Test HCFR Earsonics ES5, écouteurs intra-auriculaires

Test HCFR Earsonics ES5, écouteurs intra-auriculaires

André_ajr

Après les Earsonics Velvet achetés il y a trois ans, mais, malheureusement perdus ensuite… Après, avoir très longuement essayé les S-EM9 par deux fois, mais, finalement pas retenus parce que je n’étais pas en mesure de très bien les faire fonctionner avec les embouts d’origine de 2016… Ni avec ceux en silicone apparus au début de 2017, pourtant destinés à réduire le pourcentage des conduits auditifs récalcitrants. Pas plus qu’avec toutes sortes de Comply en mousse, des SpinFit et ceux de mes AKG K3003i en silicone et de bien d’autres embouts nombreux et variés essayés. J’étais donc très impatient de connaître ce qu’allaient me réserver les ES5 au moment du déballage.

Je fus donc une nouvelle fois désappointé lorsque je fus contraint de me rendre à l’évidence que je n’obtenais toujours pas satisfaction avec les tips d’origine, censés couvrir plus de 95% de la population qui pratique le nomadisme en musique. Puisque ceux-ci ne me permettent toujours malheureusement pas d’obtenir la très bonne étanchéité qui m’aurait permis de réaliser le test de ces tout récents Earsonics ES5.

Aussi, en espérant qu’il ne soit pas confronté au même obstacle que moi, j’expédiais donc les ES5 à l’ami Jeff_jacko, afin qu’il prenne le relais.

Sauf, que lui arrivait en même temps une urgence technique et rédactionnelle sous forme du VP Sony EW760ES, qui lui a pris beaucoup plus de temps que prévu pour parvenir à une totale compréhension de ses très nombreuses subtilités de fonctionnement, et, par la suite son calibrage.

Ce qui fait qu’à l’issue d’une remarquable séance de VP 4K, je récupérais les ES5 il y a quelques jours, afin de les expédier à Julien_cleriensis qui avait accepté de tester les ES5. Ceci malgré un emploi du temps très chargé durant cette période qui le voit participer à l’enregistrement d’un CD en sa qualité d’ingénieur du son pour le label Ad Vitam.

Cependant, mes AKG K3003i et N40 qui avaient pris des vacances chez un membre du Staff (dub) venaient juste de revenir. De plus,de nouveaux embouts en silicone commandés pour compléter le panel dont je dispose m’avaient également été livrés. C’est donc en caressant l’espoir d’enfin trouver deux perles rares en silicone pour mes conduits auditifs parmi les nouveaux tips reçus, que j’estimais de mon devoir d’audiophile de faire une deuxième écoute avant de les expédier à leur prochain destinataire.

 

Derechef, je déballe les ES5 pour la seconde fois, ce qui me permet à nouveau de constater qu’Earsonics ne s’endort pas sur ses lauriers, puisqu’à la façon d’un tiroir, la nouvelle boîte de leurs IEM est bien plus simple à ouvrir que ne l’est celle des Velvet qu’il me reste avec tous les accessoires.

Les deux petites fenêtres rondes qui offrent l’occasion de découvrir ces nouveaux Earsonics avant l’ouverture totale de la boîte, permettent aux ES5 d’entamer un efficace travail de séduction visuelle dès leur première apparition. Ce dont les spécialistes de la question connaissent toute l’importance. Car, ne dit-on pas que la première impression est très souvent déterminante ?

Pas de crainte à ce sujet, puisqu’avec un subtil équilibre entre élégance et technique, les ES5 sont très beaux dans la livrée noire teintée de rouge des coques dont la légère transparence permet d’entrevoir les composants internes parfaitement agencés.

Le câble est identique à celui qui équipe les autres modèles du fabricant héraultais. Relativement fin, très facilement pliable. Il est doté d’un mini-jack coudé et de ne répercute jamais aucun bruit de frottement.

Pas non plus de mauvaise surprise au moment de de la découverte des accessoires. Ils sont aussi nombreux et d’aussi bonne qualité que ceux fournis avec Velvet et S-EM9. Quatre paires d’embouts en silicone dont deux modèles à deux ailettes (bi-flange), ainsi que deux paires de tips en mousse, de différentes tailles. Les traditionnels adaptateurs 6,35mm et un petit outil de nettoyage des tips et des conduits auditifs. Néanmoins, vu que certains IEM sont livrés avec cet accessoires ,ne sachant pas si un grand nombre de clients d’Earsonics en auraient l’usage. Ne manquerait-il peut-être pas un adaptateur pour avions (flight adapter) aux ES5 ?

