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Asservissement d'un HP: initiation aux Cfbv, et Cfbi

Message » 20 Juil 2022 14:41

Bonjour,
Ce fil a pour objet de démystifier la technologie de l'asservissement en pression des HP.
Pour y parvenir, je suis en train de développer un kit permettant de réaliser une enceinte asservie suivant les modes Cfbv (Cinétic feedback le v signifiant que l'amplificateur est du type tension entrante -> tension sortante) et Cfbi (Cinétic feedback le i signifiant que l'amplificateur est du type tension entrante -> courant sortant) Les deux fonctionnent différemment.
Afin de bien discerner les possibilités d'un asservissement, j'ai opté pour un premier jet sur le contrôle d'un HP de 5" de chez Peerless: Le HDS-135F25CP03-04 en stock chez TLHP. L'amplificateur est un LM3886, dont la disponibilité, en cette période de crise, est moins évidente.
Afin de faciliter les comparaisons de mode, les modules Cfbv et Cfbi seront interchangeables. Ils ont un circuit commun, le convertisseur tension d'entrée -> tension image de la vitesse à contrôler. Je reviendrai sur la signification et le rôle de ce circuit.
Ceux qui chargeront Microcap V12 pourront bénéficier des documents développés à cet effet et modifier les paramètres majeurs du HP au profit du HP de leur choix. L'ensemble des valeurs nécessaires aux circuits se mettant automatiquement à jour. Ce soft est gratuit, un lien permettant de le charger est présent sur mon blog.
Pour les autres, je vais devoir réaliser un tableau Excel qui donnera les valeurs requises, mais ne permettra pas de visualiser les performances, ni faire le choix de l'ampli ad hoc.
La connaissance du fonctionnement intime du HP et sa boite close, de leur représentation par analogie, d'une idée de ce qu'est un servomécanisme ne peuvent qu'aider à la compréhension. Des documents sont disponibles sur mon blog. Son accès est immédiat à côté du voyant de présence et MP de l'un de mes messages.
En dehors de ça, l'optimum serait que les spécialistes d'une discipline aide ceux qui ne le sont pas. Réaliser une enceinte peut faire appel à de nombreux corps de métiers, Soyons au service les uns des autres.

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Première idée d'asservissement en pression d'un HP. Le principe consiste à comparer, le signal de sortie d'un microphone (micro) placé au plus près de la membrane d'un HP, au signal entrant . Ce signal résultant, peut être considéré comme un signal d'erreur, à la condition que la chaine de retour (celle qui correspond au signal fournit par le micro, tracée en rouge)reste en relation , même partielle, avec le signal entrant.
Image
La partie tracée en noir correspond à ce que l'on appelle "la chaine directe". Le signal d'erreur n'étant pas appliqué (déconnecté), fait correspondre la chaine de reproduction à celle d'une installation traditionnelle.
Le signal d'erreur appliqué, le système de retour (tracé en rouge), étant supposé parfaitement étalonné, boucle le système et le fait s'apparenter à un organe de contrôle,ou servomécanisme, ou encore asservissement.
Ce schéma de base n'est pas vectorisé, autrement dit les grandeurs qui l'animent ne sont pas apparentes, pas plus les transferts opérés, ce qui fait que son analyse ne reste qu'intuitive. Rien ne nous montre ses qualités ou ses défauts. Une chose est claire, le signal électrique appliqué, auquel est retranché le signal d'erreur, puis appliqué à l'entrée de l'amplificateur, dont la sortie est reliée au HP, transcrit le signal électrique de sortie de l'amplificateur en pression sonore.
La pression sonore est-elle à l'image du signal entrant ? Rien ne permet de l'affirmer et encore moins d'en qualifier les effets.
Sans approfondir le rôle de chacun des éléments qui constitue le système, il est impossible de cerner finement le résultat résultant de leur assemblage.

esscobar a répondu
C'est assez difficile d'utiliser ce genre de système, car la distance et la SD du HP influence énormément la réponse, plus un HP est de grand diamètre et plus le microphone est près de la membrane moins la mesure est fiable en montant en fréquence car il y a une perte de niveau dans ce genre de mesure en augmentant en fréquence

