Sinon, c’est pas tout ça, mais j’ai reçu le
Stereophile de Mai, avec la rubrique
« Music in the round » de
Kalman Rubinson, dans laquelle il nous parle du Sony SCD-XA5400ES.
Déjà, il y a le titre de présentation, sur la 1ère de couverture « Le dernier lecteur de SACD produit par Sony ? »
Quand il commence son article, il fait référence à son expérience, fin des années 1980, quand il avait décidé d’acheter sa dernière platine…
Depuis lors, il en a acheté 3 autres…
Donc, relativisons cette annonce…
Suit un historique sur le SACD et la façon de traiter la conversion numérique / analogique, forcément faite au sein du lecteur même.
Jusqu’à l’arrivée des lecteurs universels Oppo et Pioneer qui sortaient le DSD via une liaison HDMI.
Ce qui a forcé Sony (très mauvais défenseur de sa propre technologie d’après l’auteur de l’article) à faire de même.
Tout en apportant néanmoins la plus grande des attentions à la conversion DA et aux sorties analogiques.
Suit une description de l’appareil, avec explication des différentes fonctionnalités de l’appareil. Assez sommaires d’après lui, puisqu’il n’y a pas de menus autres que la sélection des morceaux. Pas de gestion des niveaux des canaux, pas de bass management, pas d’ajustement d’un signal multi-canal vers un signal stéréo.
Il explique également que la doc technique fournie par Sony est principalement axée sur le traitement du SACD. Mais est finalement assez pauvre en ce qui concerne la lecture CD. Ce qu’il en ressort néanmoins, c’est que les CD seraient traités de manière à sonner de manière assez similaire à un SACD.
Il a donc branché le Sony (via les sorties analogiques) à son préampli Parasound P7…
et considère le Sony comme une révélation pour la lecture des CD. La différence entre la couche SACD et CD de beaucoup de ses disques avait disparue. Et que ses CD les mieux enregistrés se sont révélés détaillés, avec une image sonore grandiose et très « charnels » (luscious pour les anglophiles, ce qui se traduit littéralement par succulent, pulpeux). La transparence et la dynamique étaient également très élevées par rapport aux standards « Red Book » (càd CD).
En SACD égalmement la surprise fût bonne, puisque pour lui, le nouveau 5400ES surclasse l’ancien (9000ES) qui avait jusqu’alors sa préférence.
Tous les deux offrent une clarté et un sens du détail depuis les fréquences les plus basses jusqu’aux plus hautes. Mais le 5400 offre un surcroît de douceur.
Le 9000ES serait du style « Voici ce qu’il y a sur le disque, que ça te plaise ou non ».
Le 5400ES serait plutôt « Voici ce qu’il y a sur le disque. N’est-ce pas merveilleux ? ».
Ca, c’était pour la partie sortie analogique.
Il a ensuite branché le Sony via sa liaison HDMI sur son préampli-processeur Onkyo Integra 9.8.
Branché dessus, le Sony a tout de suite sonné comme le meilleur lecteur de CD et SACD jamais connecté sur son système multi-canal.
Pas « considérablement » mieux, mais uniquement parce qu’il suspecte les convertisseurs de son Integra de ne pas être à la hauteur.
Et donc, il continuera l’examen du Sony dans sa prochaine rubrique, lorsqu’il pourra tester sa sortie HDMI via le Anthem Statement D2V d’une part, et le switch HDMI Meridian HD621 d’autre part. (le garçon possédant un système à Manhattan, et un autre dans le Connecticut).
Il conclut son article en disant qu’à l’heure actuelle, il attend de pouvoir écouter un jour un meilleur lecteur de CD / SACD..
Suite au prochain numéro donc…
Voilà pour la traduction que j’espère la plus fidèle possible…