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Réchauffement climatique

Message » 18 Déc 2017 21:26

Kolian a écrit:
Joich a écrit:Et si au lieu de chercher des solutions pour conserver un mode de vie qui n'est pas pérenne on cherchait plutôt à régler le problème à la base? Kolian a raison: relocaliser les productions au plus proche des consommations, c'est plutôt vers cela qu'il faut tendre. Et d'ailleurs, mon cher Kolian, la taxe carbone ( :ane: ) est un outil de cette relocalisation :thks:


La TAxe carbone dans notre modèle social et fiscal ne marche pas.

Tu rajoutes juste une n-ième taxe qui pénalisera plus les entreprises française qu'étrangère.
Et je ne parle même pas que dès que l'Etat touche du pognon d'une taxe ( pognon pris aux français de sur-croix ) il va s empresser de le dépenser ailleurs que l'idée initiale.

La relocalisation en France doit aussi passer par une vraie diminution du niveau des prélèvements. Sinon la relocalisation se fera sur d'autre pays de la zone euro.


La taxe carbone devait être un élément de fiscalité européenne pour sortir du pétrole car cette sortie est nécessaire pour deux raisons:
- 1. le pétrole et les hydrocarbures de manière générale sont au coeur de la question climatique
- 2. elle permettait d'anticiper les hausses qui se produiront de toute manière, et qui conduiront de toute manière à ce que tu décris à juste titre: l'effondrement de notre compétitivité.

Le pétrole pilote l'économie mondiale, en sortir est une nécessité absolue (sans parler des points de tension géopolitiques qui se cristallisent autour des pays producteurs). La taxe carbone permettait de motiver le changement par l'anticipation d'un surcoût qui arrivera, et de sortir des recettes pour adapter le système à l'après pétrole. Personne ne veut du remède. Ouais, la chimio, ça file la chiasse et la gerbe. Mais si ça peut éviter de crever, ça reste à réfléchir.
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Message » 18 Déc 2017 22:07

Robert64 a écrit:
SEM a écrit:...
Admettons qu'un programme de recherche soit lancé sur la propulsion à voile d'un bateau de charge, on s'intéressera à de nombreux domaines de la science et des techniques, qui aboutiront peut être à une impasse (comme pour le moteur sus-nommé), mais permettront des avancées dans bien des domaines, qui permettront peut-être des débouchés autres.

Je reste simplement scotché au fait qu'un bateau à voile est capable de faire le tour du monde à 70 kmh de moyenne, et qu'en plus, et comme il a battu le précédent record de plusieurs jours, qu'on n'est pas encore dans la partie de la courbe asymptote ou le gain est infinitésimal !
il y a là des progrès tout à fait remarquable, et je m'étonne simplement qu'il ne puisse pas y avoir des retombées qui vont bien au-delà d'un bateau de course !

Oui, on peut le dire comme ça. D'ailleurs on dit bien qu'Airbus est une retombée du programme Concorde. En langage politiquement correct, un échec ça s'appelle "une expérience dans laquelle on a beaucoup appris"
Je blague un peu, mais il ne faut pas oublier que tout le fric que tu claques dans un programme qui ne débouche pas, tu ne le mets pas ailleurs et je ne suis pas sûr que les retombées compensent.
Pour l'aspect énergétique, je rappelle pour faire un peu de provoc' que le Charles de Gaulle, porte avion de 43 000 T, emporte quelques centaines de kg de U235 qui lui assurent.... 7 ans et demi de propulsion. :siffle:
A+


Pour concorde, c'est quand même pas faux non plus. pas mal de technologies issues de concorde se sont retrouvées dans airbus.
Et Concorde n'a jamais été un échec.
Il a été plombé commercialement par les américains, pas fichus d'en pondre un. Et qui ont tout tenté pour l'empêcher de voler
Dernière édition par beb le 18 Déc 2017 22:10, édité 1 fois.

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Message » 18 Déc 2017 22:09

Joich a écrit:
Kolian a écrit:
La TAxe carbone dans notre modèle social et fiscal ne marche pas.

Tu rajoutes juste une n-ième taxe qui pénalisera plus les entreprises française qu'étrangère.
Et je ne parle même pas que dès que l'Etat touche du pognon d'une taxe ( pognon pris aux français de sur-croix ) il va s empresser de le dépenser ailleurs que l'idée initiale.

