Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

Comptes-rendus d’utilisateurs HCFR : Zappiti Pro 4K HDR tweaké, màj avec réalisation Audiocom

ZAPPITI Pro 4k HDR Généralités

Maintenant avant de rentrer dans le détail des améliorations spécifique à AUDIOCOM, je vous propose un certain nombre de généralités, commençant par un tour d’horizon du lecteur Zappiti Pro 4K HDR et quelques points techniques.

Pour avoir eu comme premier exemplaire il y a quelques années, un modèle « Zappiti Player », le moins que l’on puisse dire est qu’il y a eu une très grosse évolution de conception et qualitative : choix des matériaux, abandon de la ventilation active, qualité d’agencement interne et de fabrication, qualité des composants, connectique, ergonomie, tout à fait l’objet d’attentions pour tirer la gamme vers le haut et l’installer dans une orientation résolument premium.

La connectique est complète et qualitativement adaptée au produit. Compte tenu de la prétention haut de gamme du 4K Pro, et à fortiori de sa version AUDIOCOM, certains pourraient regretter l’absence de sorties audio analogiques sur fiches XLR, voir d’une AES/EBU 110 Ohm numérique sur XLR également, mais il faut garder à l’esprit que ce lecteur se veut surtout vidéophile.

Alors même que le très bon niveau de ses prestations audio, est donc agencé pour servir et sublimer l’expérience visuelle en premier lieu. Et puis l’introduction de sorties symétriques ne peut se faire aisément si les circuits ne sont pas pensés pour ça dès leur conception. Un schéma symétrique ne vaut que si l’intégralité du cheminement du signal l’est également.

On a souvent vu des lecteurs dont la présence de fiches XLR n’étaient qu’un argument marketing, le signal étant intégralement traité en asymétrique, et « symétrisé » juste en sortie avant de parvenir aux fiches, ce qui offre certes une facilité de mise en œuvre et un tarif contenu, mais bien évidemment, des résultats peu concluants à l’écoute. Il est donc toujours préférable d’avoir un schéma asymétrique sur sortie RCA, même simple, mais éprouvé et fiable, qui garantira un résultat homogène et appréciable, que du « pseudo » symétrique, peu ou pas du tout exploité.

Personnellement j’apprécie beaucoup également la présence de la trappe avant dissimulant les racks de disques durs. Elle participe à l’esthétique réussie du lecteur et offre une légère atténuation du bruit de lecture des disques durs lorsqu’ils sont utilisés en interne comme source de stockage des médias. J’aurais cependant aimé une position relevée du volet venant se plaquer un peu plus fermement contre le châssis.

A propos de ces rack, une attention particulière à l’usage et plusieurs points, peuvent être précisés.

Une première réflexion peut se faire autour du choix de la source de stockage, qui tiendra compte à la fois de sa capacité, de sa fiabilité, et de son impact sur la restitution audio-vidéo du lecteur. Ce dernier élément, qui reste bien sûr à l’appréciation de l’utilisateur, prend néanmoins d’autant plus de sens qu’il est considéré sur un lecteur à la restitution aussi précis et performant que le Pro 4K AUDIOCOM Cinema Edition.

Nb : Ceci est valable pour tout type d’appareil au sein d’un système audio-vidéo : plus il est performant, plus il est sensible à la qualité de la configuration (et donc de l’ensemble du système, connectique comprise) dans laquelle il est intégré, et aux conditions de mise en œuvre déployées pour son utilisation.

Les différents médias lus par le Zappiti, peuvent donc être hébergés sur disques durs externes reliés en USB, sur disques durs internes installés dans les racks du lecteur, sur NAS, ou encore sur les disques durs d’un ordinateur (bien que cette dernière option semble la moins ergonomique et pratique des quatre).

