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Le post des nouvelles des étoiles...

Message » 02 Fév 2020 21:41

UNE SECONDE FUSION D'ÉTOILES À NEUTRONS
La collaboration Virgo-Ligo a annoncé avoir capté, le 25 avril 2019, un signal d'ondes gravitationnelles émises lors de la fusion de deux étoiles à neutrons. Un premier signal avait déjà été détecté le 17 août 2017. Aucun autre rayonnement électromagnétique n'a été observé cette fois.
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Robert64
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Message » 05 Fév 2020 17:51

Darkhan
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Message » 05 Fév 2020 23:20

Tiens donc !
Je ne le connaissais pas ce topic :wink:

J’vois qu’on regarde tous un peu la même chose :mdr:
alan.dub
 
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Message » 01 Mar 2020 19:02

Beau temps pour rester à la maison et regarder des images.
(Ce post, ainsi que les 4 suivants est extrait d'un dossier spécifique paru dans La Recherche et intitulé "Les maths et le réel")

SIMULER LE COSMOS

Les images produites par l'astronomie actuelle reposent toutes sur les mathématiques, qu'il s'agisse de simulations numériques ou des observations faites par les grands réseaux de télescopes.


Depuis sa formation il y a 13,8 milliards d'années, l'Univers est le théâtre de nombreux phénomènes aussi variés que la formation de galaxies, l'explosion d'étoiles, l'agrégation de poussières menant à la création de planètes. Pour comprendre ces événements, leur dynamique et leurs spécificités, les astrophysiciens établissent des modèles mathématiques inspirés de leurs observations et nourris de leurs connaissances toujours plus fines des lois de la nature à l'échelle de l'infiniment grand.

À partir de ces modèles, ils réalisent des simulations numériques leur permettant de représenter certains phénomènes et objets célestes qui restent hors de portée des grands télescopes actuels, au sol ou en orbite. C'est notamment le cas de la fusion de galaxies ou d'étoiles à neutrons. Dans le même temps, la communauté scientifique internationale collabore pour mettre au point des outils de mesure de plus en plus performants; elle établit des réseaux d'observatoires répartis sur toute la surface de la planète ou dans l'espace, et se coordonne pour traquer collectivement les objets célestes les plus lointains et en obtenir des images inédites. De quoi valider ou non, en tout cas affiner, les modèles pour mieux repousser les limites de notre connaissance du cosmos. Il serait toutefois spécieux d'opposer simulation et observation, car toutes deux reposent sur l'utilisation des mathématiques. En effet, contrairement aux lunettes astronomiques utilisées par le grand public, les grands télescopes ne permettent pas une visualisation directe du ciel: ils enregistrent de grandes quantités de données brutes qu'il faut ensuite traiter mathématiquement pour reconstruire des images. Dans ce portfolio, vous en découvrirez un florilège récent
Bon voyage!

Im1.jpg


• Dans cette tranche d'Univers simulé, on observe une multitude de points brillants: les galaxies. Le halo mauve autour représente des expulsions de matière chaude causées par des explosions de supernovae et par les vents issus des trous noirs galactiques. Le bleu correspond à des expulsions de métaux hors des galaxies, le vert à du gaz.
Dernière édition par Robert64 le 01 Mar 2020 22:23, édité 6 fois.
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Message » 01 Mar 2020 19:03

Galaxies

im2.jpg

FUSION GALACTIQUE
La galaxie spirale Andromède est née de la collision de deux galaxies il y a 3 milliards d'années. C'est ce qu'a démontré l'équipe de François Hammer, astronome à l'Observatoire de Paris, en simulant le rapprochement (1) , la collision (2) , puis la fusion (3) de ces deux galaxies en une seule (4) .
Dans 4,5 milliards d'années, Andromède et la Voie lactée subiront le même sort pour former une galaxie elliptique.