La relocalisation en France doit aussi passer par une vraie diminution du niveau des prélèvements. Sinon la relocalisation se fera sur d'autre pays de la zone euro.


La taxe carbone devait être un élément de fiscalité européenne pour sortir du pétrole car cette sortie est nécessaire pour deux raisons:
- 1. le pétrole et les hydrocarbures de manière générale sont au coeur de la question climatique
- 2. elle permettait d'anticiper les hausses qui se produiront de toute manière, et qui conduiront de toute manière à ce que tu décris à juste titre: l'effondrement de notre compétitivité.

Le pétrole pilote l'économie mondiale, en sortir est une nécessité absolue (sans parler des points de tension géopolitiques qui se cristallisent autour des pays producteurs). La taxe carbone permettait de motiver le changement par l'anticipation d'un surcoût qui arrivera, et de sortir des recettes pour adapter le système à l'après pétrole. Personne ne veut du remède. Ouais, la chimio, ça file la chiasse et la gerbe. Mais si ça peut éviter de crever, ça reste à réfléchir.


T'en as pas parlé à USB, il te sortirait qu'il vaut mieux crever...

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Message » 19 Déc 2017 13:31

:lol:
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Message » 19 Déc 2017 19:26

Joich a écrit:
Kolian a écrit:
La TAxe carbone dans notre modèle social et fiscal ne marche pas.

Tu rajoutes juste une n-ième taxe qui pénalisera plus les entreprises française qu'étrangère.
Et je ne parle même pas que dès que l'Etat touche du pognon d'une taxe ( pognon pris aux français de sur-croix ) il va s empresser de le dépenser ailleurs que l'idée initiale.

La relocalisation en France doit aussi passer par une vraie diminution du niveau des prélèvements. Sinon la relocalisation se fera sur d'autre pays de la zone euro.


La taxe carbone devait être un élément de fiscalité européenne pour sortir du pétrole car cette sortie est nécessaire pour deux raisons:
- 1. le pétrole et les hydrocarbures de manière générale sont au coeur de la question climatique
- 2. elle permettait d'anticiper les hausses qui se produiront de toute manière, et qui conduiront de toute manière à ce que tu décris à juste titre: l'effondrement de notre compétitivité.

Le pétrole pilote l'économie mondiale, en sortir est une nécessité absolue (sans parler des points de tension géopolitiques qui se cristallisent autour des pays producteurs). La taxe carbone permettait de motiver le changement par l'anticipation d'un surcoût qui arrivera, et de sortir des recettes pour adapter le système à l'après pétrole. Personne ne veut du remède. Ouais, la chimio, ça file la chiasse et la gerbe. Mais si ça peut éviter de crever, ça reste à réfléchir.


Une taxe ( une de plus ) pour inciter à un changement de modèle économique :lol: :lol: :lol:

Si on veut sortir des hydrocarbures il faut une solution alternative qui soit économiquement plus intéressante...Tout le reste c'est de la branlette cérébrale de la part de gens qui ne mettent jamais un pied dans l'économie réelle.

Ca me fait penser aux délires de la député de ma circo avec la "redynamisation" des centres anciens...Des paroles totalement déconnecté de la réalité de la vie des Français.
Kolian
 
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Message » 19 Déc 2017 20:58

beb a écrit:Après sur le record de gabart, faut aussi parler de "chance".
Il a choisi quand il partait, il a choisi par où il passait, et il a eu un bol monstre au niveau météo (le train de saloperies qui nous arrive dessus depuis 1 mois l'a aidé à remonter).
Et il n'avait pas d'imposition de jour d'arrivée
Et il a un bateau fait pour déjauger capable de générer du vent relatif et d'aller plus vite que le vent


je citerai un autre record : la toyota qui a pulvérisé le record du circuit du Mans a eu beaucoup de bol aussi
- vent dans le bon sens (arrière dans les Hunaudières, de face dans les virages rapides)
- aspiration pile poil au bon endroit à la sortie des 2 chicanes (2 à 3s de gain à cause de la limitation de conso)
- pas de trafic

En navigation du commerce
- tu ne choisis pas dans quel sens tu tournes autour de la terre
- tu ne choisis pas quand tu pars
- tu as des impositions en terme d'arrivée
- le but n'est pas de déjauger mais de transporter un max et le carbone pour une structure de cargo...