Le disque dur externe est, selon Zappiti, la solution assurant la meilleure qualité si l’on souhaite tirer la quintessence des capacités de restitution du Pro 4K AUDIOCOM : Il est disposé à côté du lecteur et ne l’affecte pas par son fonctionnement (chaleur, vibrations, consommation en courant). Il peut donc également utiliser un câble de liaison très court et moins spontanément sujet à la pollution RFI/EMI (comparativement à une liaison réseau longue distance en Ethernet).

Même si cela reste une option intéressante, je serais cependant plus nuancé, car elle présente également ses inconvénients : Il faut prévoir la place autour du lecteur pour disposer le ou les disques durs que l’on va lui relier, et éventuellement prévoir des fiches secteurs de libre si ceux-ci ne sont pas auto-alimentés et disposent donc d’un bloc d’alimentation externe.

Ce point restant par ailleurs un compromis, puisque je ne suis pas certain que l’alimentation autonome d’origine d’un disque dur externe soit de meilleure qualité que celle d’un NAS par exemple. Et s’il s’agit de disques durs auto-alimentés, leurs performances restent modestes, tout en tirant sur l’alimentation interne du lecteur (de manière cependant plus contenue que ne le feraient des disques internes au format 3’5).

Quant au câble USB de liaison, un modèle de haute qualité sera à envisager. Enfin, contrairement à un NAS, (à moins d’avoir un des très rares et très chers modèles multidisques intégrant un système RAID), il n’y a pas de protection des données : si le disque est endommagé, il y a de grandes chances que son contenu soit perdu.

Les disques durs internes ont pour avantage de ne pas occuper de place supplémentaire (et ne nécessitent donc ni alimentation externe, ni câbles de liaison), en plus d’offrir une capacité de stockage très confortable pouvant monter à 32 To (16 To x 2).

Ces disques ont cependant plusieurs inconvénients : Comme pour les disques externes, ils n’offrent pas de protection des données, donc en cas de disque endommagé, le contenu sera probablement perdu. A ce propos et compte tenu de la capacité de stockage, on peut être tenté d’opter pour des disques durs hautement qualitatifs, tels que certains disques serveurs dont les caractéristiques sont très rassurantes : garantie 5 ans, 2,5 Millions d’heures MTBF, prévus pour être actif 24h/24h et supporter une charge de 550 To de transfert de données par an, scellés à l’hélium, etc.

Mais malheureusement, ces modèles de disques hauts de gammes ne sont pas adaptés au ZAPPITI Pro 4K, car ils sont prévus initialement pour fonctionner dans des baies/salles serveur dédiées, qui sont des espaces hyper ventilés et isolés, dans lesquels la température, le bruit, et les vibrations ne sont pas un problème, ne dérangent personne, et n’ont aucune incidence sur la performance de l’appareil exploitant leurs données.

J’ai testé des modèles de ce type (Seagate série EXOS) : En parallèle de toutes leurs qualités intrinsèques, ils ont une montée en température de fonctionnement assez élevée, et leur mouvement mécanique des bras de lecture/écriture est très « ferme », transmettant d’importantes vibrations (et les sons qui vont avec), non préjudiciables à la qualité de fonctionnement du disque lui-même, mais affectant le rack d’accueil, et à travers lui l’ensemble du lecteur.

Sur mon exemplaire, le bruit de lecture des disques s’entendait clairement dès que le volume sonore du programme diffusé était plus calme, et devenait carrément gênant lors de scènes silencieuses. A tel point que si le volet en façade n’était pas parfaitement maintenu fermé/plaqué, il tapotait contre le châssis au rythme des vibrations du disque en lecture. Certes la course du volet était d’un demi-millimètre, mais métal contre métal… cela s’entend très bien.

Ainsi malgré les attentions portées par Zappiti pour l’accueil des disques durs dans le lecteur (racks montés sur silentblocs en élastomère, perforations du châssis, volet masquant leur ouverture), cela ne suffit pas à recevoir dans de bonnes conditions des modèle type « serveur » dont les caractéristiques de performances et de résistance sont pourtant idéales.

