Petite paranthèse: le débat n'est pas de savoir si ça fonctionne ou pas, puisque les résultats ont été constatés à chaque fois.
Je ne dirai rien sur son fonctionnement. Je me contenterai de relever les erreurs présentes dans les textes cités.
more error correction is employed to compensate for this effect. This means that the CD has more noise,
La correction d'erreur ne provoque a priori aucun bruit.
By simply removing the electrostatic charge it will not re-align the crystalline structure of the polymer composition which causes the diffraction.”
Par définition, un polymère n'a pas de structure cristalline.
Les matériaux peuvent se subdiviser en :
Cristaux : tous les métaux, certaines roches (granite)
Verres : le verre, certaines roches (pierre de lave, basalte)
Composites : bois...
Polymères : plastiques...
dirigez un CD vers la lumière d’un halogène, et vous verrez que ce dernier apparaît à travers la galette… Corollaire de ceci, vous verrez de la lumière filtrer par la tranche du CD.
Je ne vois pas le rapport. S'il y a davantage de lumière qui passe à travers, j'aurais tendance à penser qu'il y en a au contraire moins qui sort par la tranche, puisque la réflexion sur la couche métallique est moins intense.
on s’est aperçu que cette lumière parasite perturbait et polluait la lecture correcte des cuvettes du CD, et qu’elle était - parmi d’autres facteurs tenant à la qualité même du lecteur - à l’origine de la « dureté » et de la « froideur » que l’on attribue à la sonorité des CDs.
Emmanuel Piat a réalisé cette mesure (le lien doit être au-dessus dans ce sujet). Il a trouvé qu'il y avait légèrement
plus d'erreurs avec le feutre vert que sans !
Mais ses mesures ultérieures ont montré que d'autres facteurs jouaient un rôle, et que rien n'indique que cette différence, en fin de compte, ne soit due à l'application du feutre.
D’ingénieux ingénieurs ont pensé annuler cet effet désastreux en empêchant ce rayonnement parasite : ils ont joué sur la complémentarité des couleurs. Le faisceau du laser étant rouge, il suffisait de peindre les bords du CD en vert : rouge + vert = noir, donc, plus de rayonnement parasite !
La complémentarité du rouge et du vert est une propriété des cônes et des batonnets de notre rétine. Pour un capteur de lecteur de CD, ce sont deux couleurs sans rapport particulier entre elles.
Pour absorber le rouge, la couleur la plus efficace et le noir. C'est valable pour toutes les autres couleurs d'ailleurs.
Les lasers utilisés pour lire les CD ne sont pas rouges ! Ils sont infrarouges, c'est-à-dire, pour notre oeil, noirs. En revanche, les lasers utilisés pour lire les DVD sont rouges. Mais une platine DVD lisant un CD utilisera un laser infrarouge (sauf exception, qui conduit inévitablement à l'incapacité pour la platine de lire les CDR, incompatibles avec les lasers rouges).
Par ailleurs, il est très habituel d’écrire aujourd’hui sur un CD (on le fait tous les jours sur les cédéroms) et les feutres sans solvants sont monnaie courante maintenant.
Le dossier sur la conservation des CD réalisé par cet institut national américain dont j'ai perdu le lien il y a longtemps, destinés aux responsables de bibliothèques et d'archives, recommendait de ne rien écrire du tout sur le CD.
Il suffit de se procurer un CD en double exemplaire et d’en traiter un des deux
Deux exemplaires d'un CD, même pressés à la suite l'un de l'autre, peuvent présenter des différences de qualité (mesures par Dunn et al. le lien doit être aussi quelque part au-dessus d'ici).
En fait, toutes les lumières parasites y compris les réflexions parasites du rayon laser, plus ou moins réfléchies et difractées modifient les signaux lus (en intensité!) par la tête de lecture. Et n'oublie pas que le suivi de piste (le suivi du sillon où sont gravées les cuvettes) se fait par mesure de lumière également sur les lecteurs de CD...
Un jour il y a longtemps, j'étais un tweakeur fou à l'époque, j'avais démonté entièrement ma platine CD pour sortir la mécanique de sa suspension et la mettre sur un parpaing de 40 kg. Comme j'avais retiré le chassis de la platine, je pouvais soulever le couvercle en carton et accèder à la mécanique pendant la lecture.
J'ai alors fait l'expérience suivante : j'ai introduit une lampe de poche dans la platine, et j'ai braqué le faisceau lumineux horizontalement sous le CD, de sorte qu'il frappe de plein fouet la lentille de lecture, à 15 centimètres, afin de l'aveugler.
Le lecteur n'a pas bronché. La lecture s'est poursuivie comme si de rien n'était, et je n'ai entendu aucune dégradation sonore.
haskil a écrit:Attendons que GBO et Pio 2001 passent par là, ils ont dû garder les liens de leurs interventions précises, circonstanciées, captures d'écran à l'appui pour démontrer que c'est du flan...
Je ne m'en rappelle même plus
Si c'était à refaire, il faudrait commencer par reproduire les résultats de Dunn et al, en mesurant une sinusoïde de 10 kHz à -60 dB, et un signal DC. Ils ont utilisé un oscilloscope numérique, mais on a peut-être une chance de mesurer quelque chose avec une carte son, ou moi avec la platine DAT.
Ensuite, il faudrait mesurer l'effet des traitements sur ce paramètre.