A ce stade de leur redécouverte, une paire d’embouts d’écouteurs UiiSii m’avaient auparavant permis d’améliorer l’écoute de mes AKG N40 parce que très légèrement plus larges que les L d’origine. Je me demande quand même encore si la précaution que j’avais prise d’aligner tous les embouts et écouteurs, allait  enfin me permettre d’écouter ces magnifiques Earsonics ES5.

Une fois positionnés sur les canules des Earsonics et mis dans les oreilles, les ES5 sont littéralement transfigurés. Sourire aux oreilles, j’entreprends une rapide tournée de mes fichiers de tests qui me fait prendre la décision de ne pas confectionner immédiatement le colis postal et de passer la journée du lendemain dimanche à écouter de la musique avec ces Earsonics à nouveau de passage.

 

 

Ceux qui connaissent la rubrique HCFR de l’univers du casque, savent que les habitués qui le fréquentent écoutent toutes sortes de musiques avec, cependant, une prépondérance pour la musique classique et le jazz. Et que beaucoup d’entre-eux se rendent régulièrement au concert. Ce qui est justement le cas de votre serviteur qui était encore au premier rang de celui donné il y a quelques jours par le jeune très talentueux quatuor Van Kuijk. Tout comme il était à ceux du légendaire trio Wanderer en novembre dernier et à la prestation inoubliable du pianiste Cédric Tiberghien début décembre. Mais, cette fois au troisième rang pour ménager son cou, car la scène est plus élevée dans ces deux derniers cas.

Quant  ceux qui préfèrent écouter d’autres musiques, ils seront rassérénés d’apprendre qu’il m’arrive de passer régulièrement du classique, jazz et variété française et internationale, au rock et à la pop. Et, même, mais dans ce cas seulement à la télévision, quelques-fois au Métal à partir d’enregistrements effectués en fin de soirée ou la nuit sur Arte-HD .

Du piano au violon solo, du duo piano/violon au trio, au quatuor, jusqu’à l’orchestre symphonique (2ème mouvement de la 4ème symphonie de Gustav Mahler et So Spraht Zaratustra de Richard Strauss). Avec les voix de Cécilia Bartoli interprétant quelques-unes des très belles pages des opéras interdits à Rome au XVIII ème siècle. Puis, celles de Maria Bayo, triste mais encore très séduisante – Delaissado – des Chants d’Auvergne de Joseph-Marie Canteloube. Evidemment, les voix de Jacques Brel, pleurant son ami Jojo et vantant ensuite tous le charme des îles sous le vent (Les Marquises) et de Barbara rendant une dernière visite post mortem à son père à Nantes..

Bill Evans at Montreux Jazz festival (One for Helen), Michel Pétrucciani et Stéphane Grappelli (Sweet Georgia Brown), Patricia Barber (Cafe blue), Ray sings, Basie swings…

Tant pour ce dur labeur que pour le plaisir. La liste est si longue que je ne vais pas pouvoir citer tout ce que les ES5 m’ont poussé à écouter. Même de l’orgue, du flautino, ainsi que le redoutable hautbois vivaldien.

Cependant, puisqu’ils sont tous excellemment enregistrés (identité de l’ingénieur du son entre parenthèse) ou qu’ils étaient proposés par des revues Hifi à leurs lecteurs pour tester leur matériel. Je vais donc limiter les commentaires à quelques-uns des extraits musicaux tirés de CD utilisés récemment pour les tests de casques et écouteurs de plusieurs marques différentes.

