MOZ a écrit: D'ici quelques jours tu vas faire un joli CR de ton combo BRYSTON SP1.7 + 9B SST, moi celui du MC12 V4EQ et après je ferai celui du SP2...
Faire une CR, ce n’est pas trop mon truc
Comme Olivier dirait, je vais plutôt « interneter »…
Après avoir optimisé les maillons de ma nouvelle chaîne ainsi constituée, tant sur les niveaux en multi canal, qu’en repositionnement des enceintes, qu’en gestion de la cohérence de sensibilité entre préampli et ampli, j’ai passé beaucoup de temps à reparcourir ma cdthèque au travers de ce nouveau système.
Tous les styles y sont passés. Depuis Santana, musique du monde, classique baroque, classique contemporain, orchestre, Jazz et remasters à grain…
Devant la « télé » hier, j’ai eu l’occasion de tester le décodage DPLII au passage de « Tigre et Dragon ». Le décodage a été très impressionnant. Presque confondant avec un enregistrement « discret » DD5.1…
Au passage, je confirme le total découplage des alimentations des 2 préamplis (Hifi/HC) et dès que l’on bascule d’un environnement à un autre, le ressenti thermique se révèle. Globalement, et le préamp et l’ampli chauffent. Je n’avais pas l’habitude avec l’ADA, qui dispose d’un ventilo surpuissant qui refroidit intégralement le boîtier de l’ampli, mais malheureusement aussi certains acheteurs
Parlons du Combo Bryston donc en analogique ByPass et je garde mon appréciation du HC pour plus tard.
Je me suis vraiment imprégné de l’ADA avant de lui soumettre un concurrent. Le résultat avec l’ADA est vraiment excellent !
Avant d’en dire plus, je rappelle que j’ai comme source une CDT17A, optimisée à mort, par mes soins. Celle-ci est reliée en symétrique au SP1.7 ByPass. La connectique entre Bryston est de qualité. Mes câbles d’enceintes sont des Maxitrans et mes enceintes des JMLAB Profil77 fortement tweakées aussi…
Bon maintenant, le Combo, avec toute cela, c’est Pfff..
Je dirais que c’est la continuité d’une signature sonore. C’est la continuité d’une neutralité. Cette neutralité atypique de Bryston.
Depuis que je suis dans ce monde de dingues, je suis attiré par la reproduction la plus fidèle des enregistrements (Bande, vinyle, CD) et cela malgré l’ « inécoutabilité » que cette quête peut produire.
Sur le registre de la transparence donc, c’est au dessus de tout ce que j’ai entendu. Je comprends mieux Moz qui décrit avec beaucoup de pittoresque les poils qui se dressent, un peu partout sur notre corps, dès lors que l’on met quelques superbes remasters…La « couleur » de ces enregistrements est enfin révélée, chez moi…
Le Combo dessine une scène extrêmement réaliste. Les étagements d’instruments sont phénoménaux. Plus les pistes sont complexes en faisant apparaître des orchestres symphoniques (Excursion de M. Broucek (11) – Janacek), plus je comprends à quel point le couple devient indissociable. Le préamp se charge de la définition et de l’orchestration de la scène (largeur, profondeur, positionnement des musiciens et instruments), l’ampli lui traduisant acoustiquement l’œuvre que chacun des artistes s’acharne à reproduire.
Tous les plans acoustiques sont fidèles et réalistes !
Le respect des timbres est hallucinant tant sur les instruments que sur les voix. Les attaques de caisse sont saisissantes de réalisme. Je croirai entendre la tension des peaux…La rapidité des accroches au piano est bluffante. Deux caractéristiques des notes sont vraiment hors norme avec cet ensemble : Les
blancs et la
rémanence…C’est presque indescriptible
Sur les essais à voix, j’ai d'abord passé du soprano (White Moon, Songs to Morpheus). La tout le CD m'a enchanté. La piste 9 m'a vraiment ému !!! Une voix d'ange, des caisses démoniaques, un banjo lutin et une flûte à travers laquelle j'ai pour la première fois percu le souffle de l'artiste !
Ensuite, j'ai enchaîné des choses très connues (Ella&Louis, Ekdhal, Blossom Dearies…). Les émotions sont toutes différentes mais vont dans le même sens : que c’est bon…
En Jazz moderne, j’ai passé du Steeve Coleman, Eric Truffaz...
Je me suis alors rendu compte de l’absence totale d’effet de diffusion (mais je n'y pensais plus, tellement déconnecté de l'écoute du système !). J’ai retrouvé cet effet de mur du son, capable de propulser des notes en direction de l’auditoire (mon canapé).
Pour finir, j’ai passé du Santana (que je ne passais plus depuis que je fréquentais le tube). Et là, à nouveau je ressentais une polyvalence de restitution : Incroyable…La claque quoi…
Pourquoi Polyvalence ? Je pense siimplement parceque Bryston est réellement transparent, neutre, non coloré et non typé acoustiquement (classique vs moderne vs style particulier…).
Parce que Bryston représente peut être tout simplement des produits hauts de gamme pour mélomanes ou professionnels. Une marque dont la préoccupation initiale n'est pas de tout faire dans la même boite. Avec une boîte qui fasse décoration qui plus est…
Au fait, ce n’est pas si moche que cela ce combo. Aller, une petite photo :
A+
Fabien