Modérateurs: Modération Forum Bla bla, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: gloinfred, laurent martiarena, papinova, portenawak, poupafaya, TELLOUCK, Thierry.P et 99 invités

Espace de discussion général et aussi sur le home-cinéma (avec respect de la netiquette, de la politesse et hors sujets sensibles). Les threads uniquement destiner à "faire du post" de type "Fil rouge" ne sont plus autorisés.
Règles du forum
Merci de bien respecter la Charte HCFR, l'espace de loisirs proposé ici n'étant pas destiné à être un défouloir ou une foire d'empoigne.
Et pour mémoire, la Charte HCFR est directement consultable ici : Charte Forum HCFR

Le post des nouvelles des étoiles...

Message » 03 Aoû 2019 19:16

4AD a écrit:Bon c'est décidé je prendrai un Dobson 250.
J'ai rencontré les membres d'un petit club local hier soir et je suis entièrement rassuré sur la facilité de manipulation d'un Dobson. Moumou avait raison.
La recherche est très facile (grâce au Telrad notamment, c'est génial ce truc), puis le chercheur.

Je préfère rester sur un 250 pour le moment pour pouvoir rentrer les oculaires, le telrad et l'outil de collimation dans le budget.
Et bien-sûr mon revendeur local n'en a plus en stock....super.

Vous auriez une ou deux références sérieuses de magasin à me conseiller ? Ça me gonfle de devoir attendre fin septembre alors que je suis en vacances.

Et l'occasion ?
Ca te permettrai de passer à de meilleurs oculaires

La configuration dans mon profil


Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux

Abonnez vous à votre groupe régional: "Résidents de ............."
Avatar de l’utilisateur
Thierry.P
Modération Rencontres
Modération Rencontres
 
Messages: 13125
Inscription Forum: 20 Sep 2001 2:00
Localisation: 31
  • online

Message » 03 Aoû 2019 21:46

Pour être honnête je ne lorgne plus du côté de l'occasion, je me suis fait avoir à deux reprises et ça m'a suffi.
Un appareil qui fonctionne très bien chez le vendeur et qui déconne au bout de 5 jours, je connais...ça m'a tellement énervé que non, c'est fini pour moi.

Mais ça y est, j'ai mon Dobson :wink:
Avec 2 oculaires simples mais franchement très corrects, en tous cas largement au-dessus des 10 et 25mm Sky Watcher courants.

Un 30mm/70° en 2" que je trouve très confortable, un régal. Je suis très surpris.
Et un 9mm/70° en 1.25" pas mal, un peu de flou sur les bords mais au milieu c'est sympa.
A part un filtre neutre pour l'observation lunaire et un oculaire de collimation je n'ai rien pris d'autre pour l'instant.

Je suis en train de faire le tri des oculaires à acheter plus tard, l'offre est grande. Je penche pour un 4 ou 5mm en priorité (à grand champ).
Quelques filtres peut-être aussi mais je ne sais pas s'ils sont vraiment efficaces (en planétaire par exemple, pour rendre Jupiter un peu plus contrasté ou pour révéler la division de Cassini sur Saturne.)

En tous cas je suis ravi, M13 est magnifique et la nébuleuse de la Lyre exceptionnelle (je n'ai pas visé grand chose pour l'instant, je n'ai eu qu'un soir de clémence météo).
A ce sujet d'ailleurs, Stellarium est complètement aux fraises avec leur simulateur de télescope, le planétaire ça va mais le ciel profond est archi faux.
4AD
 
Messages: 1091
Inscription Forum: 04 Nov 2018 18:08
  • offline

Message » 04 Aoû 2019 10:54

Un filter OIII pour les nébuleuses
Pour le 4 ou 5 mm, je conseille de prendre ua moins un 6 . A moins d'être très vieux, ta pupille fait 6mm. :grad:

La configuration dans mon profil


Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux

Abonnez vous à votre groupe régional: "Résidents de ............."
Avatar de l’utilisateur
Thierry.P
Modération Rencontres
Modération Rencontres
 
Messages: 13125
Inscription Forum: 20 Sep 2001 2:00
Localisation: 31
  • online

Message » 04 Aoû 2019 12:42

Un filtre OIII ? Merci du conseil, ça me libère quelques heures de recherches.

