Sinon je pense capter assez vaguement la différence reseau info/transmission isochrone (marge de manoeuvre insignifiante, voire nulle?, pour correction d'erreurs, re-synchronisation?).Sur un réseau informatique, peu importe que le signal à l'arrivée comporte des erreurs.
Le récepteur envoie un NACK (Not Acknowledged), et l'émetteur renvoie le ou les paquets fautifs.
Peu importe en plus que la séquence ABCDEF arrive comme BDCEFA, tout sera remis dans l'ordre lors du réassemblage des paquets.
En audio numérique grand public le flux est continu et multiplexé (deux canaux et une horloge sont émis en alternance), et il n'y a pas de retransmission.
C'est pourquoi les corrections d'erreur sont beaucoup plus importantes, et que l'info figurant dans les paquets est largement redondante : en cas d'erreur, le convertisseur rétablit instantanément le contenu.
S'il ne le peut pas, on passe à l'interpolation : un ou plusieurs échantillons sont créés ex nihilo en fonction de ce qui précède et de ce qui suit.
Ensuite, c'est le "clic" du converto qui déjante, puis l'arrêt de lecture du fait d'un taux d'erreurs trop élevé.
Cela veut-il dire aussi que les défauts incriminés sont toujours imputables aux emmeteurs (CD/DVD:jitter), câbles(erreurs), et non aux receivers ?Non, les récepteurs ont leurs problèmes.
Soit de bande passante trop limitée, comme avec les liens optiques de type Toslink; soit de mauvaise synchro avec le signal du fait d'une horloge polluée.
Dans le monde pro, on n'utilise pas toutes ces technos de daube : les liens sont de l'AES-EBU, avec séparation des signaux et horloge distincte, et on verrouille tout sur une horloge maîtresse.
Bon, y'en a un qui va me dire que l'ADAT LightPipe, c'est du TosLink et il aura raison.
Mais ça reste une daube pour home studio que l'on trouve chez les grands parce qu'il le faut bien, et dont on convertit les signaux en quelque chose de sérieux aussitôt que possible...