Et autant gabart avec son voilier avait la possibilité de précéder les tempètes dans le grand sud, autant un navire de commerce à voiles... (Et voir ce qui a pu se passer au vendée globe, quand tu cherches du vent t'en as souvent beaucoup plus qu'attendu.
Tiens un copain de gabart vient de perdre son bateau dans une tentative vers l'ouest...

Je pense perso qu'il y a moyen de faire des économies d'énergie à partir de l'utilisation de voiles type Kite (d'ailleurs les records de vitesse à la voile c'est avec ce type de voiles. Vu le bordel que c'est de gérer des mâts avec des voiles, tant en terme de tenue mécanique que de
gestion du lest, j'y crois beaucoup moins.
http://www.20minutes.fr/planete/2148587-20171011-inventent-aile-tractera-demain-navires-rendra-plus-ecolos

Pour les éoliennes pour récupérer de l'énergie. Vu l'entropie, si tu récupères de l'énergie vus les rendements t'en restitues moins.
Et donc si vent de face, tu retires moins d'énergie de l'eolienne que ce que tu consommes pour lutter contre sa trainée. Donc c'est pas rentable. ca marche si t'es en vent latéral et ou arrière


merci beb pour ton intervention plus qu'intéressante ! :D

Je m'intéresse depuis toujours aux choses de la mer, mais la voile kite je ne connaissais pas !

et ben voilà une avancée qui va exactement dans le sens attendu, et je suis sûr que de telles solutions, combinées à d'autres, vont apporter d'importantes économies pour le futur, ou peut être par exemple la vitesse sera moins importante que le coût de l'énergie...pourquoi aurait on besoin à tout pris de relier 2 ports à 20 noeuds de vitesse ?
bien sûr que les délais de livraison sont importants, mais si demain la réalité sera qu'une livraison rapide coûtera 2 fois plus cher qu'une lente, on verra ce que choisira le client.
SEM
 
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Message » 19 Déc 2017 21:14

Kolian a écrit:Si on veut sortir des hydrocarbures il faut une solution alternative qui soit économiquement plus intéressante...Tout le reste c'est de la branlette cérébrale de la part de gens qui ne mettent jamais un pied dans l'économie réelle.

Ca me fait penser aux délires de la député de ma circo avec la "redynamisation" des centres anciens...Des paroles totalement déconnecté de la réalité de la vie des Français.

Mais c'est déjà moins cher, j'ai déjà posté plusieurs articles en ce sens, ce qui freine en France ce sont nos politiques et les lobbies, en commençant par notre 1er ministre et sa centrale à Charbon au Havre, la même chose qu'Ayrault et son aéroport...
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Message » 19 Déc 2017 21:26

Non, pour faire rouler des voitures et des camions sur 1000km, voguer des bateaux ou voler des avions, on n'a pas trouvé mieux que le pétrole.

Sauf que si on attend un carburant qui n'émette pas de CO2, qui soit aussi concentré que le pétrole, et massivement disponible à des prix voisins de ceux du pétrole, nous risquons d'attendre longtemps.

Et le problème, c'est que nous n'avons pas le temps. Parce que les fluctuations du pétrole sont la cause principale de la crise qui a débuté en 2006/2007 et qui ne fera que revenir à intervalles plus ou moins réguliers, et avec des intensités plus ou moins marquées, et que ces fluctuations sont dues à une stagnation puis à une baisse des volumes disponibles. Donc cela va se répéter et s'aggraver. Ensuite parce que le changement climatique est l'urgence écologique majeure. Si on ne veut pas que la moitié des habitants du pourtour méditerranéen déboule chez nous dans les 20 ou 30 ans qui viennent, il faut limiter le réchauffement, et cela passe par l'abandon du pétrole (et du charbon).

