Onkyo PR-SC 5508

Onkyo PR-SC 5508

OnkyoLe domaine des préamplificateurs home-cinéma a longtemps été l’apanage du très haut de gamme. 
Certains acteur de l’électronique grand public ont décidé d’ouvrir cette niche vers de nouveaux publics en présentant des modèles plus accessibles sous la barre des 2500 euros. 
Parmi ceux-ci, Onkyo nous présente cette année son PR-SC5508. 

Un jouet pour faire comme les grands ou un vrai préampli de qualité ? 
La réponse dans notre test…

Test et rédaction :
Djdactylo, Hugo S, gil2b

Remerciements :

HCFR remercie KGE France et l’agence Megapress pour le prêt de cet appareil.

1- Dans les grandes lignes :

Au niveau vidéo :

Le 5508 est doté d’une vaste sélection des technologies de traitement avec huit entrées HDMI® 1.4a (compatibilité avec de la 3D, Deep Color™ et x.v.Color™) ainsi que la conversion ascendante en 1080p avec HQV Reon-VX. Aussi, on bénéficie de mini CMS par entrée. Pour la vidéo,Onkyo a choisi la certification ISF.

Au niveau audio :

Il est équipé des canaux audio 9.2 en XLR plus RCA et gère tous les formats sans pertes Dolby et DTS. Côté calibration, Onkyo a fait appel à la technologie Audyssey MultEQ® XT32. Via l’achat d’un kit séparé chez Audyssey, le système de calibration peut évoluer en MultEQ® PRO. Les systèmes Audyssey DSX™ et Dolby® Pro Logic® IIz sont présents pour étendre les signaux 2.0 et 5.1 vers le 7.1 ou 9.2. Les options de connectivité réseau permettent d’incorporer les signaux audio d’une radio Internet ou d’un PC au système. Pour l’audio, c’est ici la certification THX® Ultra2 Plus™ qui est mise en avant.

2 – Le hardware utlisé :

Image

Image

– Convertisseurs numérique-analogique Burr-Brown 192 kHz/32 bits (PCM1795 x 6) pour tous les canaux
– 3 puces DSP 32 bits (DA830 x 1, DA788 x 2)
– Carte PLL (Phase Locked Loop) à très faible oscillation pour une meilleure qualité audio

3 – La connectique :

Image

– Port universel pour une station d’accueil pour iPod ou un tuner radio DAB+
– Commutation vidéo en composantes (3 entrées et 1 sortie)
– 4 entrées S-Video et 1 sorties
– 1 entrée vidéo analogique RGB (D-Sub, 15 broches)
– 7 entrées numériques (4 optiques und 3 coaxiales)
– 5 entrées A/V (1 entrée avant/4 entrées arrière) et 1 sortie
– 7.1 entrées pre-out multicanaux
– Sortie vidéo (moniteur)
– 1 entrée audio, entrée phono
– Sorties pré-out multicanaux 9.2 à codage couleur (dont 2 sorties indépendantes pour caissons de graves)
– Connexions RS232 et infrarouge
– Déclenchement 12 V (A, B et C) différé réglable

1 – Dans les grandes lignes :

– Certification Windows 7 et DLNA 1.5
– Mises à jour du microprogramme via les ports Ethernet/USB
– Setup sou forme de menu graphique
– OSD : Affichage à l’écran superposé
– Compatible avec la station d’accueil RI pour iPod
– Télécommande préprogrammée et macros prédéfinies pour quatre activités

2 – Screenshots des menus de setup :

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Globalement, les menus sont clairs et les fonctions complètes. Parmi les plus classiques, on retient des bonnes idées telles que :
– la possibilité de choisir automatiquement le mode DSP en fonction d’un signal.
– le setup vidéo très complet et indépendant pour chaque source.
– le niveau de LFE en fonction du codage.

Aussi, l’intégration des différents normes n’est pas faite à moitié et on eut vraiment jouer sur tous les paramètres. Par exemple, vous pouvez voir ci-dessus, la possibilité de régler toutes les fonctions THX ou encore Dolby ProLogic IIx.

3 – Screenshots de l’OSD :

Image

Image

L’OSD permet de voir les types de signaux en entrée et en sortie mais aussi de faire des retouches rapides de paramètres pendant la vision d’un film. C’est pratique, simple et concis.

TESTS SYNTHETIQUES

1 – Test de réponse en fréquence :

Image

Pas de surprise, de très légères variation de moins de 0,5 dB à 20 Hz et 20 kHz sont mesurées. Cette mesure est un classique mais dans les électroniques modernes, c’est quasi toujours un sans faute. Ce n’est pas ici qu’on trouvera de vrai défauts.

2 – Test de dynamique :

Image

En matière de dynamique, on est à 120 voire 130 dB. Comme pour la réponse en fréquence, rien à redire.

3 – Test de distorsion harmonique et de bruit :

La THD..
Image

Le bruit..
Image

En matière de bruit et de distorsion, c’est aussi du très bon niveau.

3 – Test de distortion d’intermodulation :

Image

Les distorsions d’intermodulation sont souvent oubliés car c’est là qu’on voit les vraies différences. Elles sont une manière de quantifier la coloration du préamplificateur. Autant en mesure absolue qu’en sweep, j’ai rarement eu l’occasion de faire une mesure aussi bonne.