Par contre je n'ai pas pigé le lien entre la focale de l'oculaire et le diamètre de la pupille de sortie.
Je raisonnais plutôt en terme de grossissement idéal et maximal...
4AD
 
Messages: 1091
Inscription Forum: 04 Nov 2018 18:08
  • offline

Message » 04 Aoû 2019 18:14

4AD a écrit:Un filtre OIII ? Merci du conseil, ça me libère quelques heures de recherches.

Par contre je n'ai pas pigé le lien entre la focale de l'oculaire et le diamètre de la pupille de sortie.
Je raisonnais plutôt en terme de grossissement idéal et maximal...
Si l'oculaire est plus petit que ta pupille, tu vas devoir naviguer dans l'oculaire pour voir tout ce qu'il te montre
C'est comme regarder dans un trou d"épingle: Tu peux voir mais si tu veux tout voir tu dois déplacer ton oeil haut bas gauche droite

La configuration dans mon profil


Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux

Abonnez vous à votre groupe régional: "Résidents de ............."
Avatar de l’utilisateur
Thierry.P
Modération Rencontres
Modération Rencontres
 
Messages: 13125
Inscription Forum: 20 Sep 2001 2:00
Localisation: 31
  • online

Message » 04 Aoû 2019 19:38

Oui je visualise parfaitement mais quand on parle d'un oculaire de 6mm, on parle bien d'une focale de 6mm non ? Pas du diamètre de sortie ?
Si ?
4AD
 
Messages: 1091
Inscription Forum: 04 Nov 2018 18:08
  • offline

Message » 04 Aoû 2019 20:13

4AD a écrit:Oui je visualise parfaitement mais quand on parle d'un oculaire de 6mm, on parle bien d'une focale de 6mm non ? Pas du diamètre de sortie ?
Si ?
Je parle de la pupille de sortie, qui est généralement inférieure à la focale de l'oculaire

La configuration dans mon profil


Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux

Abonnez vous à votre groupe régional: "Résidents de ............."
Avatar de l’utilisateur
Thierry.P
Modération Rencontres
Modération Rencontres
 
Messages: 13125
Inscription Forum: 20 Sep 2001 2:00
Localisation: 31
  • online

Message » 04 Aoû 2019 20:34

Ah oui ok, là je comprends mieux.
4AD
 
Messages: 1091
Inscription Forum: 04 Nov 2018 18:08
  • offline

Message » 05 Aoû 2019 13:40

Sur ton conseil précédent je viens d'acheter un filtre OIII mais juste pour comprendre, quelle sont les différences avec un filtre UHC ?
L'oeil à l'oculaire je veux dire, sur le papier je vois bien les différences de longueurs d'ondes.
4AD
 
Messages: 1091
Inscription Forum: 04 Nov 2018 18:08
  • offline

Message » 05 Aoû 2019 19:52

4AD a écrit:Sur ton conseil précédent je viens d'acheter un filtre OIII mais juste pour comprendre, quelle sont les différences avec un filtre UHC ?
L'oeil à l'oculaire je veux dire, sur le papier je vois bien les différences de longueurs d'ondes.
Je crois que l'UHC a une bande H en plus, il est moins électif.
A vérifier sur les forums spécifiques.
Je me rappele un M42 bien défini avec le OIII, plus qu'avec l'UHC.

La configuration dans mon profil


Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux

Abonnez vous à votre groupe régional: "Résidents de ............."
Avatar de l’utilisateur
Thierry.P
Modération Rencontres
Modération Rencontres
 
Messages: 13125
Inscription Forum: 20 Sep 2001 2:00
Localisation: 31
  • online

Message » 13 Aoû 2019 20:37

Le trou noir au centre de la Voie lactée est devenu subitement 75 fois plus brillant

Le trou noir supermassif en plein centre de la Voie lactée a eu un vif sursaut d'activité le 13 mai sans que les astronomes sachent comment cela a pu arriver.

