Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

N’ayant pas d’installation spécifiquement dédié à la reproduction musicale, mon retour sur la partie audio se fera essentiellement sur la base des bandes son des films visionnés, et de quelques concerts.

Médias principaux utilisés pour les essais (complétés de mes autres visionnages réalisés en parallèles) :

  • Everest (UHD)
  • Pitch Perfect 2 (UHD)
  • Le Roi Lion 2019 (UHD)
  • Batman – The Dark Night (UHD)
  • Dunkerque (UHD)
  • Blade Runner 2049 (UHD)
  • Le dernier Jedi (UHD)
  • Anna (FHD)
  • Star Wars Episode III (FHD)
  • The Neon Demon (FHD)
  • Le Hobbit – La Bataille des 5 Armées (FHD)
  • Chimpanzés (documentaire FHD)
  • Félins (documentaire FHD)
  • Mylène Farmer – Le Film 2019 (concert UHD)
  • Lady Gaga – The Monster ball tour (concert FHD)

Excepté pour « Le dernier Jedi » choisi du fait de sa structure complexe (tourné à la fois en numérique et en analogique, utilisant trois procédés de captations, et donc trois types de caméras différents), et donc le seul nativement en Dolby Vision testé pour l’occasion en HDR10 sur le Zappiti, les titres listés sont tous issus de BR-UHD en HDR10.

Tous mes films disposant du Dolby Vision ne sont lus qu’à partir des disques sur le lecteur Oppo, afin de conserver l’apport de ce format HDR, qui dans 99% de mes essais, m’a procuré une qualité et un plaisir visuel supérieur au HDR10.

A propos de ces appréciations, il est important de considérer quelques notions :

  • Le résultat que j’obtiens est bien celui rendu possible par le Zappiti Pro 4K AUDIOCOM Cinema Edition, mais le niveau de performance et l’évidence avec laquelle est observé ce résultat, découle de la combinaison entre le potentiel du lecteur lui-même, et le cadre qui lui est offert pour « s’exprimer », et qui variera donc d’une installation à l’autre.
  • La façon de discriminer les paramètres de son et d’image, sont propre à chacun. Entre la personne habituée à ce genre « d’exercice » et celle qui n’y est pas habituée, il y aura forcément des différences. Poser son attention sur tel ou tel détail pour savoir quoi observer et comment, savoir relier des paramètre audio ou vidéo les uns avec les autres de façon cohérente pour révéler telle ou telle caractéristique ou orientation de la restitution, sont autant de choses qui ne s’improvisent pas, cela s’apprend, et cela s’exerce.
  • Enfin il y a le rapport que le spectateur va entretenir avec ses propres observations d’une part, et la façon dont il les valorise… ou non. Parfois, même lorsque deux personnes vont observer la même chose, cette chose ne va pas forcément revêtir la même importance pour l’une et pour l’autre, et donc ne va pas les toucher de la même façon. Peut-être que pour l’une il s’agira d’un point important, alors qu’il sera considéré comme secondaire pour l’autre.

 

En audio :

Après l’upgrade vers la version AUDIOCOM Cinema Edition de mon Pro 4K, et ce avant même la fin du rodage, deux caractéristiques flagrantes se sont imposées en priorité : un gain en dynamique, et en ouverture de la scène sonore.

La sensation immédiate d’avoir quelques crans de volume en plus. C’est d’autant plus agréable que la progression s’est accompagnée d’une relativement bonne homogénéité, sans projection d’un registre particulier.

Choix des sources oblige, l’impact sur les graves et l’extension du registre grave a été le plus spontanément identifiable, mais sans qu’il n’apparaisse jamais envahissant et/ou déstructuré. Le SVS SB-3000 utilisé dans mon installation a un gros potentiel en termes d’impact, d’énergie et d’infragrave, rapportés aux 19m² de mon salon. Il ne s’est jamais exprimé avec autant d’autorité ce qui, dans les premiers instants, m’a fait me demander s’il n’allait pas être nécessaire d’en revoir les réglages.

Mais la mesure avec laquelle le lecteur a su tenir ce registre, m’a très vite rassurée. D’ailleurs cela a été valable pour l’ensemble du spectre dont le gain en dynamique n’a pas perturbé la cohérence, au contraire, ce qui est très bon signe.

Simultanément j’ai pu apprécier une scène sonore s’agrandissant dans les trois dimensions. L’ouverture en largeur est la plus flagrante, mais il y a un gain d’étagement en profondeur, et plus difficile à obtenir et plus subtile, mais bien présent, un gain en hauteur.

