Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

ENVIRONNEMENT Des ESSAIS

Le lecteur est installé dans la niche largement dimensionnée pour en assurer une ventilation optimale, d’un meuble en bambou de 100 kg (les panneaux font 40 mm d’épaisseur).

Pour parfaire à la fois l’isolation vibratoire, la stabilité et la ventilation, 4 cônes en métal plein (origine Jeff Rowland) prennent place sous les pieds d’origines, ils rehaussent donc le lecteur de 30 mm supplémentaires.

Ces options ont été choisies en lieu et place d’un contact direct avec le châssis afin d’éviter l’ouverture de celui-ci pour démonter les pieds d’origine, et conserver la fine interface amortissante entre les pieds et la base des cônes.

Toutes les entrées/sorties inutilisées (USB, HDMI, RCA) sont protégés par des capuchons (Audioquest/Cardas)

Pas de disques internes dans le lecteur (sources de fichiers : NAS)

Matériel antivibratoire absorbant sous forme de pad en sorbothane (Audioquest) recouvrant les rack HDD entre la face avant et le volet.

Environnement matériel :
  • Téléviseur SONY KD-85ZG9 calibré SDR – HDR10/Dolby Vision
  • Lecteur UHD Oppo UDP-203 Audiocom Signature Edition
  • Barre de son SENNHEISER Ambeo Soundbar
  • Subwoofer SVS-SB3000
  • Connectique (HDMI, Sub LFE RCA, secteur, réseau Cat8) Nordost, Wireworld, Audioquest, HiFi Câbles et Cie, Supra.
  • Traitement secteur : deux lignes isolés 4 et 6 mm² alimentée en 60A, réservées au matériel.

Les lecteurs (Zappiti et Oppo) sont reliés en double HDMI – image et son séparés – au téléviseur et à la barre de son. Ce faisant, dans l’HDMI destinée au diffuseur, seul le signal vidéo circule, le son est automatiquement coupé, et sort par la seconde HDMI « Audio Only » (bénéficiant d’une horloge indépendante haute précision sur le Zappiti) à destination de la barre de son.

Pour ce qui est des paramétrages :

Le téléviseur est calibré indépendamment pour les modes SDR, HDR10 et Dolby Vision. Ses entrées HDMI sont en mode Full. Tous les réducteurs de bruits sont désactivés, ainsi que la compensation de mouvement.
Le Pro 4K AUDIOCOM Cinema Edition est paramétré quant à lui en 10 bit – YCbCr 4:4:4 (16-235)
Le mode source direct est activé dans toutes les situations, la mise à l’échelle et le post-traitement vidéo du ZG9 restant qualitativement supérieur à celui du Zappiti. (Ce qui ne signifie pas que la Magic Pixel soit de piètre qualité, au contraire !)

L’audio est en Raw (passthrough).

La liaison aux fichiers sources est en Ethernet ; le Wifi et le Bluetooth désactivés.

Les fichiers sources sont presque tous des ripp des fichiers films m2ts natifs extraits des disques, avec conservation du format m2ts (réencapsulage sans changement de conteneur, ni réencodage ni compression).
Exception faite pour les films UHD dont l’encodage sur le BR est en seamless branching, pour lesquels le remux ( (toujours sans réencodage ni compression), est en mkv.

Je me suis en effet heurté à une difficulté ne me permettant pas d’obtenir des remux m2ts parfaits à partir de BR (UHD ou non) encodés en seamless branching. Je n’ai pour le moment trouvé aucune solution logicielle permettant d’obtenir un fichier de sortie (m2ts donc) dont les timecodes/raccords de synchronisation des flux au moment du remux, ne posent pas de souci de lecture sur le Pro 4K AUDIOCOM (décrochage/saut du son, uniquement sur les pistes audios secondaires, jamais sur les VO).

Les fichiers de sortie ainsi obtenus (entendez par là dans le cadre particulier des conditions précitées) par DVDFab, et qui passent correctement sur d’autres systèmes de lecture, semblent ne pas convenir à cette version upgradée du Pro 4K.

Il ressort de mes nombreux tests, et des longues discussions à ce propos avec AUDIOCOM d’un côté et Zappiti de l’autre (que je remercie pour leur écoute attentive, leur patience, et le temps qu’ils m’ont accordé) que la modification du Pro 4K, si elle a révélé le souci, n’en est pas la cause.