im3.jpg

La dernière étape de la simulation de la formation d'Andromède (à gauche) reproduit fidèlement la structure réelle d'Andromède telle qu'observée avec les télescopes (à droite).
Dernière édition par Robert64 le 01 Mar 2020 19:31, édité 3 fois.
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Message » 01 Mar 2020 19:03

TROUS NOIRS

im4.jpg

HORIZON SIMULÉ...
Situé à 55 millions d'années-lumière de la Terre, M87' est un trou noir supermassif. Son image a été obtenue avec une simulation « brute «, issue d'un modèle de relativité générale associant magnétisme et hydrodynamique.

im5.jpg

....ET CORRIGÉ
La même image a été corrigée pour tenir compte des limites de résolution du réseau de grands radiotélescopes terrestres Event Horizon Telescope, à l'origine de la première image directe de ce mystérieux objet céleste.

im6.jpg

CLICHÉ HISTORIQUE
Le 10 avril 2019, la collaboration Event Horizon Telescope publie la première image de trou noir. Au centre: l'horizon du trou noir M87', au-delà duquel rien ne peut s'échapper. Autour: la lumière émise par la matière en rotation.
Dernière édition par Robert64 le 01 Mar 2020 21:06, édité 4 fois.
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Message » 01 Mar 2020 19:04

ETOILES

im7.jpg

• ÉTREINTE STELLAIRE
À l'aide de supercalculateurs, des astronomes de l'Institut de technologie de Géorgie, aux États-Unis, ont simulé en détail la rencontre et la collision de deux étoiles à neutrons à partir de l'équation de champ d'Einstein. Selon les modèles astrophysiques, cette « étreinte stellaire » peut donner naissance à une autre étoile à neutrons ou à un trou noir, même si cela n'a jamais pu être observé. Toutefois, en 2017, un interféromètre capable de détecter des ondes gravitationnelles (Ligo) a enregistré pour la première fois un signal témoignant d'une telle collision.
Dernière édition par Robert64 le 01 Mar 2020 21:07, édité 2 fois.
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Message » 01 Mar 2020 19:05

PLANETES

img8.jpg

POUPONNIÈRE PLANÉTAIRE
Les planètes se forment en agrégeant des poussières et du gaz en rotation autour d'une étoile jeune, formant une structure appelée "disque protoplanétaire". À gauche, une simulation de disque protoplanétaire comprenant deux spirales en rotation. À droite, une observation par le Very Large Telescope, au Chili, d'un disque similaire s'étendant sur un rayon de 16 milliards de kilomètres autour de l'étoile MWC 758.

img9.jpg

► GALERIE DE PORTRAITS
Gràce à l'interféromètre Alma - un immense réseau de 66 antennes de radiotélescopes réparties dans le désert d'Atacama, au Chili, les astronomes sont parvenus à observer 20 disques protoplanétaires. Ces images, rendues publiques en janvier 2019, ont demandé plusieurs mois de collecte de données.

(Gautier Cariou, journaliste)
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Message » 02 Mar 2020 12:34

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Message » 09 Mar 2020 20:57

Récréation!

Petit exercice: à quelle vitesse nous déplaçons nous ?
"Suffit" de faire la composition de nos différents mouvements:

Premier mouvement: la Terre tourne sur elle même en 24 heures, et nous avec, ce qui fait 1100 km/h chez nous et 1600 à l'équateur.

Second mouvement: la Terre tourne autour du Soleil en à peu près 1 an, pour boucler 940 millions de km. Ce qui fait 30 km/s

Le Soleil lui, pas en reste, tourne avec ses planètes autour du centre de la galaxie, et boucle le tour en 230 millions d'années, ce qui fait 250 km/s

Mais notre galaxie, pas feignasse, fonce sur Andromède à 110 km/s (collision prévue dans 4 à 5 milliards d'années)

Mais notre groupe local de galaxies file en direction de l'amas de la Vierge à 550 km/s

Et tout ce groupe se déplace au sein d'un immense "continent" galactique nommé Laniakea, découvert en 2014 et au centre duquel se trouve le "Grand attracteur" vers lequel convergent des millions de galaxies.

