poilau a écrit:L'opposition ne voulait pas le report, mais c'était jeudi après-midi, et Macron ne devait annoncer à 20H que la fermeture des écoles à partir du lundi suivant et la fin des rassemblements de plus de 1000 personnes. Samedi soir quand il a été décidé de fermer les bars et restaurants les conditions avaient radicalement changé et il était évident que l'annulation des élections s'imposait.
La responsabilité du gouvernement dans ce choix est totale. Certains dirigeants devront rendre des comptes.
Qu'est-ce que tu racontes comme conneries... incroyable une telle mauvaise foi !
"L'opposition ne voulait pas le report" c'est un euphémisme. Elle y était
viscéralement opposée tant elle avait hâte de voir la majorité LREM recevoir une
"monumentale raclée" selon l'expression d'André Chassaigne (PC), ou une
"débâcle électorale" selon Christian Jacob (Président des LR).
Gérard Larcher (Président du Sénat, LR), Christina Jacob (Président groupe LR à l'Assemblée), Danielle Simonet et Daniele Obono (LFI), Gilbert collard (RN), Julien Bayou (Secrétaire national d'Europe-Ecologie-Les Verts)... entre autres, ont exprimé publiquement et fermement au nom de l'opposition de droite et de gauche qu'ils ne voulaient pas d'un report des élections municipales. C'est ici :
posting.php?mode=quote&f=9&p=180221896- Gérard Larché, (Président Sénat LR) :
"Surtout pas ! Je souhaite que nous n’en arrivions pas là et si on en arrivait à cette décision, elle devrait être collective. Un report nécessiterait probablement une loi. Si vous reportez les élections alors je dirai publiquement que je suis totalement opposé à ce report”.- Christian Jacob, (Président LR) :
"Le report des élections, c’est un coup d’Etat, un coup de force institutionnel, c’est l’utilisation de la crise sanitaire pour éviter une débâcle électorale.”- Danielle Simonet, Daniele Obono, (LFI) :
“Ce serait un coup de force anticonstitutionnel”.- Gilbert Collard, (RN) :
"Un report du scrutin de dimanche ne servirait à rien".- Julien Bayou (EELV) :
"Dans une situation de crise, il faut être prudent, mais cela n’empêche pas d’aller voter. Il n’est pas normal qu’à quelques encablures d’une telle échéance, Emmanuel Macron ait pu imaginer seul de les reporter".Pour passer outre les oppositions, il fallait utiliser l'article 16 de la Constitution donnant les pleins pouvoirs au Président (
comme de Gaulle l'avait utilisé une fois pendant la guerre d'Algérie) et c'était bien avant le jeudi après-midi (11mars) qu'il aurait pu le faire.
Et toi tu viens nous dire que, le samedi 14 mars, soit la veille du scrutin, Macron aurait dû annuler les élections malgré tous les désaccords et les accusations d’inconstitutionnalité formulées à cor et à cri par les oppositions de droite et de gauche depuis plusieurs jours... et même encore 3 jours avant le scrutin !poilau a écrit:La responsabilité du gouvernement dans ce choix est totale. Certains dirigeants devront rendre des comptes.
La responsabilité des oppositions, surtout celle des LR, est encore plus importante que celle de Macron.
Certes, Macron aurait du envoyer ch... tout le monde et reporter les élections (même s'il n'en avait pas constitutionnellement le droit), mais pas la veille au soir du scrutin !...
Toi-même tu aurais été le 1er à accuser Macron s'il avait reporté les élections. Tu l'accuses déjà de dictature pour avoir décrété un confinement que tu désapprouves... et que tu ne respectes pas.
Ton irresponsabilité est totale. Tu devras rendre des comptes.