Betekaa a écrit:[mode ancien combattant on]
j'ai connu le début des modélisations informatiques, tant pour les formes de voile/espares/coques, mais aussi les calculs de résistance du matos.
la principale difficulté des ingénieurs était de modéliser correctement l'interaction vent ( rafales/direction), les vagues (pas les mêmes forces selon la profondeur...) et bateau.
pour ne pas me facher avec beb, je dirai pudiquement que les résultats ingénieurs versus petit doigt en l'air/entrainement était comparable...
t'imagines pas les discussions avec un de mes équipiers qui était à l'estaca, genre: "ça n'a pas pu casser, j'ai vérifié les calculs".
moi: "tais-toi et pagaie si tu veux rentrer avant la nuit".
sur l'aspect "télémétrie", en dériveur pas de loch, juste un françois hollande, euh, une girouette et un compas.
donc tout au feeling sur les réglages, et leur ressenti.
do ces abaques ça reste théorique, y'a trop de paramètres pour s'en servir aveuglément, bien que les capteurs et la puissance ds ordis permettent d'engranger les données et d'avoir approximativement une approche assez proche de la réalité.
j'ai rediscuté avec un pote qui a gagné la dernière coupe de l'america: c'est un parfait mélange de défis techniques (matos, matériaux, form factor) de tactique et... de juridisme.
mais c'est très spécifique.
Quand je dis mignon à calculer, je sous entendais, casse-gueule et bien épicé...
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il faut avoir conscience de la limite de la théorie...
T'en parleras aux ingés de Lotus, qui ont pondu une bombe en F1 cette année, sauf que la bombe en appui/trainée perd tout son appui dès que tu tournes les roues. Dommage l'appui ça sert dans les virages
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