On brade les richesses du pays (marre de marre !!!)

» 17 Nov 2005 12:11

Salvor Hardin a écrit:
fgero a écrit:...
Effectivement on ne se comprend pas bien.
J'essayais (avec raison je pense...) de te dire que les deux plantages que tu cites (FT et Enron) n'ont pas pour cause les banques qui "donnent" trop facilement du cash, mais des raisons bien différentes :
- pour FT, le fait qu'elle soit une entreprise trop peu capitalisée (pas privée) à l'époque
- pour Enron, des dirigeants criminels et des auditeurs douteux
- et pour CL, pour en ajouter une bonne, une absence absolue de contrôle de l'état-actionnaire

Je comprends pas. Si c'était pas bon pour l'entreprise d'atteindre un ratio d'endettement/capital propre disproportionné, alors les banques n'avaient qu'à pas prêter.
Et à l'époque, FT avait déjà une grande part de son capital (peut être pas les 50% fatidique) qui circulait dans le privé.

Je pense que si on voulait absolument trouver un coupable pour FT, ce ne serait pas les banques, mais entre autres les analystes financiers de l'époque - qui poussaient les entreprises aux OPA monstrueuses en pleine bulle et surévaluation générale.
FT et Vodafone l'ont subi, mais le résultat n'est pas le même en matière d'endettement. La raison est celle que j'ai donnée.
Là peut-être on peut se retrouver :wink:

» 17 Nov 2005 12:12

Absolument : les banques n'ont rien à voir avec les plantades de tel ou tel groupe. Sauf pour le CL :lol:

Renzo

» 17 Nov 2005 12:12

RENZO a écrit:Pour Messier, le problème était différent : il s'est lancé dans une politique d'acquisitions stratégiques ultra-ambitieuse qui répondait à une vraie cohérence "métier". Le problème étant qu'il a acheté tout cher, très cher, à la limite de ce que son cash-flow lui permettait de faire, et que le marché s'est retourné ensuite. D'où la nécessité de vendre (brader) un maximum pour sauver ce qui pouvait l'être.

Mais dans son cas aussi personne n'a controllé quoique ce soit. Son charisme a aidé, ainsi que son statut d'IGF qui lui donnait automatiquement l'aval de ses 4? confrères du conseil d'administration, et des banques.

» 17 Nov 2005 12:16

tfpsly a écrit:
RENZO a écrit:Pour Messier, le problème était différent : il s'est lancé dans une politique d'acquisitions stratégiques ultra-ambitieuse qui répondait à une vraie cohérence "métier". Le problème étant qu'il a acheté tout cher, très cher, à la limite de ce que son cash-flow lui permettait de faire, et que le marché s'est retourné ensuite. D'où la nécessité de vendre (brader) un maximum pour sauver ce qui pouvait l'être.

Mais dans son cas aussi personne n'a controllé quoique ce soit. Son charisme a aidé, ainsi que son statut d'IGF qui lui donnait automatiquement l'aval de ses 4? confrères du conseil d'administration, et des banques.

Quel contrôle ? C'était sa mission. Ce qui est arrivé à Vivendi est arrivé à d'autres (Concept par exemple) et arrivera à nouveau. Quand on fait une politique de croissance externe par acquisition d'entreprises, le problème est le même qu'à la bourse : il faut acheter quand c'est bas, ou pas trop haut. C'est pas forcément facile à évaluer. Dans l'euphorie de la net economie en 1999-2000, beaucoup voyaient le CAC à 10 000 points à un horizon de 2 ans. Et beaucoup se trompaient et ont perdu leur chemise (particuliers, entreprises, institutionnels).

Renzo :wink:

» 17 Nov 2005 12:32

fgero a écrit:
Salvor Hardin a écrit:
fgero a écrit:...
Effectivement on ne se comprend pas bien.
J'essayais (avec raison je pense...) de te dire que les deux plantages que tu cites (FT et Enron) n'ont pas pour cause les banques qui "donnent" trop facilement du cash, mais des raisons bien différentes :
- pour FT, le fait qu'elle soit une entreprise trop peu capitalisée (pas privée) à l'époque
- pour Enron, des dirigeants criminels et des auditeurs douteux
- et pour CL, pour en ajouter une bonne, une absence absolue de contrôle de l'état-actionnaire

Je comprends pas. Si c'était pas bon pour l'entreprise d'atteindre un ratio d'endettement/capital propre disproportionné, alors les banques n'avaient qu'à pas prêter.
Et à l'époque, FT avait déjà une grande part de son capital (peut être pas les 50% fatidique) qui circulait dans le privé.

Je pense que si on voulait absolument trouver un coupable pour FT, ce ne serait pas les banques, mais entre autres les analystes financiers de l'époque - qui poussaient les entreprises aux OPA monstrueuses en pleine bulle et surévaluation générale.
FT et Vodafone l'ont subi, mais le résultat n'est pas le même en matière d'endettement. La raison est celle que j'ai donnée.
Là peut-être on peut se retrouver

Parce qu'ils travaillent pour qui ces analystes financiers ? Le pape :roll:

» 17 Nov 2005 12:41

Salvor Hardin a écrit:Tu le fais exprès ou quoi.
tfpsly dit que cela sera mieux car les banques feront plus attention car l'actionnariat est privé.
Je cite seulement deux exemples qui démontrent le contraire

2 ex ne sont pas raison :wink:

et pour les centaines de milliers de boites qui ne demandent rien à l'Etat, tu dis quoi? :mdr:

» 17 Nov 2005 12:47

Betekaa a écrit:
Salvor Hardin a écrit:Tu le fais exprès ou quoi.
tfpsly dit que cela sera mieux car les banques feront plus attention car l'actionnariat est privé.
Je cite seulement deux exemples qui démontrent le contraire

2 ex ne sont pas raison

et pour les centaines de milliers de boites qui ne demandent rien à l'Etat, tu dis quoi?

Arrête de troller, Btk. Je pense que l'on a fait le tour du sujet et que nous sommes au moins d'accord sur un fait :wink:

Achètes toi plutôt un petit Oppo pour ton Axium, cela lui fera plaisir