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2001, l'odyssée de l'espace

Message » 24 Aoû 2001 10:46

> "Je veux simplement dire que le fait de lire le livre donne les clés,par exemple du role des monolithes."
C'est bien ce mot qui me gene : les cles. Non, c'est juste une interpretation possible, pas l'interpretation. Pourquoi s'en tenir aux explications de Clarke sur la demence de HAL (expliquee dans les livres suivants) ? Pourquoi accepter d'avaler la vision de Clarke sur l'enfant de l'espace qui revient sauver le monde ? (et ca, c'est dans le bouquin 2001...) Etc...
Si tu te bases uniquement sur Clarke, tu as une seule vision du film. Or, 2001 : A Space Odyssey est justement un des rares films permettant d'avoir un tres grand nombre d'interpretations coherentes possibles.
D'ailleurs, quand on parle d'un Blade Runner, se base-t-on sur le roman de Dick qui l'a inspire pour repondre a la fameuse question "replicant ou non ?" ? Alors, pourquoi vouloir s'accrocher uniquement a la version que donne Clarke d'un film qu'il a inspire, qu'il a cru controler, mais qui lui a en fin de compte echappe ?
Goret
 
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Message » 24 Aoû 2001 17:57

Le décor de la fin n'est pas une chambre d'hopital mais une luxueuse suite d'hotel qui permet je pense de comparer les extraterrestres à des scientifiques qui pour ne pas effrayer encore plus leur cobaye le placent dans un environnement familier et confortable .
D'accord pour dire que 2001 nous dit que la violence est dans la nature de l'homme, c'est ce que symbolise le raccord os/massue-satellite lanceur de missiles nucléaires : depuis quatre millions d'années, meme si ses outils sont de plus en plus perfectionnés, l'homme fabrique toujours des armes .
Je vois aussi 2001 comme une compétition Darwiniene entre l'homme et sa progéniture, la machine pensante . D'ailleurs, pour en venir à bout, Dave Bowman devra sortir de sa réserve ( car les humains de 2001 sont assisté par les machines et amorphes par opposition à l'energie inventive de Hal ) et faire parler sa nature en ayant recours à la violence .
L'enjeu de cette compétition, accéder à la nouvelle étape dans l'évolution de la race et peut-etre tout simplement gagner le droit de ne pas disparaitre .
2001 véhicule malgré tout un message optimiste puisque à la fin, Bowman devient une sorte de super conscience ( le foetus intangible ) transcendé par l'experience vécue
( intangible car ce qui nous limite est notre enveloppe matérielle ) et renvoyé par la porte des étoile pour répandre son message d'amour universel .
Tout ceci n'est que le fruit de lectures et de réflexions personnelles sur le sujet, 2001 étant un film à multiples facettes .
GOLDENPATH
 
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