4 – Conclusion sur les mesures :

Sur l’ensemble des mesures, nous avons vérifié la présence de perturbations sur le trajets XLR vers XLR et aussi au travers des circuits de conversion N/A via SPDIF. Dans les deux cas, il ne nous a pas été possible de trouver un vrai défaut. Ceci montre une grande qualité de fabrication générale. Gageons que ce constat sera confirmé par les écoutes.

 

TESTS SUBJECTIFS

 1 – Test HIFI :

Pour la partie test HIFI, le préampli a été raccordé entre un lecteur Cambridge 840C et une paire de monitors JBL LSR 4316 via l’entrée XLR. Le test a été réalisé en Pure Audio.

Pour les écoutes, j’ai utilisé les morceaux suivants :

– O-Zone percussion Group – La Bamba – Jazz Variants
– 5° symphonie de Mahler
– Le sacre du printemps – Esa-Pekka Salonen – Los Angeles Philharmonic
– Un dimanche à Saint-Benoit-sur-Loire – JADE – Igor Kirkwood
– Focal n°4 – piste 14 : Cyrill Lutzelschwab & Martin Hess – Boxenkiller
– Anjani – Blue Alert – The Golden Gate
– Sampler Naim n°3 – Antonio Forcione – Acoustic Revenge
– Orgue – Tableaux d’exposition de Moussorgsky
– Massive Attack – Mezzanine – piste 1 : Angel
– Korn – MTV Unplugged – piste 11 : Throw Me Away
– Depeche Mode – titres divers

Au préalable, le niveau a été contrôlé pour éviter une fausse impression d’augmentation de dynamique. Entre le fil droit et le passage via le préampli, il m’a été impossible de faire une quelconque différence. Aucun tassement dans les graves, médiums et aigus bien présents, il n’a pas été possible de mettre à mal la transparence du préampli. Ce vient directement confirmer nos résultats sur les mesures.

2 – Test HC :

Pour les tests HC, l’Onkyo a été placé en comparaison directe avec la partie préampli d’un Yamaha DSP-Z7. La réputation de celui-ci a été largement vantée dans les forums. L’Onkyo a été branché en RCA sur l’entrée multicanale du Z7. Dans les deux cas, nous avons utilisé la partie amplificatrice du Z7 reliée à une configuration 7.1 KEF IQ.

Le Yamaha Z7 a été optimisé via son système YPAO. L’Onkyo a été optimisé via une calibration Audyssey XT32. L’acoustique à optimiser est exactement la même dans les deux cas. Pour tester tout çà, une platine Blu-ray Pioneer BDP-320 et la liste suivante de disques :

– Test DVD : 
* Starwars Episode I – Chapitre de la course de Pods
– Test BD : 
* Batman – The dark knight
* Harry Potter et le prince de sang-mêlé
* Avatar
– Test Concert :
* Chris Botti – LIVE

Les différences entre les deux préamplis sont assez fortes et directement distinguables. Plus qu’une différence de qualité, on constate deux philosophies et deux approches totalement différentes de la spacialisation homecinema. Pour Yamaha, tout est orienté vers la gestion d’ambiance. Pour Onkyo, tout est orienté vers la précision brute du signal.

Côté Yamaha, on ressent une vraie enveloppe tout autour de soi qui nous plonge dans ce que beaucoup appellent « la bulle » du Z7. Au lieu d’avoir des effets localisés plus sur une enceinte ou l’autre, le Z7 va tenter de retraiter en permanence le signal pour le répartir au mieux sur l’ensemble de vos enceintes. En fonction du programme DSP choisi, cet effet sera plus ou moins important. Grossièrement, on pourrait comparer le son Yamaha au moelleux du son HIFI. A contrario, Onkyo serait plus proche de l’approche analytique d’enceintes monitors. CôtéOnkyo, c’est la recherche de la précision absolue et les artifices de spacialisation se font en essayant de dénaturer le moins possible la répartition des éléments de la bande son. Par rapport au Z7, on sent une importance plus importante placée sur la précision de la scène avant mais par contre, on n’a pas ce effet de bulle sur l’arrière. Malgré cette absence de bulle, les voies arrières sont pourtant bien présentes. Chose caractéristique, on sent une séparation claire entre la musique de film, les voix des acteurs et les effets cinématographiques. A contrario, chez Yamaha, tout ceci est plus mélangé (mais je n’ai pas dit confus !). 

Vous l’aurez compris, il n’a pas été question de dire si l’un était meilleur que l’autre mais plus d’expliquer la différence de spatialisation. En fonction de vos goûts personnels, il sera préférable de s’orienter vers un type de philosophie ou l’autre. Dans les deux cas, on a un résultat de grande qualité mais exprimé de manière totalement différente.

Petite remarque sur le Audyssey XT32. Ce système a montré sur deux acoustiques différentes une efficacité assez redoutable. Que çà soit dans une pièce à l’acoustique correcte ou dans une pièce à la réverbération catastrophique, il est arrivé à rendre malgré tout des résultats intéressants. Après calibration, j’ai rarement entendu mes enceintes sortir un son aussi détaillé. Par contre, il a le défaut de ne pas permettre un contrôle manuel des optimisations effectuées. Pour pouvoir le faire, on est obligé de passer au kit Audyssey PRO.

Concernant la partie vidéo, c’est fouillé et efficace. Peut-être même assez bien faite pour oublier les scalers externes.