Il faudra donc opter pour des modèles de gamme standard (compatibilité vérifiable auprès Zappiti), moins résistants et fiables sur le long terme, mais chauffant moins également, et beaucoup plus discrets dans leur fonctionnement.

Il peut être utile aussi de préciser que, quel que soit les disques utilisés en interne, les lecteurs Zappiti ne savent pas en gérer la mise en veille : si l’un des deux disques est sollicité pour lire un média, l’autre reste en rotation malgré tout. Et le simple fait que le lecteur soit allumé, même en l’absence de mise en lecture ou de toute sollicitation, les disques durs sont maintenus en rotation permanente, et le resteront jusqu’à l’extinction du lecteur.

Le NAS a été dans le cadre de mon installation, la solution la plus pertinente et la plus efficace. Il permet de conserver mon lecteur vide de tout disque dur et donc des perturbations qui en découlent (chaleur, vibrations/bruits, consommation en courant), tout en assurant une capacité de stockage très confortable et modulaire, une protection des données (d’autant plus précieuse que la quantité stockée est importante), et une alimentation qui n’est certes pas haut de gamme, mais reste plus qualitative que celle équipant en général la grande majorité des disques durs externes.

Au chapitre des « compromis » (terme qui me semble plus juste que « inconvénients »), on peut en souligner deux : l’un d’ordre pratique du fait des câbles Ethernet à employer, pouvant être longs suivant le placement du NAS, et l’autre lié à la pollution EMI/RFI arrivant de l’extérieur via les liaisons réseaux.

Cependant cette pollution peut dans certains cas, être très bien contenue, ou « nettoyée ». Si votre connexion à Internet est de type ADSL et utilise donc un câblage à âme métallique, il peut s’avérer judicieux et profitable d’utiliser un filtre réseau (en sortie de box, et en amont d’un éventuel switch), et de câbler ensuite avec du cat7 au minimum pour profiter de l’efficacité de son blindage.

Si en revanche vous avez Internet par la Fibre Optique (c’est le cas chez moi), celle-ci étant pour ainsi dire insensibles aux « pollutions » circulant habituellement dans les câbles métalliques, l’intérêt du filtre réseau est bien moindre, et seul un bon câblage Ethernet en local est nécessaire pour assurer une parfaite qualité de transmission entre votre NAS et votre lecteur.

Les NAS ont également cet avantage par rapport à bon nombre de disques durs externe, de bénéficier d’une fonction WOL (Wake-on-line) permettant un réveil à distance par le lecteur en cas de sollicitation.

Pour ceux qui choisiraient l’utilisation de disques durs internes, notez que le formatage de ceux-ci a une importance, notamment en ce qui concerne la rapidité de démarrage du lecteur, ainsi que d’éventuels messages d’erreurs pouvant apparaître à l’écran au lancement si les consignes fournies par Zappiti ne sont pas respectées (en ce qui concerne la taille de la table d’allocation des fichiers par exemple, qui doit être de 64 Ko).

Le NTFS est parfaitement reconnu, mais j’ai constaté des accès disques plus rapide et moins de « grattage » avec un formatage ExFat, probablement dû au fait que son système de fichier est plus proche du fonctionnement du noyau Androïd.

Je ne développerai pas la liaison relative à l’hébergement de fichiers-médias sur PC, étant donné que chacun pourra en déduire l’éventuel intérêt en faisant des rapprochements avec les informations précédentes.

Je n’ai pas non plus évoqué la liaison Wi-Fi que certains d’entre vous utilisent peut-être. Pour des raisons à la fois pratiques (pas qualitatives, pas stable, pas fiable, pas performante) et de pollution ambiante par les ondes, je n’utilise plus ce mode de transmission chez moi. Et même lorsque j’aurais pu relier mes appareils ainsi, il y a quelques années, je n’ai jamais opté pour cette liaison qui ne présentait à mon sens et dans le cadre de mon usage, que des inconvénients.