L’espace sonore gagne à la fois en taille et en structure, ce qui est particulièrement appréciable sur les bandes son en Dolby Atmos est en DTS-X puisque cela renforce la précision des effets de spatialisation. Les utilisateurs ayant la chance de pouvoir intégrer ce lecteur dans une vraie installation multicanal calibrée, percevront cela avec encore plus d’évidence. Par ailleurs, comme observé dans 9 cas sur 10, les pistes son au format DTS sont plus dynamique que leurs homologues de chez Dolby.

Le plus surprenant reste cependant les détails plus subtils accompagnants ces changements : la qualité des timbres, le gain en perception des micros-détails, et surtout l’homogénéité d’ensemble !

Même dans les déferlements acoustiques de scènes d’actions violentes à niveau sonore soutenu, tout est en place. Il n’y ni projection ni agressivité, ni sensation de « confusion », tout reste stable, maîtrisé en quelque sorte, dans le bon sens du terme. Je pense que le travail de l’horloge a un rôle important dans ce résultat.
Il en découle une excellente lisibilité, avec des voix, que ce soit sur les films ou chantées dans les concerts, qui gagnent immanquablement en présence et en clarté de compréhension.

Aller au bout des 400 heures de rodage recommandées par AUDIOCOM affine ces impressions et les complète par des éléments subtils mais participants directement à cette sensation très qualitative apportée par l’upgrade : les éventuelles pointes de coloration ou de brillance disparaissent, ainsi que les éventuelles duretés que l’on peut parfois percevoir avec des appareils et/ou de la connectique neuve.

De même qu’une sensation d’aération et de transparence supplémentaire du message est perceptible, comme si on avait pu enlever un ultime voile supplémentaire entre les notes, ces paramètres étant bien sûr étroitement liés les uns aux autres.

Comparativement au rendu sonore des mêmes films sur mon Oppo UDP-203 AUDIOCOM Signature Edition, d’un point de vue général, je n’ai pas de préférence pour l’un ou pour l’autre. Le résultat est globalement assez proche. Il y a cependant quelques différences subtiles que j’ai pu noter : L’impression d’avoir une extension de la bande passante légèrement plus large sur l’Oppo, avec un registre grave plus profond, descendant plus bas et avec plus de poids.

Mais, en l’absence de mesure, je ne saurais dire si c’est vraiment ce qui se passe. Car du côté du Zappiti, j’ai la sensation de moins d’inertie, de plus de rapidité et de fulgurance, et donc d’impacts un peu plus nerveux et tenus, d’où peut-être cette (très) subtile impression d’un registre grave légèrement plus écourté par moment. Dans cette cohérence-là, la sensation d’un peu plus de transparence également avec le Zappiti.

Mais dans le cadre de mon appréciation d’écoute, ce sont des différences, même si elles s’avéraient confirmées aux mesures, qui restent insignifiantes pour moi, ayant un plaisir absolument identique à partir de l’un ou l’autre de ces deux appareils.

Globalement le travail d’AUDIOCOM n’a pas changé la signature sonore du Zappiti, il a simplement permis un gain qualitatif de chacun des paramètres du son en veillant, et ce n’est pas rien car c’est là toute la difficulté, à conserver homogénéité et cohérence.

C’est le signe d’un travail d’optimisation mature et réfléchis. Savoir exactement quel type de gain on souhaite obtenir et dans quelle proportion, pour un résultat correspondant à ses objectifs. Car il est toujours possible de faire des modifications à n’en plus finir ; la tentation de « toucher à tout » peut être grande, mais avec le risque de partir dans tous les sens et d’accoucher d’un produit qui aligne des éléments démonstratifs, voire impressionnants certes, mais souvent parfois au détriment de la cohérence.

Ainsi il est beaucoup plus délicat (et de mon point de vue payant et gratifiant), de savoir mesurer sa démarche en repérant précisément le point à partir duquel l’excès d’intervention dénature l’appareil. Sur le plan audio cela semble réussi pour ce Zappiti ; voyons ce qu’il en est de l’image !

 

L’image :

L’appréciation de l’image et parvenir à discriminer des différences entre avant et après l’upgrade AUDIOCOM, puis avec le lecteur Oppo, a été plus lente à se faire qu’avec le son, et ce pour plusieurs raisons.

La première est le fait ces différences sont plus difficiles à repérer spontanément. La seconde, directement liée à la précédente, est que d’un point de vue sensoriel, nous sommes spontanément moins habitués à discriminer du visuel que de l’audio. Et en troisième lieu, le diffuseur (SONY KD-85ZG9) que j’utilise fait des merveilles en matière de mise à l’échelle et de post-traitement vidéo.

On pourrait penser qu’un diffuseur extrêmement performant dans sa restitution est donc à même de faire ressortir les moindres différences entre deux signaux… en fait oui et non !

