+1 avec Wakup
Je pense à titre perso que de faire un montage qui permet un fort SPL avec une Fb basse est une bonne base permettant l'égalisation.
Une fois en salle, point de salut sans EQ... au point d'écoute, le but étant de diminuer les modes, de lisser au moins mal la réponse, ça deviendra moins mauvais (pour une position unique que permet l'écoute Hifi), mais la réponse dans le grave est surtout dépendante de la salle, de sa géométrie et de son volume général...
Après on peut faire encore moins bien, ne pas égaliser, régler l'accord d'évent à l'oreille (du coup on change les paramètres fixé lors de la simulation)
Par exemple, un bouchon dans un event fait monter par 2 la vitesse de l'air dans l'autre évent, on touche à tout les paramètres, ce n'est pas la bonne méthode...)
Si on veut boucher les évents, faut les boucher totalement ou ne rien toucher, mais c'est un bricolage infâme, il faut plus simplement acheter et régler avec un égaliseur et laisser tranquille l'enceinte qui elle est simulé / réglé en 2Pi (anéchoique / extérieur donc.)
Les super pro comme Thxrd et autres opérateurs, font appel à des acousticiens pour les salles de ciné, les studios etc, ils font des simulations avec des prédictions de room gain, de modes, de fréquences de Schroeder, afin de définir le cahier des charges des enceintes, connaitre le gain, le SPL cible (tenue en puissance des enceintes et ampli) en tenant compte du facteur de crête.)
Si tout est bien fait, bien mesuré, ça colle à l'écoute, sans grande EQ / modification...
A aucun moment, un pro ne viendra régler l'event à l'oreille, c'est du bricolage très moche.
Sans aller dans les extrêmes de la simu de salle, c'est simple de faire une bonne enceinte de la vérifier en 2 Pi, de l'optimiser, puis de tester son placement dans la pièce, de faire le choix du placement en vérifiant le couplage avec la salle, puis tout simplement, d'égaliser la réponse en faisant attention à la pertinence de la réversibilité de l'EQ (phase minimale requise)
Je ne comprends pas à quel point on peut échanger à des niveaux de précisions inouï sur la réponse, le filtrage, la phase, la disto, la directivité, ce qui est très bien, puis que lors de la phase vitale de l'optimisation en salle, tout ce travail soit bâclé par une mise en oeuvre au pif en salle, la truffe au vent, ou encore "à la Pétoin" ce qui revient au même...