En effet, de nouveaux remux m2ts (parfaitement fusionnés cette fois) à partir de source BR (1080p) encodées en seamless branching, ne posent plus aucun problème. En revanche ces manipulations ne sont pas encore possibles à partir de BR-UHD (2160p), la seule application trouvée (pour le moment) effectuant cette opération correctement, ne gérant pas les flux UHD. Pour ces dernier, une solution est un remux en « mkv passthrough », fournissant des fichiers de sortie parfaits sans aucun problème de lecture, que la source soit en seamless branching ou non.

En matière de disque (les écarts sont davantage présents en audio mais peuvent aussi se constater en vidéo), les éditions/pressages ont des différences plus ou moins marquées, et ne se valent pas. En fonction des continents, du rapport culturel de la population aux différents médias, les attentes des utilisateurs diffèrent, et avec elles, l’usage et le mode de consommation qu’ils en font.

L’industrie et les éditeurs instaurent donc des cahiers des charges en rapport avec ces attentes, et les laboratoires de mastering, comme les lignes de pressage, suivent ces fils conducteurs. Au final, force est de constater que les productions de disques Américaines, Japonaises ou Européennes, offrent des médias dont les contenus peuvent différer, mais surtout, et c’est le point que je souhaite souligner, aux restitutions identitaires et dont les qualités intrinsèques différent également.

Dans le cadre d’un système performant, voir haut de gamme, où le Pro 4K AUDIOCOM va trouver sa place, il n’est pas rare que les utilisateurs sélectionnent avec soin leurs sources, qu’elles soient audio ou vidéo, afin qu’elles correspondent à la fois au niveau de qualité investit dans leur installation, et à leurs goûts en matière de restitution.

La « nourriture » artistique du Zappiti étant dématérialisée et donc sous forme de fichiers, il apparaît encore plus important si l’on souhaite en obtenir le meilleur rendu possible, d’avoir la même démarche, avec une attention qui va en plus se poser sur la qualité du fichier lui-même.

Pourquoi ? Simplement parce que l’opération de dématérialisation d’une source disque est soumise à un nombre très important de paramètres, et à la façon dont ces paramètres sont combinés, pour une quantité de résultats possible, tout aussi importante !

  •  Matériel utilisé et son niveau de performance/précision (ordinateur, serveur spécialisé avec outils de dématérialisation intégrés).
  • Partie software sous-jacente : statut de mise à jour (firmware et logiciels), ses codecs, ses algorithmes, ses différentes fonctionnalités.
  • La façon dont il est fait usage de ce matériel : paramétrages choisis par l’utilisateur, si le matériel travaille rapidement (scan partiel, une seule passe) ou travaille en profondeur (scan complet, deux passes et plus) etc.
  • Le choix pour les fichiers de sortie : une archive (ISO ou dossier BDMV), un remux identiques à l’originale sur disque, un fichier ré-encodés ou non (sur la base de quel codec/algorithme), compressés ou non, encapsulé sous quel format…

Indépendamment de la qualité de la source elle-même, chacune de ces (très nombreuses) possibilités de combinaisons va amener à un fichier de sortie différent, dont la qualité de rendu et la façon dont il va mobiliser les ressources et les capacités du lecteur, seront également différentes.

Dès lors, il est important de garder à l’esprit que malgré la grande polyvalence en matière de lecture, dont fait preuve le Zappiti, il devient très complexe et pour le coup déraisonnable, d’exiger qu’il accepte de lire avec une égale aisance, tout et n’importe quoi, quel qu’en soit l’origine.

Son décodage 100 % hardware extrêmement performant, n’aura jamais la souplesse et la tolérance de lecture d’un logiciel VLC sur un ordinateur par exemple. Toute la différence vient du fait qu’en cas de « mauvais fichier » et/ou en fonctions de paramétrages avancés sélectionnés par l’utilisateur, VLC peut choisir de se détourner du décodage hardware pour en contourner les anomalies, en s’appuyant sur la puissance de calcul du processeur principal de l’ordinateur, afin de travailler entièrement en software.

