Politique intérieure...

» 23 Fév 2020 10:08

Oui, tout-à-fait. Sans compter les "anti" qui redeviennent "pro" quand ils se rendent compte que ça risque de leur faire perdre des sous ou leur job :lol:

Les élus de Fessenheim étaient probablement anti-nucléaire en 1977. Pas certain que les élus d'aujourd'hui le soient encore :siffle:

» 23 Fév 2020 11:22

Ca m'étonnerait, dans les années 70 on croyait encore au progrès.

C'est vraiment débile de débrancher cette centrale. En plus c'était certainement la plus sûre qui soit avec les vents d'ouest dominants :-?

.

» 23 Fév 2020 13:08

SEM a écrit:moi aussi j'aime bien les interventions de snatcher (vous avez vu ce que ça signifie, snatch, en anglais ? en anglais argotique, of course ! )
mais restons sérieux: ses interventions ont la précision d'un coup de baïonnette (sur lesquelles il est impossible de s'asseoir comme le disait Napi, citation exacte: "on peut s'asseoir sur tout sauf sur des baïonnettes"...sans doute un soir de brumaire... )
Mais je plusse absolument: l'apport intéressé et risqué de capital est le fondement même de l'économie libérale, qui assure notre bien-être depuis quelques temps maintenant, y compris celui des anti-tout ( ce pourquoi ils sont pour, on cherche, on cherche...du moins parmi des trucs qui fonctionnent) qui pour cracher dans la soupe, s'en nourrissent quand même...
une seule question: pourquoi y'a t'il tant de monde pour vouloir venir à tout prix dans l'enfer capitaliste ?
aux US ils construisent un mur pour empêcher le déferlement...à mettre en parallèle avec le fameux mur qui, protégeait, il fut un temps, et du côté de la porte de Brandenburg, le paradis socialiste...

Surtout que de nombreux dispositifs ont ete mis en place pour interesser les salariés aux benefices ,participation et intéressement sous De Gaulle,puis plans d’actionnariats salariés avec abondement puis distribution d’actions gratuites ( ces derniers ouvrent a dividendes ).
Phil,le tout servant à payer des cotisations salariales sans ouverture de droits supplementaires (pourquoi?) mais irpp.

» 23 Fév 2020 13:17

poilau a écrit:Ca m'étonnerait, dans les années 70 on croyait encore au progrès.

C'est vraiment débile de débrancher cette centrale. En plus c'était certainement la plus sûre qui soit avec les vents d'ouest dominants .

Dans les années 70, on croyait autant au progrès qu'aujourd'hui: OK, mais pas à côté de chez moi.

» 23 Fév 2020 13:20

Plus grand monde ne croit au progrès aujourd'hui. La dictature écolo est passée par là.

» 23 Fév 2020 20:10

poilau a écrit:Ca m'étonnerait, dans les années 70 on croyait encore au progrès.

C'est vraiment débile de débrancher cette centrale. En plus c'était certainement la plus sûre qui soit avec les vents d'ouest dominants .

ne pas oublier non plus que dans les années 70 il existait encore l'URSS qui soutenait en sous main tout les mouvements anti-nucléaires, pacifistes, etc...et ils savaient y faire ! toute une propagande qui trouvait son chemin
ils ne pouvaient agir que sur quelques groupes d'activistes: vous savez, ces chevelus qui sentaient le tabac froid et les chaussettes mal lavées, avec le recul on a l'impression d'un certain folklore soixantuitard, mais finalement l'empreinte est restée, celle du danger de l'énergie nucléaire, qu'aucun chiffre ni analyse rationnelle ne confirme...mais essayez toujours de discuter avec un de ces anciens combattants...
c'est comme si au moyen-âge vous ussiez essayé de discuter de théologie avec un moine...
victoire posthume de l'URSS

» 24 Fév 2020 2:39

Joich a écrit:Moi j'aime bien me connecter dès potron-minet. Il y a toujours le message de la nuit de Snatcher

C'est un peu notre Macha Béranger...

Mais c'était une couche-tôt.

