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Toutes les enceintes HiFi

Enceintes Hifi omnidirectionelles en stéréo

Message » 13 Fév 2021 20:59

Mais on le sais, tu ne peux pas me voir, tu l'as déjà dit il y a 2 ans, "je ferais tout ce que je peux contre toi etc etc....", mais essaye de rester correct et cool.

Mais si le sujet de l'audio t'intéresse, pourquoi ne pas t'y mettre ?
Je ne comprends pas ton but. Désolé.




Non non je ne t’ai jamais dit ça ?? Veut tu que je ressorte les messages ?? Tu m a menacé de porter plainte quand je t’ai sorti le lien melaudia ou tu t’étais mis en tête de leurs donner dés leçons de directivités et ou ton ami et mentor THXY vient te sortir la tête de l’eau avant que tu ne coule définitivement .. :-?

Pour le sujet de l’audio oui il m intéresse et merci du conseil « pour m y mettre » :wink: mais même si un jour j atteint un très haut niveaux je serais en tout cas beaucoup plus humble et surtout moins arrogant que toi ? Tu veut des exemples ??
Dernière édition par fredoamigo le 14 Fév 2021 7:11, édité 1 fois.
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Message » 13 Fév 2021 23:59

mboulex a écrit:Peut être que des enceintes omni directionnelles pourraient être la solution même sils en existent sûrement d'autres comme les baffles plans (mais c'est un sujet qui est déjà traité sur notre Forum).
Max B.


Avec les baffles plans il y’a le court-circuit acoustique dans les basses fréquences. Ce n’est pas le cas je crois avec les enceintes omnidirectionnelles. Quel est l’interêt de diffuser l’onde acoustique contre un mur sans atténuation ? Intuitivement avec une enceinte qui arrose sur 360°...Le problème n’est-t-il pas justement le mur derrière et celui latéral ?
wuwei
 
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Message » 14 Fév 2021 12:50

Bonjour,

En ce qui concerne les enceintes omni directionnelles, les forum US indiquent que pour les Ohms Acoustic (walsh 2000), c'est un type d'enceinte que l'on peut justement placé prés du mur arrière .. Tout cela est au conditionnel, car n'ayant pas fait l'expérience moi-même.
Pour la proposition de syber, je n'ai quasiment aucune expérience d'écoute avec Cabasse. C'est le bon moment je crois d'aller faire quelques écoutes. Un point aussi, ce post est ouvert pour échanger et non pour une bataille rangée ...merci
mboulex
 
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Message » 14 Fév 2021 14:17

fredoamigo a écrit:
indien29 a écrit:Petite * (astérix) sur le plan fréquentiel seulement.
Dans le domaine temporel, le point d'écoute est on ne peut plus strict, au centre parfait des 2 enceintes :wink:


C'est faux ! dans le domaine temporel aussi et surtout ! c'est la base de la psychoacoustique! le couple cerveaux /oreilles assimile beaucoup plus de décalages temporels que tu le suppose. d'ailleurs je peut trouver 2 messages sur le fil d’Igor et celui de jbl ou tu semblais le découvrir ???

ici floyd toole en parle. mais je peut te citer n importe qui car je te l ai déjà dit c'est la base. ..

CHAPITRE 6 LES RÉFLEXIONS, LES IMAGES ET L'EFFET DE PRÉSÉDANCE
L'effet de préséance décrit le phénomène bien connu selon lequel le premier son arrivé,
normalement le son direct d'une source, domine notre sens de la provenance du son. Dans un
intervalle de temps souvent appelé "fusion
256 CHAPITRE 14 Résumé de la première partie : à la recherche d'une voie à suivre
zone", nous ne sommes pas conscients que les sons réfléchis arrivant d'autres directions sont
des événements spatiaux distincts. Tous les sons semblent provenir de la direction de la
première arrivée. Les sons qui arrivent plus tard que l'intervalle de fusion peuvent être perçus
comme des images auditives séparées dans l'espace, coexistant avec le son direct, mais ce
dernier reste perceptiblement dominant.