Tant que l'on considère que le HP fonctionne en piston, et que le micro (supposé momentanément parfait) est placé dans sa zone de Fresnel, qu'il est à une distance très supérieure au déplacement max de la membrane, la prise de son peut être considérée correcte. Mais, la présence du dôme, dont le rayonnement diffère de celle d'un piston, est un problème à considérer. Les dômes inversés en réduisent l'influence.
Et puis cette distance est la cause d'un retard moyen (délai) t=dhm/c de la prise de son du HP par le micro. dhm est exprimé en mètre, c, la célérité sonore en m/s. Ce qui motive la nécessité d'une grande distance de prise de son est que le délai instantané dépend aussi du déplacement xd instantané de la membrane. On peut l'écrire ti= (dhm-xd)/c ou ti=t - (xd/c). Le rapport xd/c implique une erreur de lecture de la pression sonore du HP vers le micro.
Elle est minimisée si t le temps moyen de prise de son est bien plus grand que celui xd/c dû au déplacement Xmax de la membrane, ce qui signifie aussi que dhm doit être bien supérieur à Xmax. ( dhm >>Xmax)
De plus, la célérité sonore c dépend de l'état du milieu
Remarque; Les éléments colorés en rouge sont à définir. Ils le seront dans les documents qui concernent le HP et sa boite close, en cours de refonte.

En résumé les conditions, pour que la lecture de la pression délivrée par la membrane soit satisfaisante, sont trop contradictoires pour continuer dans ce sens. D'autant qu'en supprimant l'espace qui règne entre le HP et le micro, le délai de transmission, cause d'incertitudes et dysfonctionnements, est supprimé.

Ce qui conduit à ce schéma de base dans lequel, les grandeurs et transferts apparaissent .
Image
Dans lequel;
Vi ..........; est la tension d'entrée. Elle est pour un servomécanisme, la consigne,
Via ........: la tension d'entrée de l'amplificateur,
Amp ......; le gain en tension de l'amplificateur. Il est définit par le rapport entre sa tension de sortie et sa tension d'entrée. Amp=Vsa/Via.
Il existe d'autres formes d'amplification. Pour le Cfbi ce sera la transconductance gamp=Isa/Via qui dominera.
Vsa, Isa .: les tensions et courants délivrées par l'amplificateur et appliquées au haut parleur
Pa ........: la pression acoustique délivrée par le HP. Elle est transmise au milieu ambiant, qui la transporte jusqu'aux oreilles de l'auditeur distant.
Thp .....: la fonction de transfert du HP. Elle est rapport entre la pression exercée par le HP sur la tension électrique présente à ses bornes. Thp=Pa/Vsa
Il est très possible de la caractériser à travers le courant Isa fournit par l'amplificateur et le débit d'air (flux de vitesse) du HP.
Pr .......: la pression récupérée par le micro, en opposition de phase, vis-à-vis de l'orientation généralement admise pour un micro et adoptée sur le premier schéma.
Pour un servomécanisme, le micro fait office de capteur
Amc ....: le gain en tension du préamplificateur du micro. Il est suivi par un inverseur de phase pour compenser l'orientation du micro.
Vr .......: est la tension de sortie de l'ensemble préamplificateur micro et inverseur de phase.
epsilon : correspond à la tension d'erreur en sortie du soustracteur qui effectue la comparaison entre la tension d'entrée Vi et la tension de retour Vr.
Afin de d'ajuster la tension Vr sans modifier la chaine directe, le gain Amc est variable. La flèche oblique l'indique.
Tel quel, ce montage est imparfait. Il n'a que pour avantage de montrer que le capteur doit être le plus solidaire possible de l'élément à contrôler. Il laisse aussi supposer que le capteur est capable de reproduire fidèlement, sous forme électrique, le vecteur majeur à contrôler. Sachant que le dit vecteur, ici la pression, appartient au domaine de l'acoustique. La connaissance de son facteur de conversion km=Vm/Pa est nécessaire. Elle correspont à une valeur moyenne du transfert du micro, ou selon le fabricant d'une veleur du transfert à une fréquence fixe (en génaral 500Hz) Dans le cas d'un micro, le facteur km correspond à sa sensibilité. Dans cette approche, le micro va vite disparaitre, pas les vecteurs. Ce sont les analogies électro, mécano, acoustique qui permettent d'établir les liens entre les trois domaines et ainsi n'avoir à travailler qu'avec les éléments et lois d'un unique domaine, qu'est celui de l'électricité.

