
Nous sommes en train de parler de développement durable. Ce genre de démarche n'implique pas qu'une réflexion sur les sources d'énergie renouvelables mais également sur notre gestion énergétique. Clairement une analyse basée sur le developpement durable s'articulera autour de 3 axes. Les indicateurs d'analyse et d'objectif, leurs déterminations. Doit on moins consommer d'énergie, bilan initial et indicateur d'objectif. Enfin les solutions envisagéables et leurs critères d'adaptation. On fait un bilan de consommation électrique. Ainsi le but du solaire n'est pas de remplacer systématiquement toute forme d'énergie électrique, mais partiellement. Ainsi si l'on admet qu'on dépense 1000 Unités d'énergie dans la journée, si l'on en dépense 600 la nuit, on peut envisager de remplacer 400 Unités en énergie renouvelables dans la journée. Il y a deux problèmes essentiels en l'occurence. Comment stocker l'énergie et en réguler le débit ( en fait on module l'énergie produite par ailleurs, comme le nucléaire ou la thermoélectricité) et les niveaux de fluctuation des niveaux de production de ces énergies permettent ils de délivrer suffisamment d'énergie de manière stable?
Deux autres pistes de réflexion, l'énergie marée motrice est à envisager mais son potentiel de production est largement inférieur à celui d'Eolienne Off Shore.
Enfin je rappelle que la démarche en agriculture Biologique est fondamentalement environnementale et pas organoleptique ou sanitaire... Même si ses implications s'en approchent. Clairement quand vous achetez une poire argentine produite sous cahier des charges Bio ( 80% des ventes françaises), vous ne faites rien de positif pour l'environnement puisque la dépense énergétique du transport contrecarre complétement l'effet positif en terme de dépense énergétique et de pollution. L'agriculture Bio devra donc sans doute s'intéresser à la dépense énergétique corrélée à une production...
Amicalement Loïc