La lecture proposée par le Zappiti, et celle à laquelle permet d’accéder un ordinateur ne sont pas juste deux options interchangeables mais où l’une conduirait à un meilleur résultat que l’autre. Il s’agit de deux approches différentes (et donc choisis pour des raison différentes), servant un usage différent, pour un résultat qui l’est tout autant.

En faisant le choix du Zappiti, l’utilisateur donne la priorité à la qualité de restitution, avec une solution parfaitement adaptée à l’intégration simple et immédiate au sein d’un système home cinema ayant une prétention première de performance.

A l’utilisation d’un lecteur aussi affuté que cette version AUDIOCOM Cinema Edition, il appartient donc à chacun d’en faire un usage cohérent en prenant un soin particulier au choix de ses sources, afin de lui permettre d’offrir le meilleur de son potentiel.

Comme tout matériel de pointe, puisque que c’est une observation que l’on retrouve dans bien d’autres secteurs que celui de l’audio-vidéo, il est normal qu’un haut niveau de performances s’accompagne d’un certain nombre de contraintes. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’éprouver les qualités d’une Formule 1 sur route ouverte : la moindre anomalie du revêtement (trou, bosse, défaut marqué de planéité, saleté, débris, etc.) et ce serait au mieux une circulation chaotique avec un risque prononcé de casse, au pire l’accident. Il ne fait aucun doute que ce genre de véhicule ne peut s’exprimer et se révéler que sur circuit, et donc dans les seules conditions d’usage pour lesquelles il a été conçu…

Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que pour tous les appareils de l’installation, une température de fonctionnement stabilisée est préférable pour profiter de la qualité de restitution optimale. Une mise en route 45 min – 1h avant visionnage/écoute est donc conseillée.

Pour ceux qui se poseraient la question du « pourquoi »? La réponse est simple :

Les constructeurs et donc les ingénieurs concevant les circuits électroniques de nos appareils, choisissent les composants électroniques en fonction de leur valeur électrique. Cette valeur électrique est attestée par le fabricant du composant dans une fourchette de température d’utilisation donnée. Au-delà des limites de température de fonctionnement indiquées, l’exactitude de la valeur électrique du composant n’est plus garantie. On en comprend dès lors deux choses :

  • La première, que la température d’utilisation d’un composant est susceptible d’en modifier la valeur électrique pour la laquelle il est initialement donné.
  • La seconde, que les ingénieurs ne peuvent concevoir et optimiser leurs circuits que par rapport à des valeurs électriques les plus stables possibles, afin d’avoir des résultats fiables (et reproductibles) pour leurs calculs, qui se doivent donc de reposer sur la température de fonctionnement normale et stabilisée des appareils.

On en conclue donc aisément qu’un appareil ne produira pas tout à fait le même rendu ni le même niveau de performance de performance quand il vient juste d’être mis en route (et donc à froid), quand il est en phase de montée en température, et une fois à température stabilisée.

 

PRISE EN MAIN :

Ayant eu pas mal de mediabox différentes (PopCorn Hour, Apple TV, NVidia Shield TV, Zappiti), l’allumage du Zappiti n’est pas le plus rapide qui soit, mais reste dans un délai acceptable.

L’ergonomie, inchangée depuis un certain temps, est simple et agréable. L’ensemble des menus ne bénéficie pas de la même qualité de level-design (celui des applications par exemple, pas très joli, ou encore l’austérité du menu setting) sans que cela soit choquant pour autant, le tout conservant une assez bonne homogénéité visuelle. Mais comme toujours il y a les limitations hardware (la puissance de traitement graphique de la puce) et les verrouillages Androïd qui ne permettent peut-être pas d’aller personnaliser la surcouche Zappiti en profondeur.

La fluidité du menu accueil est correct sans être exceptionnelle. Même si on l’aurait souhaité plus rapide, elle ne nuit pas à l’expérience utilisateur.

Les trois applications de bases, centre identitaire et névralgique du fonctionnement du Zappiti (Vidéo, Explorer, et Music), sont directement accessible via l’accueil, Zappiti Vidéo pouvant également être paramétré pour un lancement automatique à la mise en route du lecteur.