  • CD de test n°4 de la revue Prestige audio vidéo. Jazz/Classique/Variété/Big Band/Rock.
  • pistes : 1 – Maxime Saury (clarinette) et Michel Crichton (piano). Passavant (Philippe Muller). 2. Brahms : Scherzo du quatuor avec piano op.60. BNL DSR (Bernard Neveu). 3. Jazz, Vincent Bidal Trio – nouvelle vie -. Passavant. 4. Bartók, version alto de la sonate pour violon Sz.117. Passavant. 5. Music of the four winds de Roger Roger par l’orchestre à vents (cinquantaine de musiciens) du conservatoire de Saint-Claude (Jura) enregistré par PH. Muller. 6. Orgue romantique. Léon Boëlmann : toccata de la suite gothique. Syr DSR. Enregistré à Minden (Allemagne) par Bernard Neveu et PH. Muller. 7. Blues-Rock.  Guitare électrique et batterie (enregistrement non compressé extrait du CD Bowers&Wilkins Collection vol.1). Gil Koolow: Blue. Passavant.
  • Diapason hors série n°25: quinze prises de son de rêve pour tester votre chaîne.: 1. Anonyme XVIe siècle: Tambur tambur. 2. Mozart : La flûte enchantée (extr.). John Eliot Gardiner. Archiv. 3. Offenbach : Les contes d’Hofmann (extr): orchestre national de Lyon. Kent Nagano. Erato. 4. Beethoven : sonate pour piano n°30 (extr.). Alfred Brendel. Philips. 5. Bruckner : symphonie n°5 ‘extr.) orchestre philharmonique de Berlin. Günter Wand. RCA.
  • Vivaldi: concerti pour hautbois, basson et cordes. Alfredo Bernardini. Astrée Auvidis (Nicolas Bartholomée).
  • Arvo Pärt : The Deer’s Cry. Vox Clamantis. ECM (Igor Kirkwood).
  • Essences baroques. Arkaïtz. Chambonnet (guitare). Ad Vitam (Julien Reynaud).
  • Liszt – Via Crucis -. J-C Pennetier (piano), Vox Clamantis. Mirare (Igor Kirkwood).
  • Blue Coast Collection 1. Sampler (Jean-Claude Reynaud).
  • Blue Coast Collection 2. Sampler (Jean-Claude Reynaud).
  • Massive Attak : five man army.
  • Pink Floyd : The dark side of the moon.
  • BOF Drive. Real Hero.
  • Mieko Myiazaki & Suzan Lagrost. koto et flûte.
  • Natalie Merchant : the peppery man. Maggie and Millly and Molly and May.
  • Kari Bremnes : Svarta Bjorn.
  • J-S Bach : concerto pour violon n°1. Giuliano Carmignola.
  • Rachmaninov : Vêpres op.37. orchestre national de l’URSS. Melodya.
  • Chopin : Nocturnes par Pascal Amoyel. Callioppé (Igor Kirkwood).
  • CD de test n°5 Prestige audio vidéo. Passavant. 1. Love for sale (C. Porter). 2. Dansez sur moi ( C. Nougaro).
  • Enfin, puisqu’ils ont participé à ce test et parce qu’il faut les citer : Sara K, Rebecca Pidgeon, Géraldine Mac Gowan, Cheryl Wheller, The hot club de San Francisco (Chesky records). Philippe Bianconi (Liszt : les collines d’Anacapri). Alain Souchon : j’ai dix ans. Eric Bibb (and friends): For You.

 

LES EARSONICS ES5 et la musique.

Bien que je n’ai certainement pas utilisé 100% de leur potentiel puisque les embouts qui m’ont permis de les tester avaient été récupérés sur des écouteurs de bien moindre qualité et qu’ils ne sont certainement pas ce qui se fait de mieux en terme de texture du silicone. Que j’ai la certitude que des tips mieux adaptés permettraient de franchir un autre palier qualitatif. De ces superbes IEM, je dirais qu’ils peuvent l’être tout autant lorsqu’ils doivent reproduire certaines musiques et qu’ils m’ont même souvent étonné si je prends le risque de juger ce que j’ai entendu au travers du souvenir auditif qu’il me reste de mes anciens Velvet 1.