Compte Rendu d’utilisateur : Gil2b

1 – Environnement, équipements et descriptif de l’Installation :

Image

Suite à mon achat récent du 5508 je vous livre donc mon CR. 


D’abord je voulais faire un petit retour en arrière car j’ai déjà été échaudé par un intégré de la marque qui fut mon premier ampli « HD » à savoir l’Onkyo 905. 
Je l’ai gardé 15 jours, il se mariait mal a mon ensemble Electra et même couplé au Sherbourn c’était trop rond, pas assez musical bien que détaillé. 

Je suis donc repassé par des préamplis non HD, ma platine me permettant d’exploiter les entrées multicanal de ces processeurs.

J’ai donc tâté dans le désordre des Rotel Rsp 1098, Rotel Rsp 985, Arcam Av9, Nad M15, Sherbourn Pt7010… en passant par un préampli HD assez à la mode sur le forum : l’Emotiva UMC 1 qui pour 700 euro est très bon mais s’il se déguise en Sherbourn 7020 à 2400 € (le 7020 est le clône de l’UMC-1) il devient très mauvais. 

J’ai ensuite eu envie de prendre un intégré (Z7, Pio LX83). La partie frontale et Hifi étant alimentée par un Accuphase E308, l’intégré doit suffire pour alimenter la centrales, les arrières. 
Les essais qui découlent ne me poussent pas à franchir le pas, pourtant je pourrai me séparer de mon ampli Sherbourn et du Switch HDMI. 

Finalement au vu des CR sur les post des 5507 et 5508 je me décide à reprendre un Onkyo malgré la mauvaise expérience faite avec le 905 et devant les affirmations de possesseurs des 5507/5508 qui affirment que les séries ont fortement évoluées depuis les séries 905/906 885/886.

Image

La pièce fait donc 25 m², avec un léger traitement sur certains murs par du tissus et molletons, le tout n’est donc par réverbérant malgré le plafond lisse et le parquet. Les enceintes sont des Focal Electra 1037Be alimentées par un ampli Accuphase E308 (E450 en attente) relié en bypass au préampli HC. La centrale est l’Electra CC1000Be et les arrières (des dipôles Electra Sr 900) sont reliées à un ampli Sherbourn 5/5210 de 5 x200watts qui ne sert donc que sur 3 canaux, les 2 principaux étant gérés par l’Accuphase. Le caisson est un Velodyne HGS10 + SMS-1 ce qui correspond à un DD10. L’image est gérée par un décodeur Numéricable et un lecteur BD Denon 4010, l’ensemble est reliée en HDMI à un Plasma Panasonic 50 pouces et un Projecteur JVC HD 550 dont l’écran électrique passe devant le plasma lors de l’utilisation.


Pour le détail des différents éléments vous pouvez cliquer sur mon profil, il y a des photos

2 – Utilisation et résultats d’écoutes :


Voila donc le 5508 chez moi avec un grand moment d’angoisse.
 Branchement et 1ers paramétrages, les HDMI sont parfaitement reconnues. 
J’ai fait les réglages au sonomètre et j’ai laissé tourner en bas volume toute la soirée, j’avais du monde à dîner et j’ai juste regardé C+ assez tard dans la soirée mais pas de possibilités d’écouter à un niveau réaliste.

 Vendredi j’ai changé les RCA de la centrale et arrières pour des XLR et j’ai un gain de 3 dB par rapport à ma mesure de la veille, les fronts restant en RCA via l’ampli Hifi et son bypass. 
Samedi matin, j’ai lancé une première calibration, tout c’est bien passé mais par contre je préfère le rendu avec l’égaliseur coupé, les niveaux sont réalistes par rapport à ce que je trouve au sonomètre (les écarts sont les mêmes). 
Un point qui doit être retenu c’est que ma platine BD Denon 4010 est parti en SAV : j’ai du coup ressorti ma vieille Pana BD10 qui ne décode pas le DTS MA ni le DD TrueHD sur la sortie HDMI.
 
Je me suis donc contenté d’un bon DTS pour le concert de Cabrel par contre je suis passé en LPCM non compressé pour Casino Royal et là je dois avouer que ça dépote, je retrouve les défauts que je connais de ma Pana mais sur cette bande son c’est vivant et détaillé. Les impacts sont francs et jamais lourds. Les bandes son HD laissent entrevoir le potentiel sur cet extrait.
 Sur le concert de Cabrel, ce n’est pas le Nirvana mais mon lecteur ne rend pas justice à l’Onkyo c’est certain car j’ai branché la sortie analogique et j’ai retrouvé à nouveau les défauts de ma BD10. J’espère qu’avec la Denon 4010, je retrouverais l’équilibre qui fait ici défaut. Mais de toute façon on est loin du rendu que j’avais avec le 905. J’ai été très déçu par cet intégré. Là ce n’est pas le même rendu.
 
Les cordes manquent de filées mais j’ai déjà noté une grosse amélioration entre vendredi et dimanche. Ce weekend-là, il a du tourner en continu et ça se sent avec le cumul des réglages.
Les voix sur la centrale sont bien détaillées et ça reste profond (BD de Michael Clayton, la scène d’intro avec la voix Off et toujours en DTS pas de M.A).
 Par rapport à mon NAD ou Arcam Av9 (pré ampli non HD a prés de 6ke a sa sortie), c’est moins « rentre dedans » mais plus détaillé sur la centrale avec plus de micro détails et une meilleure spatialisation. 