Zone de Fresnel Le mode de propagation sphérique correspond à de nombreuses sources sonores. Un haut-parleur agit différemment. Il se comporte comme un piston. La progression de l'onde sonore émise peut être décrite en deux zones. La zone de Fresnel qui est la zone de champ proche du haut-parleur et la zone de Fraunhofer qui est la zone de champ lointain.
La source, le piston génère une onde plane qui est conservée dans la zone de Fresnel. Dans cette zone, son intensité sonore (analogue à une puissance) ne varie pas en fonction de la distance. Autrement dit, elle se propage dans un cylindre fictif dont le diamètre Dd est celui du diaphragme du HP. La longueur Lf de ce cylindre, est: Lf=Dd²*F/2.c ; F est la fréquence du signal et c la célérité de l'air. La longueur de la zone de Fresnel dépend donc du carré du diamètre du HP, de la fréquence, et de la célérité sonore. cette dernière dépendant de l'état de l'air (température, hygrométrie, pression atmosphérique).
Au delà de cette distance, la propagation devient progressivement sphérique.
Pour un HP dont le diamètre radiant est de 30cm à 50Hz,et une célérité de 340m/s, la longueur de la zone de Fresnel est de 6,6mm. A 500Hz de 66mm.


le_flo_comtois :interroge
Intéressant, mais je suppose que la forme de la membrane - non plane - et le dôme central viennent bien compliquer les choses, tout en conservant le principe et l'ordre de grandeur ?
Tu as raison et ta question est très pertinente.
Un exemple type est le T215 de chez Supravox dont le profil de membrane est exponentiel, ce qui le fait échapper à la simplification qui consiste à considérer la membrane comme un piston.
Pour les HP à membranes coniques, en fait tronconique, le fabricant choisit la conicité de la membrane en fonction de la célérité du matériau qui la compose, afin que le front d'onde à la grande base du tronc de cône soit plan. Pour que le front d'onde sortant soit pistonique (en réalité torique), Il faut que le temps de propagation dans l'air, sur la hauteur du cône ou tronc de cône, soit égal au temps de propagation dans le matériau sur la longueur de l'apothème (la partie oblique) du cône ou tronc de cône. tmat=tair; tmat étant le temps de propagation dans le matérau et tair celui dans l'air tmat=Lapothème/cmat et tair=h/cair.; cmat célérité du son dans le matériau et cair dans l'air. En partant de l'égalité entre les temps de propagation, on déduit l'angle qui définit la conicité du HP.
tair=tmat <=> h/cair=Lapothème/cmat <-> h/Lapothème = cair/cmat ; or, h/Lapothème correspond au cosinus du demi angle au sommet du cône. L'angle au sommmet a= 2.arccos( h/Lapothème)
Pour le dôme, c'est une autre histoire. En l'imaginant solidaire de la petite base du tronc de cône, sachant que son mode de rayonnement est différent d'un piston, il. perturbe le raisonnement mené en mode pistonique.
Parler de mode pistonique est une simplification. Rentrer dans le gras est ardu et lourd de conséquences. J'en ai commencé la rédaction dans la refonte du chapitre HP. Momentanément, il est préférable de négliger la présence du dôme et ne l'aborder qu'en toute fin de cette initiation.

Cette figure illustre, la conicité de la membrane et les zones de propagation de l'onde sonore générée par le supposé piston. Pour faciliter la compréhension, la membrane est supposée parfaitement conique.
Image

Les transferts opérés étape la plus difficile. Si vous la franchissez c'est presque gagné

J-C.B interroge
Que pensez-vous du fait que le HP qui reçoit un signal électrique, le restitue en pression acoustique. Comment l'expliquer ? Comment le quantifier ?
De la même manière, comment un HP soumis à une pression acoustique, voit apparaitre une tension électrique à ses bornes ? Comment l'expliquer, comment le quantifier ?
Existe-t-il une relation de cause à effet entre les deux phénomènes observés ? Si oui comment l'interpréter, comment l'exploiter dans le cadre de ce fil ?