Haas a décrit cela comme un "effet de suppression d'écho". Certaines personnes ont cru à tort
que cela signifiait que le son retardé était masqué, mais ce n'est pas le cas. Dans l'intervalle de
fusion par effet de préséance, il n'y a pas de masquage ; tous les sons réfléchis (retardés) sont
audibles, apportant leur contribution au timbre et à l'intensité sonore, mais les premières
réflexions ne sont tout simplement pas entendues comme des événements spatialement
séparés
. Elles sont perçues comme provenant de la direction du premier son ; c'est, et
seulement c'est, l'essence de la "fusion". La croyance largement répandue selon laquelle il
existe une "zone de fusion de Haas", environ les 20 premières ms après le son direct, dans
laquelle chaque chose se combine innocemment, est tout simplement fausse.

Haas a noté des effets audibles n'ayant rien à voir avec la localisation. Tout d'abord, l'ajout
d'une deuxième source sonore augmentait l'intensité sonore. Il y a eu quelques modifications
de la qualité du son, de la "vivacité" et du "corps", et un "élargissement agréable de la source
sonore primaire".

Cette représentation graphique est très différente de la plupart des discussions sur le
phénomène de fusion pré-effet, dans lesquelles il tend à être présenté comme un intervalle de
retard : un seul nombre. C'est tout simplement faux, car cela présume de certaines conditions
qui peuvent ou non exister.

Les réflexions individuelles dans les petites pièces normales ne peuvent pas générer de
multiples images à partir de la parole produite par une personne ou reproduite par un hautparleur
(la directivité d'un interlocuteur humain se situe dans la plage des directivités des
haut-parleurs à cône/dôme à tir vers l'avant classiques...
.Dans les petites pièces, l'effet de
priorité est sans aucun doute le facteur dominant de la localisation de la parole.
Les seuils de réflexion des murs latéraux et du plafond sont presque identiques. Cela est
contre-intuitif car on pourrait s'attendre à ce qu'une réflexion latérale soit beaucoup plus
fortement identifiée par le mécanisme de discrimination binaurale. . . .

Il est remarquable qu'une réflexion déplacée verticalement, sans différence auditive (entre les
oreilles) apparente, puisse être détectée ainsi qu'une réflexion arrivant du côté, générant de
grandes différences binaurales. Non seulement les effets auditifs au seuil sont différents -
parapluie ou espace - mais les mécanismes de perception nécessaires à leur détection sont
également différents.

En guise d'explication, Rakerd et ses collègues (2000) ont convenu avec d'autres chercheurs
cités en référence qu'il peut y avoir un "mécanisme de suppression de l'écho médié par les
centres auditifs supérieurs où les indices binauraux et spectraux de localisation sont
combinés".

Une croyance de longue date dans le domaine de la conception des salles de contrôle est que
les premières réflexions des haut-parleurs des moniteurs doivent être atténuées pour permettre
aux personnes présentes dans les enregistrements d'être audibles. . . . En conclusion, il semble
que les effets audibles de base des premières réflexions dans les enregistrements soient
remarquablement bien préservés dans les. les champs sonores des pièces ordinaires. Il peut y
avoir des raisons d'atténuer les premières réflexions dans les salles d'écoute,




Cela n'as pas de rapports avec ce que dit l'indien.
wakup2
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Message » 14 Fév 2021 16:48

« indien29 a écrit:Petite * (astérix) sur le plan fréquentiel seulement.
Dans le domaine temporel, le point d'écoute est on ne peut plus strict, au centre parfait des 2 enceintes

 »
désolé wakkup mais il dit que le sweet spot , , l impression spatiale etc etc dépendent que du domaine frequenciel alors que tout cela , dépend principalement du domaine temporel donc je ne suis pas d’accord avec l indien (encore une fois )

En outre ,L’omnidirectionel permet généralement d'obtenir un "sweet spot" beaucoup plus large que les enceintes conventionnelles .


«  »2.1. Réflexions et réverbération Les portions sonores indirectes permettent de reproduire l'espace d'enregistrement. La relation entre le son direct et le son indirect détermine les attributs spatiaux d'un événement sonore. La figure 2 montre cette interrelation. Le schéma naturel des premières réflexions se produisant avec un retard de 15 à 50 millisecondes joue un rôle clé dans l'audition spatiale. En matière d'enregistrement, cette partie du son réfléchi mérite une attention particulière car elle affecte de manière critique des attributs tels que la distance, la profondeur et l'impression spatiale. L'audition prend les informations spatiales des premières réflexions et les convertit en un événement spatial. Avec le son naturel, l'oreille humaine effectue cette conversion spontanément et avec une robustesse étonnante car ce type de son contient toutes les propriétés d'un modèle de réflexion dans leur forme originale. Les paramètres clés comprennent la structure de synchronisation par rapport aux niveaux sonores directs et aux spectres ; les directions d'incidence horizontale et verticale »
 »https://www.linkwitzlab.com/Links/AURO3D_Theile-Wittek_Dec_2011.pdf

