fut pas le cas.. Mais dans l'avenir, il faut espérer qu'on sorte du 16/44 du CD qui impose des platines CD complexes pour tirer tout le suc de ce format... pour déboucher sur un format natif plus évolué qui permet d'accéder à une meilleure qualité pour moins cher...

Alain
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Message » 14 Sep 2008 16:47

haskil a écrit:
FDRT a écrit:Sorry, j'ai confondu le C et le P. :wink: Alors le C c'est 1980 et le P c'est 1992 ! C'est donc un CD de 1992 a priori ! Quoiqu'il en soit, j'ai toujours préféré la version vinyl avant qeu je découvre celle remasterisée de 2001.

Cordialement
FDRT


Un cas très drôle : une copie de LP sur CD-R faite il y a 10 sur un lecteur/graveur de salon Philips sonnait déjà plus agréablement que la version CD du même titre quand cette dernière était désagréable à écouter : typique, les Who (il a fallu attendre l'édition CD/SACD avec une piste CD excellentissime décimée du report DSD de Tomy pour qu'il soit écoutable en laser, idem de certains Pink Floyd (dégueulasses en CD écoutables en LP : comparaison faite chez LaurentV)...


Je confirme pour Pink Floyd ! Ils ont d'ailleurs gardés le même mastering pour la couche CD de leur SACD. En revanche, la couche SACD est bien meilleure; je la crois même supérieure au vinyl mais j'ai pas pu comparer en direct ...

Cordialement
FDRT
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Message » 14 Sep 2008 16:50

Alpacou répond à merveille, je crois, à pas mal d'interrogations qu'on se pose depuis 2 décennies.

Je marre en ce qui concerne les Who, car j'ai été un fan de la première heure, Mars 1964 - I can't explain - , et on en reparle encore et toujours. Un de mes meilleurs amis de l'époque indiquait que ce serait le groupe "THEM" qui avait le meilleur avenir (en fait, le leader des "THEM" a fait aussi une belle carrière...). Mais çà m'est resté gravé.
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