Mais qu'est-il donc arrivé à Sagittarius A*, le trou noir de 4 millions de masses solaires qui règne au cœur de notre Galaxie, pour brusquement briller 75 fois plus que d'habitude ? Le 13 mai, des astronomes venus l'étudier à l'observatoire Keck n'en revenaient pas quand ils se sont installés devant leurs ordinateurs. Ils ne l'avaient jamais vu aussi brillant dans le proche infrarouge en plus de 20 ans d'observation. Et si cela se trouve, il rayonnait plus intensément encore avant que Tuan Do, de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), et son équipe ne commencent à le regarder.
Qu’est-ce qui a perturbé l’environnement de Sagittarius A* ?

Quelque chose est donc venu se frotter à l'horizon du trou noir supermassif pour provoquer cet éclat. Quelque chose que les chercheurs n'avaient pas anticipé. Pour l'instant, ils n'ont pas encore établi les causes précises de cet embrasement soudain, mais ils ont quand même un suspect dans leur viseur : S0-2, une étoile très proche de la gueule du monstre -- c'est sans doute son prochain « gros » déjeuner -- qui, il y a un an, flirtait à seulement 20 milliards de kilomètres de lui (17 heures-lumière, ce qui correspond à environ 120 fois la distance entre la Terre et le Soleil). Son approche a donc pu bousculer le flot de matière (gaz et poussière) qui arrive dans le disque d'accrétion. En somme, un effet retardé des perturbations gravitationnelles engendrées par son passage.
Ou alors, c'est un autre scénario envisagé dans leur article à paraître dans The Astrophysical Journal Letters (disponible sur arXiv) : il s'agissait d'un lambeau de l'hypothétique nuage de poussière nommé G2 qui se serait déversé sur Sgr A*, cinq ans après l'avoir frôlé à 36 heures-lumière.

SO2.jpg
SO2.jpg (41.8 Kio) Vu 315 fois

A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 04 Sep 2019 22:04

Première observation d’un trou noir « avalant » une étoile à neutrons

Il y a 900 millions d'années jaillissait d'un trou noir une impressionnante éructation lancée à travers le cosmos. Le 14 août, ses ondes résiduelles croisaient le chemin de la Terre et nous apportaient au passage la preuve la plus saisissante d'un type de collision cosmique sans précédent qui pourrait nous permettre d'approfondir notre compréhension des rouages de l'univers.

Baptisé S190814bv, le signal détecté aurait été provoqué par la fusion d'un trou noir et d'une étoile à neutrons, le reliquat ultra-dense d'une étoile après son explosion. Bien que ce type de système binaire ne soit pas une surprise pour les astronomes, il n'a encore jamais été observé par les télescopes pointés vers les cieux à la recherche de différentes longueur d'ondes. (À lire : La première image d'un trou noir vient d'être révélée.)

Cependant, les astronomes s'attendent également à ce que de tels systèmes donnent naissance à des remous caractéristiques appelés ondes gravitationnelles à l'instant même où le trou noir et l'étoile à neutrons fusionnent. Ces secousses de l'espace-temps ont été prédites il y a plus d'un siècle par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale qui suggérait que la collision entre deux astres de masses extrêmes provoquerait un froissement du cosmos.

Des ondes gravitationnelles ont été détectées pour la première fois en 2015 lorsque l'observatoire LIGO avait capté le signal émis par la fusion de deux trous noirs. Depuis, LIGO et son homologue européen, l'observatoire Virgo, ont détecté d'autres fusions de trous noirs ainsi que la collision de deux étoiles à neutrons. LIGO et Virgo ont tous deux détecté S190814bv et si ce signal était bien celui de la collision entre un trou noir et une étoile à neutron, alors il serait le troisième type distinct de collision identifié grâce aux ondes gravitationnelles.

