[Ep.III] Igor Kirkwood : Les écoutes
Les impressions de djdactylo
Acoustique :
Rien qu’à la parole, on sent fortement que la pièce est traitée. L’extinction de la voix est rapide et montre un RT60 limité sur le médium. Pour le grave, le RT60 s’élève plus.
J’apprécierais une plus grande « sécheresse » dans les basses fréquences. Cependant, je ne vois pas comment il pourrait y arriver car le volume de la pièce est assez réduit. L’énergie présente est importante et le volume n’est pas assez grand pour le permettre. Cette constatation n’est en rien un problème mais plus un goût personnel.
Sur des chants grégoriens, on sent que le grave est rendu sans trainage et de manière très propre.
Merci le DD15
Rendu Audio :
Rien… En général, on trouve un surplus dans le médium ou un aigu trop agressif ou autre. Et là, rien… Pas de défaut particulier mais aussi rien d’excessif. C’est neutre sans fausse chaleur.
Cette neutralité n’est pas pour autant froide et sans matière. Tout est présent de manière naturelle et placée avec précision.
L’aération est bien présente mais n’est pas « poussée » ce qui vient conforter l’esprit de reproduction naturelle. Pour reprendre une parole d’Igor, certains journalistes pourraient utiliser des superlatifs : mais quelle différence entre un superlatif et un autre ?
La conclusion la plus simple : c’est un rendu très soigné et on y sent vraiment le travail de professionnels.
En hifi : Grands moments : Rachmaninov, Christus Rex et le Sacre du printemps.
En BD :
Ca demande un peu de travail. TMS a géré une équalisation sur base du DD15 et des frontales.
L’intégration des enceintes arrières dans les réglages n’avait pas encore été vraiment faite. C’est un peu le point de déception mais l’essentiel n’est pas là.