Mais ce Grand attracteur lui même fonce en direction d'un autre attracteur, le super amas de Shapley

Bref, on voyage en moyenne à 630 km/s

ça donne un peu le tournis, non ?

(D'après "Chroniques de l'espace" de JP. Luminet, Cherche midi)
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Message » 09 Mar 2020 22:48

630 km/s... Boarf, une broutille quand on considère la relative lenteur à laquelle se propage la lumière à l'échelle de l'U... notre univers ^^

Dire que c'est vertigineux tient de l'euphémisme... Ce qui me fascine aussi, ce sont les pulsars (si je ne me trompe pas): des vestiges d'étoiles composées uniquement de neutrons (imaginés en premier par Fritz Zwicky il y a près d'un siècle), atteignant pourtant des dimensions jusqu'à plusieurs dizaines de km, et qui tournent sur eux-même à des vitesses de dingue: un peu comme une ville construite de particules qui tourne sur elle-même bien plus vite qu'un tourne-disque :o

Pour en revenir à notre déplacement, on voit bien que notre image courante du système solaire est faussée: sauf pour des spécialistes comme toi, on se figure des planètes tournant en rond autour d'une étoile, mais cet ensemble décrit plutôt un mouvement hélicoïdal et non elliptique (à l'instar - oups ^^ - de certaines créatures marines).

La question àlacon: vers quoi est attiré le grand attracteur du grand attracteur du grand attracteur etc?
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Message » 10 Mar 2020 10:08

ngc1976 a écrit:.....
La question à la con: vers quoi est attiré le grand attracteur du grand attracteur du grand attracteur etc?

Pas forcément une direction bien définie.
Tous ces super amas inter agissent gravitationnellement entre eux et tendent à se grouper en filaments, ce qui donne à l'univers une structure à très grande échelle qui rappelle un peu une éponge avec des zones de forte densité entourant des bulles presque vides. Les zones de plus forte densité attirent les autres et on les nomme "attracteurs", et tout ça finit en filaments. Lesquelles filaments ne sont que des groupements de grands attracteurs.
A priori, rien de bien mystérieux là dedans, et on arrive en appliquant les lois connues de la gravitation à faire des simulations assez proches de ce que l'on observe. Voir mon post du 1er mars à 18h02, sinon:
univers1.jpg
univers1.jpg (90.94 Kio) Vu 364 fois

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Message » 10 Mar 2020 16:59

En fait je me demandais - sans trop y croire - s'il y avait un ou plusieurs "hyper amas", voire un grand attracteur ultime en quelque sorte. Étonnant tout de même dans un univers en expansion accélérée (étonnant mais pas incompatible).

Effectivement notre univers à très grande échelle fait penser à un cerveau géant, avec ses galaxies et amas (neurones) reliées par des filaments (axones). D'ailleurs David Elbaz et son ami neurologue Alain Destexhe en on fait une petite conférence tant ils se sont amusés à pousser la comparaison:



Par contre dans des conférences précédentes ces fameux filaments étaient présentés comme des sortes de courants de matière "nourrissant" les galaxies et amas, ou du moins les reliant (un peu à l'image des axones justement). Maintenant on considère le contraire? (ou alors j'ai encore mal compris, ce ne serait pas la première fois ^^).
ngc1976
 
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Message » 12 Mar 2020 20:12

Darkhan
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Message » 13 Mar 2020 10:24

Si les "chandelles standard" ne sont pas fiables, c'est la fin des haricots. :lol:
D'un côté, ça arrange tout le monde, car ça donne une explication à un phénomène plus que bizarre, mais d'un autre côté, ça remet en question pas mal de choses et ça pose plein d'autres questions.
On devrait en savoir plus dans les quelques années qui viennent. A suivre de près, donc.
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