Dans la théorie, ce qu'il faudrait faire dans l'idéal serait déjà de choisir d'enceintes irréprochables, dont le spinorama montre les perfs réelles.
Peu de constructeurs d'enceintes dite "hifi" fournissent ces mesures, soit parcequ'ils ne veulent pas, soit parcequ'ils ne savent pas faire, soit parceque ces mesures seraient criticables, alors que parfois ce n'est pas grave et qu'une petite correction active permet de corriger.
Le souci avec les mesures publiques, c'est que c'est toujours critiqués alors que parfois c'est très facilement corrigeable (défaut dans l'ensemble de la réponse avec un Q faible, alors que les courbes hors axe suivent parfaitement la réponse dans l'axe).
Donc on comprends quand ce n'est pas parfait que personne ne veuille prendre des coups et laisser les avis subjectifs faire "super écoute, ces enceintes sont les meilleurs que j'ai pu entendre, blabla)
Faire une grosse enceinte en passif, en MTM en plus, c'est un défi en terme de filtrage si on veut afficher dans le spectre sensible une tolérance de + ou -1dB et qu'en plus, pour que cette enceinte soit idéale, que la décroissances de la réponse hors axe soit linéaire, sans accident aux raccords.
Il n'y a que l'EQ électronique qui permet ce genre de résultat depuis un filtrage passif, d'ou le choix de nombreux constructeurs pro de prendre des enceintes actives qui, lors de la conception ont déjà une première couche d'EQ de chaque voies avant même de commencer le filtrage, puis une seconde couche d'EQ pour linéariser le résultat final.
On trouve ça aussi en DIY, dans la section sur HCFR par exemple.
Pleins d'ingé son partent donc sur des enceintes actives proche de la perfection sur spinorama.
Elles sont fournies avec un jeu de mesure complet sur spinorama ce qui permet aux ingé de se concentrer sur le placement, les réflexions, l'acoustique et de simples EQ correctives de la réponse modale (voir de peignes si les murs sont trop proches des enceintes.)
En partant comme ici chez PopRock, d'enceintes dont on ne sait rien, c'est moins simple.
La méthode consiste déjà à vérifier l'enceinte et à la corriger en anéchoique, dans la limite de ce que le fenêtrage permet en salle et des ruses applicables pour mesurer plus bas en fréquence avec encore un peu de distance en anéchoique.
On peut aussi regarder la phase etc... On s'assure donc de la perf de l'enceinte avant d'aller plus loin.
Ensuite, tout à fait d'accord avec toi, on regarde au point d'écoute l'intégration des enceintes dans la salle
Ton jeu de mesure est parfait (merci REW pour ce soft complet et gratuit !) pour regarder l'effet des placements, de traitements etc.
Les pro séparent vraiment les 2, enceintes plates et parfaites sur spinorama et étude acoustique préalable
Reste à poser les enceintes dans la salle et ça marche (je rigole

, ce serait trop beau

)
Donc à titre perso, je ne me gêne pas pour corriger l'enceinte, ainsi les défauts de l'enceinte ne remontent pas sur les mesures au point d'écoute et on se pose moins de question.
