Boc21 a écrit:Interressant, mais faut-il parler de "masse" minimale pour la formation d'un trou noir ?
Il s'agit aussi et surtout de la densité de cette même masse non ? De sa concentration dans un volume, un espace réduit.
De fait, la densité dans une étoile à neutron ou un trou noir est considérable.
En fait le trou noir a bien une masse que l'on sait mesurer, et aussi d'autres propriétés , comme le moment cinétique, moment magnétique, charge électrique. Je dois en oublier... A ce point de vue là, il est strictement identique à n'importe quel corps massif, planète, étoile, etc...
On suppose, sans l'avoir observé, qu'il doit exister des TN microscopiques, mais avec une durée de vie ultra brève.
Ce qui est plus délicat est la notion de taille: par convention, on dit que la taille d'un TN, c'est le volume délimité par l'horizon des événements, c.a.d la région à partir de laquelle la vitesse de libération est égale à c (le point de non retour). Mais quand on franchit cette zone, on ne voit rien de particulier, et pas de trou noir. En fait toute la matière qui le constitue est concentrée en un point, au sens mathématique du terme, donc de dimensions nulles. Ce que l'on nomme "la singularité", dont la densité est en théorie infinie. En pratique la MQ est passée par là et on pense que cette région doit faire quelque(s) longueur(s) de Planck .
Par contre, si on ramène la masse au volume délimité par l'horizon des événements, on arrive à des densités moyennes très variables, celle ci diminuant très vite quand le TN grossit.
Un étoile à neutrons n'a pas ces coquetteries et n'est qu'un objet massif classique, avec les dimensions toujours semblables et qui sont de vraies dimensions, 20 à à 40 km de diamètre et une densité colossale (Mille milliards de tonnes par litre)
A+
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