» On peut la faire ! « 

 » On peut la faire ! « 

C’est ce que nous a dit en substance M. Q : « Si on a la volonté, on peut la faire! ». M. Q. a donc « sa » salle dédiée … et il va bientôt en avoir une autre, mais dans une nouvelle maison !
Install Champigny
Vue avant

M. Q. vit avec sa petite famille dans un bien joli pavillon d’un quartier pavillonnaire bien tranquille. Il a construit cette maison entièrement de ses mains, il y a quelques années de cela. Un choix dicté à l’époque par des raisons économiques – M. Q. n’avait alors pas les moyens de faire appel à une entreprise de construction – mais néanmoins facilitée par le fait que M.Q. soit « de la partie » : il travaille en effet dans un métier du bâtiment. Ca aide, c’est sûr, mais il a quand même fallu retrousser ses manches ! Le résultat est en tout cas remarquable mais, malgré cela, M. et Mme Q. viennent tout juste de signer pour un nouveau logement : plus grande, plus moderne, leur nouvelle maison leur sera livrée dans le milieu de l’année 2006…il a déjà prévu d’y faire « aussi » une salle dédiée au home-cinéma : nous en reparlerons un peu plus tard… A noter que M.Q. est un lecteur assidu de Cinéma chez Soi qui a fait une « candidature spontanée » au magazine pour nous venions visiter son installation : il a en effet remarqué que nous ne visitions pas « que » des salles dédiées très haut de gamme à fort budget, mais aussi des systèmes plus simples, plus accessibles … et qui ne manquent pourtant pas d’intérêt ! C’est aussi beaucoup grâce à la lecture de notre magazine qui, vous le savez, présente chaque mois deux installations home-cinéma de particuliers, que M. Q. s’est décidé à sauter le pas ! « Pourquoi pas moi ? » s’est-il dit…M. Q a donc puisé pas mal d’idées, de conseils et d’inspirations dans Cinéma Chez Soi pour réaliser sa propre salle …

Du billard au home- cinéma …

L’installation de M.D:
Installation intégrée dans un living d’environ 50 m2
Sources :
Lecteur de DVD Samsung DVD-HD745
Magnétoscope hifi stéréo JVC HRS-6600 MS
Console de jeux Sony PS2
Amplificateur intégré :
Yamaha RX-V1500 THX Select
Enceintes :
Principales : Canton 701 ( LE 207) (x2)
Centrale: Jamo Center 7.2 ( 200) (x1)
Surrounds: Jamo A100 ( x4)
Caisson de graves : Yamaha YST-SW320
Diffuseur vidéo :
Vidéoprojecteur Sanyo PLV-Z3
Ecran :
Toile Oray sur œillets tendue sur cadre métallique, 210 cm de base format 16/9 ème
Divers :
Télécommande I Remote E-Pilot
Coût total de cette installation :
environ 8000 € hors travaux d’aménagement.

Intéressons nous donc déjà à la salle existante. A la construction de sa maison, M. Q. avait réalisé dans cette pièce, d’un peu plus de vingt mètres carrés située au sous-sol, une salle de billard.. Mais, au fil du temps, d’autres passions sont apparues…comme, vous vous en doutez, le home-cinéma que M.Q. a découvert d’abord au travers du laserdisc ( l’ancêtre du DVD !) et d’un premier ensemble d’électroniques Denon et Jamo, le tout autour d’un téléviseur Philips .

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l’arrière de la salle

Petit à petit, l’idée de faire une salle dédiée a germée et s’est concrétisée… et quelques dizaines d’heures de travail plus tard, en voici le résultat : A noter que M.Q., prévoyant déjà un prochain déménagement, ne souhaitait pas se lancer dans des travaux démesurés : en pratique, la transformation de la salle de billard en salle de home cinéma ne lui a pris que quelques soirées… et quelques week-ends. La pièce étant déjà isolée « classiquement » par de la laine de roche et du placoplâtre BA13, il ne lui restait qu’à fixer l’écran, faire passer les câbles, améliorer les éclairages, et enfin intégrer tout le matériel !

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l’enceinte centrale Jamo Center 200

A l’avant, une structure en bois, qui sera peinte en noir mat, permet de recevoir l’écran – une toile munie d’oeillets de marque Oray tendue sur un cadre métallique- un support pour l’enceinte centrale, et enfin des étagères pour ranger les DVD et poser les appareils électroniques. Une corniche en bois, large d’une quinzaine de centimètres est aussi peinte en noir mat, elle fait le tour de la pièce au niveau du plafond. Elle a permis d’intégrer de nombreux spots basse tension pour l’éclairage … et aussi de faire passer tous les câbles pour le vidéoprojecteur et les enceintes surrounds : une solution a retenir car bien pratique en pareil cas, car elle permet notamment d’éviter d’avoir à poser des moulures plastiques … voire de faire des saignées dans les cloisons ! La corniche, et les plinthes au niveau du sol, sont soulignées par des galons lumineux… du plus bel effet !

 

Le Sanyo PLV-Z3 : une belle référence en 720p !

Venons en maintenant au matériel. Le lecteur de DVD est un Samsung DVD-HD745 : un appareil dit « universel » et doté d’une remarquable rapport qualité/prix puisque, pour moins de 200 €, il offre la lecture des DVD Vidéo, des SACD, des DVD Audio et des Divx, et dispose d’une sortie DVI ( vidéo numérique) avec upscaling 720p/1080i !