En réponse : le_flo_comtois
Je me lance :
1- la bobine reçoit une puissance électrique
2- elle génère un champ magnétique
3- placée dans le champ de l'aimant elle subit donc une force
4- Newton nous dit que la force génère une accélération
5- donc un déplacement de la bobine + membrane
6- ce déplacement génère une onde sonore
Tout cela est réversible
C'est un bon fil directeur,
En reprenant chacun de tes points, en me limitant momentanément au réseau électrique sachant qu'un HP possède 3 domaines (ou réseaux) distincts interdépendants, à savoir l'électrique, le réseau mécanique et le réseau acoustique. Les deux autres réseaux seront décrits par la suite.
1- Cette puissance instantanée délivrée par l'amplificateur, est caractérisée par la tension instantanée appliquée aux bornes électriques (Cfbv), de son réseau électrique. Ou d'un courant non moins électrique issu d'un générateur de courant destiné à parcourir ledit réseau(Cfbi). La partie purement électrique est composée d'une inductance résistive qui peut être apparentée à une inductance pure en série avec une résistance pure aussi. La bobine baigne dans un champ magnétique d'induction B exprimé en Tesla (anciennement en Gauss 1T=10 000G)
La résistance Re consomme de l'énergie, qu'elle transforme en chaleur. Alors que la bobine à travers la longueur l du fil conducteur (de l'électricité et de la chaleur) qui la constitue et du courant instantané qui la parcourt
-(2) provoque avec l'induction B une
-(3) force instantanée mécanique axiale du HP fmo=B.l.i, découverte et quantifiée par Laplace, appliquée aux éléments mécaniques du HP.
-(4) Cette force engendre le déplacement (x) de la bobine à une vitesse (v) et une accélération (g) car le mouvement donc la vitesse sont continument variables. Cette force fmo est transmise à tous les éléments mécaniques du HP concernés par la transformation du signal électrique entrant en pression sonore sortante.
Mais, La vitesse v du mouvement engendre une force contre électro motrice (fcem) dans le réseau électrique d'entrée qui s'oppose (d'ou le terme contre électro motrice) à la tension électrique d'entrée. Il s'agit de la réaction de la sortie sur l'entrée. Nous n'y sommes pas encore, mais nous nous apercevrons vite que la vitesse v est un vecteur engendré (réseau mécanique) ou reporté (réseaux électrique et acoustique) de ce fait présent sur l'ensemble.
Dans un premier temps, cela permet de voir qu'il existe une passerelle à double sens entre le réseau purement électrique et le réseau mécanique à travers le produit B.l nommé facteur de force. Sans s'appesantir sur son origine, la fcem=-B.l.v. . On peut montrer que le lien bidirectionnel entre les 2 réseaux a les caractéristiques d'un gyrateur de résistance de gyration B.l.
La bobine se meut dans un champ magnétique supposé canalisé dans l'entrefer d'une plaque de champ et d'un noyau. Il s'avère que les variations du champ magnétique provoqués par la bobine sont aussi transmis au circuit magnétique et plus particulièrement au noyau. Ce dernier est parcouru par des courants découverts par Léon Foucault en 1851. Par induction ils créent une autre force conte électro motrice uf dont il faudra tenir compte pour le Cfbv et pas pour le Cfbi.
Un dessin récapitulatif dans lequel:
ue est la tension appliqué au HP, i le courant qui y circule, ure la tension qui apparait aux bornes de la résistance Re, uLe, celle aux bornes de Le, uf la tension image des courants de Foucault, B.l.v la force contre électromotrice, fmo la force transmise au réseau mécanique du HP et v la vitesse instantanée qui anime l'équipage mobile.
Image
Remarque: Le est un composant réactif. l'intégrer dans les calculs nécessite l'emploi des nombres complexes, pas si complexes que ça. Ils seront développés sommairement dans le post 2 de cette page.