Enfin, je n’ai pas non plus fait peser le coût de ces différentes options de stockage dans mon analyse, étant donné que l’orientation du comparatif est principalement sur le plan qualitatif, et que je pars du principe que si l’on consent à investir les 1799 € que demande l’achat de cette version AUDIOCOM Cinema Edition du Zappiti Pro 4K, c’est que l’on choisira également une mise en œuvre donnant la priorité à la qualité de restitution.

Concernant l’interrupteur en façade, permettant l’extinction complète du lecteur est appréciable, même si pour parfaire l’ergonomie, un dimmer à plusieurs position (low, medium, high) aurait été bienvenu. La LED bleue témoins de mise sous tension est particulièrement forte et gênante pour un visionnage dans le noir complet, et son extinction ne permet plus de savoir que l’on a oublié d’éteindre son lecteur par exemple en sortant de la pièce. Un ou deux paliers d’intensités intermédiaires serait idéal.

Plusieurs fois également a été mentionné le regret de l’absence d’un afficheur en façade. Alors je serais tenté de dire oui… à condition qu’il s’agisse d’un vrai bel écran couleur tactile type smartphone, avec des fonctions de manipulations inédites et utiles… mais sinon personnellement, un afficheur « simple » ne me manque pas. Mon Oppo qui est juste à côté, à le sien constamment éteint, je ne l’allume jamais !

La qualité de la réception IR pour la nouvelle télécommande est également une bonne chose, permettant plus de souplesse dans son maniement.

En revanche je reste partagé concernant son ergonomie : OUI pour l’aspect qualitatif à la prise en main, également pour la qualité de pression/contact à l’appui sur les touches, et au nombre de fonctions désormais directement accessibles. Mais NON pour le positionnement/forme des touches elles-mêmes, dont on identifie moins bien je trouve, les différents pavés, rendant l’identification immédiate au touché du bon bouton, moins évidente qu’avec l’ancienne télécommande. Non également pour le rétro-éclairage à la durée un peu courte, et qui aurait clairement mérité une activation par le mouvement de la télécommande, plutôt que par pression sur une touche définie.

 

point Technique

Un dernier point technique, avant de lister les spécificités apportées par AUDIOCOM avec leur très performante Cinema Edition.

Il s’agit de l’absence de prise en charge du HDR en métadonnées dynamiques : Dolby Vision et HDR10+ qui soulève pas mal de réflexions et questions de la part d’utilisateurs, à fortiori quand il est question de lecteurs hauts de gamme, voire très hauts de gamme, tels que le Pro 4K et ses déclinaisons « tweaké ».

Il ne s’agit pas là d’évoquer l’appréciation du rendu amené par ces profils HDR (j’en parlerai au moment de mon compte rendu d’essais vidéo) ni de les comparer l’un à l’autre, mais plutôt d’évaluer leur pertinence au sein d’un lecteur tel que le Zappiti, ou d’une mediabox en général.

Moi le premier, j’ai considéré à un moment que l’absence de prise en charge du Dolby Vision était un manque à la fois par rapport à mes attentes qualitatives, mais aussi par rapport à la prétention haut de gamme d’un lecteur. Je ne trouvais pas normal que l’on puisse argumenter le positionnement de son produit comme résolument haut de gamme et premium, tout en l’amputant d’une telle fonctionnalité, de plus en plus présente sur les lecteurs (disque) de salon.

Maintenant n’ayant pas de diffuseur acceptant le HDR10+ je ne vais pas m’étendre sur ses spécificités d’encodage au niveau des disques, que par ailleurs je n’ai pas approfondi. Mais s’agissant du Dolby Vision, il faut savoir que son mastering sur disque BR-UHD est compliqué.

Pour plusieurs raisons techniques, le signal Dolby Vision lorsqu’il est présent sur un disque, n’est pas intégré au flux vidéo HEVC UHD. Seuls les streamers (NETFLIX, Prime Video, Rakuten, etc.) diffusent un flux vidéo unique intégrant directement et de façon native, les métadonnées Dolby Vision complètes, telles qu’on peut les apprécier lorsqu’elles sont diffusées en salle de cinéma. Sur disques, ces métadonnées sont isolées du flux vidéo principal, encapsulées dans un second fichier, compressées en 1080p.

