NEWS & BUZZ

[Jecours]

Mon beau frère a acheté un Duviolet fantôme, un jour ou une nuit. Il n'est pas audiophile, juste blingbling addict. Sa réaction "oh c'est cher pour le chon que chat fait". Du coup il a acheté un truc asiatique en forme de chat à deux ou trois centaines d'euros et il en est très happy "chat enterre Sète...censuré"

[ilsagno]

...Ils auraient pu largement être à la place de Devialet aujourd'hui avec un peu de courage entrepreneurial

Vous connaissez quoi de l'histoire de Micromega et de Daniel Schar son fondateur ou même de son successeur en 2007 pour dire cela ???

Pierre

Dans mon ancien métier, j'achetais des armoires électriques au successeur de M.Schar à savoir Didier Hamdi dans leur usine de Boissy st Léger...

ilsagno

[haskil]

Micromega, c'est une marque qui faisait rêver dans les années 80/début 90...Leurs platines CD solo/Duo/Trio étaient somptueuses, certaines se revendent encore aujourd'hui à bon prix. J'avais hésité à l'époque pour une solo (ou Duo...), hélas trop cher pour moi à l'époque. C'est très dommage qu'ils n'aient pas su capitaliser sur cette renommée: Je vivais en Allemagne à cette époque, et mon magasin de HiFi les considérait comme les meilleurs lecteurs existant de l'époque
...Ils auraient pu largement être à la place de Devialet aujourd'hui avec un peu de courage entrepreneurial... [/b]

Vous connaissez quoi de l'histoire de Micromega et de Daniel Schar son fondateur ou même de son successeur en 2007 pour dire cela ???

Pierre

N'empêche que Lucus a au moins partiellement raison... Microméga fut... puis n'a plus jamais été...

Micromega a su très tôt imposer une gamme de lecteurs de CD qui étaient d'une qualité exceptionnelle et d'un design remarquable pour ne pas dire admirable pour le haut de gamme... le haut de gamme employait des mécaniques professionnelles Philips identiques si ma mémoire est bonne à celles des studer : Philips CDM 9. Et des modèles plus standard pour leurs fameux modèles tout en un de la gamme plus abordable.

Puis il y a eu un gros "trou" : à l'époque on a parlé de gros problèmes de SAV... pas de stocks de mécaniques pour réparer les lecteurs... et quand sa réputation repose essentiellement sur les lecteurs CD... ça la fiche mal...

Puis la marque a fait des bêtises : qui se souvient du petit ampli multicanal à base de blocs hybrides ST Microélectronics qui cramait pour un rien ? Et des explications vaseuses de la marque via le filston Scharr sur HCFR ?

Puis Microméga a été rachetée et a sorti d'abord une ligne d'amplis avec des bornes Airport intégrées dans l'ampli même (les premiers amplis Airplay du marché), des petits DAC, des petits amplis qui ont eu un succès de presse tout à fait notable, mais ont fini soldés pas cher, malgré leurs qualités réelles : les Chinois étaient passés par là... et sont devenus champions des petites boîtes économiques mais de grande grande qualité sonore et technique.

Et Micromega a aussi sorti des amplis plus ambitieux avec système de correction intégrée ou pas au sein d'une gamme de produits peu visibles et compréhensibles vu la communication de la marque et visiblement copiés des autres dont Devialet : mais quelque chose avait été "cassé" dans la réputation, la renommée de Micromega... qui aurait pu, Lucus a 1000 fois raison, si elle avait été dirigée sans doute différemment, s'imposer comme par exemple JMLab devenu Focal s'est imposé dans le même temps dans le monde entier, au point de prendre le contrôle de NAIM Audio, pendant que Cabasse reculait : ainsi va la vie des entreprises...

Le capitalisme français n'est pas souvent très performant dans ce domaine... pour des raisons diverses qui vont des banques frileuses au mode de management des entreprises - le fils qui hérite, c'est pas toujours bon... -, et au réseau de vente des boutiques qui n'est pas non plus à l'abri de tout reproche, loin de là... dans la façon dont les boutiques choisissent les produits qu'elles vendent : la taille de la marge laissé au magasin est souvent directement proportionnelle à la qualité du produit

Sinon, comment expliquer qu'il n'y ait quasi plu de marques vraiment françaises d'électroniques qui existent réellement sur le marché - Atoll - ou vendent au compte goutes - fabricants d'électroniques à tubes, d'amplis ou de DAC artisanaux ?