Question posée par Esscobar.
Ze représente quoi déjà ?
Ze, dénommée Zeo sur le schéma, représente la résistance purement électrique de la bobine en série avec l'inductance (appelée communément self) Le. Re consomme de l'énergie et la restitue sous forme de chaleur, alors que Le de par ses propriétés électro-magnétiques en baignant dans le champ magnétique présent dans l'entrefer, engendre la force qui crée le mouvement.
Pour donner une idée, le circuit simple d'un générateur de tension sinusoidale (1v d'amplitude Max, à une fréquence F=1kHz) Chargé par un circuit composé d'une résistance R=2 Ohms en série avec une inductance L= 318 µH. Valeur choisie pour que la réactance de la bobine XL=2.pi.F.L à 1kHz soit égale à la valeur de R. Ce circuit équivaut à celui d'une bobine mécaniquement bloquée, sans mouvement ce qui implique que la fcem est nulle. De même les effets des courants de Foucault sont négligés.
Image
En régime établi on peut voir que la tension aux bornes de la résistance suit temporellement le courant i. Il n'en est pas de même avec la tension aux bornes de L qui est en avance d'un temps T/4 sur celui du courant. T=1/F étant la période du signal, cette avance de la tension sur le courant correspond à un angle de phase de 90° En considérant j comme un opérateur de rotation de 90°(Pi/2 radians), l'impédance de l'inductance ZL = j.L.w avec w=2.pi.F
Image
Ce graphe, montre bien, que, quelle que soit la fréquence, la phase de la tension aux bornes de l'inductance L est en avance de 90° sur la tension aux bornes de la résistance. Il en est de même entre une masse mécanique et une résistance mécanique, et de même entre une masse acoustique et une résistance.
Cet autre diagramme, dit de Fresnel, montre la composition des tensions aux bornes de Re et Le ainsi que sa résultante géométrique Uzeo qui n'est autre que la tension appliquée aux bornes du HP, la bobine bloquée (B.l.v=O). La tension Uf image des effet des courants de Foucault est omise. L'angle de phase alpha est celui qui existe entre l'origine des phases, et la tension appliquée.
Image


2° question d'Escobbar
Car dans un système non-asservi, la Fem de l'ampli est au bornes de quoi
Si tu parles de la tension de sortie de l'ampli, elle est appliquée à l'ensemble Re,Le, et fcem le tout en série. Vu qu'il s'agit d'un circuit série, le courant qui circule dans le circuit complet (ou réseau électrique) est commun à tous les éléments.
Bien évidemment, je n'inclus aucun filtre passif qui viendrait s'intercaler entre l'ampli et le HP. La présence du fil qui relie l'ampli au HP est également omise.
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Message » 20 Juil 2022 16:50

J'adorerais maîtriser cette technique de l'asservissement.
C'est aussi compliqué à comprendre que c'est efficace :ko:
J'aurais bien aimé asservir mon 18HP1030 :siffle:
Je vais tâcher de suivre ce sujet au mieux.

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mostivince60
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Message » 20 Juil 2022 16:54

Super initiative !
jcg74
 
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Message » 20 Juil 2022 20:19

mostivince60,
J'adorerais maîtriser cette technique de l'asservissement.
J'espère que ce fil te le permettra.
En ce qui concerne ton HP, je suis totalement ouvert pour t'apporter l'aide nécessaire. Pour le moment, l'essentiel est que tu comprennes le sens de cette techno. Le mécanisme qui en découle t'apparaitra tout seul.
J-C.B
 
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Message » 20 Juil 2022 20:25

jcg7'4,
Super initiative !
Merci!
J-C.B
 
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Message » 20 Juil 2022 20:36

J-C.B a écrit:mostivince60,
J'adorerais maîtriser cette technique de l'asservissement.
J'espère que ce fil te le permettra.
En ce qui concerne ton HP, je suis totalement ouvert pour t'apporter l'aide nécessaire. Pour le moment, l'essentiel est que tu comprennes le sens de cette techno. Le mécanisme qui en découle t'apparaitra tout seul.


Merci pour ton message, il est au combien motivant.

