"... pour tenter de relancer les ventes. Une fuite en avant pour une industrie en déliquescence. Parmi les chiffres publiés hier par le syndicat de l'édition musicale, il y a une bonne surprise : les ventes qui repartent : + 5 % au premier semestre. Le nombre de disques vendus est en hausse. C'est suffisamment rare pour être souligné. Oui, mais c'est bien la seule bonne nouvelle, car tout le problème, c'est que, pour vendre, les maisons de disques sont obligées de casser les prix. En moyenne, le prix d'un CD a ainsi baissé de 18 %. On voit même maintenant des CD offerts gratuitement, dans les journaux du week-end. Si bien qu'au final, la hausse de 5 % des ventes ne suffit pas à compenser la chute des prix. Résultat, les recettes des maisons de disques continuent de baisser inexorablement. Alors, c'est vrai, il y le téléchargement musical payant dont les revenus ont doublé. Tous les jeunes ne piratent pas sur Internet. Certains payent. Mais enfin, on n'est très loin du compte : aujourd'hui, le téléchargement musical payant ne représente qu'à peine 2,6 % du chiffre d'affaires des revenus de la musique en France. Du coup, pour réduire les coûts, les maisons de disques sont obligées de se séparer de leurs artistes les moins rentables. C'est le catalogue local qui trinque en priorité. Les chanteurs français qui ne vendent pas assez. Et attention car cette tragédie pourrait se répéter dans le cinéma. Aujourd'hui ce sont les CD qu'on télécharge, mais demain ce seront les DVD. Or c'est là une source de financement majeure pour le cinéma. Les ventes de DVD et vidéo génèrent deux fois plus de recettes que les entrées en salles. Et voilà comment après la musique, le cinéma se retrouve, à son tour, en grand danger face à la menace du piratage de masse. "
C'est bien la première fois que l'on voit des conclusions tirées aussi vite au sujet d'une mesure.
Quand cela va mal pour un artiste on dit qu'il a besoin de trouver son public.
Mais quand une mesure qui profite aux clients marche mal c'est que c'était pas une bonne mesure
Pour mon cas personnel, avec des albums qui se trouvent enfin en dessous de 20 euros, je commence à en racheter un peu. Sur le net. Au meilleur prix. Soit souvent moins de 10 euros pour une nouveauté d'un an. 15-16 euros pour un album tout neuf.