» 24 Fév 2020 3:21

SEM a écrit:moi aussi j'aime bien les interventions de snatcher (vous avez vu ce que ça signifie, snatch, en anglais ? en anglais argotique, of course ! )

Snatcher : en anglais argotique ça signifie "voleur à l'arraché". Mais bien sûr ça n'a rien à voir avec moi. :mdr:

En fait c'est un hommage à 2 de mes films préférés. L'Invasion des Profanateurs (Invasion of the Body Snatchers) de Philip Kaufman (1978) et Body Snatchers d'Abel Ferrara (1992).

Ces 2 films, ainsi que l'original (1956) + 2 autres films moins bons (Invasion) sortis en 2007 et 2017, de même que le roman de Jack Finney paru en 1955 dont ces films ont été tirés, sont inspirés d'une nouvelle de Philip K. Dick intitulée The Father-thing (titre français Le Père truqué) paru en 1954.

Le sujet, devenu un classique dans la science-fiction, a aussi plus ou moins inspiré la série TV Les Envahisseurs (1967).

Le thème tourne autour du remplacement progressif de la population par des êtres calculateurs, froids et sans aucune émotion, qui s'insinuent dans les corps et les cerveaux des humains pendant leur sommeil.

Partout où il va, le personnage central du film doit maîtriser ses émotions pour ne pas être découvert par les "remplaçants", devenus très largement majoritaires, qui le dénoncent aux autres afin de le capturer et le "normaliser" en le forçant à dormir.

Alors ils le désignent en le pointant du doigt et en accompagnant leur geste par un cri effrayant.
(voir la courte bande-annonce du film Body Snatchers d'Abel Ferrara ci-dessous) :

" Where you gonna go ? Where you gonna run ? Where you gonna hide ? Nowhere... 'cause there is no one like you left."
" Où aller ? Où fuir ? Où te cacher ? Nulle part... car il n'y a plus personne comme toi."

Et le personnage central du film se retrouve de plus en plus isolé, condamné à ne pas dormir sous peine de se voir remplacé par un ersatz de lui-même, dénué de tout libre-arbitre et de tout sentiment.

Le film se termine par une voix "Off" inquiétante qui lui dit :
" Où aller ? Où fuir ? Où te cacher ?... Il n'y a plus personne comme toi "...

Bon, je vais aller dormir.

» 24 Fév 2020 10:33

Jusqu'où va t'on aller pour mettre sous perfusions les bureaux de tabac ?

https://fr.news.yahoo.com/payer-imp%C3% ... 24903.html

Madame Pipi ?

Ce sont tout de même de plus en plus des fonctionnaires ces gens là.

» 24 Fév 2020 10:54

Ils ont toujours fait ce genre de chose rien de neuf.

» 24 Fév 2020 11:15

C'est un peu le dernier commerce qui existe encore dans un certain nombre de nos 36000 communes...

Vu que le tabac n'est plus à la mode et qu'on ne veut pas virer le dernier truc qui fait que ça peut avoir un nom de ville (avec la mairie), ben on les perfuse.

C'est un peu comme un certain nombre de services de l'Etat qui ne servent plus à grand chose mais qu'on ne peut pas supprimer...

» 24 Fév 2020 12:44

Snatcher a écrit:
SEM a écrit:moi aussi j'aime bien les interventions de snatcher (vous avez vu ce que ça signifie, snatch, en anglais ? en anglais argotique, of course ! )

Snatcher : en anglais argotique ça signifie "voleur à l'arraché". Mais bien sûr ça n'a rien à voir avec moi.

En fait c'est un hommage à 2 de mes films préférés. L'Invasion des Profanateurs (Invasion of the Body Snatchers) de Philip Kaufman (1978) et Body Snatchers d'Abel Ferrara (1992).

Ces 2 films, ainsi que l'original (1956) + 2 autres films moins bons (Invasion) sortis en 2007 et 2017, de même que le roman de Jack Finney paru en 1955 dont ces films ont été tirés, sont inspirés d'une nouvelle de Philip K. Dick intitulée The Father-thing (titre français Le Père truqué) paru en 1954.