Je ne m’attarderai pas sur l’Explorer que j’utilise assez peu, mais qui pour ma part remplit correctement son rôle chaque fois que j’en ai eu besoin, en donnant un accès clair et rapide aux fichiers.

L’automatisation/assistance d’accès aux périphérique réseau est par ailleurs agréable car rapide et efficace.

Le menu options contient l’essentiels des fonctions utiles.

J’ai relevé un bug mineur qui devrait être probablement corrigé dans un futur proche, en l’impossibilité de maintenir le mode Source directe lorsque l’on coche la case de création d’une liste de lecture enchainée de ses fichiers.

Je ne saurais dire grand-chose de Zappiti Music dont je ne me sers pas, si ce n’est le temps de quelques essais audio rapides au début, l’écoute de musique n’étant pas mon usage sur cet appareil. Cette application étant la plus récente des trois, c’est également celle qui, aux dires du responsable du développement avec qui j’ai eu l’occasion de discuter, est la moins aboutit et finalisée. Elle nécessite encore d’être approfondie, peut-être enrichie, et en tout état de cause, fignolée.

Zappiti Vidéo reste le cœur du système Zappiti.

Complète, agréable (surtout dans sa toute dernière version où le travail de fond sur l’API graphique apporte un gain agréable en rapidité d’affichage et réactivité) l’application permet de gérer de façon intuitive et détaillée, tout son système de jaquettes (Collection).

On y trouve un juste équilibre entre les fonctions automatisées et les nombreuses options manuelles, la possibilité d’édition totale de toutes les informations, les possibilités de classements, d’usage de catégories, le regroupement par saga, et de nombreux modules permettant d’agencer l’interface de l’application à sa convenance.

Atout précieux, l’application peut être installée sur ordinateur afin de manipuler sa Collection en utilisant le support clavier/souri et la puissance de traitement de l’ordinateur, bien plus rapide et ergonomique, qu’en usant de sa télécommande assis devant son lecteur. Les fonctions multiroom et la centralisation serveur reportant la moindre modification effectuée sur sa Collection, à l’ensemble des appareils utilisant cette Collection.

A noter qu’il peut y avoir en parallèle autant de Collection que de personnes dans une famille par exemple si on le souhaite, chacune pouvant bénéficier de sa propre sélection de média sur son appareil puisque chaque database est liée à un identifiant et un mot de passe propre. Il est ainsi possible pour des adultes, en plus des options de la protection parentale, de créer la Collection qu’ils souhaitent pour leur enfant avec les médias qu’ils auront choisi pour eux.

Les Collections pouvant être hébergées au choix en local (sur le lecteur, sur un NAS), ou en ligne via le Cloud Zappiti.

Zappiti Vidéo gère aussi des réglages clés en lecture via le « menu option », et repris des paramétrages de l’appareil (sélection de gestion de framerate, cadrage image, pistes audio, sous-titres, etc.)
Il faut parfois attendre longtemps pour voir un bug corrigé, une fonctionnalité ajoutée, mais force est de constater que l’équipe travaille sans cesse pour assurer un développement continu et une évolution positive du firmware et des applications Zappiti.

Au chapitre des manques/attentes, je dois avouer que concernant les fonctionnalités de la dernière mouture de Zappiti Vidéo *.249, ma satisfaction globale fait que j’ai vraiment peu à redire.

Je pourrais signaler un souci récurrent d’identification des informations techniques des fichiers au format natif m2ts. Le logiciel Média info en charge de cette identification, utilisant le ratio de résolution du fichier (et non celui du film) pour définir le format cinéma du film, il ne tient pas compte de la présence/taille d’éventuelles barres noires. Ainsi pour lui, un m2ts natif extrait d’un disque BR (UHD ou non) sera toujours au format 1.78 puisque c’est la résolution du fichier, et ce même si le film a été tourné avec un autre format cinéma (1.85, 2.40, etc.).

Cela ne serait pas gênant si ce faisant, Média Info se trompait sur le ratio image (corrigeable manuellement par la fonction d’édition) mais annotait correctement les autres informations techniques. C’est en général le cas avec les m2ts issus des BR (1080p)… mais malheureusement pas avec ceux issus les BR-UHD (2160p).