Oui par ses capacités de précision, de stabilité, et de cohérence d’image, et non parce que globalement son traitement vidéo (même lorsque tous les correcteurs, motion flow, etc. sont coupés) est quand même programmé pour sublimer la restitution du signal reçu. En ce sens il n’a pas la même impartialité qu’un moniteur de calibration à 40 000 € utilisé en étalonnage et en laboratoire de mastering (SONY BVM-HX310 ou X300 v2).

Cependant, comme pour le son, il y a des éléments qui se sont révélés perceptible tout de suite, et d’autres beaucoup plus discrets, qui se sont affirmés au fur et à mesure du rodage.

Le premier élément qui me soit apparu de façon générale est une très agréable sensation analogique (dans le bon sens du terme) de l’image, s’accompagnant parfois de cette tessiture argentique si belle dont font preuve certains masters issues de captation pellicule de haute volée (cf les films de C. Nolan sur pellicule IMAX 70mm). J’avais déjà remarqué cette capacité propre aux appareils vidéo numérique très haut de gamme, à diminuer l’effet « numérique » justement, de leur rendu.

Il y a plusieurs moyens d’arriver à ce résultat, avec l’usage notamment de correcteurs, de réducteurs de bruits, de filtres… mais par expérience, ce sont autant de traitements qui le plus souvent génèrent d’avantage d’artefacts et d’anomalies qu’ils n’en corrigent, créant une espèce de douceur artificielle et une certaine dénaturation de l’image.

Au fur et à mesure des lecteurs qui me sont passés entre les mains (LD, DVD, BR, BR-UHD, mediabox, soit un peu plus d’une vingtaine de machines entre 200 et + de 10 000 €), je me suis rendu compte que le point central de la qualité du signal vidéo restitué (outre la qualité du média source lui-même) repose essentiellement sur la précision le lecture/extraction des données, de l’étape de décodage, et de dématriçage/reformatage couleur.

Tout le post-traitement vidéo intervenant ensuite n’est responsable que pour proportion relative, souvent assez faible, du résultat, et pas toujours positivement… fonction de la qualité des circuits/algorithmes mis en œuvre. L’idée étant que plus les premières étapes sont qualitatives, moins le post-traitement est utile, sauf à des fonctionnalités spécifiques et/ou des ajustements extrêmement fins.

Utilisant le Zappiti en mode Source directe (comme l’Oppo du reste) que ce soit en 1080i/p ou en 2160p, il est évident que cette première sensation visuelle est le signe d’une base vidéo saine et performante, d’autant plus qu’elle m’apparaît de façon plus flagrante avec l’upgrade AUDIOCOM, que quand je suis passé du One Se 4K HDR (+ alimentation SBooster mkII) au Pro 4K.

Cela s’est accompagné d’un panel de caractéristiques image sur lesquelles j’ai l’habitude de m’arrêter, au rendu… « spectaculaire » n’est pas le mot car il a une connotation « d’excès » de quelque chose… mais juste « remarquable » ! Dans le sens où je me suis surpris à contempler plus longuement que de coutume ces détails :

  • La douceur et la qualité des nuances de transition entre les teintes (Le Roi Lion 2019, les concerts de Mylène Farmer et Lady Gaga dans le mélange des couleurs des éclairages)
  • La douceur des contours/absence d’aliasing, sans aucune perte de précision (à ne pas confondre avec un manque de piqué)… en partie dû également à l’extraordinaire upscalling 8K du Sony (Pitch Perfect, le Roi Lion, Le Hobbit)
  • La justesse absolue des tons chair sur les visages (Anna, The Neon Demon)
  • La richesse de la gradation colorimétrique (Les films de Nolan, Blade Runner 2049)
  • La tessiture de l’image, le coté organique et la carnation de certaines teintes (Les films de Nolan toujours)
  • La qualité des dégradés avec une absence quasi totale de postérisation malgré le désengagement du correcteur « Dégradés lissés » dans le post-traitement du SONY (Blade Runner 2049, les concerts).
  • La qualité d’homogénéité et de cohérence générale de l’image (Le Dernier Jedi et ses différentes séquences qui s’enchaînent cette fois sans le moindre heurt, malgré les trois natures de captation d’images).

Le second élément qui m’est apparu est un gain en fluidité.

J’avais déjà constaté une progression assez impressionnante en passant du SONY ZF9 (4K) au ZG9 (8K). Alors que le nombre de pixels supplémentaire à l’écran me laissait penser qu’à défaut d’une baisse de performance de ce côté-là, je pourrais m’estimer heureux d’en avoir au moins un maintien, c’est le contraire qui s’est passé : la fluidité est meilleure !

Je savais que le processeur X1 Ultimate avait un potentiel de puissance de calcul très impressionnant (c’est lui qui assurait les démonstrations 10K de SONY sur écran géant au dernier salon de Tokyo) mais j’ai lu depuis, sans avoir approfondis le sujet, qu’il semblerait que la résolution 8K (y compris donc pour les écrans d’autres marques) faciliterait le travail de certains algorithmes…

Toujours est-il que ce gain en fluidité a encore progressé depuis l’upgrade AUDIOCOM !