si non L indien dit plus haut « 
Les meilleurs résultats à l'écoute, ceux que l'on retrouve en studio (lieu de référence car la reproduction sonore doit etre fidèle aux enregistrements afin de ne pas déformer le son au mixage, avant de le metre sur le disque, ce serait embêtant   ) sont toujours obtenus par des enceintes dont la directivité est maitrisée, la directivité étant le sujet le plus important d'une enceinte, tout autant que sa réponse en fréquence (axe et hors axe pour le coup  »


Encore une fois pas d’accord !! :wink:

Cela n'a pas d'importance pour la plupart des enregistrements, en particulier les enregistrements modernes, car les enregistrements réalisés dans un studio avec un mélange manipulé de plusieurs micro n'ont de toute façon pas de véritable "acoustique du lieu d'enregistrement ». Le studio n’est pas un « lieux de référence. «  la référence c’est l’artiste. , l oeuvre , et le plaisir d’écoute .l’écoute studio et principalement le mixage n’apporte pas de plaisir d’écoutes particulier. d’ailleurs , l’ecoute audiophile (écoute récréative ) et l’écoute studio n’ont absolument rien a voir l une avec l’autre et faire de l’écoute studio une référence est une erreur .. l ingénieur du son est un technicien ce n est pas lui l artiste donc ce n’est qu’ un maillon de la chaine audio le seul qu ont ne peut pas modifier quand il est mauvais. l’écoute studio est un environnement de travail et l’écoute audiophile est un environnement de plaisir qu on aiment le plus neutre possible ..c'est tout :wink:

A ce titre , je peut comprendre qu on puisse aimer les enceintes ommnidirectionelles qui offres généralement plus de sensation « d’espaces «  et qui sont plus propices a une écoute immersive même si elles sont moins précises …mais quelles enceintes n’ont pas de defauts ??


si non , peut tu me dire pourquoi l'indien parle de l importance du hors axe alors qu il "préconise " systématiquement une écoute rapprochée (nearfield). ou pour le coup le hors axe devient la 5eme roue du carrosse puisque il n 'écoute que le premier frond d'onde directe ? qu il ne puisse pas faire autrement dans sa chambre ok ,mais érriger cela en vérité absolue tout en clamant l importance du hors axe me parait incongrue ? :-?
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Message » 14 Fév 2021 22:27

mboulex a écrit:Bonjour,

En ce qui concerne les enceintes omni directionnelles, les forum US indiquent que pour les Ohms Acoustic (walsh 2000), c'est un type d'enceinte que l'on peut justement placé prés du mur arrière .. Tout cela est au conditionnel, car n'ayant pas fait l'expérience moi-même.
Pour la proposition de syber, je n'ai quasiment aucune expérience d'écoute avec Cabasse. C'est le bon moment je crois d'aller faire quelques écoutes. Un point aussi, ce post est ouvert pour échanger et non pour une bataille rangée ...merci

Comme tu es en Ile-de-France, en ce moment, tu peux écouter la Cabasse Baltic 5 chez Elecson près de Gare de Lyon à Paris. C'est pas donné, mais ça fixe une référence haute. Ils ont aussi les petites Pearl et Akoya, et probablement bientôt les nouvelles Riga 2 et IO 3
NFC
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Message » 14 Fév 2021 22:52

fredoamigo a écrit:
Cela n'a pas d'importance pour la plupart des enregistrements, en particulier les enregistrements modernes, car les enregistrements réalisés dans un studio avec un mélange manipulé de plusieurs micro n'ont de toute façon pas de véritable "acoustique du lieu d'enregistrement ». Le studio n’est pas un « lieux de référence. «  la référence c’est l’artiste. , l oeuvre , et le plaisir d’écoute .l’écoute studio et principalement le mixage n’apporte pas de plaisir d’écoutes particulier. d’ailleurs , l’ecoute audiophile (écoute récréative ) et l’écoute studio n’ont absolument rien a voir l une avec l’autre et faire de l’écoute studio une référence est une erreur .. l ingénieur du son est un technicien ce n est pas lui l artiste donc ce n’est qu’ un maillon de la chaine audio le seul qu ont ne peut pas modifier quand il est mauvais. l’écoute studio est un environnement de travail et l’écoute audiophile est un environnement de plaisir qu on aiment le plus neutre possible ..c'est tout :wink:


Je comprend cette façon de faire et l’apprécie également avec l’avantages de bien entendre ce que font les musiciens avec chaque instruments. La neutralité est là, la disposition aussi, même reconstruite. Un peu comme si Antoine Hervé et les frères Moutin étaient passés à la maison.
D’autres approches d’enregistrements sont tout aussi intéressantes pour d’autres critères.
wuwei
 
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Message » 15 Fév 2021 0:06

Le studio est forcément la référence car le mixage à lieu dans le studio.