Pour le moment et en attendant le retour de la Denon c’est très positif.


Je tâtonne dans les réglages car pas satisfait des réglages Audyssey qui ne me conviennent pas. Je n’ai pas plus poussé les essais de ce coté là. Je suis passé en manuel, m’étant fié a ce que me donne l’Audyssey sur la taille des enceintes. 

Et j’ai eu une idée : en analogique mon lecteur BD est réglé en « standard » càd. toutes les enceintes en « large ». Sur l’Onkyo, en numérique, les avants sont en « large » et les autres sont coupées à 60 Hz. C’est pour ça que j’ai une différence. Lorsque je passe en analogique, seuls les niveaux sont conservés (j’ai fait le test) par contre les tailles d’enceintes sont inopérantes. J’ai tout mis à 200 hz pour voir. 

Du coup, j’ai refait mon setup et j’ai tout mis en large. Bilan sur les mêmes extraits de film (Déjà Vu en LPCM non compressé avec D. Washington – le grave est impressionnant), je n’ai quasiment plus d’écart. Pour ces extraits, j’ai mis mon SMS-1 sur mute afin de ne pas être influencé par le caisson. 

Du coup il vaut visiblement mieux que je laisse tout en large, mais c’est ennuyeux de passer par le setup qui coupe le son. Sur mes précédents processeur : NAD, Arcam il y avait 5 ou 6 memoires qui permettent de passer d’un mode a l’autre à la volée. Facile dans ce cas d’entendre immédiatement le moindre changement. D’autres part je ne peux pas me fier à l’Audyssey car seul les distances et niveau étaient correct mais l’égalisation ne va pas du tout, de même pour les tailles d’enceintes.

 Bref un bon sonomètre, un mètre ruban et « picétout »..

Apres quelques semaines la Denon est de retour à la maison, j’ai activé les modes de réglages d’images du 5508 (réglage Cinéma). Au niveau, netteté et piqué c’est exceptionnel. Je connais mon Projecteur (JVC 550), ma platine BD et le concert de Cabrel en BD que j’ai depuis plusieurs mois. Je me suis écarquillé les yeux pendant une heure sur le BD de Cabrel tellement les détails sont à tomber…Au niveau son c’est détaillé et pas agressif. Il me manque encore mon Accuphase 450 (le 308 est déjà vendu, je tourne donc provisoirement avec les 5 canaux du Sherbourn reliés en XLR) pour avoir le rendu que je connais sur les frontales mais c’est très largement au dessus de ce que je pouvais espérer au départ.

 


3 – Conclusions finales :

Les points forts :

– 

Branchements faciles et setup très facilement compréhensible.
– 
Sorties HDMI actives en même temps avec réglages différents possibles.
– 
HDMI qui permettent de regarder le Plasma avec le préampli en veille.
– 
Triggers pratiques pour mon Sherbourn et le SMS-1.
– 
MAJ facile avec l’entrée Ethernet de même pour trouver les radios Web.
– Radio WEB et Tuner performants : rien à envier à mon tuner Rotel.
– Reconnaissance Iphone immédiate et fonctionnalité intéressante

Les points faibles :

– 
Il reste assez moche, pas d’évolution du design mais la finition est très bonne, vu de près, il ne fait pas entrée de gamme sans être exubérant.
– 

Ca chauffe . Au moins autant que mon 905, je ne comprends par trop : c’est un préampli ! Mon ampli Hifi (Accuphase), après une journée de fonctionnement est quasi froid (pas tiède – non juste presque froid !). L’Onkyo est lui très chaud.

 
– Le son qui est coupé lorsque l’on est dans le setup (mes autres préamplis laissaient le son actif). Ce qui est compliqué pour faire des essais de rendu à la volée, d’autant qu’il n’y a pas de mémoires pour sauvegarder différentes config. Mon NAD ou l’Arcam me permettaient de passer d’une mémoire a l’autre pour comparer des rendu lié a ses réglages différents.
– 
L’affichage vert avec le tour du bouton Bleu. C’est de très mauvais goût, un Affichage… bleu pourquoi pas ou gris neutre comme les Pioneer mais là.. Bon Ok, on peut couper la lumière du Bouton mais alors pourquoi faire une grosse LED bleue lorsque l’on passe en Pure Audio.



Voila pour mon 1er retour, je suis globalement très satisfait, le rendu est bon et ne peut que se bonifier par les différents réglages qui sont disponibles et la partie réglages vidéo que je n’ai pas encore découvertes mais qui semble très complète et performante.



Gil2b

CR d’utilisateur : Hugo S

1 – Environnement, équipements et descriptif de l’Installation :

Ma passion pour l’audio date de 1969. J’ai ainsi possédé des installations stéréo orientées audiophile pendant les années 80 et ai découvert le concept multicanaux (Yamaha) en 1990. Ma première « chaîne » 5.1 (Marantz THX + Triangle + REL) remonte à 1994. Elle était installée dans une pièce dédiée de 20m², construite spécifiquement en enfilade de la salle de séjour et de la salle à manger. L’idée était, et est toujours, de disposer d’un espace « audio/vidéo » dédié, qui est communiquant avec le reste de la maison et qui fait donc directement partie des principaux lieux de vie. Aujourd’hui, l’installation est issue d’une approche globale, qui cherche à maximiser le plaisir tant en audio, qu’en vidéo. 