Bien que les détecteurs aient également capté les signaux d'une fusion entre étoile à neutrons et trou noir le 26 avril dernier, les chercheurs affirment que S190814bv est autrement plus convaincant. L'événement détecté en avril a une chance sur sept de n'être que du bruit en provenance de la Terre et des fausses alertes semblables à celle du signal d'avril devraient apparaître une fois tous les vingt mois. En revanche, les scientifiques sont quasi-certains de la provenance extraterrestre du signal S190814bv et selon les estimations de l'équipe LIGO, pour enregistrer une fausse alerte semblable à S190814bv, il faudrait attendre plus longtemps que l'âge de l'univers.

« C'est un signal qui mérite bien plus notre enthousiasme, » commente Christopher Berry, membre de l'équipe LIGO et physicien à l'université Northwestern. « Il a nettement plus de chance d'être authentique et vaut donc le coup d'investir du temps et des ressources. »



UN BROYEUR STELLAIRE
LIGO et Virgo ont par ailleurs retracé les origines de S190814bv à une parcelle de ciel ovale environ 11 fois plus étendue que la pleine Lune, ce qui permet aux télescopes de rester attentifs aux moindres éclats de lumière à venir. De nombreux instruments sur Terre ou en orbite ont suspendu leur activité régulière pour apporter leur pierre à l'édifice et publient leurs premiers résultats en temps réel.

« C'est passionnant, » témoigne Aaron Tohuvavohu, scientifique à l'observatoire du télescope Swift de la NASA qui scrute le ciel à la recherche de rayons X et d'ultraviolets dans la zone même où ont été détectées les ondes gravitationnelles. « Je n'ai pas dormi de la nuit, et je suis très heureux de participer à ce projet. »

Si Swift et d'autres télescopes parviennent à entrevoir les rémanences lumineuses de la collision détectée par LIGO et Virgo, ce sera incontestablement un exploit pour l'astronomie puisque cette lumière offrirait pour la première fois aux scientifiques un aperçu des entrailles d'une étoile à neutrons et une nouvelle méthode pour tester les limites de la relativité.

« Ce serait fantastique pour un théoricien, presque un rêve, » confie Vicky Kalogera, membre de l'équipe LIGO et physicienne à l'université Northwestern.

Il n'est toutefois pas garanti que les télescopes apercevront quelque chose. À l'heure actuelle, les théories prévoient que les collisions entre une étoile à neutron et un trou noir n'émettent pas systématiquement de lumière, en fonction de la masse relative des deux objets.

Plus les masses du trou noir et de l'étoile à neutrons sont similaires, plus l'étoile met de temps à tournoyer autour du trou noir avant d'être engloutie. Cela laisse le temps aux deux tourtereaux de valser très étroitement et donc au trou noir de désintégrer l'étoile à neutron à force de gravité. La lumière émise peut alors parvenir jusqu'aux télescopes avant que cette nuée scintillante de confettis ne soit définitivement avalée par l'obscurité.

En revanche, si le trou noir est beaucoup plus massif que l'étoile à neutrons, il peut très bien n'en faire qu'une bouchée sans plus de remous et surtout sans qu'aucune lumière ne soit émise. Kalogera nous informe que les scientifiques parcourent encore aujourd'hui les données relatives à S190814bv afin de déterminer un ordre de grandeur pour la masse du trou noir, ce qui devrait permettre de clarifier la situation à ce sujet.



UN CASTING DE TAILLE
Il existe un autre scénario, plus étrange cette fois, dans lequel S190814bv ne serait pas du tout une étoile à neutrons.

LIGO et Virgo trient les collisions qu'ils ont aperçues en fonction de la masse des objets concernés. Tout objet de masse inférieure à trois fois celle de notre soleil est considéré comme une étoile à neutrons. Tout objet dont la masse dépasse cinq masses solaires est considéré comme un trou noir. Dans le cas du signal S190814bv, la masse du plus petit corps est inférieure à trois masses solaires.