L'écoute audiophile n'est pas celle de l'instrument, son but est de reproduire au plus proche l'oeuvre dans son ensemble (prise de son, opérations de mixage, ajout d'effets etc...)

Cette oeuvre est réalisée / validée par les artistes / directeur artistique / ingé(s) son.

Les studios pro (pas les home studio) proposent différentes installations, avec souvent 3 ou 4 paires d'enceintes.

Les enceintes de proximité pour percevoir sans aucune perturbation de la pièce, les sons enregistrés par le micro

Les mid field, offrent un peu plus de recul

Les far field qui sont des enceintes de controle du mixage global, servent à écouter dans les conditions idéales, l'oeuvre dans son ensemble.
Elle sont évidement "neutres et transparentes", très hautement fidèle, d'une rigueur irréprochable afin que l'audiophile qui a chez lui une installation de même calibre, puisse apprécier, sans percevoir des défauts d'équilibres qui seraient présent dans le mix, à cause d'un monitoring peu fiable (colorés)

Les enceintes far field sont celles que l'on voit sur les photos des grands studios, grosses Quested, Génélec, Tad, Auspruger, PMC, ATC, Amadeus etc... elles sont généralement optimisées par un montage Inwall etc....

Le producteur (celui qui finance la réalisation et qui paye les journées de studios) n'écoute que sur ces enceintes, c'est l'écoute de référence, celle que nous devrions avoir chez nous (c'est le cas chez certains particuliers).
Cette écoute, par exemple sur du rock, ne se fait pas à 75dB... :D 8) La batterie doit etre reproduite et sonner comme une vraie batterie (si enregistré comme telle), sans compression de dynamique...

L'acoustique de la salle leur est dédiée afin d'avoir l'écoute la plus réaliste possible, la plus proche possible de la prise de son + effets (si rajouté).

La notion de transférabilité du mix est aussi une donnée, il peut y avoir différentes versions, une version radio à faible dynamique etc etc...(avec parfois un monitoring de contrôle volontairement peu performant)

La transférabilité du mix est une forme d'adaptation de la création au support final, ça doit en théorie mieux passer dans un salon et être moins exigeant pour les enceintes de monsieur tout le monde, c'est regrettable pour ceux qui ont chez eux des systèmes hautement neutres / fidèles (d'ou le terme Hifi.)
C'est pour ça que par exemple, certains préfèrent les vieilles prises de son issus des grands studios de l'époque, qui ne compressaient pas la dynamique et dont le support de l'époque n'était que le vinyle :cry:

La haute fidélité n'est pas la fidélité à la voix du chanteur ou de la sonorité de la guitare.
S'il est décidé au mix, de modifier la voix, de rajouter des effets à la guitare, c'est une décision artistique générale.

L'oeuvre, c'est le fichier numérique prêt à être diffusé vers différents supports audio (plateforme de streaming, CD, Vinyle, fichier HR etc..)

La Hifi, c'est le système transparent et fidèle qui permet d'écouter cette oeuvre, idéalement un clone des grosses far field (pour les plus chanceux qui peuvent en plus les écouter dans une acoustique favorable).
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Message » 15 Fév 2021 0:26

Pour les questions plus techniques de distance critique, de possibilité de largeur de sweet spot, j'ai donné mon avis sur le post de NFC dans le détail et le pourquoi d'un sweet spot strict pour ceux qui veulent percevoir une image sonore qualitative et fidèle au mix original.
Le lien du post de NFC est sur la premiere page de ce post.