Voir Isem par exemple, qui était une marque magnifique, d'une inventivité, qualité, fabrication, esthétique exemplaire : elle aurait pu se trouver une place sur le marché de la hifi avec ses produits raffinés esthétiquement, de petite taille, comme l'anglais Cyrus mais avec une qualité et conception et esthétique largement supérieures à celles du spécialiste des petites boites, ou Quad si ce fabricant avait continué sur la lancée de Peter Walker et ne serait pas limité à exploiter ses schémas sans progresser réellement... Isem était une marque sérieuse en plus dans sa relation avec les clients... mais malgré la qualité exemplaire de ses produits proposé à des prix pas déconnants du tout n'a pas pu trouver suffisamment d'acheteurs pour durer... et fait maintenant du SAV si j'ai bien compris.

Oui Micromega aurait pu devenir un grand si la marque avait continué sur sa lancée... sans doute mieux que Devialet, mais c'est un autre problème : Devialet vend des produits qui ne s'adressent pas prioritairement aux mélomanes, particulièrement leurs enceintes.

[Thierry Wautelet]

J’ai eu en sont temps un Micromega Minium. AVP DTS, solution pour ajouter du homecinéma à une installation hifi. Par après j’ai ajouté l’AMP et le tuner (qui manquait de sensibilité bien que ce n’était que des cartes OEM à l’intérieur). Bon matériel AMHA.

Pour les mécaniques de Cd, c’était ai-je lu un problème de graissage, les spécifications n’ont pas été respectées lors du transfert de production de Belgique vers l’Asie. Avec le temps la mécanique était figée.

[stephane092]

Sur leur site, il y a une page ou il montre leurs produits année après année!
https://micromega.com/fr/

[Pure classe A]

Vous connaissez quoi de l'histoire de Micromega et de Daniel Schar son fondateur ou même de son successeur en 2007 pour dire cela ???

Pierre

N'empêche que Lucus a au moins partiellement raison... Microméga fut... puis n'a plus jamais été...

Micromega a su très tôt imposer une gamme de lecteurs de CD qui étaient d'une qualité exceptionnelle et d'un design remarquable pour ne pas dire admirable pour le haut de gamme... le haut de gamme employait des mécaniques professionnelles Philips identiques si ma mémoire est bonne à celles des studer : Philips CDM 9. Et des modèles plus standard pour leurs fameux modèles tout en un de la gamme plus abordable.

Puis il y a eu un gros "trou" : à l'époque on a parlé de gros problèmes de SAV... pas de stocks de mécaniques pour réparer les lecteurs... et quand sa réputation repose essentiellement sur les lecteurs CD... ça la fiche mal...

Puis la marque a fait des bêtises : qui se souvient du petit ampli multicanal à base de blocs hybrides ST Microélectronics qui cramait pour un rien ? Et des explications vaseuses de la marque via le filston Scharr sur HCFR ?

Puis Microméga a été rachetée et a sorti d'abord une ligne d'amplis avec des bornes Airport intégrées dans l'ampli même (les premiers amplis Airplay du marché), des petits DAC, des petits amplis qui ont eu un succès de presse tout à fait notable, mais ont fini soldés pas cher, malgré leurs qualités réelles : les Chinois étaient passés par là... et sont devenus champions des petites boîtes économiques mais de grande grande qualité sonore et technique.

Et Micromega a aussi sorti des amplis plus ambitieux avec système de correction intégrée ou pas au sein d'une gamme de produits peu visibles et compréhensibles vu la communication de la marque et visiblement copiés des autres dont Devialet : mais quelque chose avait été "cassé" dans la réputation, la renommée de Micromega... qui aurait pu, Lucus a 1000 fois raison, si elle avait été dirigée sans doute différemment, s'imposer comme par exemple JMLab devenu Focal s'est imposé dans le même temps dans le monde entier, au point de prendre le contrôle de NAIM Audio, pendant que Cabasse reculait : ainsi va la vie des entreprises...

Le capitalisme français n'est pas souvent très performant dans ce domaine... pour des raisons diverses qui vont des banques frileuses au mode de management des entreprises - le fils qui hérite, c'est pas toujours bon... -, et au réseau de vente des boutiques qui n'est pas non plus à l'abri de tout reproche, loin de là... dans la façon dont les boutiques choisissent les produits qu'elles vendent : la taille de la marge laissé au magasin est souvent directement proportionnelle à la qualité du produit

Sinon, comment expliquer qu'il n'y ait quasi plu de marques vraiment françaises d'électroniques qui existent réellement sur le marché - Atoll - ou vendent au compte goutes - fabricants d'électroniques à tubes, d'amplis ou de DAC artisanaux ?