Ceci est ainsi l’aboutissement (jusqu’à la prochaine étape) d’un changement de matériel fréquent. Lequel ces dernières années, se sera traduit en vidéo, par de nouveaux projecteurs tous les ans ou récemment tous les 2 ans. Aujourd’hui la partie vidéo consiste en un Projecteur JVC HD350. Il est complété par un prisme anamorphique motorisé Prismasonic HD5000R. Ceci permet une projection sur un écran au format 2.35 ayant une base de 2.70m. Le recul est @ 2.90, afin d’obtenir un angle de vision optimal proche de 45°, ce qui offre une immersion visuelle optimisée.

En Audio, ces changements se sont concrétisés par de nouveaux processeurs-amplis tous les 2/3ans, puis récemment tous les ans. Sachant que j’apprécie particulièrement l’approche globale de THX (qu’il est impossible de développer ici) et singulièrement le Ultra2… Ce qui m’aura naturellement conduit aux processeurs-amplis Onkyo. 

Les sources en sont un décodeur TNT HD Metronic, un décodeur TV Orange (non HD), les divers PC de réseau de la maison et une platine Blu-Ray Panasonic BD85. Ainsi après plusieurs tentatives diverses chez Sony, Panasonic, Philips, je suis revenu chez Panasonic. Sachant que ce lecteur BD85 sait produire une image et un son magnifiques. Tous les signaux contenant de la vidéo transitent en HDMI via le Onkyo PR SC5508 décrit plus bas. Sachant que les câbles HDMI sont de la marque Anglaise HDCable.

La partie Audio repose maintenant sur un concept qui a pour origine un système 10.2 élaboré par Tom Holman (le Papa de THX). J’avais eu le privilège d’écouter ce système en 2006, lors d’une présentation à Paris. Il se caractérisait par une immersion et enveloppement sonore, proches de la réalité. 

Ce concept est aujourd’hui commercialisé par Audyssey, sous la forme d’un processing DSX à 9.x ou 11.x canaux. L’utilisation adéquate de ce système requiert une implantation spécifique des enceintes. Schématiquement il s’agit d’un système 7.1 standard, auquel sont ajoutées 2 enceintes en largeur (Wide = WL-WR) et 2 enceintes en Hauteur (Height = HL-HR). Aussi, à la maison, pour complémenter l’immersion vidéo, l’audio se conforme donc à Audyssey DSX 11.2 (4) et en particulier aux spécificités angulaires du positionnement des enceintes. 

Image

L’ensemble est basé sur des enceintes Klipsch THX Ultra2. Il est composé de:

– 7 frontales (WL-HL-L-C-R-HR-WR) Klipsch KL650 THX Ultra2 identiques,
– 4 arrières (SL-BL-BR-SR) Klipsch KS525 THX Ultra2 identiques 
– 4 subs (aux 4 coins de la pièce) Klipsch KW120 THX Ultra2, alimentés par 2 amplis Klipsch KA1000. 

Image

L’amplification des 11 canaux est assurée par 2 amplis Emotiva UPA-7. Ils sont respectivement utilisés en:

– 5 canaux pour amplifier les enceintes WL-L-C-R-WR et
– 6 canaux pour amplifier les enceintes HL-SL-BL-BR-SR-HR

Ce type d’amplification indépendante est récente dans mon cas. En effet, pendant très longtemps, j’ai uniquement utilisé des processeurs-amplis intégrés, mais tous certifiés THX Ultra2. Sachant que le respect des paramètres de cette certification THX, permet à tout un chacun d’être assuré du fonctionnement adéquat de l’amplification.

J’ai évoqué plus haut Tom Holman, qui est donc à l’origine du concept THX (ainsi que du mythique préampli APT-Holman…). Or il se trouve que ce Monsieur est également co-fondateur de la société Audyssey (start-up Californienne) dont les activités ont pour origine la mise sur le marché public des résultats d’études menées au sein de l’Université Californienne USC sur la correction acoustique. Ceci aura fait que je me suis rapidement intéressé aux produits élaborés par cette société Audyssey. Or il s’est trouvé que dès le début, la marque Onkyo en plus de la certification THX, a également intégré les technologies Audyssey. C’est ainsi qu’au cours des dernières années j’aurais acquis les processeurs-amplis intégrés Onkyo TX NR905 (qui inaugurait la correction Audyssey MultEQ XT), TX NR906 (Audyssey Dynamic EQ), TX NR5007 (Audyssey DSX). Tous ces appareils étaient « suffisants » d’un point de vue amplification (certification THX Ultra 2). Mais leurs performances en termes de processing allaient croissant tous les ans, comme on peut le voir ci-dessus, d’où mes changements.