La problématique est temporelle, c'est lié à l'ITD (Interaural Time Difference)

l'ILD (Interaural Level Diffference) concerne le domaine fréquentiel / niveau sonore d'une source qui permet une plus grande tolérance de placement et offre un sweet spot large que l'ITD, d'autant plus large que l'enceinte est peu directive, d'ou l'interêt d'une source omni si elle joue seule (en mono) dans certaines conditions et ce choix pour de nombreux constructeurs de mini enceintes (home) connectées / assistants vocaux (Apple / Tronsmart /Bose etc..)
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Message » 15 Fév 2021 12:12

indien29 a écrit:
La Hifi, c'est le système transparent et fidèle qui permet d'écouter cette oeuvre, idéalement un clone des grosses far field (pour les plus chanceux qui peuvent en plus les écouter dans une acoustique favorable).


En même temps j’ai rarement écouté des chaînes hi-fi installées dans une salle de bains ou dans un couloir :wink: . Généralement c’est dans un salon plus ou moins meublés...Les résultas obtenus sont ceux d’un local un peu commun à tous...Résultats standardisés finalement... Il en ressort avant tout le contenu mixé ou pas.. de l’album ainsi que la "personnalité" ou pas..des enceintes. Si le contenu du disque fait défaut c’est irrattrapable amha.
wuwei
 
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Message » 15 Fév 2021 14:12

fredoamigo a écrit:
« indien29 a écrit:Petite * (astérix) sur le plan fréquentiel seulement.
Dans le domaine temporel, le point d'écoute est on ne peut plus strict, au centre parfait des 2 enceintes

 »
désolé wakkup mais il dit que le sweet spot , , l impression spatiale etc etc dépendent que du domaine frequenciel alors que tout cela , dépend principalement du domaine temporel donc je ne suis pas d’accord avec l indien (encore une fois )

En outre ,L’omnidirectionel permet généralement d'obtenir un "sweet spot" beaucoup plus large que les enceintes conventionnelles .


«  »2.1. Réflexions et réverbération Les portions sonores indirectes permettent de reproduire l'espace d'enregistrement. La relation entre le son direct et le son indirect détermine les attributs spatiaux d'un événement sonore. La figure 2 montre cette interrelation. Le schéma naturel des premières réflexions se produisant avec un retard de 15 à 50 millisecondes joue un rôle clé dans l'audition spatiale. En matière d'enregistrement, cette partie du son réfléchi mérite une attention particulière car elle affecte de manière critique des attributs tels que la distance, la profondeur et l'impression spatiale. L'audition prend les informations spatiales des premières réflexions et les convertit en un événement spatial. Avec le son naturel, l'oreille humaine effectue cette conversion spontanément et avec une robustesse étonnante car ce type de son contient toutes les propriétés d'un modèle de réflexion dans leur forme originale. Les paramètres clés comprennent la structure de synchronisation par rapport aux niveaux sonores directs et aux spectres ; les directions d'incidence horizontale et verticale »
 »https://www.linkwitzlab.com/Links/AURO3D_Theile-Wittek_Dec_2011.pdf

si non L indien dit plus haut « 
Les meilleurs résultats à l'écoute, ceux que l'on retrouve en studio (lieu de référence car la reproduction sonore doit etre fidèle aux enregistrements afin de ne pas déformer le son au mixage, avant de le metre sur le disque, ce serait embêtant   ) sont toujours obtenus par des enceintes dont la directivité est maitrisée, la directivité étant le sujet le plus important d'une enceinte, tout autant que sa réponse en fréquence (axe et hors axe pour le coup  »


Tu n'as pas a être désolé, aucuns soucis avec cela :wink:

Par contre je n'ai pas bien compris ce que tu as essayé de m'expliqué sur les propos de l'indien, il dit clairement que le sweet spot dépend du domaine fréquentielle et aussi surtout du domaine temporel, et oui en temporel cela ne fonctionne que dans un axe précis et ca s'entend très bien.

L'enceintes omnidirectionnelle permet d'élargir le sweet-spot seulement si tu décide de na pas te préoccuper du ratio champs direct/champs réverbéré, l'indien l'a même dit ici :

indien29 a écrit:L'autre raison, c'est la proximité absolue nécéssaire à ce type d'enceinte si l'écoute hifi était recherchée, le bon ratio en terme d'équilibre entre le son qui sort directement des enceintes et le son réverbéré sur les murs est de 50/50, si l'enceinte rayonne à 360°, le son réverbéré sera très important et forcera l'auditeur à écouter très près.