Le sujet, devenu un classique dans la science-fiction, a aussi plus ou moins inspiré la série TV Les Envahisseurs (1967).

Le thème tourne autour du remplacement progressif de la population par des êtres calculateurs, froids et sans aucune émotion, qui s'insinuent dans les corps et les cerveaux des humains pendant leur sommeil.

Partout où il va, le personnage central du film doit maîtriser ses émotions pour ne pas être découvert par les "remplaçants", devenus très largement majoritaires, qui le dénoncent aux autres afin de le capturer et le "normaliser" en le forçant à dormir.

Alors ils le désignent en le pointant du doigt et en accompagnant leur geste par un cri effrayant.
(voir la courte bande-annonce du film Body Snatchers d'Abel Ferrara ci-dessous) :

" Where you gonna go ? Where you gonna run ? Where you gonna hide ? Nowhere... 'cause there is no one like you left."
" Où aller ? Où fuir ? Où te cacher ? Nulle part... car il n'y a plus personne comme toi."

Et le personnage central du film se retrouve de plus en plus isolé, condamné à ne pas dormir sous peine de se voir remplacé par un ersatz de lui-même, dénué de tout libre-arbitre et de tout sentiment.

Le film se termine par une voix "Off" inquiétante qui lui dit :
" Où aller ? Où fuir ? Où te cacher ?... Il n'y a plus personne comme toi "...

Bon, je vais aller dormir.

Le film "l'invasion des profanateurs" de 1978 étant lui même un remake du film "l'invasion des profanateurs de sépulture" de Don Siegel sorti en 1956 .....

» 24 Fév 2020 13:09

On va donc l'appeler Don Snatcher :mdr:

» 24 Fév 2020 19:02

marius30 a écrit:
Le film "l'invasion des profanateurs" de 1978 étant lui même un remake du film "l'invasion des profanateurs de sépulture" de Don Siegel sorti en 1956 .....

Oui, je l'ai évoqué :

Snatcher a écrit:...
Ces 2 films, ainsi que l'original (1956) + 2 autres films moins bons (Invasion) sortis en 2007 et 2017, de même que le roman de Jack Finney paru en 1955 dont ces films ont été tirés, sont inspirés d'une nouvelle de Philip K. Dick intitulée The Father-thing (titre français Le Père truqué) paru en 1954.

Je l'ai vu aussi. Mais en 1956 les films évitaient les dénouements trop désespérés, et le film original de Don Siegel, bien que très intéressant, n'échappe pas à la règle de l'époque. C'est dommage qu'il soit gâché par un "happy end" tiré par les cheveux.

Quant au titre français de ce film, L'Invasion des profanateurs de sépultures (sépultures avec un "s" sur l'affiche du film) est aussi stupide que saugrenu, puisqu'il n'est pas question de sépultures dans cette histoire.
Le titre français du remake de 1978, L'Invasion des profanateurs corrige cette erreur.

» 24 Fév 2020 19:09

SEM a écrit:une seule question: pourquoi y'a t'il tant de monde pour vouloir venir à tout prix dans l'enfer capitaliste ?

aux US ils construisent un mur pour empêcher le déferlement...à mettre en parallèle avec le fameux mur qui, protégeait, il fut un temps, et du côté de la porte de Brandenburg, le paradis socialiste...

L'enfer capitaliste ? Personne ne souhaiterait y être condamné.
Quand Georges Marchais s'est présenté à Saint-Pierre pour être admis au paradis ou au purgatoire, celui-ci lui dit :

- St-Pierre : Le paradis ? Vous n'y pensez pas ? Le purgatoire, non plus. Tout au plus avez-vous le droit de choisir entre l'enfer communiste et l'enfer capitaliste. Que choisissez-vous ?

- Georges Marchais : L'enfer communiste.

- St-Pierre : Ah donc, même après la mort vous restez fidèle à vos convictions de toute votre vie...

- GM : Non, mais dans un enfer communiste je suis sûr que les chaudières ne marcheront pas.