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Message » 21 Juil 2022 10:40

Formidable initiative !
haskil
 
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Message » 21 Juil 2022 18:49

Formidable initiative !
merci !
Mais pour y parvenir, il faut remonter aux bases électriques, mécaniques, acoustique, etc... . Afin que les liens entre ces trois disciplines soient clairs pour le plus grand nombre. Malgré tous les efforts que je ferais, les schémas équivalents et formulations sont indispensables. Tout cela pour dire que poser les notions de manière la plus simple possible prend du temps.
J-C.B
 
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Message » 22 Juil 2022 8:44

J-C.B a écrit:merci !
Mais pour y parvenir, il faut remonter aux bases électriques, mécaniques, acoustique, etc... . Afin que les liens entre ces trois disciplines soient clairs pour le plus grand nombre. Malgré tous les efforts que je ferais, les schémas équivalents et formulations sont indispensables. Tout cela pour dire que poser les notions de manière la plus simple possible prend du temps.

Bonjour,

Il faudra je pense faire preuve de démagogie aussi avec des analogies simples et efficaces, car si les équations sont effectivement utiles, elles peuvent vite par leur côté "abstrait" totalement perdre les gens ! On le voit déjà lorsque l'on explique la mesure à des débuts, il faut vraiment prendre son temps et parfois reformuler différemment pour faire comprendre un concept, une méthode ... :wink:
Esscobar
 
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Message » 22 Juil 2022 10:20

elles peuvent vite par leur côté "abstrait" totalement perdre les gens
Dans les faits, les formules purement algébriques ne sont pas abstraites. Il suffit d'en connaitre le fondement physique et de dialoguer avec elles. Tous ceux qui réalisent leurs enceintes calculent des surfaces et des volumes et à partir d'eux définissent les cotes de construction, avec la difficulté de partir de volumes internes pour arriver à définir les cotes qui tiennent compte des épaisseurs des matériaux. Ces calculs sont à la base de formules qui, à bien regarder, ne sont pas plus simples que de nombreuses formules utilisées en électricité, en mécanique ou en acoustique. Exemple: la loi d'ohm U= R.I dans laquelle le . corresponds au signe * (x) et qui signifie que la tension U aux bornes d'une résistance est le produit de la valeur, en Ohms, de la résistance R par l'intensité I (en Ampère) du courant qui la traverse. Cette formule est aussi compliquée qu'un calcul de surface S=L.l . qui connaissant S et en définissant L par exemple permet de trouver l=S/L ou en définissant l permet de retrouver L=S/l. Ce sont des formules algébriques comme il en existe de nombreuses dans les domaines qui nous intéressent.
Ainsi une pression P ( Pascal) est le rapport d'une force F (Newton) appliquée uniformément sur une surface S (m²) P=F/S. En dialoguant avec cette formule, il est possible de retrouver la force F connaissant P et S, F=P.S ou la surface S en connaissant P et F, S=F/P. etc...
Il m'est possible dans ce que je propose de faire quelques rappels, mais pas de faire un cours de maths, ni un cours de physique, des plus élémentaires. Cela prendrait un temps considérable.
Pour comprendre, il suffit de considérer un phénomène en sachant qu'il est simple et accessible à tous, mais jamais se dire, c'est compliqué, ce n'est pas pour moi. L'une des recettes est de ne pas regarder un mécanisme de manière globale, mais d'analyser chacun des éléments simples qui le constitue, puis d'en analyser progressivement le cumul.
J-C.B
 
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Message » 22 Juil 2022 12:25

Quand les calculs sont simples, les équations pas trop longues ça va ... Mais il faut y aller progressivement !

Avant j'avais un fichier excel pour calculer le volume utile de enceinte en fonction de l'épaisseur des planches, des renforts, de l'évent, du HP ... Car faire, ça avec une équation posée à chaque fois :lol: ...

C'est en cela que les outils nous facilite la vie et évite de devoir refaire 30 fois la même équation chargées

U=R*I, ça va, mais quand je vois ça :

post180756599.html#p180756599

Au secours :siffle:
Esscobar
 
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Message » 22 Juil 2022 14:46

Esscobar a écrit:U=R*I, ça va, mais quand je vois ça :

post180756599.html#p180756599

Au secours :siffle:


Pour le coup, je crois que l'exemple est mal choisi.

Les équations donnent une description quantifiée d'un phénomène, ce qui est bien plus précis que les raisonnements faits en français. On peut toujours expliquer la pensée de Nietzche avec des petits dessins, mais on perdra une partie de l'information. De même on peut décrire une enceinte acoustique avec des phrases, mais on perd une partie de l'information.