La taille du sweet spot dépend totalement des réflexions précoces créant des images fantômes, ces réflexions doivent être maitrisées et amorties sinon a quoi bon ? Après chacun ses gouts mais si on décide d'avoir un sweet spot large grâce a l'augmentation de l'amplitude et de la densité de réflexions précoces sache que cela a également des effets très néfastes sur l'intelligibilité du message sonore, sur la dynamique, sur la précision de la scène stéréo, on ne peux avoir le beurre et l'argent du beurre. Et surtout, ce n'est pas en se souciant uniquement du rayonnement de l'enceinte qu'on arrivera a un bon résultat, c'est surtout la salle qui fait le travail a ce niveau et si on veux être pointue la dessus les réflexions ont les maitrises a la source avec un vrai traitement sinon c'est impossible a gerer... Quoi qu'il en soit, le sweet sport n'est pas forcément plus large avec une enceinte omni si on se place également a la distance critique.

Met les enceintes omni dehors en champs libre et écoute en te déplaçant tu verras que le sweet spot est ultra faible dans ces conditions.





fredoamigo a écrit:
si non , peut tu me dire pourquoi l'indien parle de l importance du hors axe alors qu il "préconise " systématiquement une écoute rapprochée (nearfield). ou pour le coup le hors axe devient la 5eme roue du carrosse puisque il n 'écoute que le premier frond d'onde directe ? qu il ne puisse pas faire autrement dans sa chambre ok ,mais érriger cela en vérité absolue tout en clamant l importance du hors axe me parait incongrue ? :-?


Parceque la réponse hors axe/puissance reste encore déterminante, même en écoutant de manière rapprochée... l'indien préconise surtout une écoute a la distance critique et il a raison. A la distance critique tu es encore avec un ratio de champs direct/diffus de 50/50. Libre a chacun de penser que la réponse polaire n'as plus d'importance avec ce ratio, ce n'est pas mon avis. Son importance va être effectivement variable, mais tu es encore loin d'être en champs libre ! et donc non il n'écoute pas que le premier front d'onde, heureusement que non. Je penses que tu n'as pas idée de la distance critique dans un salon lambda non traité avec un temps de réverbération élevé et des enceintes très peu directives.
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Message » 15 Fév 2021 14:48

Bien vu pour l'extérieur Wakup, c'est une belle façon de comprendre la sensibilité du décalage temporel en décorrellant le champ réverbéré de l'écoute.

Ca me rappel des écoutes faites dans le jardin chez Escobar, je ne sais plus quelle distance (3 m ou plus ?) le centre était hyper focalisé en restant parfaitement dans l'axe, le moindre décalage à droite ou a gauche écroulait l'image fantome centrale.

Le recul des enceintes ne changeait rien car en extérieur, il n'y a pas de réverbération, la notion de distance critique n'existe plus.

L'extérieur est une super expérience d'écoute pour celui qui est intéressé par ces sujets :thks:
C'est très malin d'écouter et de comparer les enceintes en extérieur pour entendre les défauts inhérents aux enceintes, souvent le grave est décevant car non amplifier par les réflexions de la salle :D
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Message » 21 Fév 2021 14:11

Bonjour,
Merci à tous de votre implication sur ce post. Je m'aperçois qu'il y a énormément d'aspects techniques à considérer et pour lesquels je n'a pas les compétences pour les appréhender correctement. C'est pourquoi et bien que cela reste subjectif, certains d'entre vous ont-ils des expériences d'écoutes à partager sur les Ohms acoustic ou d'autres marques du même genre ?
Merci

Max
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Message » 15 Mar 2021 17:08

Bonjour mboulex,

Je viens seulement de tomber sur ton sujet. Sympa que tu t'intéresses à ces objets pas comme les autres que l'on ne risque pas de rencontrer ou très peu en France tellement on considère qu'une enceinte, c'est une boîte avec des haut-parleur de grave, médium, aigu.