Pour faire simple, les lecteurs BR-UHD sont donc obligés au moment de la lecture, de synchroniser les deux flux de données pour appliquer les métadonnées Dolby Vision au film, et à partir desquelles un algorithmes de traitement image du diffuseur, va appliquer ou non, en temps réel, une compression afin de faire correspondre (avec le moins de perte possible et en respectant au mieux l’intention du réalisateur) les métadonnées encodée pour le film, à l’amplitude de luminance dont est capable le téléviseur.

C’est fonctionnel et parfaitement transparent à l’usage, mais cela n’en reste pas moins un « bricolage », demandant des capacités de gestion spécifiques de la part des processeurs intégrés aux lecteurs.

Et ces processeurs justement, dont la majorité des fonctions sont assurées en hardware et à usage spécifique, ne sont pas ceux que l’on retrouve dans les mediabox, et dont les priorités sont différentes : permettre une plus grande polyvalence et souplesse de lecture, laissant donc plus de place à la gestion logicielle d’un certain nombre de fonctions, et à l’exécution de nombreuses applications tierces.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que Dolby Laboratories inc. est une société aux profits extrêmement bien rodés, et qui facture aux constructeurs l’usage de chacune de ses licences. Contrairement au HDR10+ qui se veut Open source et libre de droits, le Dolby Vision coûte non seulement cher en royalties pour être implémenté sur un appareil, mais en plus demande (ce qui est normal) une validation de conformité à toute une batterie de test pour obtenir la certification.

Ces coûts sont facilement supportés par les grandes marques dont les marges et la trésorerie peuvent absorber ce genre de dépense avec une répercussion minime sur le prix de vente, là où une petite société pourrait devoir amortir cet upgrade matériel en augmentant de manière significative le prix de ses appareils.

Quant aux processeurs dédiés susceptibles à la fois d’assurer le décodage vidéo hardware performant et intégrant celui des flux de métadonnées Dolby Vision, avec la prise en charge native des exigences (dont la barre est haute) du HDMI 2.1, tout en offrant la souplesse d’hébergement d’un OS Androïd TV par exemple, avec un SDK suffisamment ouvert et manageable pour permettre le développement de bon nombre d’applications tierces, ils ne sont pas encore là !

Il y a bien certains chipsets en développement tels que le SoC Amlogic S905X3 par exemple, ou peut-être la prochaine génération de chez Realtek, mais rien n’est prêt à être implanté dans nos médiabox avant un certain temps. Même la toute récente Shield TV Pro 2019 et son puissant processeur NVidia Tegra X1 de seconde génération, n’assure la gestion du Dolby Vision que pour les services de Streaming dont le flux vidéo intégrant les métadonnées dynamique HDR ont une structure en rien semblable à la façon dont ils se présentent sur les BR-UHD et donc sur nos fichiers films/séries.

Et lorsque j’utilise le terme « Mediabox », je parle bien là de « vraies » mediabox, pensées comme telles dès la conception, et non de ce pseudo bricolage chinois (à la démarche éthiquement très discutable) consistant à retirer la mécanique de lecture d’un Oppo UDP, et à installer le reste dans un nouveau châssis afin de le faire passer pour LA mediabox révolutionnaire gérant le Dolby Vision…

Les BR-UHD étant à la base de 90% des fichiers films/séries que nous lisons sur nos mediabox, soit sous la forme d’un fichier unique (flux vidéo/audio/sous-titre encapsulés au format m2ts, mkv, etc.) soit sous la forme d’une archive/dossier du disque complet (ISO, dossier BDMV), on comprend qu’il n’est dès lors, pas d’actualité de pouvoir profiter du Dolby Vision (pour le HDR10+ je ne sais pas, mais j’imagine que cela doit être sensiblement la même perspective) sur le Zappiti.