Les ES5 délivrent des timbres d’instruments plus justes que ceux des Velvet 1 qui me posaient problème avec certaines musiques. Certaines voix ont également gagné en véracité avec des dimensions toujours très crédibles là où d’autres IEM et casques les présentent plus grosses et graves qu’elles ne sont en réalité. Le piano n’est certainement pas le plus beau que j’ai entendu, mais il ne souffre pas de tellement de critiques et il faudra utiliser de très bons casques à arceau pour trouver bien mieux dans cette gamme de prix. Tout comme le violon solo qui est crédible s’il a été bien enregistré, toujours très acceptable pour celui qui fréquente les concerts de musique classique (Massenet: méditation de Thaïs/ Thala Gaisma: concerto pour violon par Alina Pogostkina accompagnée par l’orchestre Sinfonieta Riga). Bien que l’on peut supposer que les ES5 n’ont pas été conçus pour écouter de la musique baroque ou préromantique, il ne s’en sortent pas si mal avec le hautbois. Seuls les deux piccolos du concerto de Vivaldi et quelques instruments anciens les mettent davantage en difficulté.

La guitare du talentueux Arkhaïtz Chambonnet (Essences baroque/ Ad Vitam/Julien Reynaud) offre vraiment énormément de plaisir artistique et sonore.Tout comme les voix, les instruments et l’acoustique de l’église de Tallin où Igor Kirkwood avait capté cette œuvre magnifique d’Arvo Pärt qu’est The deer’s cry, à l’aide de ses microphones Neumann.

En revanche, avec beaucoup de détails et une belle justesse quand même, le 2ème mouvement de la 4ème symphonie de Mahler permet aux ES5 de faire la démonstration qu’il ont la capacité d’aller chercher tous les instruments de l’orchestre là où ils se trouvent, tout en les maintenant bien en place. Place évidemment plus limitée qu’avec des casques à arceaux qui ont construit une partie de leur réputation sur l’espace qu’ils offrent des scènes sonores qu’ils ont à reproduire (Sennheiser HD 800S/Abyss Phi). Le début du poème symphonique  de Richard Strauss – Ainsi parlait Zarathoustra – convient tout à fait bien à ces Earsonics qui sont épatants, surprenants, lorsque frappent les timbales. C’est net, franc, lisible, sans surcharge sur le reste des pupitres de l’orchestre. Orchestre symphonique qui peut pourtant également donner dans le délié et la souplesse. Comme au cours de l’introduction instrumentale auvergnate de La delesaido de Canteloube par Maria Bayo déjà citée.

Grand orchestre de jazz et voix de Ray Charles me rappellent le premier grand choc musical de mon très jeune parcours de mélomane qui avait véritablement débuté avec le Big band de Quincy Jones constitué, entre-autres, de très nombreux pupitres de cuivres et d’une demi-douzaine de choristes afro-américaines. Séance souvenir qui se passait lors du premier Festival de jazz de Cannes de 1958 dont on peut retrouver le nom des artistes participants sur les CD INA.

En quelques mots comme en cent, les ES5 me semblent beaucoup mieux convenir à la musique classique que ne l’étaient les Velvet 1. Celui qui écoute toutes les musiques (voir celles citées) ne sera pas déçu et encore moins frustré avec les ES5 lorsqu’il choisira d’écouter une œuvre de musique classée dans cette catégorie.

Mais, avec toujours autant de franchise, de détails et de vivacité, c’est avec le jazz, la variété et des musiques qui swinguent et font taper du pied que les ES5 vous attendent au tournant. S’ils aiment le dynamisme, les ES5 n’en font cependant jamais trop dans ce registre. D’ailleurs, la transparence de l’ensemble des enregistrements extraits du CD test n°5 de Prestige audio vidéo est excellemment reproduite par les ES5. On a vraiment l’impression d’assister à ce concert intimiste, certainement capté dans une petite salle, avec des applaudissements très véridiques.

Transparence très appréciable, comme elle l’avait déjà été en version classique sur les CD Essences baroque et The Deer’s Cry.

Puis, si vous aimez le grave, tendu, net, avec un bel impact, vous serez aux anges avec l’intro de – Real Hero (BOF Drive), les timbales de l’orchestre de Boston dirigé par Fritz Reiner et la batterie très impressionnante de l’enregistrement Passavant de Blue de Gil Koolow (Passavant). Certains trouveront probablement qu’il manque d’un peu de matière, ce qui n’est pas totalement faux. Mais, il reste vraiment à sa place, sans baver et encore moins envahir le médium. D’ailleurs, la propreté et la qualité d’un tel niveau de grave risque de vous pousser à monter le niveau sonore plus que de raison. Ce que j’ai fait forcément ! Un grave assez extraordinaire à ne pas manquer lorsque l’on considère d’où il sort.