Je possède les Ohm Walsh 1000 Tall. Donc je vais pouvoir te donner mes impressions. Ce sont des enceintes très tolérantes dans ta recherche de sweet spot très large. Comme le dit l'indien, Le sweet spot large serait la zone où l'on peut apprécier l'image et donc surtout un centre toujours au milieu des deux enceintes. Seulement, avec toute ma passion dans la compréhension des techniques du son, avec deux enceintes, c'est tout simplement impossible. ça été d'ailleurs ma recherche principale depuis déjà plus de 25 ans. Fasciné plus jeune par les JBL paragon et les toute premières Everest qui utilisent des pavillons asymétriques et tweeter croisés fortement sur l'avant de la position d'écoute, j'ai donc essayé et possédé beaucoup d'autre technique. Enceinte d'écoute de proximité(JBL), directivité contrôlée (JBL THX), large bande (TBI), coaxiaux (Uni-Q de Kef), mixte ligne source et ondes planes (Magnepan), Ondes de flexion (NXT), Balanced Mode Radiator (Cambridge Audio), omnidirectionnel (Mirage), Mixte Piston et onde de flexion avec tweeter directif (Ohm acoustic), Constant Beamwidth Transducer (CBT24) ... et me revoici au bilan chez Magnepan .... Parce que ça n'existe tout simplement pas. La solution, une centrale, à condition d'avoir un DSP qui ne dénature pas l'image sonore, et là, pareil, on perd de la dimension (profondeur et hauteur).

Ce sont donc aujourd'hui, les omni et les Ohm Walsh les plus tolérantes. C'est à dire que lorsqu'on se déplace de gauche à droite ou inversement, la voix reste plus ou moins devant soi. Seulement l'image globale de la scène distord en ayant un coté plus large que l'autre autour de la voix.

Techniquement, il s'agit d'un cône posé sur une enceinte, rayonnant à 360 degrés, en différente matière de rigidité différente permettant de fonctionner en piston à basse fréquence, en onde de flexion à haute fréquence, tout ceci en large bande. C'est une invention de Lincoln Walsh déposé en 1969, mais il n'a pas eu le temps de mettre sur le marché son procédé. Il est décédé peu de temps après. John Strobeen a repris ce brevet pour la construction de ses premiers haut parleur. Il a ensuite adapté le brevet sur toute sa gamme en l'adaptant pour une image plus précise. Une matière à l'arrière du Cône diminue le rayonnement sur 180 degrés. Un tweeter très directif est employé au dessus, avec un filtre passe-haut de 6db/octave à 8kHz. Ce choix basé sur la psycho acoustique, le fait d'être plus sensible à la phase aux basses fréquences, et exclusivement en intensité dans les hautes fréquences. Sauf que ,d'après mes différentes lectures sur ce phénomènes, la transition entre ces deux sensibilités serait plus proche des 2kHz que de 8. Sûrement un compromis.

Un perfectionnement du brevet existe, le DDD. Celui-ci serait plus proche du principe de Lincoln Walsh, puisque rayonnant à 360 degrés mais là, comment dire, c'est du très ... très ... enfin très cher. German Physiks.

En précisant que ma pièce d'écoute est très petite et ressemble à une écoute de proximité, mes impressions d'écoutes sont.
- sweet spot plutôt tolérant, donc plus large que la moyenne.
- Une image supérieure à la moyenne dans les 3 dimensions. Cela donne une sensation de réalisme plus importante que la moyenne, on sent la salle, le rayonnement des instruments plus facilement.
- Malgré une courbe de réponse un peu torturée, pas de sensation de coloration. L'écoute semble un mixte entre le panneau donc sans les colorations de boîte, et beaucoup de détails et micro-détails permettant de mieux percevoir l'ambiance (le cône rayonne vers le bas sur une longue enceinte et une ligne de transmission) et les haut-parleurs classiques en piston, avec un grave qui descend très bas et une bonne dynamique malgré la faible sensibilité.
- de très belles voix, et un grave descendant très bas. Les petites Walsh 1000 descendent de mémoire à 32 Hz, mais mesurée dans ma petite pièce par mon Trinnov Optimizer à 22Hz. Un exploit qui me permet de ne pas utiliser de subwoofer sauf pour le .1 en cinema
- collée à un mur, ou mieux dans un coin, l'image gagne encore en hauteur.

défaut :
- Le petit tweeter peut être parfois fatiguant sur mon ampli Krell, mais tout rentre dans l'ordre avec un ampli reposant de chez Lyngdorf. Il y a l'écoute du jour, et l'écoute du soir comme me disait un ami.

Voilà. Que John Strobeen me corrige s'il lit le forum en français, ... euh ... ça n'est pas sûre :lol:

Autres précisions. La gamme est importante et chaque enceinte sont calculée avec la taille de la pièce. Il existe des enceintes centrales et surround correspondante, que je possède aussi.

Pascal

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PMIX
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Message » 15 Mar 2021 22:43

Merci PMIX pour ton post très intéressant ! La courbe est torturée comment ?

Des photos de ton installation peut-être ?
NFC
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