Donc il faut anticiper. En attendant une solution alternative crédible, nous allons juste subir la contrainte. Donc le chômage et la misère seront là quand-même. Taxe carbone ou pas taxe carbone. Et nous n'aurons pas un radis pour s'adapter.
Joich
 
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Message » 20 Déc 2017 9:57

OK je parlais pour la production d'élec pas pour les énergies en général, mais si on commençait déjà par ça...
Loug
 
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Message » 20 Déc 2017 9:57

Pour le transport maritime y a pas mal de recherche sur le retour des voiles :wink:
Loug
 
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Message » 23 Déc 2017 12:01

Sans être qualifié pour juger et encore moins compétent pour affirmer ni infirmer ces dires, j'ai néanmoins trouvé ce texte sur le net qui m'a paru intéressant et pertinent... je le post brut de brut... (je l'ai juste un peu arrangé et remis en page pour le rendre un peu moins rébarbatif)


Ce n’est pas moi qui le dit, je cite Carlos Tavares (patron de PSA)

Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d'aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.

Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n'est pas aussi beau que ça en a l'air, sur le recyclage des batteries, l'utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge. Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?

Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ? Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?

Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ? Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ?

Je m'inquiète en tant que citoyen, parce qu'en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels.



STÉPHANE LHOMME
Directeur de l’Observatoire du nucléaire
- Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.
La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO² qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO² qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !

AFP/DANIEL ROLAND


Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diésel.

Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par le gouvernement (Elaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013).
Sachant que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint. De plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre, alors que la voiture thermique émet son CO² au fil des ans… Par ailleurs, il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines. Mais, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel ». La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !

- A 80 % nucléaire
Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique. L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié. Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un cout d’environ 70 milliards d’euros. Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une borne :
– le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 euros par véhicule, souvent complété par une prime de la région.
La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces véhicules sont très chers : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés.
En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années.
Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux d’écriture ; l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité environnementale. Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture diésel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé…
Dans la même veine mais moins délicatement dit….
Que tu aies une voiture « diésel » ou non, lis ceci : C'est une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du spectacle: La paranoïa du diésel ne concerne que les automobilistes !!! Les Poids lourds, Autocars, Navires, sont exclus ! Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diésel, il faut leur révéler les données de l’'industrie maritime qui a démontré qu'en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’'automobiles de la planète. Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils brulent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe.
Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brule environ 900 litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France.
Les milliers d’avions qui sillonnent le ciel et dont la consommation par passager et par km parcouru est 3 fois plus nocive pour le climat que l’automobile.
Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
- Mais pas d’affolement, Hulot va certainement sauver la planète en collant une nouvelle TAXE sur les seuls véhicules diésel .... et affaiblir un peu plus notre industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée.
Cela prouve également que les journaleux sont achetés par le pouvoir pour la boucler et nous laver les cerveaux.

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Message » 23 Déc 2017 14:05

La question du diesel est une mauvaise question. Quand on raffine du pétrole, on obtient du gasoil dans des proportions qui avoisinent les 20 ou 25% de mémoire. Croire qu'on va s'en passer en interdisant de l'utiliser dans les voitures de M. tout le monde est idiot. Aucun industriel du pétrole n'ira foutre ces 25% à la mer. Sans compter que le gros problème du diesel, ce sont les particules fines. Plutôt pas trop mal captée par les derniers filtres à particules. Pour ce qui est du CO2, il est mois émissif que l'essence.

Idem pour la question de l'électrique. Effectivement, tous les points évoqués dans l'article sont sous-évalués par les médias. Voiture électrique = voiture verte. Là encore, on cherche à conserver à tous prix la voiture alors que par une adaptation de notre modèle de déplacement nous en aurions bien moins besoin. Et tout le fric qu'on met dans l'électrique, on pourrait le mettre ailleurs. D'autant que pour l'heure, la voiture électrique pour les petits déplacements des CSP+, c'est précisément là où il n'y a pas besoin de voiture. Du tout. En ville.

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Message » 23 Déc 2017 16:19

Les 500 000 bateaux de plaisance en France, je veux bien y croire, par contre leur impact est négligeable. De mémoire il me semble que chaque bateau sort en moyenne largement moins de 10 fois par an. C'est d'ailleurs d'une grande tristesse que de voir tous ces bateaux qui se délabrent dans les ports, la plupart du temps propriété de personnes âgées qui n'ont plus le courage (car les amis sont partis) ou la force physique d'en faire, et encore moins le courage de le vendre :-? .
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Message » 23 Déc 2017 20:48

papinova a écrit:Sans être qualifié pour juger et encore moins compétent pour affirmer ni infirmer ces dires, j'ai néanmoins trouvé ce texte sur le net qui m'a paru intéressant et pertinent... je le post brut de brut... (je l'ai juste un peu arrangé et remis en page pour le rendre un peu moins rébarbatif)