Voir Isem par exemple, qui était une marque magnifique, d'une inventivité, qualité, fabrication, esthétique exemplaire : elle aurait pu se trouver une place sur le marché de la hifi avec ses produits raffinés esthétiquement, de petite taille, comme l'anglais Cyrus mais avec une qualité et conception et esthétique largement supérieures à celles du spécialiste des petites boites, ou Quad si ce fabricant avait continué sur la lancée de Peter Walker et ne serait pas limité à exploiter ses schémas sans progresser réellement... Isem était une marque sérieuse en plus dans sa relation avec les clients... mais malgré la qualité exemplaire de ses produits proposé à des prix pas déconnants du tout n'a pas pu trouver suffisamment d'acheteurs pour durer... et fait maintenant du SAV si j'ai bien compris.

Oui Micromega aurait pu devenir un grand si la marque avait continué sur sa lancée... sans doute mieux que Devialet, mais c'est un autre problème : Devialet vend des produits qui ne s'adressent pas prioritairement aux mélomanes, particulièrement leurs enceintes.

Je ne conteste pas ce que vous dites, c'es simplement la formulation de Lucus, je cite " avec un peu de courage entrepreneurial... " que je trouvais déplaisante. Le courage entrepreneurial, et toute personne qui monte une entreprise à ce courage, n'est pas forcément signe de réussite.

Pierre

[tovarich007]

Ce n'est en effet pas un problème de courage. Pour se lancer dans une entreprise, particulièrement l'audio en France, il en faut de toute façon.

C'est plus une question de gestion pas optimale, de suivi qualité insuffisant, de changements de cap pas bien négociés et d'un positionnement de marché plutôt fluctuant au fil du temps : pas de point commun entre une spécialisation dans les lecteurs Cds et Dacs de haut niveau, puis les petits appareils de la série Micro pas mauvais mais dépassés par les chinois et l'audio connectée façon Sonos/Apple/Google ou même Harman, et enfin le tout en un puissant et très sophistiqué qui venait concurrencer Devialet sans avoir les mêmes moyens (ni le même culot en matière de marketing et de réseautage).

Micromega n'a jamais bien défini quelle était sa clientèle cible principale et n'a donc jamais adopté une politique de production ni de communication cohérente. C'est embêtant quand on est entrepreneur, échec garanti...

[Jecours]

Micromega ne pouvait que mal finir. Spécialiste de la source à la fin de l'age d'or de l'audiophilie, prend les murs de la mondialisation, l'essor internet, des loisirs numériques et la fin du rêve audiophile.

[domin]

Micromega ne pouvait que mal finir. Spécialiste de la source à la fin de l'age d'or de l'audiophilie, prend les murs de la mondialisation, l'essor internet, des loisirs numériques et la fin du rêve audiophile.

Euh... On parle d'un Nad M33 avec quelques années d'avance là

Une marque Française, c'est à encourager !

J'ai aimé le concept du M-150 qui s'installe dans toute position. Ce produit a été récompensé par l'EISA en 2018. Ce modèle dispose d’une puissance de 2 x 150 Watts sous 8Ω ainsi qu’un système de calibration de salle M.A.R.S et du traitement Binaural et ROOM EQ pour les possesseurs de casque. Amplificateur / Streamer / DAC / Calibration de salle , il y a tout.

[sax.tenor]

Si j'ai bien lu, le Nad M33 est en classe D et le Micromega est en classe AB. Je ne suis pas hostile à la classe D, j'y suis même attentif, mais n'ai pas assez d'expérience de ce type de matériel pour foncer direct.

De plus, le Micromega est moins haut, sans ouïe sur la grande face. Bien sûr, il n'a pas d'écran, ce qui manquera à beaucoup (pas à moi qui en suis resté aux CD exclusivement)

Mais, bon, tournons vers l'avenir de Micromega qui va certainement chercher à nous surprendre. De leur côté, Elipson et Cabasse sont renés chacun à leur façon.

[haskil]

N'empêche que Lucus a au moins partiellement raison... Microméga fut... puis n'a plus jamais été...

Micromega a su très tôt imposer une gamme de lecteurs de CD qui étaient d'une qualité exceptionnelle et d'un design remarquable pour ne pas dire admirable pour le haut de gamme... le haut de gamme employait des mécaniques professionnelles Philips identiques si ma mémoire est bonne à celles des studer : Philips CDM 9. Et des modèles plus standard pour leurs fameux modèles tout en un de la gamme plus abordable.

Puis il y a eu un gros "trou" : à l'époque on a parlé de gros problèmes de SAV... pas de stocks de mécaniques pour réparer les lecteurs... et quand sa réputation repose essentiellement sur les lecteurs CD... ça la fiche mal...

Puis la marque a fait des bêtises : qui se souvient du petit ampli multicanal à base de blocs hybrides ST Microélectronics qui cramait pour un rien ? Et des explications vaseuses de la marque via le filston Scharr sur HCFR ?