A l’identification, la ligne d’infos techniques d’un remux m2ts UHD reste entièrement vide, et doit donc être complétée manuellement.

Maintenant puisqu’on en souhaite toujours plus, davantage de skins de personnalisation aux cotés de l’unique « Thème silver », réussi certes mais bien seul, seraient bienvenus…

Et s’il n’y avait pas les limitations liées aux capacités de la puce Realtek, on aimerait toujours plus de fluidité, d’effets visuels et de transitions et d’animations, pour qu’avec la satisfaction d’avoir un usage complet, fonctionnel et efficace, on puisse aussi avoir l’effet « Wahou ! »… un peu comme lorsque l’on voit fonctionner pour la première fois par exemple, l’interface et les murs d’image d’un système Kaleidescape.

Un mot sur l’intégration des mires dont je ne suis pas sûre de bien comprendre le revirement d’objectif, et donc la pertinence du positionnement au final. La première fois qu’elles ont été m’ont été évoquées, c’était suite à cette question sur la page Facebook de Zappiti, à propos de la certification ISF : « Y aura-t-il quelque chose en interne au niveau du Pro 4K désormais certifié ISF, qui rappelle cette certification lorsque l’on se sert du lecteur ? Un firmware développé spécifiquement pour lui ? Un logo s’affichant au démarrage aux côté du sigle « Z » ? Ou dans un coin du menu d’accueil ? »

La réponse de Zappiti qui a suivi : « Rien de tout ça, mais dans l’idée, nous travaillons à l’intégration de mires de calibration ISF ».

Le propos était vague mais séduisant, car présenté de la sorte cela laissait supposer l’implémentation d’une fonctionnalité sérieuse (ISF oblige), peut-être à la façon (simplifiée bien entendu) d’un générateur de mire, utilisable comme outil d’appoint pour réaliser une première base de calibration de son diffuseur.

Or il apparaît clairement que d’une idée avancée comme élément identitaire de la certification ISF (ou évoquant celle-ci), on est passé à un petit panel de mires à usage « grand public » destiné à donner juste quelques points de repères afin de vérifier si les bases de réglage de son diffuseur sont correctes.

Pour moi on ne se trouve plus dans l’argumentaire de départ présenté pour l’implémentation de ces mires, et en l’état je trouve cela un peu décevant, à fortiori rapporté à la prétention premium – voire Ultra premium si l’on considère l’AUDIOCOM Cinema Edition –  du lecteur.

Et quitte à assumer le coté basique de cette fonctionnalité, peut-être aurait-il été judicieux de l’accompagner de quelques mots pour situer précisément son usage par rapport à une vrai calibration… invitant ainsi les utilisateurs néophytes, mais soucieux d’obtenir le meilleur de leur installation, à être curieux vis-à-vis de l’intérêt d’une démarche de calibration à part entière.

A l’usage, et malgré la compression sur le signal des mires (afin d’obtenir un compromis temps de téléchargement/agrément d’usage), c’est fonctionnel. Excepté pour la mire d’échelle de gris en HDR10 qui s’affiche à l’écran chez moi, avec une légère dérive de teinte verdâtre sur certaines zones, là où des échelles de gris HDR10 lues à partir des sources Spears & Munsil UHD, et DVS UHD, s’affichent parfaitement (donc sans aucune dérive de teinte). Il s’agit probablement d’un bug mineur, sans grande conséquence dans l’absolue. L’équipe Zappiti en a pris note, et procèdera à une nouvelle compression plus soignée de la mire en question, espérant ainsi corriger le souci. Elle sera ré-uploadée prochainement et ne nécessitera pas de mise à jour particulière de la part de l’utilisateur, car elles sont hébergées en ligne.

 

Globalement la partie software du lecteur, bien que non parfaite, dans le cadre de mon usage, m’offre un plaisir d’utilisation quasi complet. C’est agréable, efficace, suffisamment performant pour ne pas frustrer à l’usage, et représente finalement le meilleur rapport fonctionnalité/agrément que j’ai utilisé à ce jour pour ce genre d’application.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux ZAPPITI PRO 4K HDR :
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/zappiti-pro-4k-hdr-t30096942.html
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/tweak-zappiti-pro-4k-hdr-t30098939-30.html

 

 

 

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