Maintenant c’est avec l’intégré Onkyo TX NR 5007 qu’aura été inauguré le processing Audyssey DSX à 9 canaux. Il ouvrait potentiellement la porte à cet immersion sonore découverte avec le système 10.2 de Tom Holman évoqué plus haut. Pour moi cette innovation Audio est un équivalent direct au format 2.35 visuel. Ce même format qui équipe l’installation que je possède. J’ai donc profité du prétexte de l’acquisition du 5007, pour bâtir un tel système DSX 11.2. Bien malheureusement, l’implantation DSX dans le 5007, n’a été faite que de façon fragmentaire. Tant il est vrai que bien peu de gens croyaient à un « vrai » DSX dès le départ. De ce fait sur un 5007, il n’était/n’est pas possible d’avoir une scène frontale totalement DSX, donc avec les enceintes Wide et Height en fonctionnement en même temps. Aussi pour ce qui me concerne (tout comme les années précédentes), j’avais donc commandé le nouveau modèle Onkyo TX NR5008, en espérant que ce dernier serait en mesure d’offrir « la totale », y compris l’accès au DSX 11. Mais il s’est toutefois rapidement avéré que bien qu’intégrant un DSX Wide+Height, le processing y était limité à 9 canaux. Or l’installation est DSX 11 (.2) canaux.

Sachant que Denon, déjà avec le 4810 de l’année dernière, offrait un processing DSX 11.1 (3). Toutefois, ayant eu précédemment une expérience malheureuse avec Denon, je n’y avais pas donné suite. Maintenant cette année Denon a fait une série spéciale Anniversaire Denon AVR A100. Cet appareil est très complet. Il offre des capacités Audyssey DSX 11.2, une nouvelle correction acoustique Audyssey MultEQ XT32, il inclut une compatibilité de calibration Audyssey Pro et autorise un fonctionnement (de l’appareil) uniquement en mode processeur, en isolant/fermant totalement la partie amplification. Ayant été séduit par tout ceci, j’ai donc commandé le Denon AVR A100 (en annulant ma commande 5008). Et parce que cet A100, n’est pas certifié THX, j’ai également acquis 2 amplificateurs Emotiva UPA-7 pour aller avec. Eh oui, des amplis non certifiés THX… tout simplement parce que le Denon AVR A100 ne l’est pas… C’était donc un renouveau complet. Hélas, hélas, hélas, alors même que le processing DSX et la calibration Audyssey Pro du MultEQ XT32 embarqués étaient à la hauteur de ce que j’en attendais, divers autres problèmes et bugs par ailleurs, auront fait que j’ai rendu cet intégré Denon AVR A100. 

Et du coup, il a été remplacé par un processeur Onkyo PR SC5508. Ceci bien que cet 5508 soit un appareil ayant seulement une capacité DSX 9 canaux et que je recherchais expressément du DSX 11. 

Alors pourquoi ce revirement?

Parce qu’à la base Audyssey DSX construit/processe uniquement les canaux W+H, mais pas les éventuels canaux arrières. Ainsi si une prise de son est 6.1 (ce qui est rare) ou 7.1 (ce qui est rarissime), elle sera reproduite en 11.1 en DSX. Maintenant si elle est 5.1 (comme la majorité des bandes sonores) la reproduction DSX en sera en 9.1. Aussi si on veut lui adjoindre les 2 canaux arrières, il faut obligatoirement passer par le DPL IIx Cinema ou Music, voire le DTS Neo x. Or dans les 2 cas, je n’ai pas été convaincu par le résultat 11.1 obtenu (avec le Denon). Préférant largement le seul ajout du processing DSX (W+H), quitte à rester dans la majorité des cas en 9.1…! La messe était donc dite (pour le moment…) quant à l’impérieuse nécessité d’une capacité DSX 11… 

2 – Utilisation et résultats d’écoutes:

Aujourd’hui l’Onkyo PR SC5508 que je possède est connecté par des câbles Emotiva Ultra RCA aux 2 ampli Emotiva UPA-7. Et s’agissant d’un processing 9 canaux, mais souhaitant également utiliser la totalité de l’installation composée de 11 enceintes, 2 autres câble RCA relaient le signal Surround issu du 5508, vers les 2 enceintes Arrières. Le 5508 et les amplis subs Klipsh KA1000, sont également reliés en RCA par des câbles QED Qunex Subwoofer spécifiques. Sachant qu’il est probable qu’à terme, je passerai ces connexions en XLR, avec un transfo symétriseur au bout (côté ampli).

Alors tout premier point TRES agréable du 5508, c’est la disponibilité de 3 triggers. Ils sont tous dotés d’une temporisation individuelle ajustable à volonté. Les Emotiva étant également dotés de triggers, dans mon cas ceci se traduit donc par le 5508 qui s’allume en premier, suivi du 1er UPA-7 au bout de 1 seconde, puis du 2nd UPA-7 au bout d’une autre seconde. L’effet est TRES bluffant. Il permet surtout de ne pas avoir instantanément un excès d’appel de courant, par modulation séquencée de l’allumage.

Maintenant toutes les connexions faite, dans un premier temps j’ai commencé par effectuer une calibration Audyssey MultEQ XT32 à 8 points de mesures. Or je connais bien cette calibration MultEQ XT que j’utilise depuis l’Onkyo 905. C’est une calibration qui, tout du moins chez moi, donne d’excellents résultats au niveau de la zone d’écoute, qui est ainsi homogénéisée. L’année dernière j’avais d’ailleurs acquis un égaliseur de sub à base de technologie Audyssey MultEQ XT, à savoir un SVS AS-EQ1. Ce dernier affinait encore plus la correction dans la partie Sub, en augmentant jusqu’à 32 spots de mesures, le nombre de points d’inflexion de correction acoustique.

