Test HCFR Optoma UHZ65, projecteur video DLP wobulation 4K_laser

Test HCFR Optoma UHZ65, projecteur video DLP wobulation 4K_laser

Nicolas_DTSman

Premier ressenti

Avant de faire des mesures, je passe un peu de temps à naviguer dans l’interface du vidéoprojecteur pour me familiariser avec ses principaux réglages et options. Des lors, je repère de suite ce qui sera surement le plus gros défaut de cet appareil, à savoir la prolifération d’effet arc-en-ciel (dit AEC). De part la technologie employée le mono DLP fait appel à une roue chromatique pour reconstituer les couleurs de l’image. Celle utilisée dans cet Optoma « serait » un modèle 4 segments (Rouge, Vert, Bleu et Blanc). Plus le nombre de segments et la vitesse de la roue augmentent, et moins l’effet AEC sera perceptible. Par le passé Optoma avait déjà utilisé des roues 7/8 segments générant moins d’AEC. Mais dans le cas présent, le choix d’un modèle 4 segments était peut-être imposé par la technologie Laser et de sa roue phosphore en amont.

Ce phénomène se manifeste à l’écran par l’apparition sporadique des couleurs primaires constituant la roue sur les passages très contrasté, typiquement des scènes avec du noir et du blanc.

Sur l’apparition du titre du film Alien Covenant, cet effet est particulièrement probant.

Tous les individus ne sont pas égaux face à la perception de cet effet. Certains ne le verront pas ou peu, d’autres y seront particulièrement sensibles et devront passer leur chemin malgré les autres qualités de l’appareil.

Passé ce point, sur ces premiers essais ce qui saute également aux yeux c’est la puissance lumineuse disponible et le piqué de l’image. La dynamique de l’image donne l’impression d’être face à une TV géante, une image qui ne peut laisser indifférent, même les plus réfractaires à la technologie mono DLP.

Illustration sur le même film Alien Covenant :

 

 

Réglages et spécificités de base

C’est le premier vidéoprojecteur dédié home-cinema qui m’est donné de voir, proposant une si grande luminosité et un piqué aussi fin. C’est le bon coté de la technologie mono-DLP, N’ayant qu’une matrice, il n’y a donc pas de problème de convergence. Le taux de remplissage combiné à la résolution élevé de la puce DLP joue en faveur de ce ressenti. A noter que la puce DLP 0.66in utilisée, bien qu’annoncer compatible 4K UHD (3840*2160), possède en fait une résolution native de 2716 * 1528.

A noter que la moustiquaire quasi invisible du fait de la résolution élevé de la puce DLP ne génère aucun moiré sur la toile micro-perforée.

J’ai été agréablement surpris par la qualité de l’upscale 4K des sources HD. Le procédé « Ultra détails » propose de booster le piqué. Le réglage « 1 » est un bon compromis entre détails et rendu numérique.

Voici quelques exemples de rendu sur le film Tarzan :

Par ailleurs cet UHZ65 est pourvu d’un procédé nommé « Dynamic Black » qui a pour objectif de renforcer le niveau de noir en jouant sur la puissance du laser. Ce mode propose 3 niveaux d’efficacité. Le principe étant que plus l’image projetée comportera des parties sombres, et plus l’intensité du laser va chuter pour réhausser le niveau de noir. Par analogie, ce procédé s’apparente à celui d’une iris dynamique. En contrepartie, un tel mécanisme occasionne des effets de pompages, visibles lorsqu’une image passe du sombre au clair. Typiquement sur image noire dans laquelle va apparaitre un texte blanc.

Nous verrons plus bas l’impact du Dynamic Black sur la mesure du contraste. Sur les scènes dans l’espace d’Alien Covenant, cette option va s’avérer indispensable pour donner de la profondeur aux noirs, et donc du contraste à la scène.

La puissance du laser se règle très précisément par pallier de 5% allant de 50% à 100%. Entre 50% et 60% le bruit du ventilateur est très contenu. Il est davantage audible dès qu’on dépasse les 65%. Malgré tout même à 100% de la puissance je suis surpris par la discrétion du système de refroidissement. Il est certes plus bruyant que mon JVC en mode lampe BAS, mais incontestablement plus silencieux que le mode HAUT. C’est donc un excellent point en faveur de cet Optoma, qui va s’avérer utile pour qui souhaite faire une grande base d’image, tout en ayant un projecteur relativement discret. On peut effectivement envisager jusqu’à 4m de base tout en restant proche de la norme des 50nits en SDR !

L’UHZ propose également un procédé d’amélioration de fluidité nommé « motion flow ». Il a l’avantage de fonctionner en 2K comme en 4K. A l’usage, il va s’avérer être un plus à l’usage, malgré les quelques artefacts qu’il peut générer. Là aussi, le réglage « 1 » semble le meilleur compromis fluidité / effet camescope.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur Optoma UHZ65 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/optoma-uhz65-ultra-hd-dlp-4k-simule-laser-hdr-t30083392.html

 

 

 

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