Puis Microméga a été rachetée et a sorti d'abord une ligne d'amplis avec des bornes Airport intégrées dans l'ampli même (les premiers amplis Airplay du marché), des petits DAC, des petits amplis qui ont eu un succès de presse tout à fait notable, mais ont fini soldés pas cher, malgré leurs qualités réelles : les Chinois étaient passés par là... et sont devenus champions des petites boîtes économiques mais de grande grande qualité sonore et technique.

Et Micromega a aussi sorti des amplis plus ambitieux avec système de correction intégrée ou pas au sein d'une gamme de produits peu visibles et compréhensibles vu la communication de la marque et visiblement copiés des autres dont Devialet : mais quelque chose avait été "cassé" dans la réputation, la renommée de Micromega... qui aurait pu, Lucus a 1000 fois raison, si elle avait été dirigée sans doute différemment, s'imposer comme par exemple JMLab devenu Focal s'est imposé dans le même temps dans le monde entier, au point de prendre le contrôle de NAIM Audio, pendant que Cabasse reculait : ainsi va la vie des entreprises...

Le capitalisme français n'est pas souvent très performant dans ce domaine... pour des raisons diverses qui vont des banques frileuses au mode de management des entreprises - le fils qui hérite, c'est pas toujours bon... -, et au réseau de vente des boutiques qui n'est pas non plus à l'abri de tout reproche, loin de là... dans la façon dont les boutiques choisissent les produits qu'elles vendent : la taille de la marge laissé au magasin est souvent directement proportionnelle à la qualité du produit

Sinon, comment expliquer qu'il n'y ait quasi plu de marques vraiment françaises d'électroniques qui existent réellement sur le marché - Atoll - ou vendent au compte goutes - fabricants d'électroniques à tubes, d'amplis ou de DAC artisanaux ?

Voir Isem par exemple, qui était une marque magnifique, d'une inventivité, qualité, fabrication, esthétique exemplaire : elle aurait pu se trouver une place sur le marché de la hifi avec ses produits raffinés esthétiquement, de petite taille, comme l'anglais Cyrus mais avec une qualité et conception et esthétique largement supérieures à celles du spécialiste des petites boites, ou Quad si ce fabricant avait continué sur la lancée de Peter Walker et ne serait pas limité à exploiter ses schémas sans progresser réellement... Isem était une marque sérieuse en plus dans sa relation avec les clients... mais malgré la qualité exemplaire de ses produits proposé à des prix pas déconnants du tout n'a pas pu trouver suffisamment d'acheteurs pour durer... et fait maintenant du SAV si j'ai bien compris.

Oui Micromega aurait pu devenir un grand si la marque avait continué sur sa lancée... sans doute mieux que Devialet, mais c'est un autre problème : Devialet vend des produits qui ne s'adressent pas prioritairement aux mélomanes, particulièrement leurs enceintes.

Je ne conteste pas ce que vous dites, c'es simplement la formulation de Lucus, je cite " avec un peu de courage entrepreneurial... " que je trouvais déplaisante. Le courage entrepreneurial, et toute personne qui monte une entreprise à ce courage, n'est pas forcément signe de réussite.

Pierre

Tu as raison, dans le propos de Lucus il y avait ce petit mépris, peut-être involontaire, qui lui vient facilement.

[Jecours]

Micromega ne pouvait que mal finir. Spécialiste de la source à la fin de l'age d'or de l'audiophilie, prend les murs de la mondialisation, l'essor internet, des loisirs numériques et la fin du rêve audiophile.

Euh... On parle d'un Nad M33 avec quelques années d'avance là

Une marque Française, c'est à encourager !

J'ai aimé le concept du M-150 qui s'installe dans toute position. Ce produit a été récompensé par l'EISA en 2018. Ce modèle dispose d’une puissance de 2 x 150 Watts sous 8Ω ainsi qu’un système de calibration de salle M.A.R.S et du traitement Binaural et ROOM EQ pour les possesseurs de casque. Amplificateur / Streamer / DAC / Calibration de salle , il y a tout.

Tact ca vous dit rien ? Année 2000 voir avant, Haskil pourrait en parler.

general-haute-fidelite/tact-rcs-2-2x-radical-t29675163.html

[haskil]

Euh... On parle d'un Nad M33 avec quelques années d'avance là

Tact ca vous dit rien ? Année 2000 voir avant, Haskil pourrait en parler.

general-haute-fidelite/tact-rcs-2-2x-radical-t29675163.html

J'en ai un TACT 2.2 RX mais pas les amplis de classe D - excellents - qui allaient avec... Aujourd'hui, TACT c'est Lyngdorf

[P.LM]

[Jecours]

Pour la fête des mères

https://www.stereophile.com/content/exa ... sic-server