Maintenant avec le Audyssey MultEQ XT32 (intégré dans le 5508, tout comme dans le AVR A100), on passe à une autre dimension de correction, encore supérieure. En effet le XT32 inclut toutes les fonctionnalités du SVS AS-EQ-1 mentionnées plus haut. Il ajoute ainsi la même extension de résolution de points d’inflexion de correction, ceci à la totalité des canaux disponibles sur le produit, donc 9+2 canaux sur le 5508 (et 11+2 canaux su le A100).

Mais qu’est-ce que cela donne?

Le système Klipsch que je possède se caractérise par un rendement élevé @ 95dB/1m/1W. Sa capacité dynamique est donc potentiellement très élevée couplée à puissance (moyenne) des UPA-7 qui est @ 100W / 8Ohm par canal. Ainsi le niveau acoustique possible est de 95dB + 20dB (100W) = 115dB/1m…

Bien entendu ce niveau ne sera jamais atteint dans une pièce domestique, mais ceci veut dire que ce système ne possède pas de limitation dynamique, y compris avec une correction acoustique potentielle (illusoire) de +10dB. Sachant que cette notion de dynamique non limitée, est d’autant plus vraie, que le nombre d’enceintes augmente, alors que le niveau acoustique final visé dans une installation HC (105dB) est constant… (se référer aux excellentes explications de JPL, ici même sur HCFR, pour un complément d’explications si nécessaire). Tout ceci alors même que les 4 Klipsch KW120 alimentés par 2 Klipsch KA1000 (1000w chacun) sont largement capables de dépasser les 115dB théoriques ! Bref le système d’enceintes mis en œuvre, n’offre strictement aucune limitation dynamique. C’est ce que je cherchais et qu’il s’agit de « dompter » ici.

Ainsi intégrer tout ça de façon à ce que l’ensemble « sonne » de façon la plus homogène et intégrée possible, ça, c’est le rôle que remplit le Audyssey MultEQ XT32 du 5508. Et autant le dire immédiatement, dès les 8 points de mesures, l’objectif est atteint! 
Ainsi, en processing 9.2 (4) et avec les surround et arrières reliées en parallèle, on obtient un son particulièrement doux, débarrassé de toute agressivité. La musique et/ou le message « file » sans aucune contrainte, les enceintes disparaissent au profit du message. 

Avec un BRD/DVD en HC, donc avec une image en plus, ceci est encore plus flagrant puisqu’on est immergé tant dans l’émotion visuelle, que sonore. Sachant qu’il n’y a strictement aucune limitation dynamique et que le message est toujours particulièrement intelligible (bande sonore originelle avec la seule application d’un processing DSX). D’ailleurs ce qui transparaît au fil du temps, c’est en fait la « crédibilité de vie » de ce message… Une « réalité » dont le corollaire direct est une mise en avant de toutes les « manipulations » ou approximations diverses que l’on peut rencontrer sur de nombreuses prises de son…

Maintenant il est possible d’aller encore plus loin… ceci par l’utilisation du Kit de calibration Audyssey Pro.

Il s’agit en fait d’un package Audyssey qui incorpore un micro de mesures professionnel étalonné à 0.1dB (si ma mémoire est bonne) par rapport à un étalon spécifique. Ce micro est relié à un logiciel Audyssey chargé sur un PC. Il va permettre de démultiplier la capacité de calcul d’un MultEQ XT ou XT32. Il porte le nombre de mesures possibles de 8 à 32 points. Ce logiciel va également permettre de cibler un certain nombre de courbes de réponses prédéfinies et adaptées à divers cas de tailles de salles. Il va enfin donner accès à la possibilité de « tweaker » la courbe de réponse sur n’importe quelle fréquence, dans un canal de +/- 3dB et avec un espacement d’ 1/3 d’octave. Possédant ce Kit Audyssey et après achat de la licence (150$), j’ai effectué une calibration Pro.

Sur le 5508 ceci consiste à connecter le 5508 via Ethernet, à un (ordinateur) PC sur lequel est installé le logiciel Audyssey Pro (FW 3.4). On relie alors (par câbles mini XLR fournis) le micro fourni (dans le Kit) à son propre ampli micro (fourni dans kit) et cet ampli (micro) est lui-même relié à l’entrée « L »(eft) du 5508 (par des câbles XLR et adaptateurs RCA, tous fournis). Pour ce qui me concerne j’ai effectué une calibration basée sur 26 points de mesures. Chaque point prend 2 minutes pour les « chirps » et 2/3minutes pour le « transfert ». Faire 26 mesures aura ainsi pris 2h30. Une fois les mesures faites, le logiciel propose des fréquences de coupures spécifiquement calculées en fonction du local lui-même et ceci pour chaque groupe d’enceintes (Principales, Centrale, Wide, Height, Surround). Ces fréquences sont hiérarchisées sur 4 niveaux du plus -> moins optimal.

Pour ce qui me concerne et bien qu’il s’agisse d’enceintes (Klipsch) certifiées THX Ultra2 – ayant par définition vocation à être coupées à 80Hz – la proposition de coupure Audyssey Pro a été de 50Hz pour les Principales, Centrale, Wide et 60Hz pour le Height et Surround. J’ai accepté ces valeurs et des filtres spécifiques à coupures B/H de 24dB/octve ont donc été calculés (par Pro) pour être ensuite transférés sur le 5508. Ceci après qu’aient été sélectés la courbe de réponse prédéfinie n°1 et le « Midrange Compensation ».