Que serait-ce d’ailleurs avec de meilleurs embouts que ceux récupérés par hasard ?

 

CONCLUSION.

Earsonics ES5 : Des IEM qui ont du caractère, mais très faciles à vivre.

Il est temps de conclure ce test qui n’avait pas débuté dans les meilleures conditions et sous les meilleurs auspices. De ces ES5, je dirais que ce sont des IEM qui s’adaptent à tous les genres musicaux et qu’ils ne décevront pas ceux à qui il arrive d’écouter de la musique classique en alternance avec celle d’autres univers musicaux pendant leurs déplacements.

Avec la réserve d’usage à propos d’une qualité d’étanchéité encore perfectible dans les deux cas et probablement pas identique, ainsi que de devoir faire appel à la mémoire qui n’est parfois pas très précise en l’espèce. Car, même si c’est plus simple avec des casques à arceau qu’avec des IEM, l’idéal serait de pouvoir alterner très rapidement l’écoute des deux modèles dans un très bref laps de temps. J’ai trouvé les ES5 un peu plus vifs, énergiques et enjoués que les S-EM9. Plus axés vers le plaisir ou le fun comme l’on dit aujourd’hui que la rigueur spectrale vraisemblablement réservée aux S-EM9 et EM10 Custom. Sans certaines facilités ou véritables faiblesses souvent entendues avec des IEM des gammes inférieures. Juste un aigu un peu particulier, que j’ai trouvé trop discret lorsqu’il est en nombreuse compagnie alors qu’il s’exprime plutôt bien s’il ne joue pas dans une grosse équipe instrumentale.

Qu’elles soient féminines ou masculines, les voix sont bien présentes, très proches et très bien représentées. Selon mes souvenirs et mes notes, celles des S-EM9 m’avaient paru véhiculer un supplément d’émotion lorsque le discours s’y prêtait.

En tout cas, vivants, enjoués, très dynamiques, jamais dissipés ou dépassés lorsque l’on pousse le volume sonore à des niveaux peu recommandables. A partir d’un Smartphone ou mieux d’un bon DAP, tel mon Astell & Kern AK70 que l’on trouve autour de 450€ depuis l’arrivée d’un AK70 MK 2. A un niveau encore supérieur, comme lorsque je les ai essayés sur l’amplificateur de casque Creek de la chaîne Hifi secondaire Rega installée dans une chambre. En toute élégance et discrétion visuelles, les Earsonics ES5 vont certainement faire le bonheur de ceux qui se déplacent en compagnie de très bons fichiers de musique et qui s’en serviront ensuite chez eux, sur une petite chaîne hifi ou un PC doté d’un ampli/DAC de qualité .

Puis, autre élément important à prendre en compte: Ils seront facilement et rapidement réparables en France s’ils venaient à être victimes d’un fâcheux incident de parcours. Ne pourrions-nous d’ailleurs pas ajouter que leur prix devrait pouvoir facilement s’étaler sur quelques années, puisque leur usage pourra être envisagé sur une période certainement beaucoup plus étendue dans le temps que celle d’ IEM conçus à l’étranger ?

J’ai en tout cas été ravi de pouvoir enfin essayer ces superbes et excellents ES5 lors de leur second passage et avant qu’ils ne se dirigent vers Julien_cleriensis dont j’ai hâte de lire ce qu’il va en dire. D’autant qu’il dispose des ES3 et qu’il avait aimé les S-EM9. Analyse très certainement plus technique et précise étant donné ses activités professionnelles et artistiques d’ingénieur du son et de chanteur lyrique.

Enfin, au nom de HCFR et des mélomanes nomades du forum et d’ailleurs, merci à Earsonics de nous avoir prêté les ES5. Et à nouveau merci de mettre autant de passion, de dynamisme et de savoir-faire au service de la musique, de ceux qui la font et de ceux qui l’écoutent.

 

André_ajr
HCFR – Février 2018

 

– Lien vers le sujet HCFR dédié aux écouteurs Earsonics ES5 : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/earsonics-iem-made-in-france-t30059158.html 

 

 

 

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