Test HCFR Optoma UHZ65, projecteur video DLP wobulation 4K_laser

Test HCFR Optoma UHZ65, projecteur video DLP wobulation 4K_laser

mirak
Impressions :

Surpris par la légèreté de l’emballage renfermant cet Optoma UHZ65 (seulement 9 Kg), je l’ai été encore plus, lors de son installation, en constatant l’aspect bas de gamme des commandes manuelles de réglage du zoom et du lens shift.

Très mauvaise idée de la part du fabricant d’avoir choisi de fixer directement sur l’objectif son cache de protection. Rien de mieux, pour ceux qui veulent le couvrir après usage, pour dérégler la mise au point manuelle.

L’aspect « jouet en plastique », les réglages manuels et un choix de positionnement restreint (mais pas rédhibitoire pour l’installation dans une pièce dédiée) peuvent surprendre pour un appareil d’une valeur de 5000 euros !

Manifestement, le coût de la technologie laser a dû « plomber » le budget de fabrication de ce vidéoprojecteur, au détriment de sa finition et de l’ergonomie.

Une fois installé et relié à mon Oppo 203, je laisse l’ensemble chauffer un certain temps puis reviens dans la salle. Le lecteur s’est mis en mode « screen saver » : le logo blanc Oppo sur fond noir se ballade sur l’écran comme à son habitude mais en émettant des flashs de couleur ! J’avais oublié que j’étais en présence d’un mono DLP nécessitant une roue chromatique responsable de ses fameux effets « arc en ciel » dont certaines personnes sont sensibles. J’en fais malheureusement partie et madame aussi !

Détenteur d’un tout nouveau JVC X7500 venu remplacer un vieux X3, DTSman a dû fermer son iris à -10 lors de sa calibration pour atteindre les 15 FtL réglementaires. Sinon la puissance lumineuse aurait été trop forte pour une projection dans une pièce dédiée noire sur un écran de 2m34 de base (Lumene Palace, toile pleine et gain de 1.0).

Il est évident que cet Optoma, même avec sa puissance laser réglée au minimun (50%), est bien trop puissant pour mes conditions de projection. J’ai dû malmener la courbe de gamma (que DTSman me pardonne) en baissant le réglage de luminosité de 2 unités pour éviter le mal de tête assuré.

Mais force est de constater que ce surplus de luminosité ne m’a pas empêché d’être agréablement surpris par la qualité des noirs à l’image. Le rendu des bandes cinémascopes est plus clair que celui obtenu avec mon JVC, mais je dois avouer que pour les noirs à l’intérieur de l’image, ils n’ont pas à rougir face à ceux du JVC. Le contraste dans les scènes sombres est légèrement en retrait (à l’instar des Sony) comparé à ce dernier.

J’ai beaucoup apprécié le naturel des couleurs et la fluidité de l’image lorsque son interpolation n’est pas malmenée par un bug occasionnant des saccades (bug qui apparaît puis disparaît au gré des allumages et des extinctions de l’Optoma).

Concernant le piqué, il impressionne lorsque le mode « Ultra Détail » est activé, MAIS ATTENTION : il fait illusion sur des images totalement dépourvues de grain.

Et le problème est bien là, car on passe toujours les mêmes extraits de démo pour impressionner la galerie comme Oblivion ou le dernier Pirate des Caraïbes.

Mais sur un film comme l’UHD-BD de Blade Runner avec du grain d’origine, on est obligé de désactiver la fonction « Ultra Détail » au risque de devoir regarder le film à travers un « rideau de dentelles » !

En conséquence, l’activer sur des films « propres » au risque d’obtenir une image moins piquée que celle d’un JVC (aidé il est vrai par un câble HDMI actif équipé de la fameuse puce Marseille) et penser à mettre la fonction sur OFF pour éviter d’avoir une soupe à l’écran à cause du grain d’origine des vieux films tournés en argentique.

Concernant le HDR, il est évident que même en l’absence de calibration spécifique, l’Optoma s’en tire beaucoup mieux que mon JVC, grâce à sa plus grande réserve de puissance lumineuse.

Pas de problème d’assombrissement d’image et obtention de couleurs plus naturelle sur par exemple l’UHD-BD du troisième volet de La Planète Des Singes.

En revanche, le rendu de l’herbe dans la scène du jardin où les enfants s’amusent dans Miss Peregrine est toujours problématique. C’est-à-dire vert fluo et pas du tout détaillé, alors que sur l’Oled d’un ami ça passe bien.

Il est à noter aussi que le bruit de fonctionnement du ventilateur est relativement discret.

Voilà pour ce modeste Compte rendu car ma faible compétence sur les autres caractéristiques d’une image projetée m’interdit d’aller plus loin au risque de ma discréditer d’avantage…

mirak
HCFR – Février 2018

 

– Lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur Optoma UHZ65 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/optoma-uhz65-ultra-hd-dlp-4k-simule-laser-hdr-t30083392.html

 

 

 

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