Bien sympa ton avis, je te remercie Vanouille.
L'image spatiale des Abscisse est très ouverte, posée (depuis le centre stéréophonique) jusqu'aux limites de la pièce. Enfin de la mienne d'une part. Et aussi de la boutique Sonatine (plafond hyper haut, dans les 8 à 10m je ne sais exactement…).
Comment te dire ça : moi qui suis obsédé par cette histoire de (
mise en phase du matos et des en HP en particulier,
à l'appui car c'est incontournable pour bénéficier des meilleurs résultats)
stéréophonie juste, exacte, immersive s'il le faut, enfin fidèle au message à la source.
J'ai trouvé chaussure à mon pied avec ces JMR qui bénéficient d'une mise en phase sans doute très poussée à l'appairage des HP. Elles rendent une foultitude d'informations, développées "comme et là où" il faut. Avec régularité et tranquilité (mais pas endormissement), pétulance et énergies (micro/macro qui se voient dans l'espace aux positions adéquates, naturelles). Le doux ou l'explosif sont de mêche (signe d'une transparente réussie ! et au même instant si cela existe dans l'œuvre ou le bruit).
En 1 mot : le naturel, la vibration juste. Je le pense, après + de 35 ans de passion pour le son.
Encore faut-il que ça matche avec tes maillons perso, tes goûts spécifiques (au cas où…). On a toujours cette question de recette personnifiée, et adaptée à ton lieu.
Tu as sans doute raison de voir une biblio (tarif, usages différents possibles avec ou sans pied dédiés, pour des cas multiples à très long terme, je comprends très bien…).
Je précise juste que l'Abscisse est réputée se satisfaire de pièce au volume très moyen (contrairement aux Orféo apparemment). Et qu'elle a ce talent de développer tout autant les dimensions (de la scène sonore) dans des espaces plus vastes (cf. chez Sonatine par ex.). Ce qui là encore tend à (dé)montrer que ces Abscisse jouent à la fois dans l'intimité et dans les grands halls ; en fait quand tu montes le volume à l'ampli (ou à la source) c'est exactement ce que tu "ressens" (en masses orchestrales sensibles, du côté "poids" si tu préfères) et ce que tu "vois" concrètement (des éléments qui sont placés dans l'espace).
Cette construction 3D stéréo de l'image (à 1 instant quelconque d'un morceau, ou lors d'un film, etc.)
accompagne donc très linéairement (au fil du volume que tu demandes) la puissance, l'énergie exprimée.
Pour illustrer ce phénomène, imaginons une courbe mathématique sensée refléter la fidélité de la scène sonore (sur l'axe vertical des Y) et la puissance exprimée (sur l'axe horizontal des X). Le résultat à mon avis se rapproche franchement d'une droite qui part du point 0/0 et monte liénairement (sans creux ni bosse). Ce qui signifierait
en 1 ligne que l'espace 3D accompagne la puissance demandée avec le maximum de cohérence, de solidité, de fermeté (sans se dégonfler ou partir en glissade ou en excroissance… enfin tout ce qui exprimerait que la stéréo se détraquerait au fil des watts).
Pour moi, il y a cette cohérence, immédiatement reconnaissable des meilleurs systèmes, cette évidence qui peut et sait te mettre les poils. Du moment que les maillons en amont savent aussi le faire, bien entendu.
Et en plus, ces JMR ont le culot de se marier à n'importe quel matériel (me semble-t-il d'après le peu de tests effectués chez moi et en auditorium). N'est-ce pas encore une fois le signe d'une enceinte superbement bien née? Oh que oui.
Avec un petit ampli peu puissant (mais super musical) et
transparent même à petite puissance, on doit obtenir ce type d'image stéréo juste (contenant l'énergie modérée mais exacte). Donc une image "proportionnée aux besoins d'une petite pièce", sans souci d'après mes ressentis.
Alors, si jamais une Bliss (ou autre…) sait faire les 2/3 de cela (et en soignant source + amp, etc.), il y a une chance pour que le résultat puisse déjà faire dresser les cheveux, à des moments de grâce ou de vibrations qui ont été conçus pour cela… Je le souhaite !
@ bientôt de tes nouvelles