Dans ces conditions, le résultat obtenu final va ainsi encore plus loin que ce que j’ai décrit précédemment. Les enceintes sont en effet encore plus transparentes, totalement non localisables vis à vis du son, du message restitué. Tout est très aéré et respire « tout naturellement ». Il y a un effet d’ « immédiaticité » et de présence, qui est particulièrement bluffant. Alors si avec le le MultEQ XT32 8 points, c’était « crédible », ici ça l’est encore plus… (je sais… plus blanc que blanc…?), mais c’est comme ça… Quant au grave il possède un punch et suivi mélodique dans le grave, qui sont singulièrement présents et perceptibles pratiquement à toutes les places d’écoute… En un mot c’est très, TRES agréable (dans le sens hédoniste du terme).

Alors je rappelle que tout ceci concerne une install de type DSX 9.2 canaux à 11.4 enceintes. Maintenant le respect du positionnement angulaire de ces enceintes est – tout du moins dans mon expérience – essentiel pour obtenir un résultat offrant ce niveau de crédibilité. En effet, j’ai récemment réaménagé l’emplacement de l’ensemble de l’installation avant afin de la faire coller au plus près des angles théoriquement requis. Et le résultat obtenu est le témoignage de l’apport de ce respect angulaire. Le meilleur exemple audio que je puisse ainsi donner est le DVD Aero de Jean-Michel Jarre. Une bande son DTS dont les canaux se répartissent ainsi à des niveaux de hauteur et de spatialisation latérale, qu’il est strictement impossible d’obtenir en 5.1, voire 7.1.

Mais au travers de cet exemple, vous aurez compris que tout ceci ne conviendra par forcément à tout le monde. Simplement parce que chacun d’entre nous possède sa propre définition de la notion de « normalité » de localisation directionnelle. Aussi tout un chacun n’acceptera pas forcément des surcoûts d’installation, pour un résultat aussi essentiellement subjectif. 

Le meilleur exemple de ce dont je veux parler ici serait de faire un parallèle avec la Vidéo et singulièrement la différence de perception entre DLP (image tranchée au couteau) et D-ILA (image plus douce, quasi tri-dimensionnelle). Bon, je sais, je vais me faire des amis… mais ainsi chacun pourra estimer un point de comparaison (visuel) directement lié à sa propre sensibilité.

Et tout ça me permet de naturellement arriver à la partie vidéo du 5508.

A la maison, pour visionner les Blu-Ray, le 5508 est utilisé en mode Passthrough. Maintenant lorsqu’il y a un film au format, 2.35 pour pouvoir utiliser l’effet du prisme, il faut au préalable utiliser une fonction V-stretch, étirement vertical de l’image. Précédemment j’utilisais cette fonction qui fait partie des options Menu du JVC 350. Or comme le 5508 possède la même puce HQV (que le JVC), j’ai essayé cette fonction dans le 5508. Alors de façon assez inattendue, l’étirement vertical issu du 5508, offre une meilleure fluidité image, que celui issu du JVC. C’est donc le V-stretch du 5508 qui est désormais utilisé. 

3 – Conclusions finales :

Maintenant comment peut-on qualifier/quantifier la part du 5508 dans tout cet ensemble Audio et Video? 

Pour moi, cet Onkyo PR SC5508 est un socle. Un socle suffisamment solide pour soutenir un système de niveau très élevé. Sachant que chaque élément constitutif, est potentiellement limitatif en soi, aussi autant assurer la base, dès le départ. Alors il faut se rappeler que chaque année apporte son lot de perfectionnements divers et que l’année prochaine verra très certainement encore d’autres nouveautés, qui vont repousser la barre, probablement plus loin encore… Alors (peut-être que) le 5509 sera encore meilleur… Mais ce 5508 n’est-il pas potentiellement et dores et déjà aujourd’hui, singulièrement proche de la « réalité de la vie »?

Aussi quelle voie pour le progrès? Pour moi, c’est une prise de son qui prenne en compte cette nouvelle réalité de reproduction sonore et qui fait l’effort, non pas de tout miser sur l’explosion réductrice du mp3, mais déjà commence par privilégier la qualité d’une prise de son respectant une simple réalité sonore… 

Donc et finalement, que peut-on retenir de tout ceci ? Qu’un Onkyo PR SC5508, correctement mis en œuvre est une magnifique machine, pleine de talents! 

Alors n’hésitez pas, faites vous plaisir…

Hugo S

CONCLUSIONS

Arrivé à la fin de ce test, nous avons voulu coupler le test du préampli à deux CR d’utilisateurs. En effet, un préampli se doit d’être un caméléon capable de se fondre dans des chaines d’électroniques différents mais surtout de gérer des acoustiques différentes. Le but a été de voir si les ressentis sont convergents entre les différentes utilisations.

Dans les trois cas, nous retrouvons des qualités récurrentes :

– Qualité de fabrication
– Limpidité dans la restitution sonore
– Circuit vidéo de qualité

Bien sûr, on aura toujours loisir de trouver des petits défauts tels qu’un design à la traîne ou les cliquetis de relais entre chaque commutation de DSP.

Mais au final, si on revient sur les basiques que sont l’image et le son, on doit avouer que Onkyo a signé un très bel appareil.

Testé et approuvé !

Venez nous rejoindre sur la filière du forum pour en parler.

Partager :