LIEN INTERNET
M.Q. achète peu de films, il en loue par contre beaucoup ( presque un différent chaque soir) principalement chez Vidéo Futur. Il n’utilise pas l’automate, et préfère se rendre au vidéoclub pendant les heures d’ouverture.
A part quelques éléments qu’il a acheté chez Cobra ou Magma à Paris, la plus grande partie des appareils constituant cette installation proviennent de chez Son-Video.com, un cybermarchand très actif et dont le site Web est particulièrement riche en informations :

Il est clair qu’une source type TNT donnerait de bien meilleurs résultats …mais son investissement n’est prévu que pour la future maison ! Enfin, une console de jeux Sony PS2 complète ces deux sources. L’ampli intégré est tout nouveau : il est venu très récemment remplacer un modèle assez ancien de marque Denon. Puis, on découvre un magnétoscope SVHS JVC, qui n’est plus guère utilisé que pour le visionnage des chaînes hertziennes en analogique et dont M. Q. trouve la qualité de restitution très « moyenne » au travers du vidéoprojecteur. Il s’agit d’un Yamaha RX-V1500, version encore plus musclée du fameux RX-V1400 et qui, comme son prédécesseur, est doté de fonctionnalités très utiles, comme notamment la up-conversion composantes YUV pour toute source vidéo composite ou entrelacée, où encore la fonction « YPAO » (Yamaha Parametric Room Acoustic Optimizer), qui permet avec l’aide du micro fourni de réaliser le paramétrage audio complet ( niveaux, delays, phase, égalisation…) de l’installation …et de façon entièrement automatique !

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le projecteur Sanyo PLV-Z3

Le Yamaha RX-V1500 est un intégré 7 x 120 W agréé THX Select, et il est évidemment doté de tous les décodages audio Dolby et DTS en 7.1. Quant aux enceintes, les principales sont de grosses colonnes 2 voies / trois haut parleurs de marque Canton, la centrale est une Jamo Center 200 (renommée 7.2) et les quatre surrounds des petites Jamo A310. Le caisson de graves est un Yamaha YST-SW320, un modèle de type « down firing » équipé d’un haut parleur de 25 cm et d’un ampli intégré de 250 W RMS. Enfin, le vidéoprojecteur est le Sanyo PLV-Z3 : un tri LCD de résolution HDTV 1280×720 pixels, avec décodeur vidéo 10 bits, fonction iris, double lens shift et connectique HDMI …le digne descendant des célèbres Z1 et Z2. Il est relié, entre autres, par un câble DVI-HDMI directement au lecteur de DVD Samsung, donc sans reconversion analogique préalable, ce qui garantit des performances optimales.

 

© Texte : Bastien Cluzet ,Photos : Antonio de Magalhaes

NOTRE AVIS :

«Une belle installation qui mériterait quelques améliorations»

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Les électroniques, une canton et le caisson de grave

Vous l’aurez immédiatement remarqué : cette salle est dotée d’un plafond blanc. Bien évidemment, et malgré que M. Q ait fort judicieusement peint en noir et recouvert de stores noirs les murs avant et tout le pourtour de l’écran, un plafond blanc est toujours préjudiciable au rendu de l’image notamment sur le plan du contraste : les scènes sombres, comme celle de la cuisine dans l’excellent film «  Les Autres » semblait quelque peu « délavée », avec des noirs qui tiraient sur le gris… C’est dommage, car ici le Sanyo Z3 relié en numérique au lecteur de DVD Samsung faisait des merveilles en termes de fluidité, de piqué, et de rendu des couleurs, quoique un peu « froides ».

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Vue avant

Pas de soucis toutefois sur les scènes plus claires comme le fameux « passage du mur » dans Gladiator (une redoutable séquence test pour évaluer la qualité du désentrelacement sur des sources film ! ) et qui « passait » sans aucun problème : au final, une bien belle image, vraiment très « cinéma » ! La partie son nous est apparue vive et détaillée, le couple Yamaha /Canton restituant un aigu ciselé et un médium clair et charpenté, très appréciable pour les voix (des caractéristiques qui se sont d’ailleurs confirmées ensuite par une écoute purement hi-fi sur 2 canaux..

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Dans l’angle de la pièce : une enceinte surround Jamo A100

L’absence de tout traitement acoustique, doublé d’un hétérogénéité certaines des trois enceintes avant, rendait toute la partie frontale parfois un peu confuse : M.Q. en est bien conscient, et il envisage, pour sa future installation aussi en salle dédiée, de traiter au moins la partie avant de la salle ( le mur écran et les murs latéraux) par du tissu tendu sur molleton ou laine minérale : une bonne approche ! Le caisson nous a aussi semblé un peu timide en niveau, mais toutefois bien présent sur le passage de « Star Wars : Episode II » avec des basses profondes et fermes. Une belle installation, qui mériterait quelques améliorations simples pour donner tout son potentiel …mais la seconde que va réaliser M.Q. sera sans doute proche de la perfection ! D’ores et déjà : bon courage !

© Texte : Bastien Cluzet ,Photos : Antonio de Magalhaes 

 

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