Bien souvent la nature des choses est complexe et l'équation n'est qu'une description approchée d'une réalité plus compliquée. Si je décris la chute d'une boule de pétanque d'une hauteur de 5m, je donnerai la formule : z(t) = ho - gt² / 2 plus quelques restrictions (z>0), qui néglige totalement la résistance de l'air parce qu'elle est négligeable. Si je décris la chute libre d'un gugusse qui descend d'un avion, cette limitation ne sera plus valable et je donnerai une description plus compliquée.

Sur un forum d'audio, si quelqu'un demande comment tombe une boule de pétanque, on trouvera toujours quelqu'un pour dire qu'elle tombe de plus en plus vite jusqu'à heurter le sol, ce qui est vrai. Et vous aurez un Jean-Claude qui vous donnera l'équation, ce qui dit la même chose mais en infiniment plus précis. Si vous le chatouillez un peu, il pourra même en tirer l'instant de l'impact et l'énergie déployée par le choc.

Et on trouvera toujours quelqu'un qui est fâché avec les maths, qui dira que les équations ne servent à rien puisque elles ne décrivent pas exactement la réalité, la preuve, celle ci ne tient pas compte de la résistance de l'air ni de la poussée d'Archimède. Le même forumeur, quelque posts plus loin, finira par dire que Jean-Claude n'est pas en connexion avec la réalité et que la force de l'air et la poussée d'Archimède étant vers le haut, la boule de pétanque devrait monter... :hein:

Le trait est un peu exagéré, mais un grand nombre de discussions relève presque de ce niveau pour qui est capable de relier trois lignes de calcul.

Pourquoi l'exemple est-il mal choisi ?

Il me semble bien que le problème posé au départ était que tu obtenais, Pablo, des résultats bizarres en appliquant à des compressions une formule donnant le rendement des HP classiques - ou inversement. L'idée étant que des transducteurs étant de même nature, il ne devrait pas y avoir deux équations différentes.

Or il s'agit de la même chose que la chute libre. Même si le phénomène physique est le même, il est bien trop compliqué de prendre en compte la totalité des phénomènes. Il semble naturel que ce ne soient pas les mêmes composantes qui soient prépondérantes / négligeables quand on fait tomber une boule de pétanque, une plume, un bonhomme ou une navette spatiale, depuis 1m, 100m ou 1000km, et que de fait on n'aboutisse pas à la même formule. Pour le HP à cône vs compression, c'est le même combat, et les formules SIMPLIFIEES sont différentes.

L'équation si compliquée que tu cites est l'équation TOTALE, qui ne néglige aucun phénomène. Elle a été calculée par GoodNoize, dans un but ludique je pense, et pour te montrer qu'elle était en pratique inutilisable, et qu'il fallait mieux utiliser, selon le contexte, les équations simplifiées dans le contexte ad hoc - rien à voir avec le capitaine.

Donc je pense que c'est le parfait contre exemple, qui était là pour montrer qu'en fait on essaie de se montrer un peu plus malins et pragmatiques que ça, que les manipulateurs d'équations ne sont pas des manipulateurs tout court. Bien loin d'être des persécuteurs de drosophiles, ils sont souvent plutôt efficaces parce qu'ils ont l'outil leur permettant de faire la différence entre ce qui est important ou pas. Bref, je ne vois pas comment on peut faire sans.

Les équations décrivent ce qui est, avec une précision raisonnable et si possible maîtrisée. Leur complexité ne dépend pas de celui qui les écrit ou les lit, mais du phénomène décrit et avec quelle précision il est décrit. C'est au lecteur de s'adapter, ou de passer outre si il est dépassé.

L'argument selon lequel on n'a pas besoin d'équations puisqu'on a des outils tels que WinISD ne tient pas : WinISD permet juste de résoudre les équations sans effort et sans même les connaître. C'est "Les équations du Bass reflex pour les nuls".

Or pour l'asservissement nous n'avons pas de WinISD, c'est justement la découverte d'un outil similaire sous Microcap que Jean-Claude propose ici avec TP d'application - si j'ai bien compris son intention. Je suis partant à fond, parce que depuis dix ans, je n'ai pas encore fait l'effort intellectuel de m'y coller. Merci Jean-Claude pour cette initiative.

Flo
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