Bien que des trous noirs moins massifs existent en théorie, les mesures aux rayons X du cosmos n'ont jamais permis d'en trouver. De la même façon, nos théories les plus avancées sur les étoiles neutrons démontrent que si leur masse dépasse de loin deux masses solaires, elles s'effondreront et formeront un trou noir. Et si cet écart entre trois et cinq masses solaires n'était que le reflet d'un fossé dans nos observations ? Et si le plus petit objet du signal S190814bv était en fait un minuscule trou noir ?

« Cet événement peut en fait nous permettre de percer deux mystères, » explique Berry. « Quelle est la masse maximale pour une étoile à neutrons et quelle est la masse minimale pour un trou noir ? »

Certains aspects subtiles des ondes gravitationnelles sont susceptibles d'aider les scientifiques à identifier le plus petit objet de S190814bv. Et si par chance les mesures de suivi parvenaient à saisir une lueur rémanente (ce qui pourrait prendre plusieurs semaines selon Kalogera), cela confirmerait que cet objet était bien une étoile à neutrons.

Quelle que soit la nature du signal, ce sera une première, conclut Berry : « On gagne à tous les coups. »


Cet article est initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.


Sous toutes réserves vu la source.
Pas trouvé de publication des équipes Ligo et Virgo
A+
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 06 Sep 2019 13:00

Interressant, mais faut-il parler de "masse" minimale pour la formation d'un trou noir ?
Il s'agit aussi et surtout de la densité de cette même masse non ? De sa concentration dans un volume, un espace réduit.
De fait, la densité dans une étoile à neutron ou un trou noir est considérable.
Boc21
 
Messages: 1459
Inscription Forum: 08 Avr 2010 22:14
  • offline

Message » 06 Sep 2019 14:11

Boc21 a écrit:Interressant, mais faut-il parler de "masse" minimale pour la formation d'un trou noir ?
Il s'agit aussi et surtout de la densité de cette même masse non ? De sa concentration dans un volume, un espace réduit.
De fait, la densité dans une étoile à neutron ou un trou noir est considérable.


En fait le trou noir a bien une masse que l'on sait mesurer, et aussi d'autres propriétés , comme le moment cinétique, moment magnétique, charge électrique. Je dois en oublier... A ce point de vue là, il est strictement identique à n'importe quel corps massif, planète, étoile, etc...
On suppose, sans l'avoir observé, qu'il doit exister des TN microscopiques, mais avec une durée de vie ultra brève.

Ce qui est plus délicat est la notion de taille: par convention, on dit que la taille d'un TN, c'est le volume délimité par l'horizon des événements, c.a.d la région à partir de laquelle la vitesse de libération est égale à c (le point de non retour). Mais quand on franchit cette zone, on ne voit rien de particulier, et pas de trou noir. En fait toute la matière qui le constitue est concentrée en un point, au sens mathématique du terme, donc de dimensions nulles. Ce que l'on nomme "la singularité", dont la densité est en théorie infinie. En pratique la MQ est passée par là et on pense que cette région doit faire quelque(s) longueur(s) de Planck .

Par contre, si on ramène la masse au volume délimité par l'horizon des événements, on arrive à des densités moyennes très variables, celle ci diminuant très vite quand le TN grossit.

Un étoile à neutrons n'a pas ces coquetteries et n'est qu'un objet massif classique, avec les dimensions toujours semblables et qui sont de vraies dimensions, 20 à à 40 km de diamètre et une densité colossale (Mille milliards de tonnes par litre)
A+
C'est gentil de venir nous voir !
Robert64
Contributeur HCFR
 
Messages: 5320
Inscription Forum: 12 Sep 2006 15:40
Localisation: Sud Ouest
  • offline

Message » 06 Sep 2019 16:56

Sinon, il y a pas mal de chaine sur YT pour se documenter sur ce domaine
Kolian
 
Messages: 8680
Inscription Forum: 14 Nov 2005 12:57
  • offline


Retourner vers Bla bla et Home-Cinema

 
  • Articles en relation
    Dernier message