Ce n’est pas moi qui le dit, je cite Carlos Tavares (patron de PSA)

Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d'aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
Il pousse un peu, là! Il y a au moins 20 ans que l'on demande aux constructeurs d'y aller, mais nos deux nationaux ont beaucoup, beaucoup traîné les pieds. Je me souviens d'un exposé du ministre des transports Gayssot à La Rochelle. Mais il est vrai aussi que les incitations et les infrastructures ne sont jamais venus. Tout se passait comme si ni l'Etat ni les constructeurs n'y croyaient. D'ailleurs les 106 et Ax électriques de PSA ont fait un flop.
Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n'est pas aussi beau que ça en a l'air, sur le recyclage des batteries, l'utilisation des matières rares de la planète, Il est clair qu'aujourd'hui, malgré tout ce qu'on nous raconte, la technologie des batteries n'est pas prête. S'il se développe un marché de masse, ce ne sera pas avec du Li ion. Peut-être du sodium ion qui ne présente pas cet inconvénient, mais les constructeurs de batteries s'y intéressent-ils vraiment? sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge.
C'est un faux problème, ça: n'importe qui sait faire des convertisseurs qui ne rayonnent pas, suffit d'y mettre le prix. Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ? C'est la grande question qui dépasse le cadre de l'automobile.

Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ? Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ? Voir au dessus

Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ? Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ?

Je m'inquiète en tant que citoyen, parce qu'en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels.



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Texte militant, amha sans intérêt et bourré d'inexactitudes.
- Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.
La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO² qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO² qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !

AFP/DANIEL ROLAND


Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diésel.

Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par le gouvernement (Elaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013).
Sachant que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint. De plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre, alors que la voiture thermique émet son CO² au fil des ans… Par ailleurs, il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines. Mais, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel ». La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !

- A 80 % nucléaire
Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique. L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié. Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un cout d’environ 70 milliards d’euros. Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une borne :
– le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 euros par véhicule, souvent complété par une prime de la région.
La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces véhicules sont très chers : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés.
En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années.
Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux d’écriture ; l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité environnementale. Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture diésel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé…
Dans la même veine mais moins délicatement dit….
Que tu aies une voiture « diésel » ou non, lis ceci : C'est une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du spectacle: La paranoïa du diésel ne concerne que les automobilistes !!! Les Poids lourds, Autocars, Navires, sont exclus ! Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diésel, il faut leur révéler les données de l’'industrie maritime qui a démontré qu'en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’'automobiles de la planète. Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils brulent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe.
Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brule environ 900 litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France.
Les milliers d’avions qui sillonnent le ciel et dont la consommation par passager et par km parcouru est 3 fois plus nocive pour le climat que l’automobile.
Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
- Mais pas d’affolement, Hulot va certainement sauver la planète en collant une nouvelle TAXE sur les seuls véhicules diésel .... et affaiblir un peu plus notre industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée.
Cela prouve également que les journaleux sont achetés par le pouvoir pour la boucler et nous laver les cerveaux.
Robert64
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Message » 23 Déc 2017 21:14

Je reste pour ma part persuadé que la voiture automobile, cad le fait de se déplacer avec une caisse de 2X6 mètre (au pif, merci de votre compréhension) pesant une tonne, pour une personne seule le plus clair du temps, et mue par un moteur de plus de 100CV, est une hérésie.
Cette folie existe depuis depuis les années 60 (avant c'était pas du même niveau), et c'est juste qu'un cul de sac qui par une espèce d'absence de vision stratégique nous a amené à supprimer des infrastructures (transport en commun)qui ont coûté cher à produire et coûteront encore plus cher à remettre en place si jamais c'est nécessaire.
c'est une misère que de voir ces millions d'automobilistes entassés sur des artères pas faites pour de tels flux, perdre leur temps, gaspiller de l'énergie pour le roi de prusse, et user leurs nerfs pour rien...
Si c'était un individu qui était à l'origine de cette catastrophe, on l'enduirait de goudron (s'il en restait :ko: ) et on le roulerait dans les plumes...
mais on est tous coupable de cette hérésie...

comment s'en sortir, et retrouver des moyens vertueux (qui existent !)

en même temps, à la prochaine crise pétrolière, tout ce bazard va partir en javelle
SEM
 
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