Si cela coince du côté du hardware, QUID du remux/réencodage des fichiers se demanderont peut-être certains. Et bien actuellement seul le conteneur mp4 permet d’héberger des flux Dolby Vision. Mais à ma connaissance, si le codec en temps normal peut être passthrough (sans compression ni perte), il ne l’est plus tout à fait quand il héberge du Dolby Vision.

Par ailleurs et sauf erreur de ma part, il me semble que les flux de sous-titres ne peuvent pas être remuxés en mp4 lorsque celui-ci encapsule les flux Dolby Vision, et nécessitent donc d’être dans des fichiers idx/sub à part.

Lorsque l’on dispose d’une installation vidéo haut de gamme et calibrée, assurant une parfaite restitution du Dolby Vision, que l’on met en œuvre de manière à en tirer le moindre petit pourcentage de performance supplémentaire, ce n’est pas pour lui donner à lire des fichiers sources ayant déjà subit un compromis quant à leur qualité, même partiel !

Par ailleurs, un des intérêts du Zappiti, est la possibilité de manipuler facilement des fichiers uniques sans sacrifier à la qualité. Qu’on les créé soi-même ou qu’on les récupère, que l’on opte pour un format remuxé ou un l’ISO d’un disque entier, conserver la simplicité de création/gestion de ses fichiers avec l’intégrité de la qualité de rendu d’origine, est ce qui donne au Zappiti toute sa pertinence.

Et s’agissant d’une version tweakée aux performances rehaussées, que l’on parle de l’Authentic Cinema, ou du présent AUDIOCOM Cinema Edition, l’attente est encore plus élevée concernant le fait d’exploiter la quintessence des possibilités de restitution de l’appareil.

Actuellement, la manipulation de fichiers/archives-disques, et correspondant aux quelques 300 titres (environ) disponibles en Dolby Vision, ne respecte pas ces attentes. C’est relativement complexe, nécessite davantage de manipulations, les outils software appropriés, et pour un résultat non polyvalent et peu pratique (sous-titres sur fichiers séparés), et pour lequel il est encore question de compromis quant à la qualité, ce qui, pour les raisons expliquées précédemment, n’est pas cohérent avec l’utilisation courante d’un Zappiti, à fortiori s’il s’agit d’une version très haut de gamme.

Enfin, et de façon générale pour profiter au mieux de son installation Home Cinema, il n’est pas inutile de rappeler qu’une majorité des diffuseurs TV n’est pas (encore) compatible Dolby Vision/HDR10+, qu’à ma connaissance, aucun vidéoprojecteur « grand public » ne l’est, et qu’une installation HDR10 bien mise en œuvre, offre déjà une très solide et appréciable expérience HDR.

En conclusion de ce point sur la pertinence du HDR en métadonnées dynamique sur le Zappiti, et même si dans une recherche d’excellence qualitative on en souhaite toujours plus, le fait qu’il ne soit pas pris en charge par ce lecteur à aujourd’hui ne me semble pas être un manque ni encore moins un défaut rédhibitoire. C’est un positionnement de raison et assumé, de la part de Zappiti.

Le Dolby Vision, reste quant à lui parfaitement accessible et performant via plusieurs streamer, et à partir de la lecture disque sur un lecteur BR-UHD compatible. Là où certains y verront peut-être un double emploi inutile d’appareils, j’apprécie beaucoup l’usage conjoint de mon Zappiti et de mon Oppo, tout comme le fait d’apprécier la navigation dans Zappiti Vidéo, ne m’empêche pas d’avoir le plaisir de manipuler mes disques.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux ZAPPITI PRO 4K HDR :
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/zappiti-pro-4k-hdr-t30096942.html
https://www.homecinema-fr.com/forum/multimedia-materiels-lecteurs-et-box/tweak-zappiti-pro-4k-hdr-t30098939-30.html

 

 

 

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