Et puis, au fur et à mesure que le rodage avançait, la caractéristique propre à ce lecteur, la plus importante et la plus impressionnante de moins point de vue, a commencé à apparaître : il s’agit de l’absence de structure numérique de l’image !  Avec un écran 8K tel que le ZG9, il est vrai que cet effet était déjà présent, par le simple fait des 33 millions de pixels composant l’image.

J’apprécias déjà cela, mais ça ne s’était pas imposé comme un élément aussi essentiel de la qualité de l’image, qu’avec le Zappiti. C’est comme si tout effet de grille, toute manifestation artificielle de l’image avait disparu. Avec les films captés sur pellicule et au transfert soigné, jamais je n’ai perçu avec autant de précision, de naturel, de patine, de « chatoyance » au niveau des couleurs, la tessiture argentique de l’image.

S’ajoute à cela un grain de pellicule qui en devient extrêmement agréable, comme si l’espace entre chaque grain, là où l’on a souvent la sensation que se loge les artefacts numériques, était absolument nettoyé, vide de tout défaut.

Et la résultante directe de cet effet, est une fabuleuse impression de relief , qui ferait presque croire sur certains plans, que l’on est en 3D, avec un étagement des différents plans vers la profondeur de l’image inédit pour moi et que je n’avais perçu jusque-là avec une telle présence, qu’en salle de cinéma (projection IMAX en particulier).

Là encore, et sans avoir les connaissances techniques suffisantes pour justifier de l’expérience visuelle vis-à-vis des améliorations techniques mises en place par AUDIOCOM, je pense néanmoins que l’implémentation de l’horloge y est pour beaucoup.

Par rapport à l’Oppo UDP-203 AUDIOCOM Signature Edition, c’est difficile de faire une comparaison directe dans le cadre de mon usage, l’un ne servant à lire que des fichiers, en dématérialisé donc (limité au HDR10 dans le cas de fichiers UHD) et l’autre me servant principalement pour lire mes BR-UHD en Dolby Vision. Cependant un peu comme avec le registre audio, il y a sur une base de comparaison image à sources identiques, une petite différence, mais non significatives pour moi car le plaisir de visionnage reste total dans un cas comme dans l’autre !

Le Zappiti est peu plus intransigeant quant à la qualité du média source et va davantage en faire ressortir les qualités en le sublimant, comme les défauts, bien que pour ces derniers, curieusement le rendu associé lecteur + écran parvient je trouve, à les contenir d’une manière appréciable.

L’Oppo, tout en faisant preuve également d’une redoutable précision, aura tendance (mais c’est extrêmement subtil) à homogénéisé davantage la restitution. Mais encore une fois, dans les deux cas, le résultat est de très haut niveau.

Reste le cas du Dolby Vision. Contrairement à ce que l’on pourrait croire spontanément, le traitement sur 12 bits des métadonnées dynamique n’a pas qu’un impact visuel sur la gestion de la lumière. Toute la gradation colorimétrique, des nuances, la richesse des teintes, s’en trouve affecté (comprenez par-là, enrichis). Dès lors je dois avouer que j’ai un véritable attrait pour le Dolby Vision et l’expérience visuel qu’il me propose tout en donnant je trouve, une identité supérieure dans la façon dont il permet de restituer les intentions du réalisateur.

Donc un film en Dolby Vision et malgré les fabuleuses qualités inédites proposées par le Zappiti, sera chez moi toujours lu en priorité sur l’Oppo.

Cela ne retire en rien bien sûr, à l’attrait et l’intérêt pour ce Pro 4K AUDIOCOM Cinema Edition. Le catalogue de film UHD en HDR10 restant très largement supérieur aux titres actuellement disponibles en Dolby Vision, et mes quelques 800 films dématérialisés au format FHD ayant la faveur du Zappiti au moment de les regarder.

 

EN CONCLUSION :

Ce lecteur Zappiti préparé par AUDIOCOM est une très belle réussite, qui vaut son prix si l’on prend soin de lui donner le cadre d’installation pour lequel il est prévu. J’espère vivement que Zappiti continuera sur sa lancée en offrant des produits et un service résolument premium, afin de rendre leurs produits encore plus aboutis, plus fignolés, plus attachants, qu’ils ne le sont déjà.

 

Olivier_Arkhnaten
HCFR – Janvier 2020

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux ZAPPITI PRO 4K HDR :
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/zappiti-pro-4k-hdr-t30096942.html
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/tweak-zappiti-pro-4k-hdr-t30098939-30.html

 

 

 

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