adpcol a écrit:Snatcher a écrit:
Pour en finir avec l'arlésienne des réformes des retraites :
Les régimes spéciaux et ceux des fonctionnaires sont considérés comme injustes envers les salariés du privé.
Mais leurs affiliés rétorquent qu'ils ont accepté d'être sous-payés (ce qui est une contre-vérité, en particulier pour les agents RATP employés dans les travaux d'infrastructure et de contrôle de travaux qui sont mieux payés que dans des postes analogues dans le privé).
Ceux qui prétendent avoir accepté d'être sous-payés en contre-partie de conditions de retraite plus favorables et qu'il serait "injuste et malhonnête" de ne pas maintenir ces avantages jusqu'à leur mort, ne pourraient pas s'opposer à une disposition spéciale dans la réforme des retraites envisagée.
Par exemple les nouveaux embauchés dans les fonctions relevant de ces régimes, à partir d'un délai de 6 mois par exemple après la promulgation de la réforme, ne pourraient plus bénéficier des avantages de retraite propres à ces régimes.
Pour les autres, et jusqu'à un délai assez éloigné et variable (par exemple de 3 à 10 ans en fonction de leur ancienneté dans ces régimes), leurs avantages seraient maintenus au prorata de leur temps d'affiliation à ces régimes, y compris l'âge de départ en retraite.
Ainsi, ceux qui considéreraient être spoliés par les nouvelles dispositions auraient tout le temps (3 à 10 ans) pour se faire embaucher dans le privé (qui paye si bien) sans rien perdre des avantages et conditions de leurs régimes actuels... au prorata de leurs temps d'affiliation bien entendu.
Et ce serait en toute connaissance de cause qu'ils quitteraient leur statut actuel, retraite et sureté d'emploi moins favorables mais salaire supérieur (ou supposé comme tel)... ou qu'ils y resteraient avec quand même une limite dans le temps pour continuer à bénéficier des avantages liés.
Les syndicats de fonctionnaires et autres régimes spéciaux ne pourront rien trouver à redire (sauf probablement Philippe Martinez de la CGT) et on en finira avec cette arlésienne de réforme des retraites.
Au prorata de leurs cotisations plutôt qu’au prorata de leur temps d’affiliation serait plus exact.
Le temps donne la date de calcul de depart,le montant cotisé donne le montant financier acquis.
Phil,et là a mon avis ça coince.
Oui, bien sûr. Mais rien n’empêche de panacher les 2 modes de calcul comme c'est le cas actuellement pour les salariés qui ont travaillé à la fois dans le public et dans le privé.
Le calcul serait fait pour le salarié du public avec 75% de la moyenne des 6 derniers mois de salaire perçus comme fonctionnaire calculés au prorata de leur temps de cotisation en tant que fonctionnaire jusqu'à l'
entrée en vigueur* de la réforme (+ les éventuels points complémentaires fonctionnaires déjà acquis) + les points qu'il va effectivement acquérir après cette
entrée en vigueur* avec le nouveau mode de calcul commun public/privé.
*Cette
"entrée en vigueur" étant prise au sens large, c'est à dire au moment de son départ du secteur public, date éventuellement majorée du délai de réflexion proportionnel de 3 à 10 ans.
Et rien n'empêche de convertir en capital points le montant de la retraite fonctionnaire qu'il aurait perçue à l'
entrée en vigueur* (définie ci-dessus) de la réforme.
Bon c'est difficile à expliquer comme ça sans exemples concrets mais ça ne me semble pas une usine à gaz pire que toutes celles qu'on connaît déjà en matière fiscale, de droits de succession, voire de calculs de retraite actuelle dans certains cas.
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Créé le 24 Jan 2014 14:08
